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AZURCOM - Page 76

  • OUI SARKO EST UN SALE MEC

     

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    C'est la polémique du jour. Demain sera un autre jour, avec sûrement une nouvelle polémique. Ainsi fonctionne notre société. Faut-il s'en désoler ? Il y a tant de choses désolantes, nous n'en finirions pas de nous désoler. Un sain mépris serait sans doute plus approprié. De quoi s'agit-il ? Vous le savez : François Hollande a parlé de "sale mec" à propos de son probable adversaire présidentiel, dans un entretien privé, sous forme de blague.

    Il n'y a pas si longtemps, personne n'y aurait fait attention, la presse n'en aurait rien dit. Mais plus aujourd'hui : la blague devient événement public, scandale politique, affaire d'Etat, au moins pour quelques heures. Des ministres s'indignent, estiment qu'il y a offense au président de la République, demandent au candidat socialiste de retirer ses propos, de présenter des excuses. Le chef de l'UMP s'offusque lui aussi. Le grand jeu quoi. Drôle de société celle dans laquelle nous vivons : les humoristes ont le droit absolu de faire de l'humour et ne s'en privent pas, mais les hommes politiques n'ont pas le droit de rigoler, y compris en privé.

    Sale mec, qu'est-ce que c'est ? Un jugement un peu vif, pas vraiment une insulte (j'en connais de beaucoup plus riches, plus colorées, plus percutantes). . Alors laissons tout cela de côté, qui fait partie de la vie, à quoi il ne faut pas accorder grande importance. Ne montons pas sur nos grands chevaux là où il n'y a que des querelles de poneys.

    Mais tout de même, me direz-vous, il s'agit de la personne du chef de l'Etat qui est visé ? Oui, ce même chef d'Etat qui a traité lors d'une visite publique cette fois un simple citoyen de "pov con" parce que celui-ci ne voulait pas lui serrer la main. C'est autrement plus grave que le petit mot de François Hollande.  Cette agressivité présidentielle, pas très conforme à l'idée qu'on se fait de la fonction,  m'avait  choqué .
     Il y a un langage de la vie, parfois vert, qui pousse à des réactions surprenantes mais sans graves conséquences, et qui ne méritent pas en tout cas qu'on en fasse tout un plat.
     
    A Antibes  vous avez lu comment un élu de gauche m'avait traité suite à un trait d'humour de ma part que j'avais écrit sur ce blog . Si je savais ce qu'il dit peut-être de moi avec ses amis politiques, je n'en reviendrais pas non plus,
     
    Et puis je crois que la langue doit être libre (c'est ça aussi la liberté d'expression, qui est une liberté de ton et de style). De plus en plus s'impose dans le débat public une parole lisse, aseptisée, passe-partout, qui ressemble à une musique d'ascenseur. La moindre note discordante provoque la stigmatisation. Un puritanisme lexical décide de la ligne à suivre : après les bien pensants, nous avons affaire aux bien disants.

    Qu'on y réfléchisse : aux heures les plus glorieuses de la République, les noms d'oiseaux s'échangeaient fréquemment, la démocratie était aussi à ce prix. Nous le savons tous : François Hollande et Nicolas Sarkozy , chacun dans leur style, sont les candidats choisis pour leur camp respectif et espérons que la campagne présidentielle qui s'annonce permettra un beau débat entre les deux, projet contre projet.
     Ils ont bien le droit, par moments, de se lâcher, bordel de merde ! (excusez-moi)
  • ALLEZ AU HAVRE

    Allez, une petite pépite cinématographique pour bien commencer l'année. Un de ces petits films qui font du bien au moral et vous réconcilie au moins pour un temps avec l'humanité. Je veux parler bien entendu du dernier film d'Aki Kaurismäki, "Le Havre". L'histoire est simple et rappelle malheureusement une réalité trop courante dans nos contrées dites civilisées.

    Marcel Marx est cireur de chaussures dans cette bonne ville du Havre. Il a bien tenté autrefois une carrière d'écrivain, mais le succès l'a fui, alors il est cireur de chaussures. Il vit chichement avec sa femme, Arletty, dans une ancienne petite maison de pêcheur dans un quartier populaire. Certes, il n'est pas riche, mais avec ses amis commerçants, son chien, et surtout Arletty, on peut dire qu'il est heureux. Mais deux évènements vont bouleverser sa vie. Arletty va tomber gravement malade. Surtout, un jeune immigré clandestin qui cherche à tout prix à rejoindre sa mère à Londres va trouver refuge chez chez lui. Il devient alors évident pour Marcel qu'il doit lui porter secours.

    Si l'histoire fait évidemment penser au magnifique film de Lioret, "Welcome", le traitement est différent. En fait, on est dans un film de Kaurismäki, qui est un genre cinématographique à lui tout seul. Un cinéma basé sur la référence et l'hommage à certains grands cinéastes : Duvivier et ces décors qui sentent bon les années 30, Truffaut avec la façon de jouer très théâtrale et surtout la présence de Jean-Pierre Léaud.. Il faut noter quelques hommages au cinéma français. Kati Outinen qui interprète le rôle de la femme de Marcel Marx (André Wilms) s'appelle Arletty dans le film. C'est un joli film qui fait chaud au coeur. Un cinéma emprunt de nostalgie, les décors évidemment, les costumes, les voitures venues tout droit des années 70 on voit une Renault 16, une vieille cabine téléphonique , mais surtout ces petites rengaines rock pleines de douceur et de mélancolie qui peuplent tous ses films. Et quelle idée de génie d'avoir sorti de la naphtaline le grand "Little Bob", ce rockeur unique qui trouve forcément sa place dans l'univers du cinéaste finlandais, puisque comme lui, il n'a jamais fait de concessions sur son art.

    De la nostalgie, donc. Plein les mirettes, comme une madeleine de Proust. Mais "Le Havre" n'est pas que cela. C'est d'abord et avant tout un film qui nous parle de notre époque. C'est un immense coup de gueule contre les politiques migratoires iniques en vigueur dans toute l'Europe, contre cette logique qui consiste à s'en prendre aux plus faibles pour asseoir sa popularité ou pour masquer l'ineptie du reste de sa politique. C'est surtout un message d'espoir en l'humain, un rappel qu'à Calais, à Sangatte, à Lampedusa se sont bien des chaînes de solidarité qui parviennent un tant soit peu à briser ces politiques imbéciles qui nous gouvernent.

    Pour tout cela, "Le Havre" est un film essentiel et unique un joli conte décalé où André Wilms, Jean-Pierre Darroussin et Kati Outinen font merveille. Je ne vous parle même pas du plaisir de revoir Pierre Etaix jouant le rôle d'un médecin et Jean-Pierre Léaud en délateur odieux digne du pire collabo. Idrissa, un jeune Congolais arrivé avec d'autres dans un container par bateau. Mais aussi pour encore une raison supllèmentaire : l'univers de Kaurismäki ne serait rien sans l'apport de son acteur fétiche, André Wilms. Je l'avoue, je ne le connaissais pas. Quel dommage ! Il apporte son humour, sa joie de vivre, sa décontraction. Il est le complément naturel au penchant un brin dépressif du Finlandais. Bref, sans lui, le film n'existe pas.

    Allez voir "Le Havre", c'est le meilleur antidote contre la bêtise et la sinistrose.

     

     

     
     
     
     
  • FRANCOIS HOLLANDE S'ADRESSE AUX FRANCAIS

    François Hollande, le 2 janvier 2012 à Paris. (Frédéric Stucin / M.Y.O.P.)
     
     

    Je suis candidat à l’élection présidentielle pour redonner à la France l’espoir qu’elle a perdu depuis trop d’années. Les Français souffrent. Ils souffrent dans leurs vies : le chômage est au plus haut parce que la croissance est au plus bas ; la hausse des prix et des taxes ampute leur pouvoir d’achat ; l’insécurité est partout ; leurs emplois s’en vont au gré des fermetures d’usines et des délocalisations industrielles ; l’école, l’hôpital sont attaqués et n’assurent plus l’égalité entre citoyens ; l’avenir semble bouché pour eux et pour leurs enfants ; la jeunesse se désespère d’être maintenue en lisière de la société. Les Français souffrent aussi dans leur âme collective : la République leur paraît méprisée dans ses valeurs comme dans le fonctionnement de ses institutions, le pacte social qui les unit est attaqué, le rayonnement de leur pays est atteint et ils voient avec colère la France abaissée, affaiblie, abîmée, «dégradée».

    La dépression économique est là, l’angoisse sociale est partout, la confiance nulle part. J’affirme avec netteté où se situent les responsabilités. Certes, depuis 2008, il y a la crise. Elle est le produit de la mondialisation débridée, de l’arrogance et de la cupidité des élites financières, du libéralisme effréné, sans oublier l’incapacité des dirigeants européens à dominer la spéculation. Il y a surtout les politiques injustes et stériles menées depuis dix ans, les fautes économiques et morales de ce dernier quinquennat. Il y a donc la responsabilité personnelle de celui qui est au sommet de l’Etat depuis cinq ans.

    Un mandat se juge sur ses résultats, une politique sur sa cohérence, un caractère sur sa constance. Comme les choses seraient faciles si l’échec devenait une excuse, si l’expérience - même malheureuse - devenait une justification opportune de poursuivre et l’abandon des promesses, une preuve de courage ! Et pourtant, telle est l’ultime contorsion tentée par le président sortant : incapable de trouver une issue à la crise de la zone euro après seize «sommets de la dernière chance» en à peine deux ans, il voudrait qu’on lui laisse encore le temps d’y porter remède, sans qu’il nous indique - hormis la rédaction d’un nouveau traité européen - ce qui serait de nature à le voir réussir là où il a échoué. Impuissant face à la montée du chômage, le voilà qui convoque une ultime réunion avec les partenaires sociaux pour nous dire qu’il faut traiter avec plus de considération les demandeurs d’emploi. Indifférent aux creusements des inégalités après avoir multiplié les indulgences aux plus fortunés, il annonce, comme pour retrouver une soudaine vertu, qu’il taxera les transactions financières sans nous préciser quand - et comment le pourrait-il dès lors que la décision lui échappe dans son exécution ?

    La mystification est grossière. Je ne la sous-estime pourtant pas. Une campagne électorale est un moment particulier, où bien des choses peuvent être dites, bien des mensonges proférés, bien des paradoxes présentés comme des vérités de bon sens. J’entends déjà les lieutenants paniqués de Nicolas Sarkozy prétendre que dans la tempête il ne serait pas sage de changer le capitaine. Ce qui prête à sourire quand le navire s’est échoué. Et bientôt, il ne lui restera plus qu’à proclamer qu’il a changé, que les événements l’ont changé, que la fonction l’a changé, que l’échec l’a changé… Posons d’ores et déjà la bonne question à ce sujet : plutôt que de reconduire un président qui aurait tellement changé, pourquoi ne pas changer de président, tout simplement ?

    C’est cette responsabilité qui m’incombe. Celle de permettre le changement. Un vrai changement. Ce n’est pas ici le lieu d’analyser ce qu’aura été ce quinquennat. Disons simplement que ces cinq années auront été la présidence de la parole et, lui, le président des privilégiés. Voilà la page que je veux tourner. Je mesure la difficulté de la tâche qui m’attend si vous m’accordez votre confiance. Le redressement de nos comptes publics comme celui de notre appareil productif sera long. La reconquête de notre souveraineté financière exigera des efforts considérables et surtout de la justice. Le retour de la confiance appellera une politique qui mobilisera les Français autour de l’avenir : l’éducation, la recherche, la culture, la transition énergétique et écologique.

    Je sais aussi nos atouts. Nous sommes un grand pays disposant d’immenses savoir-faire, de remarquables entreprises, d’une recherche féconde, de services publics de grande qualité, d’une démographie dynamique, d’une épargne abondante, d’un attachement profond aux valeurs de la République. Nos ouvriers, nos techniciens, nos ingénieurs, nos chercheurs, nos savants, nos fonctionnaires sont parmi les meilleurs du monde. La productivité de notre travail est une des plus élevées de toutes les économies développées. Notre vie intellectuelle et artistique demeure une des plus riches et suscite toujours l’admiration des peuples.

    Cent dix jours nous séparent du premier tour de l’élection présidentielle. Ce scrutin interviendra dans un contexte que rarement notre pays aura connu depuis le début de la Ve République. La France a pourtant traversé bien des épreuves en un demi-siècle : des crises économiques, de graves mouvements sociaux, de véritables ruptures civiques aussi. Mais en 2012 le choix que vous aurez à faire sera décisif. Décisif, il le sera pour vous, pour vos enfants, pour l’avenir de votre patrie, pour l’Europe aussi, qui attend et espère entendre à nouveau la voix de la France, une France dont elle a besoin pour retrouver un projet et un destin.

    Pour la première fois depuis longtemps dans notre histoire nationale, ce choix dépassera, et de loin, les seules questions politiques et partisanes. Comme en 1981, comme en 1958, ce qui est en jeu dans cette élection et dans le choix que feront les Français, c’est plus que la seule élection d’un président, plus que la désignation d’une majorité, plus que l’orientation d’une politique : c’est l’indispensable redressement de la Nation. Ce redressement est possible. Pour le réussir, quatre principes m’inspireront.

    La vérité : je ne serai pas le président qui viendra devant vous six mois après son élection pour vous annoncer qu’il doit changer de cap, qui reniera ses promesses faisant mine de découvrir que les caisses sont vides. Les Français sont lucides, ils savent que nous aurons besoin de temps, qu’il faudra faire des efforts à condition qu’ils soient partagés ; mais ils préfèrent des engagements forts sur l’essentiel à un catalogue de propositions.

    La volonté : il en faudra pour rétablir les comptes publics, pour relancer la croissance, pour soutenir les emplois. Il en faudra pour redonner confiance aux entrepreneurs, aux salariés, aux fonctionnaires, aux chercheurs. Il en faudra pour réduire les inégalités, répartir différemment les richesses. Il en faudra aussi pour réussir la transition énergétique. Il en faudra surtout pour maîtriser la finance.

    La justice : la justice, c’est un impôt équitablement réparti selon les capacités de chacun. La justice, c’est une société qui ne tolère aucun privilège. La justice, c’est ne reconnaître que la seule valeur du mérite. La justice, c’est une école qui accorde la même attention à chaque enfant. La justice, ce sont des soins accessibles à tous. La justice, c’est de pouvoir vivre de son travail. La justice, c’est pouvoir profiter d’un vrai repos après des années de labeur. La justice, c’est vivre en paix et en sécurité partout. La justice, c’est une société qui fait sa place à sa jeunesse.

    L’espérance : je veux retrouver le rêve français. Celui qui permet à la génération qui vient de mieux vivre que la nôtre. Celui qui transmet le flambeau du progrès à la jeunesse impatiente, celui qui donne à la Nation sa fierté d’avancer, de dépasser ses intérêts et ses catégories d’âge et de classes pour se donner un destin commun, qui nous élève et nous rassemble. Cette espérance n’est pas vaine. Elle est le fil qui renoue le récit républicain.

    Je sais que beaucoup d’entre vous se demandent si notre pays a encore le choix de son destin ou s’il est condamné à appliquer un programme décidé ailleurs ou dicté par les marchés financiers. Beaucoup doutent de notre capacité collective à décider de notre avenir, et de notre liberté de nous mettre en mouvement selon nos valeurs et notre modèle social. Beaucoup s’interrogent sur la réalité de notre souveraineté. A tous ces Français, je veux dire : oui, nous pouvons, même dans une économie mondialisée, maîtriser notre destin. Nous le pouvons en comptant d’abord sur nos propres forces, et en agissant au niveau de l’Europe, à condition que celle-ci soit réorientée. Ce sera une des responsabilités principales du prochain chef de l’Etat. Nous sommes capables de nous dépasser chaque fois que nous nous mobilisons sur une cause qui nous rend fiers. La France est un grand peuple, capable du meilleur s’il retrouve la confiance en lui, la confiance en l’Etat et en celui qui l’incarne.

    Je veux aussi combattre ce scepticisme qui mine la démocratie, lever ce doute qui ronge les esprits quant à notre capacité à vivre ensemble. Je veux rappeler que la gauche et la droite, ce n’est pas la même chose. Il peut y avoir des défis incontournables. Il n’y a jamais une seule politique possible pour les relever. Le prétendre est un leurre ; pire, un mensonge. L’élection présidentielle qui vient sera le moment de la confrontation démocratique, celles des idées, des projets, des visions de la France et de l’Europe, des femmes et des hommes aussi. Je n’ignore rien des tentations d’électeurs souvent issus des classes populaires pour l’extrême droite. Ma campagne sera aussi tournée vers eux. Je leur parlerai net. J’entends leur colère et leur désarroi. Et je leur démontrerai que l’extrémisme, outre qu’il n’apporterait aucune solution à leurs difficultés, n’est pas digne des valeurs de notre pays. Plus que l’irréalisme des positions économiques du Front national ou l’illusion d’un repli derrière des barrières devenues des barbelés, c’est la violence sociale et la vindicte ethniciste qui menaceraient la République. C’est un des enjeux de ce scrutin.

    Enfin, je respecte profondément toutes les candidatures de la gauche comme celle des écologistes. Elles peuvent marquer des orientations, affirmer des exigences, ouvrir des alternatives, susciter des débats, mais ce n’est pas faire preuve d’une quelconque prétention hégémonique que de penser qu’il sera difficile pour l’une d’entre elles d’être présente au second tour. Dès lors, il me revient d’incarner l’alternance et de permettre le changement. Rien n’est acquis. Beaucoup va dépendre de la gauche, de son esprit de responsabilité, de son courage, de sa cohérence, de son audace. Mais aussi de la force de ma propre candidature. J’aurai à affronter la droite accrochée à son pouvoir et liée aux puissances de l’argent, je resterai proche de vous pour porter une grande ambition collective : celle de renouer avec l’esprit de justice et l’idée de progrès.

    Comme il y a trente et un ans, avec François Mitterrand, si nous savons nous en montrer dignes c’est vers nous que les Français vont se tourner le printemps prochain. C’est vers moi qu’ils porteront leurs suffrages et leur confiance, c’est à moi qu’ils confieront la responsabilité de diriger le pays. J’y suis prêt.

  • ON MEURT DE FROID ET DE FAIM EN FRANCE

    logo.pngUne femme de 55 ans meurt de froid et de malnutrition

     
     
     
     
     
    RAPIDE RETOUR A LA REALITE 
     
    Bogny-sur-Meuse (Ardennes). Le corps d'une femme a été découvert à son domicile mercredi matin. La victime n'avait apparemment plus de quoi se nourrir et se chauffer correctement.

    Une femme de 55 ans est morte de froid, mercredi dernier, le jour de la fête des Saints-Innocents dans la commune de Bogny-sur-Meuse. C'est le résultat du rapport d'autopsie remis hier par le médecin légiste du centre médico-légal de Reims au substitut de permanence du procureur de la République de Charleville-Mézières.

    Devenue très faible

    L'autopsie a révélé qu'elle est morte de froid et de faiblesse du fait d'une mauvaise nutrition.
    Les causes du décès de la Bognysienne interpellent à plus d'un titre, car mourir de froid en 2011 dans les Ardennes est un motif de décès qui n'était pas inscrit sur le registre des pompes funèbres. Bien que le secteur de la Vallée soit connu pour un endroit où il fait particulièrement froid, signalons que le jour de la découverte du corps, la température était de 3 degrés. Une température plutôt douce en cette période, affirment les spécialistes.
    Un drame qui, en cette période de fête et de froid, vient rappeler que beaucoup de personnes vivent dans des conditions précaires et que la solidarité doit être de mise.

    Bernard DORDONNE

     

    Pauvreté (PAROLES DE SARKO)
    « S’agissant des personnes pauvres, je mettrai en place la réforme proposée par Martin Hirsch, président d’Emmaüs France : la création d’un revenu de solidarité active au profit de ceux qui reprennent un emploi.»
    Grande (et unique) mesure sociale de la mandature, le Revenu de Solidarité Active a été mis en œuvre en juillet 2009, avec deux ans de retard. Son financement (1,3 milliards d’euros) ne concerne que les classes moyennes, bouclier fiscal oblige. L’ampleur du flicage requis pour contrôler les bénéficiaires ne lasse pas de surprendre. En 2009, ces derniers étaient 1,1 million, dont plus de 500 000 émargeaient avant au RMI. La pauvreté n’a pas reculé pour autant. Martin Hirsch quitte le gouvernement en mars 2010. En mars 2011, le dernier rapport de l'INSEE sur les inégalités de revenus note que la part de très pauvres a augmenté.

     Enfin, je souhaite mettre en place concrètement le droit au logement opposable. Une personne qui travaille doit pouvoir se loger autrement que dans sa voiture ou dans un camping. »
    Le 18 décembre 2006, le candidat Sarkozy promettait de résoudre le problème des SDF d’ici à 2008. Près de 350 d'entre eux meurent toujours de froid chaque année

  • ENCORE 125 JOURS A TENIR

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  • VU DANS LE MONDE

     

    Je suis tombé sur un article d' un professeur d’économie, Alain Beitone, qui a signé hier dans Le Monde un article plein de suffisance et de haine contre les “blogueurs”

    Ce Monsieur Beitone risque de mourir de honte...

    C'est n'importe quoi, cet article. Son auteur fait preuve d'une malhonnêteté intellectuelle évidente. Un enfant pourrait comprendre la différence entre emprunter à du 4% (et selon les prophéties auto réalisatrices des marchés de spéculation, se réveiller le lendemain avec un taux à du 6% et plusieurs milliards à rembourser en plus) et emprunter à un taux fixe quasi-nul. Ces derniers mois, on a prêté à plusieurs banques privées à des taux très avantageux (1%) alors que paradoxalement on ne veut se hasarder à prêter aux États aux mêmes taux ? Il suffit de faire preuve d'un minimum de bon sens, d'autant plus que de nombreuses banques privées sont impliquées dans la dette de certains États... Cherchez l'erreur... Tout semble rappeler le krash de 1929, les mêmes acteurs sont présents (Goldman Sachs entre autres). La loi de 1973 a piétiné la souveraineté du peuple en réduisant les différents états en "colonies". C'est tout simplement de "l'esclavage moderne de masse", ne vous y trompez pas. Et bien des hommes s'allient à cette farce pour tirer leur épingle du jeu... Les humanistes, eux, pleurent en silence devant tant de bêtise et de corruption. Mais je conserve la certitude que cela cessera un jour, c'est juste la manière dont ça va se produire qui m'inquiète... Si cette manière de penser (cohérente, j'ose croire) fait de moi un extrémiste, alors je le suis et je suis fier de l'être.

     

    Ce qui va changer le 1er janvier 2012

     

    TVA Sont concernés par le passage du taux réduit de la TVA de 5,5 % à 7 %, le 1er janvier, la restauration, les travaux à domicile, les services à la personne, l'hébergement et les transports urbains. La hausse de la TVA pour les livres a été repoussée au 1er avril. Libre à chacun de répercuter ou non, sur ses prix, l'augmentation de la taxe. La SNCF majore ses tarifs grandes lignes de 3,2 % à partir du 3 janvier, ce qui inclut une augmentation de 1,7 % hors taxes. Le PS, les écologistes et le FN dénoncent cette double hausse, qui renchérit notamment les billets de TGV, au moment où la SNCF va verser des dividendes record à l'Etat.

    Taxe boissons Les taxes sur les alcools au-delà de 18° sont augmentées. Une taxe sur les boissons sucrées est instaurée et s'applique aux sodas avec édulcorants. Elle pourrait entraîner une hausse d'environ 2 centimes par cannette.

    Energie Le prix du gaz augmente de 4,4 % au 1er janvier. Celui de l'électricité ne bouge pas.
    Logement La réduction d'impôt pour l'investissement immobilier locatif (dispositif Scellier) est abaissée de 22 % à 13 %. La taxe sur les loyers élevés entre en vigueur.

    Capital et entreprises Le prélèvement forfaitaire libératoire sur les revenus du capital est relevé de 19 % à 21 %. L'impôt sur les sociétés est majoré pour les grandes entreprises.

    Famille Contrairement aux années précédentes, les prestations familiales ne sont pas revalorisées au 1er janvier, mais au 1er avril. Elles n'augmenteront que de 1 %. Le revenu de solidarité active (RSA) est revalorisé de 1,7 %, passant, pour une personne seule, de 466,99 euros à environ 474 euros.

    Smic Il est augmenté à 9,22 euros brut par heure, soit 1398,37 euros par mois. Il avait été augmenté de 2,1 % le 1er décembre pour tenir compte de l'inflation.

    Santé Les indemnités journalières versées par l'assurance-maladie lors des arrêts maladie sont plafonnées à 40,30 euros par jour, contre 48,43 auparavant. L'indemnité peut être complétée par l'employeur. Un jour de carence (non indemnisé) est introduit pour les fonctionnaires. La hausse de la taxe sur les mutuelles va se répercuter sur les cotisations. L'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé est élargie aux personnes bénéficiant de ressources jusqu'à 35 % supérieures au plafond pour bénéficier de la couverture maladie universelle (CMU) complémentaire, soit 875 euros, contre 816 auparavant.

    Retraite L'âge de départ à la retraite de la génération 1952, qui atteindra 60 ans en 2012, est porté à 60 ans et 9 mois, soit un mois de plus que prévu, avant l'accélération de la réforme des retraites.

    Le plan de rigueur du gouvernement, à travers les budgets de l'Etat et de la Sécurité sociale pour 2012, va se traduire par des hausses de prélèvements.

     

     

  • CHOMAGE PARTIEL ET 35 HEURES

    Comment prôner le chômage partiel et taper sur les 35 h en même temps ?

           arton980-f4358.jpgGérard Filoche

     
     

    À l’UMP, ils prétendaient se moquer du « partage du travail ». Tout était de la faute des 35 h.

     

     Quand il y avait crise, selon eux ( Raymond Barre, Sarkozy ou Bayrou) il fallait « travailler plus » pour s’en sortir. Ils vantaient Alfred Sauvy, « c’est le travail qui crée le travail ». Travailler moins c’était la faute à la gauche et la course à l’abîme. Il fallait, selon eux, des horaires à la carte sur la journée, la semaine, l’année, des retraites à la carte, des heures supplémentaires défiscalisées, non contingentées, moins majorées. Ils ont fait une loi TEPA pour que l’état paie (4,4 milliards par an) ces heures supplémentaires à la place des patrons. Ils ont cassé des conventions collectives comme celle de la restauration afin d’autoriser jusqu’à 360 heures supplémentaires par an. Ils ont déduit les temps de transports professionnels du temps de travail effectif. Ils ont dérégulé le contrôle des durées du travail. Ils ont violé les directives européennes pour permettre, dans certains cas, aux cadres de travailler plus que la durée maxima européenne de 48 h par semaine et les forfaits jours sans respect du repos quotidien européen de 11 h. Ils veulent faire travailler jusqu’à 62 et 67 ans. Ils ont facilité l’annualisation, les modulations. Ils ont multiplié par deux la précarité, les CDD, les « stages », les intérims, les saisonniers, les horaires et contrats atypiques… Il leur fallait 45 h sans gain de salaire ! Et ils y sont presque arrivés car la durée réelle du travail moyenne doit être de 41/42 h aujourd’hui – souvent déclarée et payée 35. Jamais il n’y a eu autant de « flexibilité » en matière de travail et jamais autant de « rigidité » en matière de salaire.

    Et ils ont obtenu 4 510 000 chômeurs, record historique absolu ! 29 900 de plus en novembre. + 5,2 % en 2011

    Et si le sarkozysme continue (des milliards en plus pour les banques, des milliards en moins pour les salariés), nous aurons au moins 500 000 chômeurs en plus dans l’année 2012.

    Auxquels il faut ajouter une estimation d’au moins 500 000 non-inscrits, radiés, RSA forcés…et plus de 3,5 millions de précaires, 3 millions de temps partiels. C’est-à-dire qu’ils ont imposé, en fait, contre tous leurs dires, un PARTAGE du temps de travail mais un partage sauvage, féroce, brutal entre surtravail, sous travail et sans travail.

    Et qu’est ce qu’ils proposent encore aujourd’hui ?

    Comme en 2008/2009, du temps où ils ont commencé à donner des milliards aux banques plutôt qu’aux salariés : du CHOMAGE PARTIEL FORCE. En 2009 Sarkozy avait déjà fait 600 000 chômeurs partiels forcés et il avait payé 300 millions d’euros pour ça : il faisait déjà « travailler moins pour gagner moins » ! C’est l’état qui payait ! Pendant ce temps-là, les patrons étaient soulagés, ils pouvaient baisser les salaires, écouler leurs stocks, garder leurs profits intacts, et même l’état versait des « primes à la casse » (6,5 milliards) pour que, quand même, leurs automobiles puissent se vendre.

    Comment peuvent-ils prôner le chômage partiel et taper sur les 35 h en même temps ? Proposer du chômage partiel contre le chômage, c’est augmenter le nombre de chômeurs. C’est partager le chômage à défaut de partager le travail. Et surtout baisser les salaires.

    Il n’y a pire contradiction que d’encourager les heures supplémentaires et organiser le chômage partiel. C’est pousser à ce que certains qui ont un boulot travaillent deux fois plus à la place d’autres qui n’en ont pas ou n’en auront plus. La division inégalitaire de la société s’accroîtra.

    Le seul résultat de tout cela est encore de baisser les salaires. De 20 ou de 30 % comme en Grèce. Mais si les salaires baissent encore avec du temps partiel forcé, cela aggravera l’austérité et la récession dans une spirale infernale.

    La France n’a jamais été aussi riche de son histoire et ses richesses aussi mal partagées, c’est de là que vient tout le mal. Il ne faut pas baisser les salaires pour garder les profits, il faut AU CONTRAIRE augmenter les salaires et baisser les profits. REDISTRIBUER pour RELANCER !

    Le chômage d’aujourd’hui provient de ce que les banksters auxquels des centaines de milliards ont été donnés, les ont reçus sans condition, sans contrôle et qu’ils continuent à donner les mêmes ordres, à imposer des ratios, des crédits qui sont conditionnés, orientés, attribués contre l’emploi et les salaires. Les banksters qui continuent de jouer librement à l’économie casino, précipitent l’euro, l’Europe vers le précipice et ils ne sont pas contrés mais encouragés par Sarkozy qui veut en permanence, tous les jours, les « rassurer ».

    Ce type-là fait tout pour ses riches amis du Fouquet’s : il décide donc sans vergogne de faire « travailler moins pour gagner moins » après avoir hurlé sur tous les tons qu’il fallait « travailler plus pour gagner plus » et qu’il serait le « président du pouvoir d’achat » !

    Il devait faire reculer le chômage, il l’organise. Il refusait le partage du travail, il l’impose férocement et inégalement. Il appelle produire plus, il alimente la récession. Il dit qu’il fallait éviter à la France le sort de la Grèce, et comme prévu, il lui impose le sort de la Grèce.

    Au moins les 35 h c’était pour tous et sans perte de salaire ! (il n’y eut en l’an 2000 que 0,3 % des accords qui interprétèrent la loi avec un gel temporaire des salaires). Elles permirent, même mal contrôlées, 400 000 emplois de plus en 2000.

    Au moins la retraite à 60 ans et les préretraites à 55 ans pour les salariés usés, cela se défendait quand on souffre de 25 % des jeunes actifs au chômage.

    On n’a pas "tout essayé contre le chômage de masse" : il faut une sorte d’échelle mobile des heures de travail.

    Au contraire du sarkozysme délirant et dangereux, à 5 millions de chômeurs, Il n’y aura pas de réduction du chômage de masse sans réduction du temps de travail sur la semaine, sur l’année et sur la vie.

    il faut rendre les heures supplémentaires plus coûteuses que l’embauche. 50 % dés la 36e heure. 100 % après 40 h.

    Il faut baisser les durées maxima du travail de 48 h à 44 h. Il faut rendre les deux jours de repos consécutifs, dont le dimanche à tous les salariés - par la loi.

    Il faut imposer un repos quotidien de 13 h pour la santé autant que pour l’emploi.

    Le retour à la retraite à 60 ans s’impose quand les salariés ne cotisent en moyenne que 36 annuités et que 2 seniors sur 3 sont au licenciés, au chômage, inaptes ou malades à partir de 55 ans.

    La question qui se pose aujourd’hui est même celle de conforter les 35 h hebdomadaires et de préparer les 32 h : elles sont officiellement voulues par la majorité écrasante de la gauche (EELV, FdG, une majeure partie du PS).

    Qu’est-ce que l’UMP va y opposer ? Sinon les 32 h mais avec perte de salaire ? Osons le débat alors : il faut les 32 h sans perte de salaire ! Nous avons le taux de productivité horaire le plus élevé au monde ; nous resterons "compétitifs", ce qui se passera c’est qu’il y aura une redistribution entre profits et salaires dans le sens des salaires, on travaillera mieux, moins tous, et on gagnera plus.

    C’est le seul but de l’UMP/MEDEF, leur seule obsession en fait : la durée du travail, la flexibilité, c’est la forme, le prétexte, leur seul but, c’est de baisser les salaires bruts et nets. Pour maintenir les profits, la concentration des richesses. C’est ce que ferait le chômage partiel imposé, ce qui affaiblirait encore les caisses de retraite, la sécu, le logement, l’éducation… ce qui creuserait les déficits, alimenterait la dette et la dette, c’est leurs bulletins de vote, c’est leur argument, c’est leur bible, c’est leur moyen de chantage, c’est leur idéal chéri pour rester au pouvoir, quel qu’en soit le coût pour le peuple, en souffrance au travail et en misère sans travail.

    Vive les 35 h avec hausse de salaire. Préparons les 32 h sans perte de salaire !

    Reconstruisons le code du travail, ses durées légales, maxima, contrôlées, et contrôlables ! Pendant 160 ans, l’histoire du code du travail a été celle de la réduction du temps de travail. Il a fallu 80 ans entre 1840 et 1920 pour passer de la journée de 17 h à celle de 10 h. Il fallut 70 ans entre 1936 et 2002 pour passer de la semaine de 40 h à celle de 35 h. Et en 70 ans, on a prouvé en pratique, dans la vie réelle, que l’on pouvait A LA FOIS faire QUATRE choses : produire plus, avoir plus d’emploi, gagner plus et travailler moins longtemps. Il a fallu que depuis 8 ans des intégristes néolibéraux dangereux veuillent faire tourner la roue de cette histoire à l’envers. Ils échouent à 4 510 000 chômeurs. Restaurons le droit du travail, c’est la civilisation, la dérégulation du droit du travail comme celle des bourses et de la finance, c’est la catastrophe, c’est un crime économique. Le droit DU travail, c’est du droit AU travail.

    Gérard Filoche, le 27 décembre 2011

  • LETTRE DE FRANCOIS HOLLANDE

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    Chère Madame, Cher Monsieur,

     

    Vous avez participé les 9 et 16 octobre aux primaires citoyennes.

    Je voulais vous dire ma fierté d'avoir été désigné par une procédure qui a associé plus de 3 millions de personnes.

    Je mesure ma responsabilité. Elle doit être à la hauteur de la confiance que vous m'avez accordée.

    Votre mobilisation a constitué un message clair. J'y ai vu le signe d'une attente forte pour le changement en 2012 dans un moment particulièrement difficile pour la France et pour l'Europe.

    La crise économique, l'endettement public record, la montée du chômage nécessiteront pour être conjurés un effort de rassemblement et de justice pour redresser notre pays.

    Je porterai trois grands engagements : le pacte productif pour rehausser le niveau de l'emploi et de la croissance, le pacte redistributif pour réduire les inégalités et le pacte éducatif pour faire de la jeunesse, la grande priorité du prochain quinquennat.

    Je veux aussi montrer que le changement exigera une conception de la démocratie dans laquelle le président respectera les citoyens et les valeurs de la République.

    Cette campagne sera dure et âpre. Je sais que nos concurrents ne répugneront pas à user de la caricature, du dénigrement, voire du déni de leur propre bilan. J'aurai donc besoin de la participation de chacun, bien au-delà des partis qui soutiennent ma candidature.

    Vous avez été les acteurs des primaires, vous serez demain les artisans de la victoire de la gauche en 2012.

    Je vous fournirai régulièrement argumentaires et informations. N'hésitez pas à faire connaître à mon équipe vos suggestions.

    Je souhaite en cette fin d'année 2011 que la France connaisse, le 6 mai 2012, l'avenir qu'elle mérite.

     

     

    François Hollande

     

     

     

    Restez en contact avec la campagne de François Hollande

     

     

  • IMPITOYABLE CALENDRIER

    Encore quelques jours et ça y est. L’année s’achève. Rangée, comme un bouquin aux pages froissées, dans l’étagère de nos souvenirs.

    Promesses jamais tenues. Rencontres. Déceptions. Solitude. Chagrins. Voilà quelques mots. Quelques larmes. Quelques sourires. Et puis la vie continue. La vie continue toujours malgré nous. Malgré les autres. Malgré tout.

    On entrouvre déjà le livre parfumé de l’année nouvelle.
    Celle qui désormais portera en elle tous nos espoirs d‘une vie meilleure. Et on se dit que cette fois ci ce sera la bonne. Et on esquisse un sourire triste. Pour mieux cacher nos incroyances. Parce qu’au plus profond de nous on sait que rien ne changera. C’est juste une année qui s’en va. Une nouvelle qui va naitre. L’impitoyable calendrier du temps qui tourne une page de plus.

    Rien d’autre.

    Armando Ribeiro

  • ENCORE 130 JOURS A TENIR

    LA VUVUZELA D'OR

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    Je voulais attribuer cette année La Vuvuzela d'Or à la personalité locale qui a l'instar de cette instrument diffusait des sons monocordes et stidents sur tout et n'importe quoi .

    Malheureusement par manque d'humour -j'y reviendrais -ou par menaces -Lionel Lucas-deux ou trois personnes qui pouvaient prétendre à ce trophée se sont mis hors jeu et manqueraient cruellement au palmares . Dommage

     La Vuvuzela d'Or aurait traquer les mensonges, omissions et calculs erronés des politiciens locaux. Si l’échantillon n’a pas valeur statistique, ma sélection 2011 aurait révélé  toutefois comme une tendance : une avalanche de n’importe quoi sur les chiffres et les paroles en n’hésitant pas à pratiquer l’approximation ou l’exagération manifeste .

    Dommage .