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  • MAM-POM,MAM-POM

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    Ah vraiment ! La France est un pays de malotrus ! Toutes ces allégations mal pensantes sur les vacances de notre ministre des affaires étrangères. Non, voilà une femme qui est ministre depuis presque 10 ans sans discontinuer, qui a occupé presque tous les grands ministères régaliens. Certes, elle n'y a pas laissé des traces mémorables, mais au moins, elle n'a pas fait parler d'elle. 25 ans qu'elle fait de la politique, et rien sur elle : pas un scandale, pas une réforme (même petite) ! C'est bien la preuve que c'est une grande ministre ! Alors tout ces racontars sur ses vacances, ce n'est que de la malfaisance, parce que la vérité vraie, je m'en vais vous la donner.

    Mme Alliot-Marie (MAM pour faire court) a bel et bien passé ses vacances de fin d'année en Tunisie, accompagnée de son mari, Patrick Ollier-Marie (POM pour faire court), et de ses parents. La Tunisie, c'était au départ une très bonne idée, le soleil ferait du bien à ses vieux parents, tous deux très âgés, et puis, cela éviterait de se les geler en Dordogne comme tous les ans.

    Donc, tout se passe comme prévu, départ pour Tunis fin décembre. MAM, qui est très prise par son travail de ministre des affaires étrangères, n'a pas le temps de s'intéresser à l'actualité. Elle ne sait donc pas qu'une insurrection a commencé dans ce pays, parce que si elle avait su, vous pensez bien qu'elle n'y serait pas allée.

    Toute la famille arrive donc à l'aéroport de Tunis et attend tranquillement la correspondance pour une petite ville balnéaire du nord du pays, quand tout à coup, MAM aperçoit son vieux copain Aziz Miled sur le tarmac de l'aéroport. Retrouvailles et embrassades réjouies évidemment, et coïncidence, Mr Miled s'apprêtait à prendre son jet personnel pour rejoindre la même ville que MAM et sa famille. Il fait donc la proposition de les y conduire. Une proposition qui ne se refuse pas, puisqu'en plus de gagner du temps, elle permet aux parents de Mam d'arriver à l'heure pour la retransmission de leur émission favorite, "Des chiffres et des lettres".

    Avouez quand même qu'un tel coup de bol, ça ne se refuse pas. Et que reproche-t-on au juste à MAM et POM ? Que mr Miled soit un proche de Mr Ben Ali ? Qu'il soit à la tête d'une immense fortune ? Mais est-ce la faute de MAM si elle a des amis riches, hein ? Les pauvres, eux, ont plein d'amis pauvres, on ne leur reproche pas que je sache ! Et puis, elle ne savait pas qu'il était proche de mr Ben Ali, parce que si elle avait su, vous pensez bien qu'elle n'y serait pas allée.

    Donc, le voyage continu, et dans l'avion, on papote de choses et d'autres, lorsque dans la conversation, mr Miled glisse qu'il est propriétaire d'une petite société civile immobilière dont il aimerait bien se débarrasser. Vraiment, c'est le voyage de la chance pour la famille Alliot-Marie. C'est le père de la ministre cette fois-ci, qui se dit qu'il a bien quelques millions à placer et que cela ferait un joli investissement pour l'héritage de sa fifille. A son âge (94 ans) il a bien raison d'y penser, surtout que ministre, c'est pas un métier que l'on peut faire toute sa vie (enfin, il y a quand même des exceptions), il faut donc préparer le jour où la gauche reviendra au pouvoir et où MAM et POM seront sans emploi. Qu'y-a-t-il de plus normal qu'un père qui s'inquiète des intérêts de sa progéniture ? Et si MAM avait su qu'on la soupçonnerait de conflit d'intérêt, vous pensez bien qu'elle n'y serait pas allée.

     MAM, durant tout son séjour n'a pas pu être au courant de ce qui se passait dans le pays. Sur la plage, il n'y avait pas la télé, et puis quand elle est en vacances, elle est en vacances, elle coupe. Alors évidemment, dès qu'elle prend connaissance de la révolution tunisienne, son sang ne fait qu'un tour, et quand découvre que le pouvoir tire à balles réelles sur le peuple tunisien, elle décide illico d'agir, et d'envoyer la police française en renfort. Elle qui a été ministre de l'intérieur, elle sait bien que les méthodes des policiers français sont irréprochables. Et puis en plus, de l'autre côté de la Méditerranée, s'il y a un problème, on ne pourra pas les accuser de bavure. Tout cela était emprunt d'humanité, mais si elle avait su qu'on le lui reprocherait, vous pensez bien qu'elle se serait abstenue.

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    Non, franchement, vous le voyez bien, que peut-on reprocher à MAM ? Sur le plan strict de la loi, rien, c'est vrai, elle n'a rien fait d'illégal. Sur le plan de la moral, peut-on reprocher à quelqu'un d'être incompétent ? Non, bien sûr, la faute en incombe d'abord à celui qui l'a nommée. Alors quoi ? Vraiment tous ces journalistes et ces gauchistes qui s'acharnent sont de bien vilaines personnes.

  • COMITE DE SOUTIEN A AVETIK:REJOIGNEZ-NOUS

     

    Avetik ARAKELOV est né en Russie, il est arrivé en 2005 en France avec sa mère et son frère Amdranik, étudiant en faculté de lettre à Nice. Il est actuellement scolarisé en classe de Terminale au Lycée Professionnel Jacques Dolle d’Antibes ; il y est du reste un excellent élève. Son père, d’origine tchéchène est décédé. Avetik a la  nationalité, russe  et son origine est arménienne. Sa famille et lui-même ont du fuir les persécutions subies en Azerbaïdjan du fait de leur origine arménienne. Dès leur arrivée en France, la mère d’Avetik  a déposé une demande d’asile politique pour toute sa famille auprès de l’OFPRA. Mais la demande a été refusée 5 fois. Avetik et sa famille attendent avec angoisse la lettre d’ « Obligation de Quitter le Territoire » (OQTF) ; fixant comme pays de renvoi l’Arménie, la Russie ou l’Azerbaïdjan, trois pays qu’ils ont fuis, parce qu’ils craignaient pour leur vie.

     

    Avetik ARAKELOV est notre élève, notre camarade, un citoyen du monde qui ne demande qu’à vivre pleinement sa scolarité.

     

    Nous, les membres de la communauté scolaire du Lycée Jacques Dolle d’Antibes ainsi que toutes les personnes physiques et morales mentionnées ci-dessous exigeons sa régularisation ainsi que celle de sa famille et qu’il puisse passer son examen sans pression d’aucune sorte .

     

     

     

    1) Les organisations signataires

     RESF 06,  FCPE  06,  COVIAM,   LDH Cannes-Grasse-Antibes Attac Antibes,MRAP 06 Cgt  éduc’action 06     Sgen-Cfdt  06 AGV (A Gauche Vraiment) Europe Ecologie-les Verts, PS, PCF, Front de Gauche, NPA

     2)  Les particuliers signataires

    Bernard CANUET, Prêtre, représentant le Doyenné du Bassin Antibois.

    Philippe GUGLIELMI, Prêtre, Curé de la paroisse St. MICHEL.

    Jérôme LEINEKUGEL LE COQ, Prêtre de l'Oratoire.

     

    Jean Schierano Resf06,

    Patricia Ivicevic, Alliée ATD-Quart Monde,

     

    Philippe Mussi Conseiller Régional et membre du CA du Lycée J. Dolle,

    Jean-Pierre Cochart secrétaire PS d’Antibes,

    Michèle Muratore Conseillère Municipal d’Antibes,

    Gérard Piel Conseiller Régional et membre du CA du Lycée J. Dolle,

    Cécile Dumas Conseillère Municipal d’Antibes,

    Joëlle Mazuet Conseillère Municipal de Biot,

    Marc Daunis, Maire-Sénateur Aurélie BONAVITA, Assistante parlementaire en circonscription de Monsieur M.DAUNIS

    Emeric Lavitola secrétaire PS de Vallauris ,

    Pierre Aubry , conseiller municipal Les Verts

     

    Firmo Antonio Secrétaire SUD hopital Antibes,

    Hugues Marie-France, Chauvel Christian, Busnel Claude, Barani, Gauthier Mélaine Jean-Paul Sozede, Muriel Holz,

    Boushor Laure, Caron Elisabeth, Denneulin Joel

    Furiga Suzanne,Guesnier Yvon, Pinchaux Vincent, Szys Lisa, Nowak Pierre,

    Picco Sylène, Doutre Sylvie, Pons Cyrille, Darbon Caroline, Hourtic Florence, Lucaccioni JM, Quartier Jean Pierre, Florentino Céline

     

    Membres  FCPE élus au CA, 

    Représentants des élèves élus au CA,

    Représentants des élèves  du Conseil de La Vie Lycéenne

    Représentants des enseignants élus au Ca du lycée  Jacques Dolle .

     

     Personnels lycée Jacques Dolle  signataires de la pétition de soutien

     

    Nadia Moulin, Christèle Blanc, Sylvie Breton, Cécile Roux, Corinne Decrand, Dominique Chaize, Fabienne Marsal, Teisseire Emmanuelle, Cyril Pernaud, Michel Merlier, Vincent Hors , Vincent Bilger, Stéphane Sainsaulieu, Jean Jacques Navarrot, Bousquet Didier, Dominique Vincentelli, Sylvain Rossi, Patrice Condello, Guillaume Marteau,  Cédric Monloup, Claudine Comparet, Basile Ngangue Ebelé, Marie Hurbin, Eve Schuffenecker, Josiane Anfossi, Richard Ogorek, Jean François Cutugno, Jean Paul Meucci, Sébastien Blasy, Patricia Woch, Sébastien Bellanger, Cédric Garoyan,Christophe Remusat, Amine Aouad, Dominique Pujos, Marie France Gasser , Sophie Peral,Gruau Nathalie,SlitFarouk,MeissonnierPatricia,SalvayreFrançoise,BiancucciStéphane,Serge Bossu, Ubaud s, BarberiJosé, Keller JF ,Siri , Boué ,Sentenac Emylie, Khadija Zakari, Hakim, Fabre Karin,Catala Elisabeth, Nathalie Chapelet,Gesclin Florence, Chevallet,Petit Laurence, Tatoué Laurence ,Roban Claudine

     

    Elèves signataires de la pétition de soutien

     

    Hammri Ibitsen,Descaves Sarah,Olivesi Dorian,Dragitchie ,Cault Florian,Lhermite Anthony,Gualerzi Fabian,Shiestel Jason, Dorbani Lucas,Vigneron Harmonie, Karaco Syvie, Gusa Sara, Martin Lima, Grimi Franck,Delean, Oudot , Aubry, Limousi Kevin, Guibert Eymeric, De vera John, Abidi, Gader Sheyma, Ben haouidegh Ahmed, Amri Baija, Pacheco Hugo,Mohamed Lahmar,Bourquar Yann,Hamida Hajer, Hamida faten,Lilou Harissa, Emilie Eshh’,Mathias Yzy,Marine,Lisa Inghels, Tavares Alice,Hamdaoui Malika, Vassano,Firmo,Poupinat,Chaouch Said,Guilouchi Safwene,Le Briand Yann,Indipendenza,Pennequin Jonathan,Habchi, Raoufi Mohamed,Scheurkogel , Venturi Logan, Géraldes , Rhomdani Sofiane, Yassine Fathallah,De Sousa, Eddy, Kazmierczalc,Ferreira, Lethuillier, Poursin, Coudère Thibault, Levasseur,Thil,Margot rémi,Plisson Thomas, Bois Florian, Gharbi, Bouchouicha Yamin,Rayé Elodie, Lemonier, Signoret, Fornes, Ben Chaabane, Devalle Guillaume, D’inca Tristan, Ouairy, Giraud, Filiponne, Gonez JC, Voisin Magalie, Perthuisot Ludovic , Delmas Marcel,Chevalier Fredéric, Picard, Stefanelli ; Bouhlel, Punturiera, Grent >Mickael, Gault Christophe, Miserole, Fannini, Soares Ames, Klai, Rosa, Ahmed, Chaieb, Prosper, Di Franco, Ken Lipari, Pottier, Allaria, Icard, Defreitas, Versauvay, Plalavurio,biot, Mazuet, Luong, Chamereau, Dos Santos, Dalmasso, Martin,Lefort,Occeli,Benyefou,Arif,

    Lacour,Guenat,Barani, Rannucci Rémi,Nogues Pierre, Delbosque anthony,Le Cam Dylan, Le Cam Jérémy,Misiano,Ouadam Ines,Mouhid Syxtine,Gauthier Mélaine,Guiselli Sandrine,Aquilino,Abdelattif, Berthier Daniel,Bagiacchi Enzo, Graglia Fabien,Remones, Buchino Jeoffrey,Royer,Domeniccucci Manon,Carine, Sandy,léa,Aicha,Fadhoum,Poursin,Poliscione,Jodari,Casella,Adeline,Karine,Karme,Lucas,Firmo,Ludovic,Adam,devallePriscilla,Rakim,Eline,Camille,Lacour,Oundouh Mourad,Barrèche Sammy,Lachmed Karim,Faveller,Spoto ,Dridi, Elaoui,  NonnisBenoit ,Lopez Sanches, Foli,Arifa, Zraiki,Scotto,Slama,Coralie,Forté Syndie,Prosper Julien, Bonnet Benjamin,Pons David, Pons Nicolas,chevallet, Tomason  Boussekine Eddy  Kielle , Novelle,Barbut,Herman,Furfaro,Ferlin,Rimondi,Caspar,Bordelet Antoine,Gammino,Manteiro,LebeuxFornéris,Guilmart,M’seki,Pelerin,, Mimouni,

    Ferchichi,Carrasco,Fadoum, Toscano, Tabac, Petitjean,Da Cruz, Sicard, Elmenrich,Allioui, Martins, Satgé Maxime, Ardisson Emrick, Saoud Chaoukri,Favret, Guillaud, Aumenier , Di Franco, Genoux Amandine,Chaouch Mohamed, El Housni, Ali Bennyahia, Touati Cindy, Joan Foucart,Bruncher Lucas,Ponzo, Nkum, Manago, Mekaoui, Varela , Dunand, Delcher, Vidal, Rowe Jonathan, Dam Abdel,Bouazza, Maria Sylvain, Schmitt Kévin, Fornes Marjorie,M’barek Chahine,Dupuy Marine,Charri Mona,Garbarino,Goniez, Quettier, Hamidi, Luong Thomas,Girardi Floriane, Kugler Sandy,Achour Meriem, Pedro Brenda,Pelegrino pauline, Thomas Poupelard , Hamoudi Johana,Ramane,Defoor Kim, Guillem Mélanie, Calissi Yvan, Rosseli Mélissa, Pénagos Marine, Nicolas Pierrard,Alan Valot,Mas Mathieu,Boban Anthony,

  • ET APRES!

     

    Voilà, c'est fait, je devais être le dernier Français à ne pas avoir lu le livruscule de Stéphane Hessel, intitulé "Indignez-vous". En fonction des sources, on apprend qu'il aurait été tiré à plus de 1 million d'exemplaires, rien que ça. J'ai acheté le mien, 2€85, dans l' hypermarché local, qui en avait encore un tas énorme.

    Je l'ai dévoré fébrilement, afin de voir ce qui pouvait justifier un tel ouragan d'enthousiasme bobotisme. N'ayant pas compris à la première lecture, j'ai recommencé. Il faut dire qu'il n'y a que 12 pages de texte effectif, et que l'opération ne prend que quelques minutes. Mais désolé, je n'ai toujours pas compris.

    Je veux bien croire que Stéphane Hessel est un très vieux monsieur éminement respectable, qui a eu le courage de résister à l'envahisseur nazi, qui a vécu l'horreur de la torture puis de la déportation, et n'en est sorti vivant que par miracle.

    Il fut ensuite l'un des rédacteurs de la fameuse "Déclaration Universelle des Droits de l'Homme", dont je vous cite l'article premier, tant il me secoue d'un rire convulsif à chaque fois que je le lis.

    "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité".

    Le reste de sa carrière fut moins glorieux : un parcours de diplomate (les réceptions de l'ambasssadeur, etc etc…)

    Je ne vais pas vous faire croire comme beaucoup que je connais Stéphane Hessel depuis ma plus tendre enfance : je ne l'ai découvert que fin 2009, dans l'excellentissime film de Gilles Perret "Walter, retour en résistance". Ce film explique comment les notables les plus assidus devant les monuments aux morts (les députés UMP par exemple) sont les mêmes qui piétinent par idéologie tous les principes exposés à la Libération par le Conseil National de la Résistance. D'ailleurs ils n'aiment pas que l'on leur rappelle, Accoyer, qui apparaît menaçant dans le film, a tout fait pour qu'il ne soit pas projeté en Savoie…

    Ce n'est donc que nonagénaire que Stéphane Hessel a connu la notoriété. Ce qui ne va pas sans inconvénient : d'origine juive lui-même, il est désormais pourfendu par le lobby sioniste car il défend la résistance palestinienne aux exactions de l'armée israélienne. Une de ses conférences a récemment été annulée .

    Je veux bien croire que ce bouquin pourrait en théorie insuffler un vent d'indignation chez quelques "jeunes", mais j'ai quand même quelques doutes. Le style suranné de ces douze pages a plus de chances de provoquer chez un ado ou un jeune adulte des ronflements que de susciter une violente indignation susceptible de le faire se lever, prendre sa tente, aller la planter sur la place de la Bastille en espérant entraîner des millions d'autres jeunes dans le mouvement, réclamer le départ de l'oligarque Sarkozy, rester là obstinément jour et nuit face aux chars Leclerc, jusqu'à ce que, au 18e jour, la famille régnante fuie en pleine nuit à bord du Air Carla One en direction du Lichtenstein où elle demanderait l'asile diplomatique. (désolé, je rêve tout haut).

    Stephane Hessel énumère en quelques mots des cas concrets d'indignation : le sort fait aux sans-papiers, aux immigrés en général, la casse des acquis du Conseil National de la Résistance (il cite la Sécu et les journaux qui sont dans la main des nantis), et surtout (sur deux pages), le sort fait aux palestiniens par Israël. Je ne trouve pas cela très pertinent, puisque ce dernier motif d'indignation est sans aucun doute le plus partagé au monde, et je ne vois pas ce que peuvent ajouter 2 pages aux milliards d'autres qui sont noircies en permanence sur le sujet. C'est même un superbe contre-exemple de l'efficacité de l'indignation, puisqu'Israël persiste à l'ignorer totalement. Il aurait aussi pu parler d'écologie, de ce monde qui fonce en klaxonnant dans un mur énergétique, ça me semble se situer à une échelle bien au dessus, dans l'indignation, mais ce n'est que mon avis, pas le sien…

    Mais après l'indignation ?

  • IMAGINE

     


    Imagine there's no countries,

    It isnt hard to do,
    Nothing to kill or die for,
    No religion too,
    Imagine all the people
    living life in peace...

    Imagine no possesions,
    I wonder if you can,
    No need for greed or hunger,
    A brotherhood of man,
    Imagine all the people
    Sharing all the world...

    TRADUCTION

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    En suivant les révolutions d'Egypte et de Tunisie , nombreux sont les citoyens d'ici et d'ailleurs qui s'imaginent . Certes la France n’est ni l’Egypte, ni la Tunisie mais imagine.

    Des 5 millions de chômeurs et quelques centaines de milliers de salariés descendent dans la rue, occupent les places publiques, à Paris pourquoi pas Place de la Concorde ? Et là, jusqu’à satisfaction, exigent un emploi pour tous ! Zéro chômeurs ! Et l’augmentation des salaires et des pensions pour tous, la retraite à 60 ans ! Des logements pour tous !..........

    Utopique ?

    Qui aurait prédit début décembre qu’à la mi-février 2011 deux dictatures auraient été balayées par les peuples tunisiens et égyptiens ?

    La fatalité n’existe pas.

    Imagine

  • ENCORE 448 JOURS A TENIR

    REVUE DE PRESSE - Les journaux n’ont pas été convaincus par la prestation du chef de l’Etat…

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    Les éditorialistes de la presse française pointent la criante absence de contradicteurs lors du grand oral deNicolas Sarkozy face à un échantillon de neuf Français, jeudi soir sur TF1.

    Yann Marec dans Midi Libre jugeant que «le remake télévisuel de l’an dernier, formaté pour dérouler la politique gouvernementale, manquait singulièrement de contradiction.»

    «Parole usée, électorat déboussolé, image brouillée, opinion désabusée, serments éculés», énumère Rémi Godeau dans l’Est républicain, «dans une mise en scène sur mesure, le crypto-candidat a dévoilé sa stratégie». «Censé être à l’écoute, il a souvent “oublié” les questions du panel faire-valoir», accuse l’éditorialiste.

    «Ce n’était pas Sarkozy, c’était un Pinocchio dont le nez s’allongeait à la mesure de cette interminable émission», assène Jean-Marcel Bouguereau dans la République des Pyrénées. «Une émission sur mesure d’où l’on avait soigneusement choisi les Français en évitant, comme lors de la précédente émission, tous les gréviculteurs qui l’avaient pollués.»

  • LA RETRAITE A 67 ANS POUR TOUS

    Les Français n’ont pas aimé la retraite à 62 ans, ils vont détester la retraite à 67 ans. Mais ils n’y couperont pas. Ceux qui souhaitaient une harmonisation sociale européenne ne s’attendaient sans doute pas à ce qu’elle se fasse dans ce sens… Mais la crise est passée par là.

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     Ce recul de l’âge de la retraite va concerner non seulement les Français, mais l’ensemble des Européens afin d’alléger les contraintes pesant sur les budgets de l’Union. C’est le prix à payer pour la solidarité financière que la zone euro a été obligée d’instaurer sous les coups de boutoir des marchés inquiets des dérives des finances publiques. L’Allemagne, la plus réticente face à cette véritable révolution de la gouvernance de la zone euro, s’est résolue à payer pour venir en aide aux États les plus fragiles, mais à condition qu’ils restaurent leur compétitivité, ce qui passe par une harmonisation sociale (par le bas, faute de moyens) et fiscale (afin de supprimer la concurrence fiscale). Un document interne du gouvernement allemand révélé par l’agence de presse Reuters prône l’instauration d’un « pacte » qui imposerait, outre l’obligation constitutionnelle de l’équilibre budgétaire, un recul de l’âge de la retraite. "Vous ne pouvez avoir une monnaie unique et des systèmes sociaux complétement divergents", a martelé au forum de Davos, la chancelière allemande Angela Merkel. Paris est exactement sur la même longueur d'onde, parfaitement conscient qu’une politique monétaire unique ne peut plus survivre avec dix-sept politiques économiques et budgétaires.

    Pour l’instant, seule l’Allemagne a instauré la retraite à 67 ans dans la zone euro et même dans l’Union. Mais l’Espagne, menacée par les marchés, a annoncé cette semaine un projet de loi afin de faire passer l’âge légal de 65 à 67 ans et le Danemark a mis le sujet à l’étude. La plupart des pays de la zone euro sont déjà à 65 ans (dont la Grèce qui a dû se plier à l’injonction de l’Union et du FMI), à l’exception de Malte, de la Slovaquie, de la Lettonie, de la Slovénie et, bien sûr, de la France. Autant dire qu’après 2012, l’Hexagone n’aura guère d’autre choix que de suivre ce mouvement, comme on le reconnaît à l’Élysée. Ce qui promet de belles manifestations… Bref, à terme, la zone euro ressemblera à une grande Allemagne.

  • MARTINE AUBRY :LA BATAILLE DE L'EAU

    Martine Aubry au Forum social mondial: «la bataille pour l'eau est une bataille pour la paix»
     
    Martine Aubry au FSM par Parti socialiste

     

    Martine Aubry est intervenue dans un atelier du Forum social mondial consacré à la question de l'eau, où elle a plaidé pour  une gestion régionale des bassins d'eau, ainsi que pour la gratuité ou le faible coût «des premières centaines de litres d'eau, qui permettent de vivre».
     

    La première secrétaire du PS a notamment évoqué le problème de l'accès à l'eau, au vu notamment des objectifs du millénaire, qui prévoyaient que «la moitié de ceux qui n'ont pas accès à l'eau» devaient pouvoir en disposer en 2015. Or, non seulement ces objectifs ne seront pas atteint, mais «si dans vingt ou trente ans rien n'est fait ce sera la moitié de la population mondiale qui n'aura pas accès à l'eau potable», a expliqué Martine Aubry.

    Une question politique

    «Ce n'est pas une question géographique ou de traitement de l'eau, mais une question politique» a expliqué Martine Aubry qui  a notamment pointé l'échec du transfert de la gestion de l'eau au privé: «il n'y a pas eu les investissements nécessaires, la population n'y a pas gagné, ni en nombre ni en qualité ni en prix».

    Martine Aubry a donc plaidé pour une «réponse mondial», en proposant notamment la création d'une agence de l'environnement au sein de l'OMC, «dont un des premiers domaines d'environnement doit être l'eau», et qui serait une des manières d'affirmer «la primauté absolue des intérêts publics».

    Gouvernance régionale

    La première secrétaire du PS a également avancé l'idée de la mise en place d'une «gouvernance régionale des bassins d'eau», citant l'exemple en Afrique des pays voisins de la région du Nil ou du fleuve Niger, qui s'organisent pour voir «regardent comment ils peuvent gérer ensemble la ressource en eau».

    Martine Aubry a également déploré que «les financements pour permettre l'accès à l'eau de cette population ne sont pas au rendez-vous». «Rien que pour l'Afrique, il faudrait 100 milliards pendant dix ans pour réaliser les investissements qui permettent que chacun puisse avoir accès à l'eau». Une partie de la taxe sur les transactions financières proposée par les socialistes européens servirait à réaliser ces investissements.

    eauBataille

    Martine Aubry a plaidé pour un accès à l'eau «qui soit gratuit ou de faible montant pour les premières centaines de litres d'eau qui permettent de vivre, tout simplement».

    «La bataille pour l'eau est une bataille pour la  vie, pour la paix, et pour la dignité», a résumé la première secrétaire du PS.

  • MISSION AU CAIRE

    logo.gifJe suis certain que vous serez sensible au récit de l'odyssée de l'équipe Amnesty International France au Caire et de la situation dramatique qu'elle révèle en matière de violation des droits des personnes par les membres avides de rester au pouvoir. N'hésitez pas à relayer ce texte , un peu longuet autours de vous... en tout cas pour eux!

    Bien amicalement

    Pour Info
    __________________________
    Service Presse
    Amnesty International France
    Tel. : + 33 1 53 38 66 23 / Port. : + 33 6 76 94 37 05 http://www.amnesty.fr

    Mission au Caire

    Par l’équipe d’Amnesty International en Égypte

    Hier, après avoir enfin retrouvé nos collègues, nous avons repassé ensemble
    quelques moments forts des dernières heures de notre séparation. Notre
    course dans les rues sinistres du Caire dans la nuit de vendredi à samedi
    pour les retrouver après leur libération avait des allures de film de série
    B. Et sans doute quelque chose de comique aussi, mais nous étions à ce
    moment là tellement inquiets pour leur sécurité et tellement désireux de
    mettre un terme à cette incertitude que tout cela n’avait vraiment rien de
    drôle.

    Malgré l'énorme soulagement de les savoir remis en liberté après 32 heures
    pénibles d'angoisse, sans sommeil, malgré la joie de les avoir brièvement
    entendus au téléphone, nous ne pouvions être tranquilles tant qu’ils ne
    seraient pas arrivés en lieu sûr, dans un endroit où ils pourraient enfin
    prendre un repas, se doucher et se reposer dans des draps propres. Nous
    étions d’autant plus angoissés qu’ils avaient été relâchés environ quatre
    heures après le début du couvre-feu. Nous ne savions pas précisément où la
    police militaire les avait déposés. Et ils n’avaient aucune preuve
    d’identité sur eux – leurs papiers avaient été confisqués au moment de
    l’arrestation.

    C’est cela qui nous préoccupait surtout, car à la nuit tombée, le Caire se
    transforme en un inextricable labyrinthe de postes de contrôle tenus par des
    jeunes gens qui patrouillent dans les rues après le début du couvre-feu, à
    17 heures. La présence de policiers en uniforme, d’agents de sécurité en
    civil et de militaires appuyés par ce qui nous semblait être la moitié de
    tout l’arsenal égyptien de tanks et de véhicules blindés venait parachever
    l’ambiance angoissante. Difficulté supplémentaire, le palais présidentiel se
    trouvait sur notre chemin. Et pour couronner le tout, nous avons constaté
    que dans certains quartiers du Caire, le couvre-feu pouvait pour de bon être
    appliqué et respecté.

    Nous avons avancé dans la ville, en étant arrêtés à chaque instant pour un
    contrôle d’identité ou une fouille du véhicule. Nous avons dû faire de
    nombreux détours pour passer les artères qui étaient barrées. Et tandis que
    nous progressions vers eux, nos collègues avançaient eux aussi à notre
    rencontre, confrontés aux mêmes dangers et à d'autres barrages. Notre point
    prévu de rencontre ne cessait de changer car nous essayions chacun de notre
    côté de déterminer le meilleur endroit ou nous retrouver et pouvoir passer
    le reste de la nuit. Nous avons à plusieurs reprises changé d’itinéraire,
    parfois juste après avoir franchi de manière très laborieuse un barrage
    particulièrement difficile. À un contrôle, un soldat nous a regardé l’air un
    peu troublé et embêté, puis il nous a dit : « Mais je viens de vous voir,
    non ? Pourquoi êtes-vous revenus ? » Un autre nous a mis en garde : « « Vous
    savez que le couvre-feu est en vigueur depuis six heures. Vous avez intérêt
    à avoir une bonne raison d'être dehors. » Nous avions une bonne raison.

    tahrir4fev11_300_214.jpgAu bout de deux heures, et après un nombre incalculable de coups de fil avec
    les collègues de Londres, de New York et du Caire qui suivaient notre
    progression, nous avons enfin cru apercevoir le bout du tunnel. Mais c’est
    alors que nous avons appris que nos collègues étaient peut-être de nouveau
    arrêtés et que les militaires étaient en train de les reconduire aux
    Renseignements généraux. Alors qu'ils nous attendaient à l'intérieur d'un
    taxi, ils avaient été interpellés par des militaires qui, dans un premier
    temps, n'avaient pas cru les raisons pour lesquelles ils se trouvaient
    dehors sans pièce d’identité en plein couvre-feu. « Nous venons d’être
    libérés par les forces armées après presque deux jours de détention »,
    avaient-ils expliqué. Voilà qui méritait bien une nouvelle vérification,
    avaient décidé les militaires !

    L’épisode nous fait bien rire aujourd’hui et n’a pas fini d’être raconté
    comme une bonne anecdote, mais cette nuit-là, c'est un peu comme si un
    nouveau cauchemar commençait alors que nous venions à peine d’évacuer le
    premier. Nous avons continué à avancer, point de contrôle après point de
    contrôle. L’ami qui était au volant a déployé des trésors de patience.

    Tout s’est heureusement résolu et nous avons pu retrouver nos collègues peu
    de temps après devant un hôtel. Malgré leur fatigue et l’épreuve pénible
    qu’ils venaient de vivre, ils étaient capables de plaisanter à propos de
    certains épisodes vécus en détention. Impressionnant ! Ils nous ainsi
    raconté l'étonnement d’un photographe étranger détenu avec eux quand il
    avait découvert que lorsqu’on dit « cinq minutes » en Égypte, cela ne
    signifie pas vraiment cinq minutes. Ils ont aussi plaisanté sur la pénurie
    de couvertures et l’attitude de certains détenus peu désireux de partager
    celles qu'on leur avait apportées.

    Nos collègues étaient aussi très inquiets du sort de la trentaine de
    militants égyptiens des droits humains encore détenus. Tous ont heureusement
    été remis en liberté samedi et ont pu retrouver leurs proches.

    On ignore exactement la raison pour laquelle toutes ces personnes ont été
    arrêtées. Nous nous demandons par ailleurs si les autorités égyptiennes vont
    expliquer pourquoi ces défenseurs des droits humains et ces journalistes ont
    été arrêtés sans mandat, détenus dans des conditions pénibles durant deux
    jours et privés de la possibilité de contacter leur famille, leurs amis et
    un avocat.

    Tout est bien qui finit bien pour nos deux collègues, certes, mais le récit
    qu’ils nous ont fait de leur détention aux mains des forces armées nous
    inquiète beaucoup. Les bâtiments militaires dans lesquels ils se trouvaient
    débordaient littéralement de détenus. Ils ont entendu les cris de personnes
    que l’on frappait, de toute évidence. Malgré toutes les promesses de
    réformes, de changement et de fin de l’impunité, les coups et les violences
    continuent d’être la norme pour les personnes privées de liberté.

    Que de choses vécues en ce samedi ! Pour la dernière fois, Inch’ Allah !
    Nous sommes retournés aujourd’hui dans les bureaux de l’ONG égyptienne où
    nos collègues ont été arrêtés – comme des assassins qui reviennent sur les
    lieux de leur crime ! Nous avons pu nous projeter dans l’ambiance qu’ils
    venaient de nous décrire. Quel étonnement de voir la vitesse à laquelle la
    vie a repris son cours sur la place du marché au coin de la rue, là où
    quelques heures plus tôt 35 personnes menottées avaient été embarquées de
    force dans des voitures, sous les huées de passants en colère qui les
    accusaient de trahison. Tout comme la veille, le vendeur de rue était en
    train d’arranger son étal et de disposer ses oranges en pyramide.

    FIN

  • CA GAZE POUR LA GENDARMERIE A ANDUZE

    Émoi autour de la vidéo d’un chef d’escadron WOINAN dispersant une action pacifique à grands coups de gaz lacrymogènes.

    «Aucun commentaire à faire pour l’instant », répète la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN). On comprend son embarras. Depuis une dizaine de jours, la vidéo (voir ci-dessous) de ce qui ressemble fort à une bavure gendarmeresque  circule en boucle sur Internet. On y voit un gradé user et abuser de gaz lacrymogènes contre d’inoffensifs manifestants qui bloquaient les voies de la petite gare d’Anduze (Gard).
    Le 21 janvier dernier, près de 300 personnes ont, en effet, organisé un rassemblement pour protester contre la suppression programmée de la communauté de communes Autour d’Anduze (2C2A), appelée à se fondre, comme l’exige la réforme des collectivités territoriales, dans un vaste regroupement de communes dit du Grand Alès. Ce jour-là, les manifestants ont décidé de bloquer le départ du petit train des Cévennes qui devait emmener les élus du Grand Alès et leurs invités à la cérémonie des vœux de l’Agglo d’Alès.

    La plupart se tiennent derrière les barrières blanches de la gare d’Anduze, tandis que quelques dizaines d’autres, dont de nombreux retraités et des élus en écharpe, se tiennent sur la voie ferrée, au nez de la locomotive. Le sit-in durera une demi-heure dans une ambiance apparemment bon enfant. Du moins jusqu’à la violente intervention d’un chef d’escadron (commandant). Visiblement pressé de faire évacuer les lieux, on le voit d’abord essayer de soulever une dame âgée, assise sur le bord des voies. En vain. Il arpente alors le quai et asperge la petite foule soudain de lacrymogènes. C’est la cohue. Un homme proteste. Il reçoit une giclée en plein visage. La situation dégénère. Plusieurs manifestants sont ceinturés, d’autres reçoivent des coups de matraque. Des jets de pierres ont lieu. 

     De source proche de la DGGN, on précise que cette vidéo est « sans aucun doute parcellaire » et que la « manifestation n’était pas aussi pacifiste qu’on veut bien le dire ou le montrer ». Une version que récusent les témoins. « Un accord avait été négocié entre nos élus et les forces de police, assurent les représentants d’une association locale. Il était prévu de dégager la voie après un blocage symbolique. Sans cette intervention violente et disproportionnée, le train serait parti avec un peu de retard, certes hué, mais il n’y aurait sans doute pas eu de débordements. Les autorités en ont décidé autrement. »

    Jusqu’à hier, aucune enquête disciplinaire n’a été engagée contre le gendarme incriminé. Quant à savoir pourquoi il était aussi pressé de faire dégénérer cette manifestation, certains ont leur petite idée. Et rappellent notamment que le député Max Roustan (UMP), initiateur du projet contesté du Grand Alès, est également le coauteur de la réforme des collectivités territoriales…

    La réaction du Préfet…
    Interrogé sur les récents événements d’Anduze, Hugues Bousiges, préfet du Gard, se dit tout à fait surpris : « empêcher un train de démarrer, se mettre sur des voies, puisque c’est quand même ça le fait originel de ce qui s’est passé à Anduze, c’est quand même peu courant. Je ne connais pas d’autres endroits dans le département, voire en France où dans cette période où l’on est en train de réfléchir aux intercommunalités futures, des élus ou des personnes manifestent de cette façon-là. »

    Le représentant de l’État reconnaît qu’il y a « des inquiétudes, et un antagonisme fort entre la commune d’Anduze et les autres communes. Mais il y a d’autres communautés de communes qui sont amenées à évoluer, à rejoindre d’autres communautés de communes plus importantes ou à se scinder, et où ces questions sont abordées avec sérénité. »

    Tout en condamnant « des comportements qui troublent l’ordre public », et appelant au calme, le préfet chargé par la loi de faire émerger la future carte territoriale du Gard réaffirme que « la réflexion est en cours sur le dossier de l’intercommunalité. »

    Quant aux faits eux-mêmes, il se défend de se prononcer, «   il y a des saisines de la justice, des enquêtes en cours, les autorités administratives et la justice sont en charge d’apprécier des éventuelles responsabilités des uns et des autres. »

    RENÉ DIEZ pour MidiLibre.com

  • CHARONNE

    Le 8 février 1962, neuf travailleurs syndiqués à la CGT, (1), étaient tués au métro Charonne, bd Voltaire à Paris, par des éléments des brigades spéciales d’intervention lors d’une manifestation pacifique organisée par les syndicats et des partis de gauche contre les actions terroristes de l’OAS.

    Soixante mille personnes participaient à ce défilé dont mon père. Alors que la dislocation de la manifestation était annoncée, la police a chargé avec une violence inouïe. Des centaines de manifestants sont sauvagement matraqués, refoulés dans la bouche de métro et assommés par des jets de grilles d’arbre en fonte, pourchassés dans les couloirs d’immeuble, dans les cafés.

    Parmi les victimes, un adolescent de 15 ans et trois femmes. On dénombrera 250 blessés dont une centaine grièvement atteints.

    Cette sauvage répression contre une manifestation pour la paix en Algérie survenait moins de quatre mois après le massacre de plus de cent travailleurs algériens le 17 octobre 1961 à Paris et en banlieue. (1) Daniel Ferry, Hyppollite Pina, Maurice Pochard, Raymond Wintgens, Édouard Lemarchand, Suzanne Martorell, Anne-Marie Godeau, Fanny Dewerpe et Jean-Pierre Bernard