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AZURCOM - Page 77

  • DELPEYRAT C'EST DE LA M..........

    574425967_2.jpgLes prochains jours ne seront probablement pas les plus propices pour parler de politique, faisons donc un billet “de saison”.

    Ah, Noël, quelle fête merveilleuse ! Celle que tous les enfants attendent, et que les parents préparent avec le plus grand sérieux… Bon, la religion n’a plus grand-chose à voir avec ça, le petit Jésus a été prié de remiser ses histoires chiantes et ringardes pour laisser la place au seul vrai dieu qui vaille : celui de la sur-con-sommation, de la croissance, “seules capables de sauver notre économie de son marasme”

    La préparation fiévreuse ne consiste plus à réviser ses psaumes pour la messe de minuit, mais à fouiller sur Internet à la recherche d’un Ipad 2 moins cher (sans même se poser la question de savoir à quoi peut bien servir ce machin quand on a déjà téléphone, ordinateur portable, console de jeu : l’essentiel, c’est d’en avoir un, c’est une question de statut social, indispensable pour ne pas avoir l’air con devant ses collègues de bureau)

    On a tout de même gardé le décor. Il y a quand même des trucs qui marchent, dans la religion. Les lumières, les bougies dans l’obscurité, ça ramollit le cerveau pour le préparer à croire en dieu, et c’est tellement beau que ça vous sanctifierait même la pire des saloperies… Et ça tombe bien, car de la saloperie à sanctifier, il y en a des gigatonnes !

    Partout en France, de Marseille à Dunkerque, ont fleuri les “marchés de Noël”. Ah, la tradition… Qui dans la plupart des cas remonte au mieux à 5 ou 10 ans ! Où l’on vend à prix d’or surtout des merdes en pacotille véritable fabriquées en Chine par des para-esclaves, dans une odeur écœurante de mauvais vin chaud, directement sorti de briques, et sous des flonflons de musique sirupeuse parfaitement insupportable… Mais attention : sous des chalets en bois, ça a tout de suite plus de gueule. Ces pustules ont même envahi ces endroits bucoliques que sont les parkings de supermarchés…

    L’idée de ce billet m’est venue alors que j'ai mangé hier un foie gras indigne de la marque Delpeyrat dont Nathalie Simon (ancienne championne de planche à voile reconvertie dans l’émission de télé bas de gamme et dans la pub de merde) nous vanter “le sud-ouest”, qui “aime la fête” le bon foie gras et le jambon de Bayonne “Delpeyrat”. Cette propagande tourne en boucle sur toutes les télés.

    Un peu de décryptage. Malgré son nom qui sonne “bon le terroir”, Delpeyrat n’est pas un artisan landais. C’est même carrément l’inverse : une usine, un temple de l’industrie agroalimentaire. 1.2 milliard de chiffre d’affaires.

    Delpeyrat est une filiale du groupe Maïsadour, premier semencier européen dans le maïs, dont le plus gros actionnaire n’est autre que “Syngenta” (ex “Novartis”), le producteur d’OGM, concurrent de Monsanto.

    Delpeyrat est le roi du jambon, et ambitionne de concurrencer la  société Smifhfield , qui s’est érigée en référence de la pire saloperie de bouffe industrielle doublée d’une catastrophe environnementale que l’on puisse concevoir ici-bas.

    Delpeyrat vend ses produits industriels dans les supermarchés. Ça tombe bien, c’est là que le taux de notoriété de Nathalie Simon doit être le plus élevé. Et une fois encore, la “magie de Noël” opère à plein : c’est un festival d’emballages brillants multicolores, illustré d’étoiles et de bougies : la magie, la fête, on vous dit.

    Ils sont loin les papiers brillants de Delpeyrat (et de ses concurrents). Elle est loin, Nathalie Simon. Elles sont loin les images bucoliques que l’on pouvait voir dans “Le bonheur est dans le pré”… Cette communication autour de la “tradition”, du “savoir-faire artisanal et ancestral” est totalement frelatée. Comme dans tous les domaines, dès que l’industrie s’en mêle.

    Dans la lointaine jeunesse, on ne mangeait pas de foie gras à Noël. Trop cher, sans doute. Par contre on dégustait lentement et religieusement des tranches de saumon fumé, mets délicat et hors de prix.

    Depuis lors, ces mets d’exception sont devenus des produits banalisés et standardisés, simple résultat d’un processus industriel dont les bestioles ne sont qu’un composant. Élevés en quantités démentielles, nourris de merde chimique, médicamentés, pesticidés, estourbis dans des abattoirs géants, trempés dans de la saumure cancérigène, colorés, congelés et emballés, les saumons débarquent dans les hypermarchés pour un prix dérisoire, laissant sur place (en Norvège principalement) un désastre écologique . De surcroît, ils sont évidemment dégueulasses, mais là n’est pas le problème.

    C’est pareil pour le foie gras. Et notamment celui de Delpeyrat, qui assume son rôle d’inondeur de supermarché en produit trés bas de gamme . Les produits les plus vendus sont d’ailleurs d’ignobles pâtés faits de flotte, d’épices pour en masquer l’insipidité, d’additifs plus ou moins chimiques, et de résidus de foies déclassés. Et ça se vend…

    Les fabricants mettent pourtant en avant leur “IGP Canard du Sud Ouest”, mais elle n’est en aucun cas un gage de qualité. Des canards torturés, du foie gras de merde, certes, mais du Sud-Ouest, voilà tout ce que cette IGP garantit.

    Contrevenant à l’IGP, qui précise tout de même que les pauvres coincoins doivent être des mâles, Delpeyrat fut même l’un des premiers à expérimenter, dans le but de baisser son coût de revient, la technique consistant à utiliser des canes au lieu de canards , comme cela se fait en Bulgarie. Sans succès, apparemment…

    Ah oui, qu’advient-il des poussins de sexe féminin : éliminés ! Gazés ou broyés… Bon appétit !

    Bon, le courage me manque pour vous parler de cette autre “incontournable” de la joyeuse table de fête : l’huître. Manipulée génétiquement et stérile (pour éviter qu’elle ne soit “laiteuse” et donc invendable en dehors des mois en “R”), tripatouillée dans des éclosoirs industriels, elle est victime depuis quelques années d’un vilain et mystérieux virus qui décime 80% de la production… Mais les survivantes ne sont pas malades. Enfin, peut-être… Bon appétit !

     Vous l’avez compris, quand on applique à la nourriture (c’est aussi valable pour le tourisme…) les méthodes de l’industrie, elle transforme tout en merde. Bien emballée, bien présentée par une avenante potiche, la merde se fraiera sans problème un chemin jusqu’à la “table de fête”, mais restera de la merde.

    Pourriez-vous, chers lecteurs, avant de vous délecter de cette merde dans une ambiance de fête, non pas invoquer le père, le fils et le saint-esprit, mais méditer sur les principes de base de la décroissance ? Produire moins, consommer moins, mais mieux ?

     

  • ENCORE 132 JOURS A TENIR

    JOYEUX NOEL A TOUS

     

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    Noël, pour ces enfants, ce père, c’est en rétention !

     

    Il ne reste plus que quelques jours au ministre de l’intérieur pour remplir ses objectifs, et aux préfets pour afficher leurs chiffres. Une prime de fin d’année, ça ne tombe pas tout seul, (même si officiellement cela n’a rien à voir avec le rendement en matière d’expulsion), il faut retrousser ses manches, enfermer et expulser, enfants, parents, roms, malades, et tout étranger qui comme chacun le voit bien, menace l’ordre public et le rétablissement de l’équilibre financier de notre pays.

     

    Des enfants arrachés à leur école et placés derrière des grillages, un enfant séparé de son père et qui ne sait pas s’il le reverra demain, voilà quelques unes des violences que ce gouvernement revendique dans son bilan.

     

    1/ 4 enfants roms toujours en rétention à Oissel, 4 enfants expulsés

     

    8 enfants de 4 familles roms de Roumanie (7 adultes), ont été cueillis le 15 décembre à 6 heures du matin par la Police de l’Air et des Frontières, arrachés à leurs camarades d’école et à leurs enseignants et internés au Centre de Rétention Administrative d’Oissel (76), loin de leur foyer du Centre d’hébergement le Forum de Besançon. L’un d’eux est parti sans son père, seule sa mère faisait partie du voyage. Oissel, il connaît, puisqu’en septembre il y avait déjà suivi sa mère lors d’une précédente tentative d’éloignement. Les 7 autres accompagnent maman et papa - on ne sépare pas les familles, on est humain ! -dans cette galère de l’éloignement que nous préférons appeler EXPULSION, ce mot cinglant parlant mieux à nos oreilles.

     

    Ces 4 familles faisaient partie des Roms de Roumanie pris en charge depuis un an par les services sociaux de Besançon, enfants scolarisés, parents suivis dans le cadre d’une politique d’insertion menée par les travailleurs sociaux, pour trouver du travail et, pour certains d’entre eux, se soigner des maux de l’errance et de la galère. Mais le préfet en a décidé autrement. Il fait fi de tout ce travail, de la santé de ces familles, de la scolarité de leurs enfants ! Le référé déposé pour obtenir la libération des enfants a été refusé. Et le 20 décembre, deux des 4 familles (4 adultes et 4 enfants) ont été expulsées vers la Roumanie, là où ils ne retrouveront ni école, ni logement décent.

     

    Quatre enfants et leurs parents ont vu leur rétention prolongée de 20 jours. Ils pleurent, ils ont faim, ils ont froid. Ils ont peur de rester encore 20 jours de plus dans cette galère. C'est ce que disent les enfants à celles et ceux qui leur téléphonent. Et aussi qu'ils sont isolés dans les bâtiments du CRA, pas mêlés aux autres retenus. Larissa (11 ans), Mirabella (9 ans) et Franco (6 ans) étaient scolarisés depuis septembre 2010 à l'école Champagne, et Adrian (13 ans) au collège Diderot. Ils étaient heureux d'aller à l'école, eux qui, pour les plus grands, n'avaient pas eu accès à une scolarité normale en Roumanie. Il faut les libérer de leur prison, qu'Adrian puisse retrouver son père, et que, début janvier, ils puissent retourner dans leurs classes.

    Préfet : christian.decharriere@doubs.pref.gouv.fr

     

    prefet@doubs.pref.gouv.fr

     

    Secrétaire général: pierre.clavreuil@doubs.pref.gouv.fr

     

    Directeur de Cabinet : herve.tourmente@doubs.pref.gouv.fr

     

    Directrice Immigration et Intégration : marie-france.barraux@doubs.pref.gouv.fr

     

    Bureau des Nationalités (service des Etrangers) dominique.jon@doubs.pref.gouv.fr

     

     2/ Tu pars avec ton père ou ta mère ? Aujourd’hui la préfecture cherche une solution d’expulsion familiale pour Élisée, Ronaldo et Adam, 9, 11 et 13 ans, et leurs parents.

     

     Depuis le 6 décembre, la famille Ajredinovski / Todorova et leurs enfants Élisée et Ronaldo et Adam, enfermés au Centre de Rétention Administrative de Lyon, a subi deux tentatives de dislocation. Le 19 décembre, les policiers sont venus chercher le père et les trois enfants pour les expulser vers le Danemark, bien qu'ils soient macédoniens. Dublin II vous dit-on. L'avion n'est pas parti, problèmes techniques ou grève à l'aéroport. Le 22 décembre, la police est venue chercher la compagne du père, Madame Todorova, déboutée de sa demande d'asile faite en rétention, pour l’expulser vers la Bulgarie. Tentative arrêtée en plein cours. Il semble que la préfecture, saisie d’humanité soudaine, cherche maintenant une solution d’expulsion familiale. Ceux qui visitent la famille constatent de jour en jour les effets de l’angoisse que créent l’enfermement et les deux tentatives d’expulsion sur chacun d’eux. Aujourd’hui, le père n’a n'a pu que difficilement parler un peu avec l'interprète et les enfants, heureux d’avoir reçu quelques livres, réclament leur école.

     

    La famille Ajredinovski / Todorova doit être libérée au plus vite.

     

    Elle doit être régularisée pour que cesse enfin son errance, et que les enfants puissent retrouver leur école à la rentrée dans un cadre apaisé auquel ils ont droit.

     

     a pétition : http://resf.info/P2077

     

    la préfecture de l’Isère

     

    tel: 04 76 60 49 58

     

    etrangers-public@isere.pref.gouv.fr <mailto:etrangers-public@isere.pref.gouv.fr>

     

    préfet Eric LE DOUARON : eric.ledouaron@isere.gouv.fr

     

    son secrétariat : pref-secretariat-prefet@isere.gouv.fr <mailto:pref-secretariat-prefet@isere.gouv.fr

     

    Fax : 04 76 44 68 00

     

    Et le Préfet du Rhône, comme préfet de région

     

    jean-francois.carenco@rhone.gouv.fr

     

     Pour l’Elysée et l’intérieur, adresses en fin de message

     

     3/ M. ZHANG, en rétention à Toulouse depuis plus de 26 jours

     

    Xiwu travaille en France dans le bâtiment depuis 5 ans comme carreleur, peintre et plombier; sa femme est couturière et leur fils ZHANG Zhouhao est élève au collège Marx Dormoy en classe de 6e dans le 18e arrondissement de Paris. Zhouhao est arrivé en France en décembre 2005 à l'âge de 8 ans, quelques mois après ses parents, arrivés eux à la fin de 2004. Sa mère suit intensivement des cours de français; elle a obtenu le DILF (diplôme d'initiation à la langue française) et prépare le DELF qu'elle passera en août 2012. Leur fils a reçu le plein soutien de ses professeurs et des parents du collège Marx Dormoy. La famille ZHANG habite le 19e arrondissement depuis quelques semaines.

     

    26 novembre 2011. M. ZHANG Xiwu revenait d'un chantier, lorsqu'il a été arrêté dans la gare de Narbonne et placé en rétention au centre de Toulouse Cornebarrieu. "Contrôle au faciès"? M. ZHANG n'ayant commis aucun délit ni suscité aucun "trouble à l'ordre public" et étant muni d'un billet de train en règle. M. Zhang est le seul chinois du CRA. Ses soutiens lancent une campagne de signature de la pétition et de campagne de cartes postales : « Envoyons des centaines de cartes postales et de lettres à M. ZHANG Xiwu »!!

     

    http://www.educationsansfrontieres.org/article40248.html

     

    M. Zhang doit être libéré et rendu à sa famille

     

    Préfète de l’Aude, qui a pris l’OQTF : Mme Anne-Marie Charvet

     

    Fax : 04 68 72 32 98

     

     

     

    Préfet : anne-marie.charvet@aude.gouv.fr

     

    Secrétaire Général : olivier.delcayrou@aude.gouv.fr

     

    Direction des libertés publiques : claude.henninger@aude.gouv.fr

     

     Là où se prennent les décisions

     

     M. Nicolas Sarkozy et ses conseillers

     

    Elysée fax : 01 47 42 24 65

     

    guillaume.larrive@elysee.fr

     

    Conseiller spécial Henri Guaino : henri.guaino@elysee.fr

     

    secrétaire général xavier.musca@elysee.fr

     

    Ministère de l¹Intérieur

     

    claude.gueant@interieur.gouv.fr

     

    Directeur de cabinet : stephane.bouillon@interieur.gouv.fr

     

    Directeur de cabinet-adjoint : georges-francois.leclerc@interieur.gouv.fr

     

    Les membres du cabinet chargés de l¹immigration :

     

    pierre.regnault-de-la-mothe@interieur.gouv.fr

     

    henri.zeller@interieur.gouv.fr

     

    christophe.reynaud@interieur.gouv.fr

     

    Secrétariat général à l¹Immigration :

     

    Fax: 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00

     

    Secrétariat général secretariat-general@immigration-integration.gouv.fr

     

    Secrétaire général : stephane.fratacci@immigration-integration.gouv.fr

     

    Directeur de cabinet : gautier.beranger@immigration-integration.gouv.fr

     

    01 77 72 62 66

     

    Chef de cabinet : charlotte.orgebin@immigration-integration.gouv.fr

     

    01 77 72 62 40

     

     

     

  • COMMUNIQUE D'AMNESTY INTERNATIONAL

    Appel d'Amnesty International

    amnesty international

     

     

     

     

    Environ 200 000 hommes, femmes et enfants vivent enfermés dans l’un des six camps pour prisonniers politiques de Corée du Nord. Les autorités nient leur existence, ainsi que leurs droits : torture, malnutrition, travail forcé y sont la norme.


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    Les nouvelles autorités nord-coréennes ont l’opportunité de rompre avec le bilan désastreux de l’ère Kim Jong Il. Un premier pas immédiat doit consister à fermer l’ensemble des camps de prisonniers politiques, notamment celui de Yodok, et à libérer les quelque 200 000 hommes, femmes et enfants qui y vivent dans des conditions inhumaines. Les autorités nient leur existence, ainsi que leurs droits : torture, malnutrition, travail forcé y sont la norme.

    50 000 PRISONNIERS DU CAMP YODOK -CORÉE DU NORD
    Leur existence est niée, l’ensemble de leurs droits bafoué

    Leur histoire

    Le ressortissant nord-coréen Oh Kil-man a demandé l’asile politique au Danemark en 1986. Pour le punir, sa femme et ses deux filles sont envoyées à Yodok en 1987. Il reçoit des lettres de leur part en 1988 et 1989, des photos en 1991. Il est le seul à avoir jamais reçu ce type d’information de la part de prisonniers de camps. À la suite de leur transfert dans la zone de contrôle total de Yodok, Oh Kil-man n’a plus jamais reçu d’informations à leur sujet.

    Environ 50 000 hommes, femmes et enfants sont actuellement détenus sans jugement ou à la suite de procès iniques dans le camp de Yodok, l’un des six camps pour prisonniers politiques du pays. Les prisonniers sont torturés et forcés à travailler dans des conditions dangereuses. Manque de nourriture, passages à tabac, soins médicaux inappropriés et conditions de vie insalubres sont à l’origine de nombreux décès en détention. Des exécutions y ont lieu.

    POUR EN SAVOIR PLUS, LIRE l'article "Corée du Nord : fermez les camps de prisonniers politiques maintenant"

    Le gouvernement nord-coréen nie leur existence pourtant avérée par des photos satellite et des témoignages recueillis par Amnesty International. Parmi les prisonniers, il y a des personnes critiquant la famille dirigeante, ou s’adonnant à des activités "antigouvernementales", comme regarder des émissions télévisées sud-coréennes.

    Des proches de personnes soupçonnées d’infractions sont envoyés à Yodok, selon le principe de la "culpabilité par association". Tous les camps possèdent des zones de contrôle total, d’où les prisonniers ne sont jamais libérés sauf exceptions. Les enfants qui y naissent y sont emprisonnés à vie.

    SIGNEZ LA PETITION CI-DESSOUS ADRESSEE AUX AUTORITES NORD COREENNES :

     

    Aux autorités nord-coréennes

    Le Camp Yodok est l’un des camps de prisonniers politiques dans votre pays. Des dizaines de milliers de personnes sont retenues dans ce camp, dont certaines emprisonnées sans jugement ou à la suite de jugements inéquitables basés sur des confessions obtenues sous la torture.

    Il arrive que des membres de la famille des prisonniers soient également envoyés à Yodok, car considérés "coupables par association". Hommes, femmes et enfants sont soumis à du travail forcé dans des conditions dangereuses. Les prisonniers sont fréquemment soumis à la torture et à d’autres traitements cruels, inhumains et dégradants. Beaucoup meurent en prison ou peu après avoir été libérés. Par ailleurs, les gardiens infligent des punitions sévères et des exécutions ont lieu à Yodok. Elles sont en général administrées par des pelotons d’exécution ou par pendaison.

    Je vous appelle à la reconnaissance officielle de l’existence du camp Yodok et à sa fermeture, de même qu’à la fermeture de tous les camps de prisonniers politiques dans le pays.

    Je vous exhorte aussi à libérer immédiatement tous les prisonniers d’opinion, y compris leurs parents.

    Veuillez agréer l’expression de ma haute considération.

     

    Corée du Nord : fermeture immédiate des camps de prisonniers politiques

    Signez la pétition en ligne en cliquant sur ce lien

     
  • 60 MILLIONS D'OTAGES

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    Ah ! qu'ils sont bien rodés les éléments de langage de ces ministres et gens de droite qui viennent porter la bonne parole élyséenne dans toutes les bonnes émissions de télé ou de radio ! Les agents de sûreté des aéroports ne seraient rien d'autre que des preneurs d'otages parce qu'ils osent empêcher ces bons Français qui ont travaillé toute l'année, et ont bien mérité de prendre quelques vacances, de prendre l'avion.

    Passons sur l'ignominie de l'expression "preneurs d'otages". Ceux qui la prononcent ne doivent pas vraiment savoir ce qu'est réellement une prise d'otage. Passons encore sur "ces Français qui partent en vacances", qui ne sont qu'une infime minorité à avoir les moyens de se payer des vacances nécessitant de prendre l'avion. Au passage, une minorité aisée, dont font justement partie les journalistes, ce qui expliquerait que l'on nous abreuve à profusion de cet évènement tous les jours (à lire sur ce sujet le billet de Daniel Schneidermann sur Arrêt sur images).

    Passons sur tout cela pour revenir sur l'essentiel, à savoir les vraies prises de position du gouvernement que tentent de masquer les éléments de langage. De la part de Sarkozy et ses serviteurs zélés, il n'est aucunement question de défendre l'intérêt commun qui serait de pouvoir partir en vacances. Non, ces messieurs dames profitent de l'occasion pour s'attaquer une fois de plus à un des acquis fondamentaux des luttes sociales du XXème siècle et que la droite et le patronat n'ont eu de cesse de combattre : le droit de grève.

    Car enfin, qui sont ces agents de sûreté que l'on accuse de prise d'otage ? Des pauvres bougres qui effectuent un travail primordial pour notre sécurité dans les avions, dans des conditions de travail déplorable et pour des salaires de misère. Ce sont des ouvriers, des petites gens qu'encore une fois on stigmatise. Alors qu'en face, il y a un patronat, qui comme de bien entendu, s'en met plein les poches et s'assied allègrement sur le droit du travail, puisque s'il y a conflit aujourd'hui, c'est parce qu'il a refusé d'ouvrir des négociations en temps et en heure, comme la loi le lui impose pourtant.

    A-t-on entendu le gouvernement vociférer contre ces patrons ? Non évidemment ! Et il serait bien malvenu pour lui de le faire, puisque ces entreprises de sûreté effectuent une mission régalienne de l'Etat, que celui-ci a choisi de ne plus assumer pour des raisons économiques et politiciennes : il lui fallait libérer les gendarmes et policiers effectuant ces tâches pour les remettre sur le terrain et pallier les suppressions de postes qui commencent à se faire criantes.

    Quelle ironie du sort ! Voilà un gouvernement qui remet des policiers et des gendarmes pour empêcher les employés qui les remplacent, et font leur mission à leur place, de faire grève. Nous avons bien là une nouvelle illustration d'un pouvoir et surtout d'une logique politico-économique absurde qui marche sur la tête.

    Il ne faut pas tomber dans le panneau de la division des Français entre eux que nous tend Sarkozy et ses sbires. La grève des agents de sûreté est légitime, si elle a lieu pendant les vacances scolaires c'est parce qu'à ce moment-là le rapport de force plaide pour eux. Ils ont donc bien raison de ne pas baisser pavillon. Et tant pis pour ceux qui ne peuvent pas prendre l'avion, il n'y a pas d'omelettes sans oeufs cassés.

     
     
     
     
  • DROLE DE COCO

       VU DANS Rue89

     

     

      Juche ou barbarie ! » (capture d'écran du compte Twitter de @JucheFrance)

     

    Il y a en France des personnes qui pleurent la mort de Kim Jong-il

    Trop « gros » pour être vrai ? Pas si sûr. Outre ce compte Twitter alimenté depuis plusieurs mois, ce mouvement est présent sur Internet dès 2009 . Qui se cache derrière ce compte @JucheFrance ?

     J'ai une idée ; je crois avoir reconnu l'Antibois capable d'écrire de tels propos .

  • LES BANQUES MAITRES DU MONDE

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    Traduction d'un article de Robert Fisk paru le 10 décembre 2011 dans le journal anglais The Independent, dont il est le correspondant à Beyrouth :

    « Écrivant depuis la région même qui produit plus de clichés, au mètre carré, que n’importe quelle autre "histoire" - le Moyen-Orient -, je devrais peut-être marquer une pause avant de dire que je n’ai jamais lu autant de conneries, autant de radotage absolu, que je ne l'ai fait sur la crise financière mondiale.

    Mais je ne vais pas me retenir. Il me semble que l’information sur l’effondrement du capitalisme a atteint un nouveau périgée que même le Moyen-Orient ne peut dépasser, pour ce qui est de l'obéissance pure aux mêmes institutions et "experts" de Harvard qui ont aidé à provoquer toute cette catastrophe criminelle.

    Commençons avec le "Printemps arabe" - en soi, une déformation verbale grotesque du grand réveil arabo-musulman qui agite le Moyen-Orient - et les parallèles tocards avec les protestations sociales dans les capitales occidentales. Nous avons été submergés de rapports sur la façon dont les pauvres ou les défavorisés de l'Occident ont "pris une feuille" du livre du "printemps arabe", dont les manifestants, en Amérique, au Canada, en Grande-Bretagne, en Espagne et en Grèce ont été "inspirés" par les énormes manifestations qui ont fait tomber les régimes égyptien, tunisien et - jusqu'à un certain point - libyen. Mais ce sont des bêtises.

    La véritable comparaison, inutile de le dire, a été éludée par les journalistes occidentaux, si prompts à vanter les rébellions anti-dictateurs des Arabes, si soucieux d'ignorer les protestations contre les gouvernements occidentaux "démocratiques", si prêts à tout pour dénigrer ces manifestations, pour suggérer qu'elles ne font simplement que copier la dernière mode dans le monde arabe. La vérité est quelque peu différente. Ce qui a conduit les Arabes, par dizaines de milliers puis par millions, dans les rues des capitales du Moyen-Orient, était une demande de dignité et un refus d'accepter que les dictateurs locaux sous domination familiale, possèdent leurs pays. Les Moubarak et les Ben Ali et les Kadhafi et les rois et émirs du Golfe (et de Jordanie) et les Assad ont tous cru qu'ils avaient des droits de propriété sur leurs nations entières. L'Egypte appartenait à Moubarak Inc., la Tunisie à Ben Ali Inc. (et à la famille Traboulsi), la Libye à Kadhafi Inc. Et ainsi de suite. Les martyrs arabes contre la dictature sont morts pour prouver que leurs pays appartenaient à leur propre peuple.

    Et c'est cela, le véritable parallèle avec l'Occident. Les mouvements de protestation sont en effet dirigés contre le Big Business - une cause parfaitement justifiée - et contre les "gouvernements". Ce qu'ils ont réellement deviné, cependant, quoique un peu tard, c'est qu'ils ont investi depuis des décennies dans une démocratie frauduleuse : ils ont consciencieusement voté pour des partis politiques - qui ont ensuite remis leur mandat démocratique et le pouvoir du peuple aux banques et aux traders de produits dérivés et aux agences de notation, tous trois soutenus par la coterie négligée et malhonnête des "experts" des universités les plus cotées d'Amérique et des "think tanks", qui maintiennent la fiction que c'est une crise de la mondialisation plutôt qu'une arnaque financière massive imposée aux électeurs.

    Les banques et les agences de notation sont devenues les dictateurs de l'Occident. Comme les Moubarak et Ben Ali, les banques croyaient - et croient encore - qu'elles sont propriétaires de leurs pays. Les élections qui leur donnent le pouvoir sont - à travers le manque de cran et la collusion des gouvernements - devenues aussi fausses que les scrutins derrière lesquels les Arabes ont été forcés de s'aligner décennie après décennie pour consacrer leurs propres propriétaires nationaux. Goldman Sachs et la Royal Bank of Scotland sont devenus les Moubarak et Ben Ali des États-Unis et du Royaume-Uni, chacune engloutissant la richesse du peuple dans des récompenses factices et des bonus pour leurs patrons vicieux, à une échelle infiniment plus rapace que leurs cupides dictateurs-frères arabes ne pouvaient l'imaginer.

    Je n'ai pas eu besoin d'Inside Job de Charles Ferguson sur BBC2 cette semaine - bien qu'il y ait aidé - pour m'apprendre que les agences de notation et les banques américaines sont interchangeables, que leur personnel passe sans heurt d'agence à banque et à gouvernement américain. Les gars des notations (presque toujours des gars, bien sûr) qui avaient noté AAA les subprimes et dérivés en Amérique sont maintenant - via leur influence toxique sur les marchés - en train de planter leur griffes dans les peuples d'Europe en menaçant d'abaisser ou de retirer les mêmes notes à des pays européens qu'ils avaient abreuvés d'éloges sur des criminels avant le krach financier aux Etats-Unis. Je crois que l'euphémisme tend à dominer les débats. Mais, pardonnez-moi, qui sont ces créatures dont les agences de notation effraient désormais davantage les Français que Rommel en 1940 ?

    Pourquoi mes copains journalistes à Wall Street ne me le disent-ils pas ? Comment se fait-il que la BBC et CNN et - oh là là, même Al-Jazeera - traitent ces communautés criminelles comme d'incontestables institutions de pouvoir ? Pourquoi aucune enquête - Inside Job a ouvert la voie - sur ces fourbes scandaleux ? Cela me rappelle tellement la façon tout aussi lâche dont tant de journalistes américains couvrent le Moyen-Orient, évitant étrangement toute critique directe d'Israël, incités par une armée de lobbyistes pro-Likoud à expliquer aux téléspectateurs pourquoi on peut faire confiance à l'entreprise de "pacification" américaine dans le conflit israélo-palestinien, pourquoi les bons gars sont des "modérés", les mauvais gars des "terroristes".

    Les Arabes ont au moins commencé à faire fi de ces bêtises. Mais quand les manifestants de Wall Street font de même, ils deviennent des "anarchistes", les "terroristes" sociaux des rues américaines qui osent demander que les Bernanke et Geithner fassent face au même genre de procès que Hosni Moubarak. Nous en Occident - nos gouvernements - avons créé nos dictateurs. Mais, à la différence des Arabes, nous ne pouvons pas les atteindre.

    Le Premier ministre irlandais, Enda Kenny, a solennellement informé ses compatriotes, cette semaine, qu'ils n'étaient pas responsables de la crise dans laquelle ils se trouvent. Ils le savaient déjà, bien sûr. Ce qu'il ne leur a pas dit, c'est qui était à blâmer. N'est-il pas temps que lui et ses collègues premiers ministres de l'UE nous le disent ? Et nos journalistes, aussi ? »

    (Traduction par Josette Vossot . – Reproduction autorisée sous réserve de citer verslarevolution.hautetfort.com en source.)

  • VACLAV HAVEL

     

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    La disparition de Vaclav Havel m'attriste et me renvoie assez loin dans ma mémoire. Cet homme a été pour moi, dès le début, un exemple rare : le politique qui est à la fois un intellectuel, penseur, poète, dramaturge. Le militantisme n'est pas forcément synonyme de culture, même au sommet d'un état hélas. Les hommes de pouvoir privilégient l'action et la gestion, c'est d'ailleurs tout à fait normal. Cherchez des intellos en politique, vous n'en trouverez pas énormément. Vaclav Havel était cette exception.

    Vaclav Haval, c'est aussi pour moi l'homme de gauche qui lutte contre le communisme. Dans les années 70, vu de France , ça n'allait pas de soi : se montrer critique envers le communisme oui, mais le condamner comme foncièrement totalitaire non. On prenait alors le risque de passer pour être de droite, sinon d'extrême droite, dans les schématisations de l'époque. Le communisme continuait à séduire, malgré les faits historiques et les témoignages personnels. J'aurai pu succomber, par gene familial, à cet attrait : ce sont des personnages comme Vaclav Havev entre autre qui m'en ont dissuadé.

    Il m'a appris que l'anticommunisme pouvait être de gauche, au nom des valeurs du socialisme. Dans ces années 70, se dire réformiste ou socialiste était mal vu. L'idéologie révolutionnaire écrasait tout, les peuples à l'est et les idées à l'ouest. N'oublions pas que le PCF a apporté jusqu'au bout son " hypocrite soutien critique" (bilan globalement positif) aux régimes communistes. Vaclav Havel m'a fait comprendre que le socialisme était indissociable de la liberté, que la dialectique révolutionnaire justifiant ou relativisant ses atteintes n'était que mensonge. Oui socialisme, liberté, vérité c'était l'équation politique de Vaclav Havel, et la mienne encore aujourd'hui rt en ajoutant la laïcité.

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    Dans cette tragédie qu'a été le communisme, j'ai ma trinité personnelle : Vaclav Havel, Alexandre Soljenitsyne et Lech Walesa, le tchécoslovaque, le russe et le polonais. Le deuxième représentait la littérature contre le goulag, le coeur du totalitarisme soviétique. Le troisième symbolisait la révolte de la classe ouvrière contre un régime qui se prétendait "ouvrier". Ces trois-là étaient complètement dissemblables mais chacun apportait sa contribution originale dans la démolition d'un système qui affirmait émanciper l'humanité et qui ne faisait que l'asservir même si je regrette les dérives du cousin Walesa. Hommage ce soir à Vaclav Havel, à la liberté et à la vérité.
  • LE STADE DE REIMS NE PETILLE PLUS

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    TROYES 1 - REIMS 0. Le Stade a rendu une copie correcte, mais a enregistré hier à Troyes, sa 5e défaite en déplacement. Mardi, contre Le Havre, il jouera sa place sur le podium.

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    LE Stade de Reims a encore perdu à Troyes. C'est une habitude. Mais la tempête auboise qui devait l'emporter, s'est transformée en un simple vent porteur. Pour les Troyens, encore vainqueurs. Heureux vainqueurs…
    Sans doute qu'un nul aurait mieux reflété les 80 premières minutes de ce derby humide et frisquet. Car après l'expulsion contestée et contestable de Matthieu Fontaine (65e), jusqu'au bout du temps additionnel en passant par la 82e minute et ce but de raccroc inscrit par le rusé Marcos, la tenue de route stadiste était correcte. Beaucoup plus crédible qu'à Metz et à Clermont.
    Mais, au bout d'un effort intense sur un terrain détrempé et collant, le verdict est identique : une défaite par la plus petite des marges. Et une tonne de regrets à ruminer durant le week-end. Petite consolation, l'équipe d'Hubert Fournier conserve sa 2e place, mais la meute d'outsiders - Sedan, Bastia et Metz - se rapproche dangereusement.

    LA PHYSIONOMIE
    Un derby âpre, engagé, comme on les aime. Face à la furia troyenne d'un premier quart d'heure époustouflant, les Rémois, d'abord dépassés dans l'engagement, s'installaient progressivement dans le match.
    Déjouant le pressing mis en place au cœur du jeu, ils parvenaient à se créer les deux plus belles occasions de la première période, mais Ghilas manquait de lucidité au moment de conclure.
    La seconde période a été plus équilibrée. Dans les intentions, les Stadistes étaient présents. La réalisation laissait malheureusement à désirer. Il y avait bien longtemps que Mickaël Tacalfred et ses partenaires n'avaient offert un tel visage hors de leurs bases.
    Mais comme souvent, l'Estac allait hausser le tempo en fin de partie, bénéficiant de surcroît d'une supériorité numérique bienvenue. Comme la saison passée au match aller à Reims, c'est ce diable de Marcos, jusque-là parfaitement muselé par le duo Tacalfred - Weber, qui allait surgir de sa boîte pour crucifier un Agassa lui aussi impeccable.
    Un derby ne se joue pas, mais se gagne. Les Rémois semblent maudits au stade de l'Aube.

    LE TOURNANT
    Un premier tacle gagnant dans les pieds d'Obbadi, le ballon qui fuit. Thiago se précipite pour contrer Fontaine lancé. Le choc des pieds est spectaculaire, mais le cri de douleur lancé par le Troyen interpelle M. Duhamel. La sanction est immédiate : carton rouge. On joue la 65e minute et le derby, équilibré jusque-là, bascule dans le camp troyen.
    A Tours, Clément Tainmont avait subi la même sanction. Et en infériorité numérique, Reims avait pu ramener un bon nul. Hier soir, ça n'a pas été le cas. Troyes possède d'autres qualités offensives que l'équipe tourangelle et a su profiter des espaces.

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  • ENCORE 140 JOURS A TENIR

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