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  • LES ARDENNES EN 1900

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    La population des Ardennes s’élevait,d’après le recensement de 1901,à 315 589 habitants,c’est le 55ème département.En 1800,date du premier recensement officiel  la population était de 259925.

    Le chiffre d’habitants divisé par le nombre d’hectares donne environ 60h/kilomètre carré.

    La langue française est parlée dans tout le département,mais un patois y est toujours usité surtout dans les campagnes.

    En 1901 le nombre de naissances a été :6571

                                   de décès                5821

                                   de mariages           2435

    Le nombre de commune:503

    La vie moyenne :44ans

    Le recensement des 2475 jeunes gens de la classe 1900 a donné les résultats suivants :

     

        55   ne sachant ni lire ni écrire

       40      sachant seulement lire

     460   sachant lire et écrire

    1749    ayant une instruction primaire

    51      bacheliers

    63  dont on n'a pu vérifier l'instruction

  • ON VOUS L'AVAIT BIEN DIT

    Voici un petit rappel du manifeste du parti communiste. Cela fait du bien à la conscience de classe en temps de crise. Comme quoi, on vous l’avait bien dit.

    de K. Marx et F. Engels

    "Karl Marx, 1875

    ...Les moyens de production et d’échange. sur la base desquels s’est édifiée la bourgeoise, furent créés à l’intérieur de la société féodale. A un certain degré du développement de ces moyens de production et d’échange, les conditions dans lesquelles la société féodale produisait et échangeait, l’organisation féodale de l’agriculture et de la manufacture, en un mot le régime féodal de propriété, cessèrent de correspondre aux forces productives en plein développement. Ils entravaient la production au lieu de la faire progresser. Ils se transformèrent en autant de chaînes. Il fallait les briser. Et on les brisa.

    A sa place s’éleva la libre concurrence, avec une constitution sociale et politique appropriée, avec la suprématie économique et politique de la classe bourgeoise.
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  • SEDAN-REIMS



    Thomas Gamiette qui devance ici Loties, a été la seule satisfaction rémoise vendredi dernier.

     A ma gauche, Sedan : 18e, 6 points (-8). A ma droite, Reims : 19e, 6 points (-11) - Nous y voilà ! Et, une fois n'est pas coutume, ce derby entre sous-doués de la Ligue 2 intéresse davantage les joueurs et les staffs que les supporters.
    Alexis Allart, le killer de l'attaque sedanaise (un but !) est déjà à bloc et percute ses lieux communs aux abords des micros. "Nous sommes deux équipes mal classées. Il faudra absolument gagner ce match pour sortir de la zone rouge. Contre Reims, il faudra absolument marquer, en premier si possible car tout est plus simple alors".
    On ne peut pas lui reprocher de prendre ses précautions, en délivrant ses analyses au ras du gazon avant le match. Ce goleador qui conjuge ses buts au singulier est rarement sollicité après...

    Côté rémois, on sait qu'il y aura au moins un supporter à Dugauguez, puisqu'il a été recruté à ce titre au sein du groupe. C'est Stéphane Samson, le footballeur qui ne joue que sur sa PS3. « Je vais les encourager, leur dire de ne pas lâcher, mais ils le savent déjà. Que dire de plus, alors que je n'ai quasiment pas joué depuis trois mois ? Sedan jouera chez lui et aura plus la pression que nous. S'il la transforme en positif, on va souffrir. A nous d'essayer de retourner le public, de le faire taire plutôt que de le voir s'enflammer. »
    Facile à dire des tribunes ! Car ce n'est pas demain que l'on verra Samson se traîner à la pointe de l'attaque stadiste. "Je n'avais jamais enchaîné autant de blessures en début de saison", affirme-t-il. C'est vrai, c'est généralement à partir d'octobre qu'il disparaît des pelouses...

    Dans l'histoire de ce derby, le plus stressé sera évidemment le président rémois JP Caillot depuis qu'il ne dort plus, il pense. Il vient tout juste de découvrir que Reims était considéré comme le "PSG de la Ligue 2"
    et a l'air de s'en étonner. Ca fait pourtant quelques années que ça sent le soufre... Il est bien le seul à ne pas s'en être rendu compte.
    Quoi qu'il en soit, la crise des "sous-primes" (les primes de match ne grèveront pas le budget du club cette saison) a au moins du bon sur un point : dans ce derby, il ne pourra être question de petits arrangements entre amis. Cette fois, chacun va devoir essayer de sauver sa peau...
    Nous saurons ce soir s'il y a des ascenseurs au fond des précipices.


  • LES VIEUX

    Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
    Ils se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
    Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
    Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
    Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
    Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
    Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
    Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je t'attends
    Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend.

    J.Brel

     

  • POLITIQUE ET ECONOMIE

    Rik

    La crise financière va devenir une crise économique et celle-ci une crise sociale. Et donc politique. Il faut entendre ici que tout le système des relations sociales dans les pays va être mis sous tension. Et tout le système des relations internationales de même. La paix dans tous ses aspects va redevenir aussi une question de l’actualité et du concret, du local au global. Dans ce contexte il est juste en effet de proposer des mesures de court terme, de moyen et de long terme puisque la difficulté se présente dans ces trois dimensions de temps. Par simple bon sens, en supposant que la machine puisse être rapidement relancée, il serait juste de bloquer tout net les causes techniques qui facilitent la réapparition des bulles.

  • DE LA CRISE A LA CRISE

    Je ne vais pas ajouter mes commentaires savants sur la crise financière à tous ceux qui pleuvent déjà sur la tête de ceux qui essaient de comprendre ce qui se passe. Comprendre est un enjeu. Ceux qui croiront avoir compris qu’il s’agit d’une crise de «la finance dérégulée» formeront le bataillon des prochains gogos du système.

    sarkozy renault sandouville trouillard ouvriers greve sarkostique

     A ceux là, dans un passé récent les malins ont déjà tout fait avale beaucoups de couleuves dans les conversations mondaines : la retraite par capitalisation «car notre régime d’Etat providence n’est pas viable», «l’Europe qui nous protège», «la mondialisation qui est une chance et pas un danger», «le libre échange qui crée des richesses là où le protectionnisme étouffe l’activité», «l’Etat n’est pas la solution c’est le problème». Et tutti quanti. Sans oublier la dénonciation des archaïques dans mon genre alors que «le monde a changé complètement et donc nous devons complètement changer ». Et surtout «en finir avec les tabous de la vieille gauche». Si la situation n’était pas si proche de l’abîme tout cela sonnerait comme autant de spots pour une série comique a la télé. Mais c’est la vraie vie. On va souffrir. Beaucoup. Longtemps.

    . La crise de la finance ne peut pas être séparée de l’économie  capitaliste. Ce système n’a jamais été stable. Pour fonctionner il doit sans cesse étendre le domaine du marché et de l’accumulation.

    L’instabilité est une propriété de ce système et non une exception ou un dérèglement de sa mécanique. De 1816 à 1929 le capitalisme a connu 14 crises. La suite, on connaît. Les deux suivantes ont donné deux guerres mondiales. Le socialisme est né comme discours d’élucidation des causes de ces crises cherchant à y apporter une réponse globale de long terme. Je doute que les débats sur la moralisation du système convainquent qui que ce soit comme explication et comme réponse aux problèmes du moment. Pas même ceux qui en parlent. Mais il faut bien parler. C’est tout ce que peuvent faire les gens qui ont en charge le système. Il leur faut donner le sentiment de maîtriser la situation. C’est ce qui peut permettre à court terme d’éviter la catastrophe totale.

     Le désastre, comme en Argentine quand toute la classe moyenne s’est précipitée pour retirer ses dépôts … Aucune banque ne peut résister à ça…. Et il y a une réalité qui résume le problème : la valeur des signes monétaires de toutes sortes qui circulent en dollars est cinquante fois supérieure à la masse de ce qui est produit réellement dans le monde entier, évalué dans la même monnaie au même instant. Quand la confiance est rompue, si chacun court concrétiser ses avoirs, l’ajustement enclenche une spirale dévastatrice. Je sais, je simplifie. Mais je donne cette image pour fixer une idée : en réalité le mécanisme d’effondrement que nous voyons se propager pourrait n’en être qu’à son début. Dans ce contexte les pare feux sont tous plus que très incertains. Mais naturellement il en faut. Personne n’a intérêt à la catastrophe. Même un ennemi du système comme je le suis ne la souhaite pas. Car le prix à payer est très élevé pour toute la société. Mais, bien sûr, la catastrophe reste la plus grande probabilité à cette heure.

  • CAMEMBERT AU LAIT CRU

    Pierre_Vautier
    Ne faisons aucun triomphalisme mal placé ni la moindre trace d'orgueil vindicatif, mais l'arret de la production de l'usine Lepetit, où le groupe Lactalis fabriquait ses faux camemberts, sonne comme la victoire définitive de la cause du lait cru.
    1998-2008. Dix années d'une lutte  menée, avec les producteurs et les fromagers, mais aussi avec les responsables de l'INAO et, surtout, avec les citoyens consommateurs, pour la défense de l'AOC, cette précieuse appellation d'origine contrôlée qui désigne et codifie la spécificité gastronomique française, mais aussi pour la sauvegarde de notre patrimoine agricole et alimentaire, à l'heure où la banalisation néolibérale globalisée parvient à désidentifier chaque jour un peu plus de ce qui fait la France.

    Tout a commencé le 14 septembre 1998, avec ce « Aux armes citoyens, le camembert est en danger ».Personne n'imaginait que cette guerre contre un géant de l'industrie agroalimentaire durerait autant et, surtout, que nous la gagnerions aussi totalement, sur le fond, et sur la forme. En effet, 18 septembre 2008, paraissait au journal officiel de la République Française, sous la signature du Premier ministre, un décret confirmant l'obligation de l'usage exclusif du lait cru pour l'élaboration du camembert de Normandie AOC. Huit jours plus tard, le 26 septembre, victime d'une baisse massive des ventes de ses camemberts industriels de la marque Lepetit, Lactalis annonçait l'arret de sa production du site de Saint-Maclou, dans le Calvados. La preuve que lorsque le consommateur est informé comme il se soit, il sait se mobiliser. Cette victoire n'est pas seulement celle de la presse libre, elle est surtout celle du citoyen responsable.
                                          
    La révision du cahier des charges de l’AOC « Camembert de Normandie » qui a été approuvée par l’INAO, le 4 juin 2008, met fin à une guerre sans merci au cours de laquelle les groupes industriels ont montré leur vrai visage, convaincus que leur puissance et leur moyens de pression suffiraient à faire basculer l’opinion en leur faveur. C’était sans tenir compte du pouvoir des médias qui se sont emparés à raison de ce débat de société, en mettant sous les feux de la rampe des pratiques d’un autre temps. C’était également ignorer les évolutions de notre société, qui, malgré les contraintes d’un marché de masse en croissance et d’une augmentation des prix galopante, est de plus en plus sensible à la notion de terroirs. Tant mieux ! Que cela serve de leçon à ceux qui tenteraient de mettre la main sur une AOC, ou même, sur un simple fromage traditionnel qui certes n’a pas l’aura et les systèmes de défense d’une AOC, mais bénéficie de l’attachement de nos concitoyens... ! Je pense au Saint-Marcellin ou au Brie... et à tous ces fromages à pâtes molles qui ravissent nos palais en toute saison. Le bon sens est de retour.

  • PAUVRE STADE DE REIMS

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    Aprés la dernière défaite contre Dijon (1-4) les Rémois ont bel et bien disjoncté.Et ce, au moment même où Delaune retrouvait enfin le visage d'un vrai stade.
    Assez de paroles en l'air ! Il est grand temps que chacun prenne ses responsabilités...
    Après avoir lentement sombré dans l'anonymat ces dernières années, le Stade de Reims nous fait maintenant honte et c'est infiniment triste.

    La situation est tellement alarmante qu'elle se résume à cette seule question. Quand on voit ce qu'ont fait depuis cinq ans des clubs comme Le Mans, Grenoble, Le havre, Angers, Boulogne et même Vannes, on se dit que l'état de grâce consécutif au retour du stade dans le monde pro est bel et bien terminé. Reims entame sa cinquième saison de suite en L.2 et en est encore à se demander s'il pourra se maintenir ( il vrai que la question se pose plus que jamais). Les dirigeants qui avaient promis monts et merveilles semblent etre à l'origine de ce fiasco après des recrutements hasardeux depuis des années. Quand Le Mans recrutait Hantz et Garcia,entraineurs inconnus et novices au plus haut niveau,le Strade de Reims recrutait  Tholot, connu pour ne rien reussir. Il faut dire qu'auparavant avait été recruté à la va-vite Lozano dans un hall d'aéroport, alors qu'aucun club digne de ce nom ne songeait à engager cet entraineur de CFA. IL y a donc un moment, qui semble venu, où il faut se poser la bonne question.Le président actuel Caillot et ses collaborateurs doivent -ils abandonner le club à des gens capables de le faire grandir quand eux-mêmes ont atteint leurs limites depuis longtemps. Les résultats dans tous les domaines le prouvent. Sinon , il ne faudra pas pleurer sur le descente en national qui nous tend les bras...Il est encore temps d'agir mais il faut faire vite!!

  • UN 4 OCTOBRE

    4 octobre 1289: naissance de Louis X le Hutin

    Né le 4 octobre 1289 à Paris, le fils aîné de Jeanne de Navarre et de Philippe IV le Bel reçoit dès 1304, à la mort de sa mère, le royaume de Navarre et les comtés de Brie et de Champagne. Il est alors marié (1305) à Marguerite de Bourgogne, que Philippe le Bel fait condamner pour adultère et jeter en prison -où elle meurt en avril 1315, sans doute étranglée. Après la mort de son père, Louis X épouse Clémence de Hongrie et les deux époux sont sacrés à Reims en août 1315. Le début du règne du Hutin (ce surnom lui vient de son caractère turbulent et querelleur) est marqué par une vive réaction féodale qui se déchaîne après les abus du règne centralisateur de Philippe le Bel et alors que Louis X laisse gouverner son oncle d'Evreux et l'ambitieux Charles de Valois; le roi doit céder devant les ligues féodales en sacrifiant les officiers de son père qui sont disgraciés après qu'Enguerrand de Marigny, le principal ministre du roi, eut été pendu pour avoir mal géré les finances royales. En 1315, le Hutin doit aussi accorder aux nobles des chartes provinciales. De même, le clergé reçoit confirmation de ses privilèges: fort habilement, en fin de compte, Louis X réussit à redresser une situation périlleuse. Mais il meurt à Vincennes le 5 juin 1316, semble-t-il des suites d'une pneumonie, laissant sa femme enceinte de cinq mois; leur fils, Jean Ier, ne vivra que cinq jours; quant à Jeanne, la fille que Louis avait eue de Marguerite de Bourgogne, elle se voit écarter de la succession par son oncle, Philippe V le Long, qui se fait sacrer à Reims dès janvier 1317.

    Cela s'est aussi passé un 4 octobre:

    2007 -- Les présidents sud-coréen Roh Moo-hyun et nord-coréen Kim Jong Il s'engagent à oeuvrer en faveur d'un traité de paix, remplaçant le cessez-le-feu qui mit fin en 1953 à la guerre de Corée.

    1999 -- Décès de Bernard Buffet, 71 ans, peintre français, célèbre dans le monde entier pour ses peintures figuratives aux traits noirs rectilignes.

    1969 -- La Chine annonce deux essais nucléaires, dont l'explosion d'une bombe à hydrogène, dans l'atmosphère.

    1957 -- L'URSS met en orbite le premier satellite terrestre artificiel Spoutnik I.

    1938 -- Edouard Daladier rompt avec les communistes: c'est la fin du Front populaire en France.

    1930 -- Révolution au Brésil: Getulio Vargas accède à la présidence.

    1910 -- Révolution au Portugal: le roi Manuel II s'enfuit en Angleterre.

    1853 -- L'empire ottoman riposte à l'occupation des principautés moldo-valaques en déclarant la guerre à la Russie.

    1830 -- La Belgique devient indépendante du royaume des Pays-Bas.

    1824 -- Proclamation de la République du Mexique.

    1539 -- Un accord est signé en vue du mariage de Henri VIII d'Angleterre avec Anne de Clèves.

    Ils sont nés un 4 octobre:

    -- Louis X le Hutin, roi de France (1289-1316)

    -- Richard Cromwell, Lord Protecteur d'Angleterre et d'Ecosse (1626-1712)

    -- François Guizot, homme politique et français (1787-1874)

    -- Buster Keaton (Joseph-Francis Keaton), acteur et cinéaste américain (1895-1966)

    -- Charlton Heston, acteur américain (1923)

    -- Julien Clerc, chanteur français (1947). AP

  • DON'T BLAME THE NEW DEAL

    Je reproduis ici l’édito trés interessant du New York Times sur la responsabilité des choix politiques de l’administration Bush dans la dérégulation des marchés et l’inaction de la Banque fédérale américaine.

    Don’t Blame the New Deal
    This year’s serial bailouts are proof of a colossal regulatory failurelire la suite