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AZURCOM - Page 74

  • UN GRAND HOMME POLITIQUE EST NE

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    Tous les commentateurs, même à droite, s'accordent à reconnaître la bonne entrée en campagne de François Hollande dimanche à son grand meeting du Bourget. Que s'est-il donc exactement passé ? Non pas la présentation de son projet (c'est pour bientot) mais la naissance d'un ego. Mais oui ! Jusqu'à présent, Hollande passait pour un candidat normal, un Français moyen, presque un citoyen lambda, sympathique et intéressant . Il en faut évidemment plus pour faire un président : avoir un tempérament, un style, une épaisseur, bref un ego. Depuis hier, depuis le Bourget, c'est fait !

    Pourtant, il est de mode depuis quelques années de dénoncer le bal des egos, de se plaindre des egos surdimensionnés. Ce sont des balivernes : la politique exige d'avoir une forte personnalité, une ambition énorme, une volonté démesurée. Qui croirait qu'on puisse réussir quand on est l'ombre de son ombre, discret, craintif, doux, pas sûr de soi et dépourvu de toute ambition ? Il y a même en politique une part d'agressivité qui est requise, sans laquelle on n'est pas crédible. François Hollande s'est enfin hissé à cette hauteur, il a tissé en lui cet ego sans lequel aucune victoire n'est possible. Laissons la dénonciation de l'ego aux moralistes et aux prêtres ; en politique ça n'a pas sa place.

    Qu'est-ce qui me faire dire qu'un ego hier est né ? D'abord la mise en scène de la solitude du candidat pendant son discours : pas de brochettes d'élus ou de responsables derrière lui, comme on en voit trop souvent dans les meetings politiques (le plus drôle c'est lorsqu'il s'agit de brochettes de carpes, muets mais simplement là pour montrer qu'ils sont là !). Le grand politique n'a aucunement besoin d'être entouré. Au contraire, il se méfie des entourages qui souvent enferment pendant qu'ils soutiennent. Un possible vainqueur est un homme seul, qui ne recherche pas par anticipation la fraternité consolatrice et larmoyante des vaincus.

    Ensuite l'ego se manifeste dans le discours de François Hollande par l'emploi fréquent du je. Un homme politique qui dit nous a déjà perdu. Il n'assume pas sa responsabilité, il prévoit déjà de la diluer, de partager avec d'autres les raisons de sa défaite. Malheur à qui ne veut pas assumer en politique ! Il est fichu, la population sent qu'il n'ira pas loin. Hollande assume, il parle à la première personne parce qu'il est la première personne. Cette personnalisation est renforcée par les références à son enfance, à sa vie privée dont on se fout pourtant royalement. Mais quand on veut devenir le roi, on ne peut pas s'en ficher, il faut la mentionner, montrer que tout en soi, y compris l'existence personnelle, est au service de l'ambition publique.

    Enfin il y a le discours en lui-même : non pas une série barbante de mesures prononcées sur un ton monocorde mais des mots qui claquent comme un drapeau, des formules en guise de coup de fouet, tout un style qui fait l'homme, l'ego. J'ai beaucoup aimé, il y avait du souffle, de l'allure (Laurent Fabius cette fois n'a pas pu s'endormir !). Jamais le nom de l'adversaire n'a été prononcé, quoique sa politique ait été sans cesse critiquée. C'est du grand art, à quoi on reconnaît les meilleurs.

    Je m'amuse parfois à entendre dans certains discours le nom et les idées de l'adversaire repris plus souvent que le nom et les idées de celui qui s'exprime : c'est tout de même fabuleux de faire ainsi la promotion de la personne qu'on veut abattre ! Hollande est très loin de cette stupidité . Qu'il continue ainsi, avec cet ego forcément surdimensionné qui mène le bal de la présidentielle : à force il finira par devenir président de la République.
  • RETOUR DU BOURGET

    Le rassemblement du Bourget : un élan vers le changement

     

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    Ce dimanche après-midi, François Hollande a prononcé son premier grand discours de campagne au Bourget, en Seine-Saint-Denis, devant plus de 25 000 personnes et tout le monde a constaté le souffle et l’élan mobilisateur de cette intervention.

    Il a fixé des objectifs, esquissé le chemin pour les atteindre, réaffirmé des valeurs, pris des engagements, présenté des manières de faire et de se comporter. La droite pourra bien ironiser sur le caractère général de son intervention, il n’en reste pas moins que tout le distingue de la majorité en place.

    François Hollande s’est clairement situé dans le temps de l’histoire de la gauche, du progrès et de la république. et de la laïcité . Avec  l’égalité , la justice est un axe fort de son programme avec la nécessité d’en finir avec les privilèges de quelques uns, d’avancer résolument vers le partage du pouvoir, le respect des plus fragiles (les enfants, les précaires, les étrangers, les chômeurs), tant de principes particulièrement mis à mal durant ce quinquennat. La lutte contre la domination de la finance – son « véritable adversaire » – constitue un autre point fort de son intervention avec l’annonce de mesures précises comme la suppression des stock-options, l’encadrement des bonus ou la taxe européenne sur les transactions financières. « La réindustrialisation de la France » est une priorité de François Hollande qui annonce la création « d’une banque publique d’investissement » et un livret d’épargne pour les petites entreprises.

    La droite reprochait à François Hollande de rester dans le flou et le meeting du Bourget ne devait pas aborder le détail du programme. C’est pourtant bien l’esquisse d’un programme clairement de gauche qui a été présenté avec certaines mesures que je retiens plus particulièrement :

    • Encadrement des loyers là où les prix sont manifestement excessifs et multiplication par 5 des sanctions envers les communes qui ne respectent pas le minimum de 20 % de logements sociaux sur leur territoire.
    • Retraite à 60 ans à taux plein pour ceux qui ont déjà cotisé 41 ans.
    • Accession au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels.
    • Droit de vote des étrangers aux élections locales.
    • Non-cumul des mandats pour les parlementaires.
    • 60 000 postes dans l’éducation nationale (enseignants, surveillants, infirmiers) avec une priorité à l’école maternelle. La révision des rythmes scolaires. La diminution de moitié des jeunes sortant du système éducatif sans diplôme ni formation.
    • Création d’une tranche d’imposition supplémentaire à 45 % pour ceux qui touchent plus de 150 000 euros par an.
    • Suppression des niches fiscales accordées aux ménages aisés et aux grandes entreprises.
    • Retrait des troupes françaises d’Afghanistan.
    • Proposition d’un nouveau traité franco-allemand en faveur de la croissance et de grands travaux.

    Chacun aura, bien sûr, ses réserves ou sera en désaccord sur certaines propositions. Par exemple, je pense que son propos fait la part beaucoup trop belle au nucléaire face aux énergies renouvelables. De même, la non augmentation du nombre de fonctionnaires après toutes les suppressions de postes auxquelles nous avons assistés me semble une limite sérieuse à l’atteinte des objectifs fixés. Mais il faut bien reconnaître que si le quinquennat qui vient voyait se réaliser toutes ces propositions, le visage de la France changerait profondément et la vie de ses habitants en serait grandement améliorée. François Hollande, dans sa première grande intervention, donne un cuisant démenti à ceux qui doutaient de lui.

    Au Bourget, la campagne commence avec un bel élan !

    Nous attendons désormais le programme détaillé pour ce jeudi 26 janvier

     

    RETROUVEZ L’INTEGRALITE DU DISCOURS DE FRANCOIS HOLLANDE

  • J'Y SUIS

     

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    François Hollande vous invite au lancement de sa campagne présidentielle le dimanche 22 janvier à partir de 13h30 au Bourget, en Seine-Saint-Denis (93).

     

    A 95 jours du premier tour, ensemble, portons le changement vers la victoire.

     

    Nous comptons sur vous,

     

    L’Equipe de campagne

     

     

     

    Infos pratiques :

     

    Quand ?

     

    Dimanche 22 janvier à partir de 13h30

     

    Où ?

     

    Hall 2 Paris Le Bourget - Parc d'Expositions
    Carrefour Charles Lindbergh
    Le Bourget

     

    Pour s'y rendre :

     

    Autoroute : A1
    Gare ferroviaire : Gare de l'Est, Gare du Nord
    RER : B, Le Bourget (Navettes jusqu'au Parc d'Expositions depuis la gare)
    Bus : 350, 152, Michelet Parc d'Expositions
    Métro : Ligne 7, La Courneuve 8 mai 1945

  • J'Y VAIS

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  • 500 SIGNATURES

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    Un sondage m'apprend que 55% des Français souhaitent que Marine Le Pen obtienne ses 500 signatures pour concourir à l'élection présidentielle (les sondeurs n'ont-ils pas plus important et plus intelligent à demander ?). Je fais partie des 45% qui ne le souhaitent pas. Ma joie serait grande de ne plus voir la candidate du Front national polluer mon écran de télévision. Après chacune de ses apparitions, je me sens presque obligé de passer le torchon . La démocratie ne perdrait rien à la disparition de sa bobine et de ses "idées" (qui sont plutôt des éructations). A la voir et à l'entendre, on a vraiment envie de vomir .

    Je veux donc que les 500 signatures lui passent sous le nez. J'appelle les maires des petites communes, de droite, de gauche et de nulle part, qu'elle drague lourdement, à congédier la mégère de l'extrême droite. Mais la démocratie ? me direz-vous. La mère Le Pen se fout de la démocratie, donc je me fous de la mère Le Pen. C'est ma logique à moi.

    Soyons sérieux : la démocratie c'est le respect de la loi. La loi c'est qu'il faut 500 signatures pour se présenter à la magistrature suprême de la République. Cette règle est sage (elle écarte les farfelus) et n'a jamais empêché personne d'être candidat (Lutte ouvrière par exemple a toujours eu ses signatures, sans difficultés). Que la rombière du FN peine à la tâche c'est son problème, pas celui de la République. Si les élus ne veulent pas la parrainer, c'est qu'elle est à juste titre infréquentable.

    Mon rêve c'est une France propre, sans FN. Un fachos distribue chaque samedi matin sur le marché d'Antibes  . Si vous les croisez au même endroit la prochaine fois, dites-leur avec moi, puisque le slogan est à la mode : dégage ! Un marché est un lieu de paix et de convivialité ; ces tristes guignols n'ont rien à faire là. Quant à leur patronne, je lui donnerai volontiers les seules signatures qu'elle mérite : 500 paires de claques. Elle a la tête à ça.

  • DU GAGNER PLUS AU GAGNER MOINS

    Alors que les 612 milliards de déficits cumulés durant le quinquennat pèsent lourd dans la perte d’un triple « A » que le Gouvernement tente de banaliser après avoir joué sur sa sauvegarde pour faire passer en force la réforme des retraites, la hausse de la TVA et les deux plans d’austérité, le Président de la République entend désormais instrumentaliser le sommet social d’aujourd’hui. Comme le Bureau National du PS l’a évoqué hier, à trois mois de l’élection présidentielle, personne n’est dupe. Après plus de quatre années et demie d’une politique qui aura engendré un million de chômeurs supplémentaires et qui aura méprisé le dialogue social, ce rendez-vous sonne décidément faux.

    L’érosion des intentions de vote en sa faveur et le captage d’une partie de ses électeurs par François Bayrou peuvent même inciter Nicolas Sarkozy à avancer une entrée officielle en campagne initialement prévue en février ou mars. La crise ne pourra cependant masquer son bilan et la culpabilisation des Français ou la durée du temps de travail n’y changeront rien.

    De même, l’habillage entre TVA sociale et CSG progressive ne suffira pas à dissimuler ce troisième plan d’austérité. Selon Alain Madelin lui-même, l’allégement des cotisations salariales se traduira par une déflation et donc une nouvelle baisse du pouvoir d’achat. Tous les économistes s’accordent d’ailleurs à estimer qu’un point de TVA sociale entraîne 0,5 point de croissance en moins. Outre les conséquences supplémentaires pour les revenus faibles et moyens, la baisse de la consommation et le ralentissement économique risquent d’enfoncer un peu plus le pays dans la récession.

    Alors qu’il avait fait de l’augmentation des salaires son principal argument de campagne, par le biais des accords « compétitivité-emploi », il prépare la baisse des revenus. Avec l’augmentation de la TVA, il diminue le pouvoir d’achat et en facilitant le recours au chômage partiel, il renie le recours privilégié aux heures supplémentaires. Ainsi, en un mandat, sans vergorgne, il sera passé du « gagner plus » au « gagner moins ».

     
     
     
     
  • COMMUNIQUE D'AMNESTY

    amnesty international

     

     

    Tunisie.

    Un an plus tard, les Tunisiens attendent encore la réforme demandée sur le plan des droits humains.

    Le gouvernement provisoire tunisien n'a toujours pas mené la réforme d'ensemble que les manifestants réclamaient il y a un an dans le domaine des droits humains, a déclaré Amnesty International vendredi 13 janvier.

    Un an après la fuite de l'ancien président Zine el Abidine Ben Ali, les autorités ont pris quelques premières mesures positives, notamment en adoptant des traités importants relatifs aux droits humains et en accordant davantage de liberté aux médias et aux organisations de défense des droits fondamentaux.

    Cependant, Amnesty International a regretté que les forces de sécurité du pays ne soient toujours pas soumises à l'obligation de rendre des comptes et que les victimes de violations des droits humains continuent à attendre que justice soit faite.

    « Le gouvernement provisoire a pris quelques décisions encourageantes sur la voie de la réforme dans le domaine des droits humains », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International. « Mais pour de nombreux Tunisiens, le rythme du changement est trop lent. »
     

    Cambodge.

    Il faut libérer les manifestants pacifiques placés en détention dans le cadre d'expulsions forcées.

    Les autorités cambodgiennes doivent immédiatement libérer 24 femmes et six enfants arrêtés mercredi 11 janvier alors qu'ils protestaient sans violence contre leur expulsion forcée.

    Ces trente personnes ont été interpellées alors qu'elles manifestaient pour dénoncer l'expulsion violente, le 3 janvier, de quelque 300 familles du quartier pauvre de Borei Keila, à Phnom Penh.

    « Ces personnes n'auraient jamais dû être arrêtées, s'est indignée Donna Guest, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
     

    Royaume-Uni / Irlande du Nord.

    Nouvelle décision de la Haute cour dans l'affaire Patrick Finucane.

    Amnesty International demande au gouvernement britannique de veiller à établir toutes les responsabilités dans l'homicide, en 1989, de Patrick Finucane, un avocat de Belfast, après que la Haute cour d'Irlande du Nord a statué vendredi 13 janvier que sa famille pouvait solliciter une révision judiciaire de la décision du gouvernement britannique, qui a ordonné en octobre 2011 un réexamen basé sur les documents du dossier et non une enquête approfondie, indépendante et respectueuse des droits humains sur sa mort.

    L'audience consacrée à la révision judiciaire devrait avoir lieu en mai.

    Nicola Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International, a déclaré : « Depuis plus de 20 ans, le gouvernement britannique s'est lamentablement abstenu de s'acquitter de ses obligations et de mener une enquête exhaustive, indépendante et impartiale sur l'homicide de Patrick Finucane. Bien qu'ayant désormais reconnu qu'il y a eu collusion dans cette affaire, le Royaume-Uni ne semble pas décidé à initier un processus visant à établir la vérité et à amener les responsables à rendre des comptes, et ce dans le respect des exigences du droit international.
     

    Slovaquie.

    Un tribunal slovaque se prononce contre la ségrégation à l'école.

    L'école primaire du village slovaque de Šarisské Michaľany, dans la région de Prešov, doit cesser de pratiquer la ségrégation à l'égard des élèves roms en les plaçant dans des classes à part, ainsi que l'ordonne une décision de justice rendue publique plus tôt ce mois-ci, ont déclaré Amnesty International et le Centre des droits civils et humains, organisation non gouvernementale slovaque.

    Le 5 décembre 2011, le tribunal du district de Prešov a prononcé une décision historique, estimant que l'école s'était rendue coupable de discrimination envers des enfants roms en les plaçant dans des classes à part sans justification raisonnable. Cette décision a été annoncée par le tribunal mardi 3 janvier 2012.

    « C'est la première fois qu'un tribunal slovaque se penche sur cette pratique généralisée et illégale qu'est l'éducation séparée des enfants roms, qui a des répercussions sur la vie de milliers d'enfants et les enferme dans l'engrenage de la pauvreté et de la discrimination », a indiqué Barbora Černušáková, spécialiste de la Slovaquie à Amnesty International.
     

    Arabie saoudite.

    L'Arabie saoudite doit enquêter sur la mort d'un manifestant chiite.

    Les autorités saoudiennes doivent diligenter une enquête indépendante sur la mort d'un manifestant chiite tué lors d'une manifestation dans la province de l'Est.

    Issam Muhammad Ali Abu Abdullah, 22 ans, a été abattu lors d'une manifestation dans la soirée du 12 janvier, dans la ville d'Awwamiya. Trois autres personnes auraient été blessées.

    Le ministre de l'Intérieur a déclaré que sa mort était survenue lors d'un échange de coups de feu entre les forces de sécurité et des personnes qui leur avaient également lancé des cocktails Molotov. Des sources locales ont affirmé à Amnesty International qu'il avait succombé à de multiples blessures par balles tirées par les forces de sécurité.

    Le rassemblement du 12 janvier avait été mis sur pied pour demander aux autorités de libérer les prisonniers politiques et de mettre fin à la discrimination dont pâtit la minorité chiite dans le royaume.

    « Issam Mohammad Ali Abu Abdullah compte parmi plusieurs manifestants morts de manière troublante en Arabie saoudite ces derniers mois, a indiqué Philip Luther, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.
     
     

    Birmanie/Myanmar.

    La libération de prisonniers politiques est un grand pas en avant, mais les autorités ne doivent pas s’arrêter là.

    La libération d’au moins 130 prisonniers politiques au Myanmar vendredi 13 janvier, dont les dissidents bien connus Htay Kywe, U Khun Htun Oo, Min Ko Naing et U Gambira, est une mesure importante, a déclaré Amnesty International.
    Cette grâce de prisonniers est la deuxième de l’année et la quatrième sous le gouvernement issu des élections qui se sont tenues au Myanmar, ce qui porte le nombre total de prisonniers politiques remis en liberté à au moins 477.
    Toutefois, plus d’un millier de prisonniers politiques seraient toujours derrière les barreaux, dont beaucoup de prisonniers d’opinion. Ces mesures de grâce doivent donc se poursuivre jusqu’à ce que tous soient libérés.
    « La libération de ces prisonniers politiques est un très grand pas en avant, mais les portes doivent s’ouvrir plus largement pour tous les prisonniers d’opinion encore incarcérés, a déclaré Benjamin Zawacki, chercheur sur le Myanmar à Amnesty International. « Les autorités du pays doivent aller au bout de leur démarche, une bonne fois pour toutes. »

     

    France.

    Décès d’Ali Ziri - Amnesty International déplore le non-lieu requis par le procureur.

    Amnesty International déplore que le procureur de Pontoise ait requis un non-lieu dans l’affaire mettant en cause des fonctionnaires de police dans le décès d’Ali Ziri, le 10 juin 2009, suite à son interpellation à Argenteuil.
    Le cas d’Ali Ziri, retraité algérien de 69 ans, est l’un des cinq évoqués par Amnesty International dans son rapport du 30 novembre 2011, « France : Notre vie est en suspens. Les familles des personnes mortes aux mains de la police attendent que justice soit faite ». A travers les situations de ces cinq personnes, toutes étrangères ou d’origine étrangère, décédées au cours d’une interpellation ou d’une garde à vue, ce rapport a mis en exergue le manque de transparence et d’impartialité entourant les affaires mettant en cause des membres des forces de l’ordre.
    Une fois encore, face à ce qui, au vu des indices, semble être l’évidence d’un manquement grave à la déontologie, les fonctionnaires de police ne sont pas inquiétés. Ni suspendus, ni sanctionnés, aucune mesure n’a été prise à leur encontre à la connaissance d’Amnesty International.
     

    Etats-Unis/USA.

    Guantánamo : une décennie d'atteintes aux droits humains.

    En s'abstenant de fermer le centre de détention de Guantánamo Bay, le gouvernement des États-Unis lègue un héritage toxique en matière de droits humains, a déclaré Amnesty International à l'occasion du 10e anniversaire des premiers transferts de détenus vers cette prison américaine tristement célèbre.
    En s'abstenant de fermer le centre de détention de Guantánamo Bay, le gouvernement des États-Unis lègue un héritage toxique en matière de droits humains, a déclaré Amnesty International à l'occasion du 10e anniversaire des premiers transferts de détenus vers cette prison américaine tristement célèbre.

    Dans un rapport publié à l'approche de cette date anniversaire, Guantánamo. Une décennie d’atteintes aux droits humains, Amnesty International met en lumière le traitement illégal infligé aux prisonniers de Guantánamo et expose brièvement en quoi ce centre de détention constitue encore une atteinte aux droits humains.

    « Guantánamo est devenu le symbole de 10 années de non-respect systématique des droits humains dans la réponse apportée par les États-Unis aux attentats du 11 septembre 2001. Le gouvernement américain a foulé aux pieds les droits fondamentaux dès les premiers transferts de prisonniers. Alors que Guantánamo entame sa 11e année d'existence, ces manquements se poursuivent », a indiqué Rob Freer, chercheur d'Amnesty International sur les États-Unis.
     
     

  • DOUILLET MINISTRE ABANDONNE


    La proposition de loi « Ethique du sport et droits des sportifs », votée par le Sénat en mai dernier, est inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale le 19 janvier. Le ministre des Sports, David Douillet avait annoncé son souhait d'obtenir un vote conforme de cette loi d'affichage pur et simple : pas d'amendements, pas d'améliorations du texte. Il aura finalement échoué puisque des membres de la majorité en commission ont légitimement et logiquement voté certains amendements du groupe socialiste.

    La politique du sport sous l’autorité de N. Sarkozy se sera singularisée par un manque absolu d’ambition et par un triste bilan législatif marqué par les lois contestées sur les jeux en ligne, sur les agents sportifs, et l’impréparation concernant celle sur les stades de l'Euro 2016... La loi cadre que devaient faire voter Rama Yade ou Roselyne Bachelot, secrétaire d’Etat et ministre des Sports entre 2007 à 2010 n’aura finalement pas été adoptée.

    A ceci s’ajoute un mercato permanent au ministère des Sports – cinq ministres en moins de cinq ans – manifestant l’ampleur de l’attention de N. Sarkozy sur ce sujet, comme en témoigne les moyens dérisoires qui lui est alloué à savoir 0,15 % du budget de l'Etat, loin des 3 % promis par le candidat Sarkozy en 2007.

    Le sport, avec ses 40 millions de pratiquants, ses 16 millions de licenciés, ses 2 millions de bénévoles, « mérite mieux qu'un texte de rattrapage » qui se limite à des enjeux ponctuels, voire à de simples déclarations d’intention produites à d’évidentes fins d’affichage.

    Le vote conforme demandé par David Douillet incarne le refus du gouvernement actuel, de considérer le sport dans notre pays comme un véritable enjeu de société. Nous ne pouvons que regretter que les consignes ministérielles nous aient privés d'une discussion sereine et d'intérêt général sur tous les articles et les amendements de cette proposition de loi.


  • PLACE DES MARTYRS DE LA RESISTANCE

     (dessin : Louison)

     Hier  matin, en remontant la place des Martyrs de la Resistance à Antibes pour me rendre au marché Provençal , j'aperçois au loin, vers 10h, deux jeunes hommes qui se déplacent d'une façon caractéristique qui ne trompe pas, que j'identifie immédiatement : ce sont des militants ! Ils ont des papiers, tracts ou prospectus entre les mains, ils discutent avec un inconnu, ça se voit, ça se sent, même de loin avec mon oeil et mon nez  exercés de vieux militant , je reconnais très vite.

    Mais qui sont-ils ? D'où je suis, à quelques dizaines de mètres, je parierais que ce sont des UMP : jeunes, le look sage, le vêtement classique. A la limite, ce pourrait être des Témoins de Jéhova ou des évangélistes (pas Mormons, je ne vois pas la chemise blanche éclatante et le petit rectangle noir au veston). Je m'approche comme si de rien n'était,mais  et plus je m'approche plus je me dis que ce sont peut-être ... des socialistes , mais non aprés le formidable travail fait ici même ce samedi mes militants ont droit  au repos alors le MJS dont les visages me sont inconnus. Qu'est-ce qui me fait penser ça ? Je ne sais pas, leurs têtes sans doute, cheveux épais , habits simples, allure sympa. C'est très subjectif, évidemment. 


    J'arrive à leur hauteur, et tout près d'eux je jette un coup d'oeil sur leurs brochures pendant qu'ils continuent à parler au quidam. Alors tout s'écroule, je reçois une grosse baffe (ne venant pas d'eux, puisqu'ils ne me regardent pas passer, mais au fond de moi) : ce sont des mecs du FN, j'identifie très clairement leurs saloperies sur leurs papelards. Il y a quelques jours, leur chef  annonçait dans la presse  la forte activité du Front national de la Jeunesse sur tout le territoire. Je n'y croyais pas, je pensais que c'était du flan. En période préélectorale, ce genre d'annonce fait bien. Mais là, ça me fait mal parce que manifestement c'est vrai. Et c'est grave.

    La rue antiboise a longtemps été réservée à la gauche. Le porte à porte, ce n'était pas trop dans la culture de l'extrême droite. D'ailleurs, ses militants étaient plutot absents du terrain, y compris au moment des élections. Je crains que nous n'en soyons plus là. Le FN s'installe dans notre ville. Ses bons résultats, notamment aux dernières cantonales, lui donnent manifestement de l'assurance et des ambitions. C'est logique, ça ne pouvait que finir comme ça. Et encore n'avons-nous peut-être pas tout vu : le pire pourrait bien être à venir, si nous n'y prenons pas garde, si nous ne réagissons pas.

    Pas facile : les jeunes que j'ai aperçus ce matin n'ont pas du tout des têtes de facho de leurs anciens . Il faudra mener un vrai combat politique pour les chasser des rues et des esprits. Sinon ça va faire mal, très mal. Et quand je pense que j'ai rencontré ces types Place des Martyrs de Résistance ! Comme si le destin ou le hasard me faisaient un sale clin d'oeil. Martyrs , Résistance tu parles ! Le FN n'a rien renié de son pétainisme fondamental. Jeunes ou vieux c'est pour moi de la graine de facho, des jeunes pousses qu'il faut éradiquer pacifiquement , démocratiquement idéologiquement bien sûr, car la violence  physique est de leur côté, pas du coté de la Gauche enfin je l'espère .
     

  • NICOL.S S.RKOZY

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    Il y a des jours, comme ça, où il vaudrait mieux rester au lit avec Carla.


    L'agence de notation Standard & Poor's a dégradé vendredi la note souveraine française avec perspective négative. La France perd ainsi le triple A qu'elle détenait depuis 1975 et sur lequel Sarkozy comptait pour se présenter sans rire à l'élection présidentielle comme «le prédident protecteur» de la Mère Patrie et des humbles travailleurs - qui se lèvent tôt - écrasés par le fardeau de la crise.

    «Si on perd le triple A, je suis mort», disait Sarko il y a quelques semaines car «c'est là-dessus que je ferai la différence avec Hollande !» Amen, car le président du pouvoir d'achat des riches se souviendra de ce vendredi 13 janvier 2012 comme celui de la perte de sa précieuse note, et, peut-être, comme étant la date fatidique qui aura marqué la fin de ses derniers espoirs de réélection.


    Pas de triple A, pas de second mandat !