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  • LES RURAUX

    Les ruraux sont masos




    A deux pas du Castillet l’entrée de la Préfecture des Pyrénées-Orientales avait triste allure. Devant ses portes, une quarantaine de tracteurs agricoles ont déversé des bennes et des bennes de … salades vertes. A l’évidence, les paysans producteurs sont en colère. Contre les notables, contre l’Etat, contre la grande distribution. Les CRS sont là, passifs comme il se doit quand il s’agit d’une manifestation agricole…

    Ce mécontentement me semble étrange. Il y a à peine une semaine,on a pu voir le Président inaugurer le salon de l’Agriculture devant une profession énamourée, regrettant déjà de perdre ce Chirac qui sait si bien flatter le cul des vaches. Il y a quarante huit heures, un sondage démontrait que Sarkozy, l’apprenti œnologue, était le candidat des agriculteurs. Chirac, Sarkozy : il me semble pourtant que ces deux-là ont eu quelques responsabilités au cours de ces cinq dernières années…

    En réalité, ce paradoxe n’est pas vraiment surprenant dans le contexte du monde agricole français. Un monde où les gros se servent des petits comme paravents, en les enrôlant sous la bannière du corporatisme, FNSEA en tête, forteresse inexpugnable contre laquelle la gauche s’est cassé les dents (je pense particulièrement aux tentatives courageuses d’Edith Cresson quand elle était ministre de l’Agriculture).

    Et que dire de la PAC – maintenue et imposée sous sa forme actuelle par Chirac – qui fonctionne à peu près avec les mêmes principes. Il s’agit, là aussi, au nom de la défense de l’agriculture, de subventionner largement les gros producteurs en provoquant, non seulement l’exode rural dans nos campagnes, mais aussi et surtout la ruine des agriculteurs des pays du Sud, asphyxiés par des cours mondiaux artificiels parce que subventionnés.

    Manifester avec conviction, c’est bien. Mais voter avec discernement c’est mieux. Puissent les manifestants de Perpignan s’en souvenir au mois d’avril.

  • PUTAIN 2 MOIS

    Chronique d’une fin annoncée

     

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    Ce soir, Jacques Chirac mettra fin à un faux suspense. Sauf énorme surprise, il va annoncer qu’il raccroche. Le chef de l’Etat expédie déjà les affaires courantes et recase ses collaborateurs.

    Adieu veaux vaches cochons Bongo,il en est à mettre la dernière main à la rédaction de son discours. Un texte “100% personnel, tourné vers l’avenir et dans lequel, selon son entourage,il exprimera “sa vision des enjeux et des défis pour la France”:il est temps après douze ans passés à l’Elysée,bien que la lutte contre la fracture sociale promise en 1995 ne soit pas commençée il ne fait guère de doute que le président renoncera à être candidat. Même s’il est vrai que depuis la dissolution de 1997, il ne faut préjuger de rien, l’homme étant imprévisible… L’annonce d’une candidature paraît cette fois improbable. En premier lieu, celle-ci arriverait bien trop tardivement. Il n’y a pas l’ombre d’une équipe de campagne autour de lui et aucun quartier général n’a été réservé. En second lieu, tous les hommes de droite qui comptent, dont les plus chiraquiens d’entre eux comme Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin, ont déjà rallié Nicolas Sarkozy. Sauf deux ministres : Jean-Louis Borloo,Dominique de Villepin et peut-etre Bernadette. Mais leur influence est relativement faible. Puisqu’il ne devrait pas se présenter, quelle stratégie va-t-il adopter, lui qui entend peser dans la campagne ? Dimanche soir, il devrait simplement annoncer sa décision et ne pas faire le bilan de ses deux mandats catastrophiques. Rien ne devrait filtrer sur un possible soutien à Nicolas Sarkozy. Le chef de l’Etat laissera sûrement passer plusieurs jours avant de se ranger derrière le candidat de l’UMP. Ou pas… Quoi qu’il en soit, les proches de Jacques Chirac sont inquiets ,car àdéfaut d’être candidat, il veut jouer un rôle “capital dans le moment actuel”.

  • LA CONNERITUDE SEMAINE 10

     Les champions de la semaine 10

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    Les champions de la semaine: 

    Médaille d'or:Raymond Barre qui reconnait en Papon Bousquet  Gollmisch de grandes qualités humaines:80 points

    Médaille d'argent:Simone Veil pour son ralliement contre nature à Sarko:55 points

    Médaille de bronze:Bayrou pour l'ambiguité de son programme un coup au centre un coup à droite:35 points

  • SARKO PRESIDENT !

    ...QUAND JE SERAI PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE...

    AVANT

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    APRES...

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    NOUS...

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  • SONDAGES

    Au regarde les sondages on doit admettre que l’on trouve un écho à ce que l’on observe autours de nous au niveau extrêmement bas des votes de gauche qui y sont pronostiqués.Que vaut ces sondages puisqu’il s’agit toujours des mêmes « échantillons » de 800 personnes ? Mais ils placent à moins de quarante pour cent au premier tour toute la gauche. C’est sans précédent depuis plusieurs décennies dans cette sorte de sondage et dans ce que nous avons constaté dans les urnes. Notre étiage, vraiment bas était 42 ou 43 points.

     Il n'y a pas d'automatisme entre haut niveau de révolte contre la situation  que nous constatons tous autour de nous et conscience de gauche

     La candidate socialiste recueille la grande majorité des suffrages de gauche en tous cas plus de la moitié. Ce qui la rend majoritaire à gauche et devrait faire réfléchir ceux qui s’obstinent à bâtir leur campagne alternative sur la dénonciation des socialistes l’autre gauche est explosée en miettes et le moteur de la conscience de gauche est plus que poussif dans la société. Il ne s’agit pas ici des qualités individuelles des personnes concernées Il s’agit de leur vision de l’action politique à gauche et de leur façon de s’adresser au pays. Tous gèrent des patrimoines électoraux et se disputent les mêmes votes acquis ou supposés tels.
  • BAVURES

    Violences, abus, menottage : la police nationale encore épinglée

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    La police nationale a été une nouvelle fois en 2006 l'objet de la grande majorité des plaintes déposées à la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), selon le rapport annuel publié hier.

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    La commission nationale de déontologie de la sécurité,chargée de veiller au respect de la déontologie par les personnes d'une mission de sécurité  publie hier un rapport qui accable la police nationale. Dans son rapport, la commission indique qu'il y a eu au total 140 plaintes enregistrées en 2006 soit 30 % de plus qu'en 2005. Une hausse qu'elle explique par sa « notoriété croissante », six ans après sa création par une loi de 2000.
    Du côté des dossiers traités, la progression sur un an est plus forte encore (+50%). Si en moyenne un quart des plaintes se révèlent injustifiées, elles continuent de mettre en cause majoritairement la police nationale. L'autorité administrative indépendante déplore lors des interpellations ou dans les commissariats une « fouille à corps trop souvent banalisée », un « menottage systématique » qui ne s'imposait pas forcément, ainsi que « huit cas de violences illégitimes graves », d'après le rapport.
    « Traînée sur la chaussée »
    « Personne ne doute que les forces de l'ordre doivent utiliser la force et la contrainte, mais les utiliser à bon escient, de manière proportionnelle », a déclaré lors d'une conférence de presse Philippe Léger, le magistrat qui préside la CNDS depuis fin 2006.
    Cela n'a visiblement pas été le cas lors d'une manifestation à Lyon en 2005, où une femme avait été « traînée sur la chaussée » par des fonctionnaires de la BAC (Brigade anti-criminalité) et s'était vu administrer des coups de pieds et des décharges de pistolet Taser.
    Selon l'avis de la CNDS, « l'interpellation fut empreinte de brutalité, sans respect des règles élémentaires de la déontologie policière et de la dignité humaine ». La Commission relève aussi « des fautes de commandement » ayant permis à ces policiers d'intervenir sans signe distinctif.
    Concernant les fouilles, elle évoque le cas d'un réfugié politique algérien (Habib Souaïdia, auteur du livre « La sale guerre »), « violemment interpellé » par des policiers du poste de police des Halles à Paris, « fouillé, totalement déshabillé dans un couloir ».
    Même si elle s'était déjà exprimée sur le sujet cet été, la Commission revient sur le drame de Clichy-sous-Bois qui avait déclenché les émeutes en banlieue à l'automne 2005. Elle « réprouve les conditions de l'interrogatoire du jeune rescapé (..) entendu dans un cadre juridique flou » alors qu'il était encore alité après avoir été grièvement brûlé.
    « Meilleure formation »
    La CNDS peut être saisie par tout citoyen s'il passe par l'intermédiaire d'un parlementaire ou de la Défenseure des enfants s'il s'agit d'un mineur. Depuis six ans, elle a enregistré un nombre de saisines sans cesse croissant (19 en 2001, 70 en 2003, 108 en 2005).
    Pour le député PS Bruno Le Roux, un des quatre parlementaires y siégeant (sur 14 membres au total), ces plaintes en hausse constante s'expliquent par une « meilleure information » sur la CNDS plutôt que par des bavures en plus grand nombre. Toutefois les saisines sont la confirmation que des dérives existent, a fait valoir le Syndicat de la magistrature (SM, gauche), se disant « content de voir que la CNDS joue son rôle ».
    Pour Emmanuelle Perreux, présidente du SM, la « vraie question » est la suivante : « Quand l'institution dysfonctionne, que fait-elle pour éviter que ça recommence ? ».
    Les syndicats de police se sont montrés à nouveau très critiques sur la CNDS, que Synergie (officiers de police) a accusé d'être « un cercle de déontologues autoproclamés et issus de milieux préservé

  • AIRBUS

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  • LES 2134 SIGNATAIRES

    Nous les avons aidé à mourir...

    1. Les 2134 signataires du Manifeste : texte intégral et liste complète

    « Nous, soignants, avons, en conscience, aidé médicalement des patients à mourir... » Médecins, infirmières, aides-soignantes, ils sont 2 134, en France, à avoir signé le manifeste lancé par le docteur Denis Labayle dans la revue « Pratiques, les Cahiers de la médecine utopique ». Un texte qui fera date, sciemment publié à quelques jours de l'ouverture du procès de Chantal Chanel et Laurence Tramois. Lundi prochain, l'infirmière et le médecin de Saint-Astier comparaîtront devant la cour d'assises de la Dordogne pour empoisonnement et complicité d'empoisonnement
    Depuis des années, les questions de fin de vie ne cessent de provoquer dans l'opinion des prises de position parfois violentes, mais aussi d'incessantes interrogations dans le milieu médical. Lorsque le docteur Frédéric Chaussoy avait été mis en examen pour empoisonnement avec préméditation après la mort de Vincent Humbert, un jeune paraplégique qui ne cessait de réclamer d'en finir, 3 000 médecins avaient signé une pétition de soutien.


    Enfreindre la loi. Le mouvement lancé par Denis Labayle, chef du service hépato-gastro-entérologie de l'Hôpital sud-francilien d'Evry, va plus loin encore. Si les mots sont soigneusement pesés, le texte est clair. Ses signataires reconnaissent implicitement avoir, au moins une fois, choisi d'enfreindre la loi face à une fin de vie difficile.
    C'est en tout cas le message qu'a voulu délivrer un médecin qui aurait pu attendre tranquillement sa retraite prochaine, après presque quarante ans de pratique hospitalière. Mais l'homme, auteur de nombreux livres, dont plusieurs romans, n'est pas du genre à se taire. L'annonce du renvoi de l'infirmière et du médecin de Saint-Astier devant les assises a servi de déclencheur « la goutte d'eau qui fait déborder le vase », comme le dit lui-même le docteur Labayle pour expliquer une démarche sans précédent en France.


    Sujet tabou. Car l'euthanasie, si elle touche beaucoup de monde dans une société où les progrès de la médecine ne cessent de repousser les limites du vieillissement, demeure un sujet tabou dans le milieu médical. Les témoignages de familles dans la douleur sont nombreux pour raconter l'implication d'un soignant dans un geste pouvant s'y apparenter. En revanche, les témoignages de ces mêmes soignants sont beaucoup plus rares. Aucun n'ignore, en effet, qu'il peut encourir les foudres de ses pairs et celles de la justice.
    Se souvient-on, par exemple, que le bouillant et emblématique cancérologue Léon Schwartzenberg fut suspendu d'exercice pendant un an, en 1991, après avoir avoué publiquement qu'il avait aidé un patient à mourir ? Finalement, la sanction du Conseil de l'ordre fut annulée en 1993 par le Conseil d'Etat, mais pour un simple vice de forme...


    Réticences. On comprend dès lors les réticences de certains médecins à évoquer publiquement le sujet. D'autres invoquent, d'abord et avant tout, leur conscience et le serment qu'ils ont prêté.
    Face à eux, les signataires du manifeste estiment que la loi reste insuffisante en France. Une loi pourtant modifiée en avril 2005, qui insiste désormais sur la nécessité de respecter la volonté du patient, lequel peut refuser les soins. Le même texte autorise aussi les équipes médicales, en concertation, à ne pas poursuivre certains actes médicaux qui pourraient s'apparenter à un acharnement thérapeutique. Le législateur admet aussi que l'administration de certaines substances, destinées à soulager un patient, peuvent le cas échéant conduire à la mort...
    Une sorte de dépénalisation de l'euthanasie dite passive, qui ne satisfait pourtant pas tout le monde. Il y a quelques mois, le rapporteur de la loi, Jean Leonetti(maire d'Antibes), estimait dans ces colonnes que son texte réglait 90 % des cas les plus douloureux de fin de vie. Les tenants de la dépénalisation de l'euthanasie mettent en avant les 10 % restants comme autant de situations dramatiques qui peuvent conduire médecins ou infirmières devant la justice.
    Laquelle justice traite au cas par cas les très rares affaires portées à sa connaissance, criminalisant parfois des gestes que ces soignants ont, à un moment donné, estimés nécessaires pour leurs patients

  • RESF

    Sortie du film "Laissez les grandir ici"

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    Professionnels du cinéma et de l’audiovisuel en soutien au Réseau Education Sans Frontières et à tous les « sans-papiers » de France


    Pour réaliser ce film,

    le Collectif des cinéastes pour les « sans-papiers »

    s'est adressé au Réseau Éducation Sans Frontière (RESF) et à des enseignants,

    qui ont présenté certains de leurs élèves, des enfants de ceux qu’on appelle « sans-papiers ».

    Les enfants ont raconté leurs situations, confronté leurs expériences. De ces échanges est né un texte (voir pétition à signer), de ce texte est né un film. LEUR film. Une forme simple qui porte leur parole et leur histoire. Une histoire de peur et de souffrance.

    Les enfants ont participé à ce travail avec leur passion et leurs espoirs. Espoir de voir cesser l’arbitraire, qui fait toujours d’eux des enfants de « sans-papiers », des enfants de déboutés. Espoir de vivre sans la peur quotidienne d’être expulsés. Passion d’apprendre et de grandir dans un pays qui est le leur comme il est le nôtre.

     
    Ce film sera projeté dans les salles de cinéma à partir de mercredi 7 mars 2007 (salles d’Art et Essais, réseau MK2...) et 400 copies sont d’ores et déjà disponibles pour une diffusion nationale. De plus, des DVD seront bientôt disponibles.
  • LA JOURNEE DE LA FEMME

    La Journée de la Femme!