Regarder le 1er éléve du 2ème rang a gauche !
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A Gauche, les Verts tentent de se relever en misant beaucoup sur le "Grenelle de l'Environnement" prévu pour octobre, le Parti Communiste Français reste écartelé entre la Gauche radicale et la Gauche parlementaire, le Parti Radical de Gauche voit en son sein quelques aspirations à rejoindre les cousins valoisiens Borloo et Rossinot se faire de plus en plus insistantes, le Mouvement Républicain n'en finit pas d'écouter le chant du cygne du miraculé de la politique Jean-Pierre Chevènement ...
La LCR ve vaut pas gouverner,c'est clair.Tous ces partis sont en état de mort cérébrale
Actuellement, la Gauche n'incarne pas l'alternative, elle ne représente aujourd'hui que quelques egos en manque de reconnaissance, quelques critiques inaudibles et si peu crédibles.
Jusqu'à présent,la gauche a préféré s'enférer dans des luttes intestines plutôt que de prendre le temps du diagnostic des échecs. Bref, elle ne va pas bien et beaucoup doutent légitimement qu'elle sache trouver le ressort nécessaire à sa convalescence.
L'automne de la Gauche sera-t-il atone ? Allons-nous entamer un long chemin de croix ? Avons-nous signer un bail longue durée dans l'opposition ? Sommes-nous la Gauche la plus bête du monde ?
Je ne pense pas qu'il soit vraiment possible de tomber plus bas, mais je sais que ce ne sera pas facile de retrouver la superbe des années 1997-2002, période ou rassemblement, volonté et pragmatisme unissaient les forces de progrès et de l'écologie au service des Français.
Ce qui me rassure un peu ces derniers jours, c'est que si on ne peut pas honnêtement prétendre que la Gauche soit au mieux de sa forme, on a dernièrement pu constater que nombre de ses responsables sont conscients de la gravité de la situation, qu'ils veulent résoudre les problèmes qui secouent la Gauche (en commençant par balayer chacun devant sa porte en interne bien sûr) et qu'ils désirent préparer collectivement la reconquête de crédibilité sur le terrain politique des idées et des propositions.
"Je sais bien que chacun a du souci chez soi", analyse justement Cécile Duflot, la jeune secrétaire nationale des Verts. "Le PCF comme les autres forces de gauche est au pied du mur", juge la candidate malheureuse du Parti Communiste Français Marie-George Buffet. Alors, il va falloir être collectivement responsables et tous retrousser nos manches.
"Voici venu le temps des différences assumées, sur le fond, condition préalable à un rassemblement authentique. Car seuls, la clarté et le courage servent l'unité, quand le véritable objectif est bien de faire avancer la France", pense le socialiste Bertrand Delanoë. Alors, au boulot !
Des choix idéologiques, identitaires, propositionels et stratégiques doivent être faits rapidement, mais pas à la va-vite. Les décisons quant à la méthode de dialogue à Gauche seront capitales dans le processus d'élaboration d'un projet de transformation sociale volontaire et crédible. Voilà les travaux d'Hercule dont socialistes, communistes, radicaux, verts et citoyens de Gauche vont devoir s'acquitter pour dessiner les contours d'une véritable alternative de Gauche.
Elle peut être forte, unie, déterminée, ambitieuse et moderne, la Gauche ! Pour peu qu'elle ne cède pas aux sirènes de l'ouverture, qu'elle oublie les qurerelles de personnes, et qu'elle ne se perde pas dans une hasardeuse volonté d'alliance avec l'OVNI Modem ...
Accident ou assassinat policier ? Victime d'une chute mortelle du haut d'un balcon, l'ourse Franska n'en finit pas de susciter des réponses divergentes à cette question. Si pour certains esprits chagrins cette ressortissante slovène était vécue comme une intrusion aussi nuisible qu'illégale dans les territoires français, pour d'autres au contraire la présence de cette ourse immigrée était à n'en pas douter une Chance pour la France. Son nom, Franska, ne témoignait-il pas de sa bonne volonté d'intégration au destin national ? Déjà en 2006, l'ourse Palouma avait succombé à un accident du même type alors qu'elle roulait de nuit sans casque et sans lumières sur un scooter.
Bien que les ours étrangers soient déjà nombreux dans les pâturages du pays, Franska a bénéficié d'une large couverture médiatique, parce que dotée d'office de papiers en règle, ce qui fut vécu comme une injustice et un acte arbitraire. Car si la grande majorité des ours slovènes vit dans la clandestinité, l'insécurité et la précarité, on oublie trop souvent de préciser que les filières d'immigration plantigrade sont soutenues activement par les lobbies de la Diversité Ethnique Arboricole. En effet, il importe peu à ces groupes de connaître l'état de l'écosystème, du marché de l'emploi, et des disponibilités de logement dans les forêts des Pyrénées ; seule compte la réalité d'un avènement sociétal multiculturel.
Pourtant, malgré l'allocation logement dont elle bénéficia, la cohabitation ne fut pas aisée. Les troupeaux de moutons de souche et leurs bergers tentèrent bien de faire connaître le comportement violent de l'ourse Franska à leur égard [de nombreux moutons furent égorgés pour un simple regard, voire pour le seul fait d'avoir photographié un lampadaire], mais le relais journalistique de ces heurts inter-ethnique se contenta d'accuser les populations locales de racisme, insistant au passage sur la discrimination dont était victime l'ourse en raison de sa couleur de peau et de son niveau social très bas. La violence dont a usé Franska n'était-elle pas la légitime expression d'une révolte contre un système ethnocentrique ? Et les incursions françaises dans la Slovénie du XVIIIème siècle ne laissaient-elles pas à Franska le besoin d'un exutoire face à cette violente amertume ?
En contre-partie de la sous-médiatisation des agressions ursines, il faut bien admettre la sur-médiatisation du harcèlement qu'elle aurait subi de la part des troupeaux locaux, à commencer par la Police Caprinée aux ordres de Sarkozy. Fuyant un contôle de routine dans son repaire arboricole, elle préféra la fuite, et s'écrasa sur la route plusieurs mètres plus bas.
Si l'autopsie confirme bien la mort accidentelle [les policiers n'avaient pas encore commencé l'ascension du sapin de Franska], restent tout de même quelques questions essentielles. Pourquoi fuyait-elle la police si ses papiers étaient en règle ? Les plombs qu'on a retrouvé sans son corps n'étaient-ils pas la preuve manifeste de la discrimination violente qu'elle subissait de la part des populations de souche ? Et pourquoi le drame de la mort d'un ours éclipse-t-il toujours et encore la mort de centaines de moutons innocents ?
De Léon Blum à François Mitterrand
Editions Bruno Leprince
Collection "mémoire(s) du socialisme"
Gérard Jaquet a été député au parlement européen dont il était vice-président de 1979 à 1984, en même temps que Président de la Délégation française au sein du Groupe socialiste est né en 1916, comme François Mitterrand. Gérard Jaquet a toujours été socialiste, même pendant la guerre, de façon clandestine et donc dangereuse. Plus proche de Daniel Mayer que de Guy Mollet, il a joué un grand rôle pour faire évoluer la SFIO et donc dans l'accession de François Mitterrand à la tête d'un PS rénové.
Il constate que le PS s'est éloigné du marxisme et même des théories de Blum : "il n'est plus guère question de conquête du pouvoir aboutissant à une transformation révolutionnaire de la société", "le socialisme actuel vient à la suite de tous les courants réformateurs qui ont traversé notre société au cours du XIXe siècle". Même si Blum reste son modèle, surtout quand il disait : "chaque fois que je me trouve devant un problème difficile, je me pose la question : qu'aurait fait Jaurès à la place où je suis ?".
« Construisez-nous des lavoirs, des vrais, avec un toit, des murs, une cheminée » réclamaient à la fin du XIXe siècle les femmes de Thiérache. Cent ans plus tard, les lave-linge automatiques équipent la quasi totalité des foyers.
Depuis longtemps déjà, les lavoirs, témoins de nombreux savoir-faire, ont perdu de leur utilité. Les habitants les oublient. Les communes hésitent, puis renoncent, à les restaurer.
Désormais désertés, implantés près des points d'eau, ces bâtiments du quotidien voient maintenant la seule végétation les envahir. Ces symboles, trait d'union, entre passé et avenir, étaient irrémédiablement menacés.
Dans le département de l'Aisne la Communauté de communes des Trois-Rivières a entamé plus qu'un plan de sauvetage, un programme de valorisation. Grâce à « Interreg » et aux fonds européens mobilisés avec ceux des Conseils général et régional, les lavoirs de Beaumé, Iviers, Jeantes, Origny, Wimy et Watigny, le moulin d'Ohis et le local moto-pompe d'Any-Martin-Rieux sont non seulement sauvés, mais au cœur d'une originale valorisation touristique.
Dans l'antique bâtiment arnésien voué à la démolition et désormais réhabilité, les élus communautaires ont donc pu mesurer l'importance de ces chantiers en majorité confiés à des entreprises locales. Décidée en 1892 par le Conseil municipal, le local attendra 1921, 4 000 F., et les « Sauveteurs d'Any » pour abriter la pompe qui servira jusqu'en 1958.
Chargé de cette opération, Yves Boudry souligna l'importance de l'engagement communautaire avant de détailler les opérations de valorisation, l'exposition qui accompagne, le livret au fil de l'eau et les cartes postales qui l'accompagne.
Quant à Jean-Jacques Thomas, au-delà des 243 000 €. consacrés à cette opération, il souhaita que les habitants se réapproprient ces lieux de vie, que les communes les entretiennent et que chacun contribue à transmettre ce qu'il a reçu en héritage. Sans vision passéiste, mais, au contraire, dans une valorisation touristique moderne.
Une autre réussite de restauration:le lavoir de Perles (02)
Kerleroux - Le Canard Enchaîné
Nicolas Sarkozy a franchi le cap des 100 jours à l’Elysée et,c’est incontestable qu’un nouveau style de gouvernance est né depuis son installation le 16 mai dernier au Palais.
Nous avons assisté à une mise en scène à la Kennedy avec femme et enfants pour son investiture,puis il y a eu
Le concert Polnareff à la place de l’interview du 14 juillet
Les vacances à Malte et aux Etats Unis payées par ses riches amis.
Dans les prochains jours attendons nous à assister de sa part si une nécessité médiatique se fait jour
A un saut à l’élastique depuis le pont de l’Alma
A l’ouverture de la chasse si les chasseurs manifestent un mécontentement en l’absence de gibier
Il donnera la composition de l’équipe de France de foot pour rencontrer l’Italie
Assistera à la Coupe du monde de rugby toujours prêt à remplacer un tireur défailIant
Fera du ski nautique du patin à roulettes ou du skate-board
Jouera du violoncelle pour rendre hommage à Rostro
Inspectera tous les congélateurs du territoire à la recherche de viande ayant dépassé la limite de vie
Remplacera un enfant de chœur ou le bedot aux obsèques de Raymond Barre.
Pas une seule heure d’un seul jour le nom de Nicolas Sarkozy n’est prononçé des centaines de fois dans les radios.
Amusez-vous à compter le nombre de fois où son nom est cité dans un seul journal télévisé.
Mais chasser le naturel,le mécontentement va revenir au galop quand il va falloir s’attaquer à une nouvelle réforme des retraites,au nouveau contrat de travail,à une augmentation inévitable de la T.V.A consécutive à un manque de croissance ou rééquilibrer les comptes pour 2012 .
Il ne va plus courir mais ramer cela ne suffira pas à effacer les bourrelets de graisse enlevés par l’artifice électronique de la Pravda-Match.
J'ai rédigé plusieurs notes où j'exprimais mon opposition à d'hasardeuses tractations avec les centristes, préférant voir le Parti Socialiste s'allier durablement avec toutes les forces de Gauche et les écologistes. Je suis heureux de constater que d'éminents élus socialistes dont des bretons partagent mon avis.
L'ancien maire de Quimper et actuel président de la délégation socialiste française au Parlement Européen Bernard Poignant et le premier secrétaire fédéral du Finistère récemment élu à l'Assemblée nationale Jean-Jacques Urvoas viennent de plaider en faveur d'un "contrat d'avenir" qui définisse une "coalition durable" pour l'ensemble des élections entre le Parti Socialiste et Les Verts.
C'est à l'occasion de leur vsite conjointe aux universités d'été des verts qui se tiennent à Quimper que l'eurodéputé proche de Lionel Jospin et le député ami de DSK ont formulé ce souhait d'édifier une nouvelle alliance politique des forces de progrès.
Ils ont tous deux appelé au rassemblement du parti écologiste et des socialistes dont les élus locaux gèrent "ensemble la quasi-totalité des régions et des milliers de communes".
Evoquant ce qui différencie les deux formations politiques, ils ont estimé que les "divergences sont devenues plus techniques que stratégiques", considérant qu'il ne s'agit pas globalment d'une différence de lignes mais de solutions différentes pour atteindre les mêmes buts. "Une discussion sur le choix des moyens" pour aboutir à des "objectifs communs" est par conséquent nécessaire et doit être rapidement d'actualité.
Bernard Poignant et Jean-Jacques Urvoas nous invitent à ouvrir ce débat, en déclarant que "le temps est venu d'ouvrir un nouveau cycle à gauche, celui d'une coalition durable".
Sans plaider toutefois en faveur de "la naissance d'un parti de toute la gauche", les deux élus de Bretagne proposent de "travailler à un +contrat d'avenir+ qui soit un socle d'engagements communs valable pour l'ensemble des élections".
Ils ont conclu leur déclaration par cette remarque opportune : "La Gauche témoignerait ainsi de son unité tout en laissant à chacune de ses composantes le moyen de manifester son autonomie".
De là à se prendre à rêver d'une nouvelle Gauche plurielle, il n'y a qu'un pas. Après ce premier geste, beaucoup d'efforts resteront à accomplir sur la route de l'union autour d'un projet de transformation sociale à la fois populaire et novateur.
Paraphrasant Emile Zola, je concluerais en pensant que "la vérité [politique] est en marche et rien ne l'arrêtera