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  • MOBILISATION

    Début 2010, j'ai été contacté par un bénévole du COVIAM (pour une famille bosniaque nouvellement arrivée, demandeur d'asile, et désireuse de s'insérer .
    Ils ont suivi le circuit : déboutés de leur demande d'asile ; demande de régularisation par le travail ; Ordre de Quitter le Territoire Français reçu en janvier 2012 ; Recours, qui doit être jugé au Tribunal Administratif de Nice le 28 février prochain.
    Je voudrais tenter de faire pression sur le préfet selon une technique bien connue de lobbying par lettre, mail, réseaux sociaux, pétition....
    Si vous voulez vous y associer, je crois que la famille en vaut la peine ; ils y croient vraiment ; et se sont toujours débrouillés sans aide financière de l'état pour se loger, se nourrir....
    Ils ne peuvent envisager de retourner en Bosnie ; pour les enfants 7 et 14 ans ce serait une catastrophe sur le plan de leur développement.
    Je vous soumets un projet de lettre à envoyer au Préfet, et vous remercie
    parlez-en dans vos réseaux ! faites signer !
    merci de me tenir au courant


    Destinataires :
    le Préfet Jean-Michel DREVET
    le Secrétaire Général Gérard GAVORY
    le Directeur du Cabinet Hugues MALECKI
    adresse :
    Préfecture des AM


    Adresse postale
    Préfecture de Nice
    CADAM
    Route de Grenoble - 06286 NICE cedex

    Téléphone :
    04 93 72 20 00


    Adresses mails

    Monsieur le Préfet,

    Nous avons l'honneur de vous rappeler les faits suivants qui nous préoccupent grandement :

    Il y a plus de 2 ans, la famille BUDIMLIC est venue de Bosnie, fuyant les persécutions, dans l'espoir d'une vie meilleure en France ,
    avec un seul souhait s'intégrer à la société française et participer à l'effort économique de tous ; elle n'a jamais touché d'allocations.
    Elle fait sienne les valeurs de la civilisation française.
    Ils ont été déboutés de leur demande d'asile ; ils vous ont présenté une
    demande de régularisation par le travail.
    Or suite à cette demande vous leur avez signifié un Ordre d'avoir à Quitter le Territoire Français.
    Suite à leur recours, ils sont convoqués au Tribunal Administratif le 28 février prochain.
    Les 2 enfants 7 et 14 ans sont scolarisés :
    Adyan 7 ans à l'école Juan Gare ; il y a fait son apprentissage de la lecture et de l'écriture en français, langue qui est devenue sa langue vernaculaire.
    Haris 14 ans suit sa scolarité au Collège Roustan à Antibes dans le cycle normal .

    Une rupture dans leur scolarité ne pourrait être que néfaste et préjudiciable, et contraire aux Droits de l'Enfant tels qu'énoncés dans la Convention Internationale des Droits de l'Enfant dont la France est signataire.
    Alertés sur ce cas, et pour ces raisons, les signataires ont l'honneur de solliciter de votre bienveillance l'abandon de l'OQTF qu'ils ont reçu, et l'autorisation de rester en France pour poursuivre le fil de leur vie, en faisant droit à leur
    demande de régularisation par le travail, et leur permettant de donner suite aux promesses d'embauche reçues.
    En vous remerciant par avance de votre bienveillance, nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, à notre parfaite considération.
  • VU DANS NICE MATIN

     
     
     
     
     
     
     
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  • A DROITE TOUTE

    Avant même de donner le signal de son départ (déjà pour la course à la Présidentielle), et de s’engager dans la dernière ligne droite, le Président sortant a déjà négocié un virage, lui aussi, serré à droite. Reste encore à régler la mise en scène et à choisir le couloir. Là encore, le plus à droite possible avec l’espoir d’y devancer l’adversaire lepéniste. Pas de surprise en ce qui concerne les dernières performances. Elles seront hors course pour ne pas handicaper le candidat.

    A Claude Guéant, le rôle du lièvre pour imposer le rythme et déplacer le plus possible le peloton électoral à la corde. De plus en plus raide si l’on se réfère aux intentions de vote et plus encore au rejet que suscite dans l’opinion le (futur) candidat UMP. D’autant que le candidat de la rupture en 2007 n’a pas choisi l’équilibre. Le « à Droite toute » dévoilé hier se résume finalement à « Travail, Famille, Parti ». Du reste, pour qui peut en douter, en s’exprimant dans « Le Figaro », l’homme a choisi un camp et un seul.

    Contrairement à François Hollande, porte-parole de « La France unie », son successeur préfère une France coupée en deux sans s’assurer cependant de l’égalité des parts. En déplaçant le débat sur l’opposition au mariage homosexuel ou au vote des étrangers aux élections locales, Nicolas Sarkozy apparaît, en effet, de plus en plus comme le candidat du passé. Celui de Georges Bush en 2004. Le Président américain n’avait alors pas trouvé d’autre issue que de se cantonner sur le seul terrain des valeurs pour faire oublier un bilan économique, internationale et social désastreux.

    Comment en effet justifier un million de chômeurs supplémentaires alors que la question était au centre de sa campagne de 2007 et qu’à l’époque, il demandait même à être jugé sur ses résultats ? Comment le Président du pouvoir d’achat peut-il légitimer la paupérisation grandissante ? Comment l’homme du « travailler plus pour gagner plus » peut-il expliquer les taxes successives et les dernières augmentations de la TVA ? Comment l’incarnation du redressement de la France peut-il expliquer le chiffre-record du déficit du commerce extérieur ? Simplement, en évitant d’en parler.

    Quant au référendum redécouvert avec des accents gaullistes, Nicolas Sarkozy n’aura pas besoin d’attendre. Le premier est d’ores et déjà programmé le 22 avril et le second le 6 mai.

     
     
     
     
  • PORT HARCOURT

     

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    Port Harcourt, Nigeria
    des centaines de personnes menacées d’expulsion forcée

    Des centaines de personnes sont menaces d’une expulsion forcée imminente de leur logement à Port Harcourt après que le gouverneur de Rivers ait dit à la communauté que leurs habitations seraient démolies. 15 bâtiments ont déjà été démolis, rendant une centaine de personnes sans abri.

     
    Le 6 février, le gouverneur de l’Etat de Rivers a rendu visite aux habitants vivant le long d’une voie de chemin de fer désaffectée et annoncé aux habitants qu’ils avaient 7 jours pour quitter les lieux avant que leurs maisons ne soient démolies. Les résidents n’ont pas été consultés sur la démolition, n’ont reçu aucune notification écrite, et ne se sont vu offrir aucune compensation et solution de relogement adéquate. Ils seront sans abri et vulnérables à de multiples violations de leurs droits si la démolition a bien lieu.

     

    Le nombre exact de résidents n’est pas connu, car aucun recensement n’a été fait, mais il s’agirait de plusieurs centaines de personnes, vivant pour certaines dans la zone depuis les années 90, vivant de l’économie informelle et de petit commerce.

     

    Aucune raison n’a été invoquée pour la démolition mais, le 27 janvier, 13 maisons et deux églises ont été démolies. Les résidents n’avaient reçu qu’une notification verbale, le 20 janvier, le gouverneur leur disant qu’ils avaient une semaine pour quitter la zone.

     

    Le 23 janvier, des officiels de la commission du développement urbain de l’Etat de Rivers sont arrivés, accompagnés de policiers et de soldats, et ont expliqué aux résidents que des bulldozers allaient arriver et qu’ils devraient partir.

     

    Le 27 janvier, un bulldozer, accompagné de forces de sécurité a démoli les bâtiments. Plus de 100 personnes sont devenues sans abri, nombre d’entre eux dormant depuis dans la rue ou habitant chez des voisins dont la maison n’avait pas été démolie. Trois semaines plus tard, aucun d’entre eux n’a été relogé ni n’a reçu la moindre aide d’urgence, ou compensation.

     

    Nous avons trois jours pour agir et dire notre refus de voir des personnes pauvres enfoncées dans une pauvreté et une marginalité encore plus grande.

     

    Comment ?

     

    Postez des messages sur la page facebook du gouverneur de l’Etat d’Imo, Chibuike Amaechi, en français ou en anglais, ainsi que sur son compte twitter :

     

    Facebook page: http://www.facebook.com/#!/ChibuikeAmaechi
    Twitter: @ChibuikeAmaechi

    Propositions de messages facebook :
    1. Governor, I ask you to immediately stop forced evictions planned this week end!
    Gouverneur, je vous demande d’arrêter immédiatement les expulsions forcées prévues par vous ce week end!
    2. Governor, development does not mean empoverishing you poor population even more!
    Gouverneur, le développement ne veut pas dire appauvrir d’avantage votre population pauvre !
    3. Governor, did you consult the people threatened by forced eviction as requested by Nigerian and international law?
    Gouverneur, avez vous consulté les gens que vous menacez d’expulsion forcée, comme prévu dans la législation nigériane et internationale ?
    4. Governor, what alternative housing do you propose to the people you want to forcibly evict, as requested by Nigerian and international law?
    Gouverneur, quel relogement alternatif proposez vous aux gens que vous souhaitez expulser de force, comme inscrit dans la législation nigériane et internationale ?
    5. Governor, do you have planned to offer any compensation to the people you plan to forcibly evict, as requested by Nigerian and international law?
    Gouverneur, avez-vous prévu d’offrir une quelconque compensation aux personnes que vous prévoyez d’expulser de force, comme inscrit dans la législation nigériane et internationale ?

    Si vous avez 5 minutes de plus, merci de partager l'action sur vos propres pages facebook.
    Pour cela rien de plus simple, il vous suffit de partager "share" l'action qui se trouve sur le compte facebook d'AI France

    http://www.facebook.com/amnestyfr

    Et si vous avez encore 5 minutes, (et un compte twitter), vous pouvez relayer l'action Twitter d'AI France

    https://twitter.com/#!/amnestyfrance/status/168012743864094722

    Bon courage

    Nicolas Krameyer
    Responsable de programme Personnes en danger/
    Défenseurs des droits humains
    IAR/HRD head of program
    Tel : 01 53 38 66 16
    www.amnesty.fr//personnes-en-danger


  • ENCORE 84 JOURS A TENIR

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  • LEX DURA LEX , SED LEX

    La loi plutôt que le contrat : non aux nouvelles réformes

    C'est passé presque inaperçu lors du show présidentiel du 29 janvier, noyé dans le flot des annonces comme la TVA sociale. Pourtant, c'est bien un tremblement de terre pour le droit du travail, une véritable saloperie pour les travailleurs qu'à annoncé Nicolas Sarkozy. Le gouvernement veut que d'ici à deux mois, syndicats et patronnat se trouvent des accords dans toutes les entreprises sur, notamment, les salaires et le temps de travail. Ces accords prévaudront sur la loi.

    C'est bien plus qu'une remise en cause pure et simple des 35 heures qui se joue là, c'est une refonte complète de la philosophie qui prévaut dans le droit du travail français. Il faut savoir qu'actuellement, c'est la loi qui fixe le cadre de base, et que celle-ci est bien souvent le résultat des luttes sociales. Ensuite, des accords sont négociés branches par branches (en non pas entreprises par entreprises comme veut le faire Sarkozy), mais aucun de ces accords ne peut aller en-deçà de ce que dit la loi. Cette dernière est là pour protéger les travailleurs.

    Or, c'est bien là le danger, en décidant que les accords issus des nouvelles négociations seront supérieurs à la loi, le gouvernement en lève tout filet de sécurité aux travailleurs. Désormais c'est l'arbitraire qui prévaudra, et pire, dans le pays de l'égalité, la loi ne sera désormais plus la même pour tous. Pour bien comprendre, ce que le gouvernement est en train de faire, c'est de généraliser ce qui s'est passé à l'usine Continental de Clairoix. Les salariés ont eu le choix entre une réduction de salaire conjuguée à une augmentation du temps de travail ou un plan social. Ils ont évidemment choisi la première solution, on a vu comment cela s'est fini.

    Il faut s'opposer de toutes nos forces à ce nouveau projet. Aucun syndicat n'est demandeur d'accords qui se suppléeraient à la loi, et on a bien vu avec les 35 heures, quand les négociations se passent dans les entreprises, là où les syndicats sont peu implantés, s'est toujours le patronat qui sort grand vainqueur.

  • GUEANT NAZI

    Claude Guéant, Ministre de l'Intérieur, a beaucoup fait parler de lui ces derniers jours en déclarant devant les étudiants exaltés d'ultra-droite de l'UNI que «contrairement à l'idéologie relativiste de la gauche, toutes les civilisations ne se valent pas». Les ressortissants de ces fameuses «civilisations inférieures» apprécieront à sa juste valeur le bon mot de ce proche de Nicolas Sarkozy.

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    Serge Letchimy, député de Martinique et héritier politique d'Aimé Césaire, lui a répondu ce mardi à l'assemblée Nationale.

    Curieusement, il y a quelques années, le chancelier Adolf Hitler, dans son livre à succès «Mein Kampf» au chapitre intitulé «Opinion philosophique et parti», écrivait à peu près la même chose, presque mots pour mots mais de manière plus explicite et sans langue de bois : «Celui qui nie la différence entre les races, en ce qui concerne leur aptitude à engendrer des civilisations, est forcé de se tromper quand il juge les individus. Accepter l'égalité des races entraîne à juger pareillement les peuples et les hommes.»

    Etonnant, non ?


  • CONTRE LA PEINE DE MORT

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    États-Unis : APRÈS PLUS DE 30 ANS DANS LE COULOIR DE LA MORT, UN HOMME RISQUE D’ÊTRE EXÉCUTÉ

     

     

    Un homme de 65 ans doit être exécuté en Floride le 15 février pour un meurtre commis en 1980. Il a passé la moitié de sa vie dans le couloir de la mort.

     

    En septembre 1980, Robert Waterhouse, alors âgé de 33 ans, a été condamné à mort pour l’assassinat de Deborah Kammerer. Le corps dénudé de celle-ci avait été retrouvé huit mois plus tôt dans une vasière à Tampa Bay, en Floride. Robert Waterhouse, qui au moment du crime était en liberté conditionnelle dans le cadre de sa condamnation pour un meurtre sans préméditation commis en 1966 à New York, a été arrêté et inculpé du meurtre de cette femme. En 1988, la cour suprême de Floride a ordonné une nouvelle audience de prononcé du jugement (voir page suivante). Il a été de nouveau condamné à mort en 1990.

     

    En 2003, les avocats de Robert Waterhouse ont déposé une requête auprès d’une juridiction d’État pour que des analyses ADN soient pratiquées sur les pièces à conviction. Lors d’une audience en 2005, il a été établi que ces pièces avaient été détruites et qu’il ne restait rien qui puisse être soumis à des analyses ADN. Le juge a conclu que la destruction avait été commise par inadvertance. Une nouvelle requête a été déposée au motif qu’il serait anticonstitutionnel d’exécuter un prisonnier qui a
    « invariablement et continuellement clamé son innocence » et qui a demandé pour la prouver des analyses ADN non disponibles au moment de son procès, alors que toutes les pièces à conviction ont été détruites à la suite d’une imprudence ou d’une négligence des autorités. La cour suprême de Floride doit procéder à l’audition des arguments relatifs à cette requête le 7 février.

     

    La requête fournit en outre un nouveau témoignage d’un homme indiquant qu’il se trouvait le soir du meurtre dans le bar d’où, selon la déposition d’une barmaid qui était un témoin clé de l’accusation, Robert Waterhouse serait parti avec Deborah Kammerer. Dans une déclaration sur l’honneur signée le 9 janvier 2012, le nouveau témoin (qui travaillait également dans le bar) affirme qu’il aurait été impossible pour la barmaid de voir la sortie de l’endroit où elle a dit s’être trouvée à ce moment-là. Il ajoute que, le soir en question, il a vu Robert Waterhouse quitter le bar avec deux hommes blancs, et non avec la victime. Il affirme qu’il a été interrogé par des policiers à l’époque, qu’il leur a donné ces indications mais que l’inspecteur semblait « indifférent » et l’avait ensuite « accusé de tenter de protéger un meurtrier ». Il précise qu’il se manifeste maintenant car il a lu un article d’un journal du 5 janvier 2012 dans lequel il est écrit que Robert Waterhouse a été vu quittant le bar avec Deborah Kammerer, ce qui, selon lui, n’est « pas vrai ».

     

    Les avocats de Robert Waterhouse rappellent par ailleurs que le gouverneur de Virginie a commué en 2005 la condamnation à mort de Robin Lovitt. Le gouverneur avait alors tenu compte de la destruction par les autorités d’éléments biologiques et d’autre nature provenant de la scène du crime. Soulignant que la peine de mort était « la sanction la plus sévère et radicale » de l’État, il avait déclaré que le système devait « agir en toute intégrité » et que la destruction des preuves avait « ébranlé la confiance du public dans le système ».

     

    ACTION RECOMMANDÉE : lettre prioritaire/ e-mail :

     

                 expliquez que vous ne cherchez aucunement à excuser le crime dont il est question dans cette affaire, ni à minimiser les souffrances qu’il a causées ;

     

                 dites-vous préoccupé par la destruction des pièces à conviction, qui rend les analyses ADN impossibles ;

     

                 soulignez qu’un nouveau témoignage remet en question la déposition d’un témoin clé de l’accusation ;

     

                 exhortez le gouverneur à commuer la condamnation à mort de Robert Waterhouse.

     

     

    MERCI D’ENVOYER VOS APPELS LE PLUS TÔT POSSIBLE, AVANT LE 15 FÉVRIER 2012, À :

     

    Gouverneur de la Floride

    Governor Rick Scott

    Office of the Governor

    The Capitol, 400 S. Monroe St.,

    Tallahassee, FL 32399-0001, États-Unis

    Courriel : Rick.scott@eog.myflorida.com

    Formule d’appel : Monsieur le Gouverneur,

     

    COPIES À :

     

    Ambassade des Etats-Unis 

    2 avenue Gabriel  - 75008 Paris

    Tél :01 43 12 22 22 - Fax :01 42 66 97 83

    Tarifs postaux pour les Etats-Unis :

    Lettre internationale (20 g) : 0.89 €

     

     

    INFORMATIONS GÉNÉRALES

     

    En 1988, la cour suprême de Floride a ordonné une nouvelle audience de prononcé du jugement pour Robert Waterhouse, faisant suite à une décision rendue en 1987 par la Cour suprême des États-Unis portant sur les éléments présentés à titre de circonstances atténuantes dans les affaires où l’accusé encourt la peine de mort. Lors de cette audience, qui s’est tenue en 1990, Robert Waterhouse a refusé d’autoriser la présentation de circonstances atténuantes en sa faveur. Il a déclaré que son avocat aurait pu présenter « au moins une demi-douzaine de circonstances atténuantes » mais qu’il ne lui permettrait pas de le faire car il « ne devrai[t] pas être ici à supplier pour qu’on [lui] laisse la vie », et que le fait de ne pas présenter ces éléments « épargn[ait] à [sa] famille l’embarras, le traumatisme ». Il voulait que son avocat appuie ses arguments sur la « persistance d’un doute », mais étant donné que celle-ci n’était pas considérée comme une circonstance atténuante au regard de la législation de la Floride, l’avocat a estimé qu’il ne pouvait pas le faire d’un point de vue éthique.

     

    Les deux avocats qui ont assuré la défense de Robert Waterhouse en 1980 ont vu la déclaration signée en janvier 2012 par l’homme qui a remis en question les éléments du procès. Ils ont depuis eux-mêmes signé des déclarations affirmant qu’il aurait été un témoin important s’ils avaient pu le présenter au procès pour contredire le témoin clé de l’accusation – la barmaid qui avait indiqué que Robert Waterhouse avait quitté le bar avec Deborah Kammerer. Dans leurs déclarations, ils précisent que, même s’il était « brièvement fait mention » de ce témoin dans le rapport de police qu’ils avaient vu avant le procès, le rapport indiquait qu’il n’avait « aucune information relative au soir en question ». Ils affirment qu’ils n’ont pas contacté ce témoin car ils se sont « fiés à ce rapport de police, pensant qu’il s’agissait d’un compte-rendu fidèle de ce qu’il avait déclaré aux policiers ».

     

    Le système d’application de la peine capitale aux États-Unis est frappé au coin de l’arbitraire, entaché de discrimination et marqué par des erreurs. L’une des statistiques les plus frappantes concernant la peine de mort est que, depuis que la Cour suprême a autorisé en 1976 la reprise des exécutions en vertu de nouvelles lois relatives à la peine capitale, plus de 130 personnes ont été innocentées de crimes pour lesquels elles avaient été condamnées à cette peine. Dans plus de 10 % de ces cas, les analyses ADN ont joué un rôle essentiel dans le rétablissement de la vérité.

     

    Amnesty International est catégoriquement opposée à la peine de mort en toutes circonstances, indépendamment des questions relatives à la culpabilité ou à l’innocence, quel que soit le crime commis ou la méthode d’exécution. À l’heure actuelle, quelque 140 pays sont abolitionnistes en droit ou en pratique. Les États-Unis semblent se détourner peu à peu de ce châtiment : 43 exécutions ont été enregistrées dans ce pays en 2011, contre 46 en 2010 et 52 en 2009. Le nombre de peines de mort prononcées chaque année est quant à lui en forte baisse, ayant diminué d’environ deux tiers depuis le milieu des années 1990. En 2011, ce nombre est tombé en dessous de 100 pour la première fois depuis 1977.

     

    Depuis que les exécutions judiciaires ont repris aux États-Unis en 1977, les autorités de ce pays ont ôté la vie à 1 279 personnes, dont 71 en Floride. Deux exécutions ont eu lieu aux États-Unis depuis le début de l’année 2012, respectivement en Oklahoma et au Texas.

     

  • COMMUNIQUE D'AMNESTY INTERNATIONAL

    Pakistan.

    Le Pakistan doit protéger la communauté ahmaddiya contre les menaces de violence.

    Les autorités pakistanaises doivent faire plus d'efforts pour protéger la communauté ahmaddiya, a déclaré Amnesty International vendredi 3 février, alors que des groupes religieux ont menacé les ahmadis de les empêcher d'entrer dans leur lieu de culte à Rawalpindi ce même jour.

    Selon certaines informations parues dans les médias, un porte-parole des ahmadis a indiqué jeudi 2 février que des groupes religieux locaux avaient prévenu qu'ils ne permettraient pas à cette communauté de mener des activités religieuses ce vendredi.

    Il y a une semaine, quelque 5 000 personnes ont manifesté en faveur de la démolition du bâtiment Ewan e Tauheed, l'un des plus grands lieux de culte ahmadis, dans la ville de Rawalpindi.

    « L'attachement des autorités aux droits humains se mesure à la possibilité pour les ahmadis et les autres minorités religieuses du Pakistan de pratiquer librement leur religion. Les autorités doivent veiller à ce que les ahmadis, comme tous les Pakistanais, ne soient pas empêchés d'exercer ce droit, a souligné Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
     

    Tchad.

    Le gouvernement doit enquêter sur la disparition forcée d’Ibni Oumar Mahamat Saleh.

    [03/02/2012]
    Quatre ans après la disparition forcée d’Ibni Oumar Mahamat Saleh, président d’une coalition de partis politiques de l'opposition tchadienne et leader du Parti pour les libertés et le développement, l’ACAT-France et Amnesty International France s’inquiètent du fait que les autorités tchadiennes n’ont toujours pas révélé ce qu’il est advenu de lui ni traduit en justice les responsables présumés de sa disparition forcée.
    « L’ACAT comme Amnesty International ont demandé à maintes reprises aux autorités tchadiennes de révéler le sort qui a été réservé à Ibni Oumar Mahamat Saleh et le lieu où il se trouve, et de permettre à ses proches de connaître la vérité », affirme Clément Boursin, responsable des programmes Afrique de l’ACAT-France.
     

    Cambodge.

    Il faut cesser de recourir à une force excessive contre les militants pacifiques pour le droit à la terre.

    Les autorités cambodgiennes doivent cesser de recourir à une force excessive contre les militants pacifiques pour le droit à la terre et le droit au logement, a déclaré Amnesty International jeudi 2 février, après que la police a violemment dispersé un groupe d'environ 150 femmes qui protestaient contre des expulsions forcées dans la capitale Phnom Penh.

    Mercredi 1er février, les policiers ont en effet frappé et arrêté plusieurs femmes qui protestaient pacifiquement contre les expulsions forcées qui ont touché le mois dernier le quartier de Borei Keila et contre la situation aux abords du lac Boeung Kak, dans la capitale.

    « Dans tout le Cambodge, des habitants opposent une résistance pacifique aux expulsions forcées et passent à l'action pour faire valoir leurs droits, a indiqué Donna Guest, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
     

    France.

    La procédure d’asile défaillante condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme.

    [02/02/2012]
    La France doit tirer les enseignements de la condamnation prononcée aujourd’hui par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) concernant une lacune grave de sa procédure d’asile.
    La CEDH sanctionne l’absence de recours suspensif dans la procédure « prioritaire » qui autorise le renvoi de demandeurs d’asile dans leurs pays avant la fin de l’examen de leurs craintes d’y être persécutés et la juge incompatible avec les obligations issues de la Convention européenne des droits de l’homme. En 2011, un quart des demandes d’asile en France a été examiné selon cette procédure accélérée.
    « Cette décision vient rappeler que les Etats ne doivent en aucun cas renvoyer une personne dans son pays tant qu’il n’est pas démontré, de façon complète et définitive, qu’elle n’y encourt aucun risque », ont déclaré l’ACAT France, Amnesty International France et Human Rights Watch.
     

    Corée du Sud.

    La Corée du Sud doit libérer un militant inculpé à la suite d’un tweet sur Kim Jong-il.

    Les autorités sud-coréennes doivent immédiatement relâcher un militant utilisant les médias sociaux, accusé d'avoir aidé « l'ennemi » en retweetant des messages publiés sur le compte Twitter officiel du gouvernement nord-coréen, a déclaré Amnesty International mercredi 1er février.

    Mardi 31 janvier, Park Jeonggeun, 24 ans, militant au sein du parti socialiste sud-coréen, a été accusé par les autorités chargées de l'application des lois dans son pays d'avoir enfreint la Loi relative à la sécurité nationale, après avoir retweeté le message « Vive Kim Jong-il » publié sur le compte Twitter des autorités nord-coréennes.

    Park Jeonggeun, qui affirme que son intention, en retweetant ces messages, était de se moquer des dirigeants nord-coréens et non pas de les soutenir, est incarcéré au centre de détention de Séoul depuis le 11 janvier et risque jusqu'à sept ans de prison.

    « Ce cas n'a rien à voir avec la sécurité nationale, c'est plutôt une triste affaire illustrant l'incapacité totale des autorités sud-coréennes à saisir le sarcasme », a déploré Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
     

    Syrie.

    Conseil de sécurité, la Russie ne doit pas bloquer les efforts visant à mettre fin aux atrocités en Syrie.

    La Russie ne doit pas bloquer les efforts de la communauté internationale visant à mettre fin à la violence et aux violations des droits humains qui se poursuivent en Syrie, a déclaré Amnesty International mercredi 1er février, alors que des négociations au sujet d'une résolution sur la Syrie ont lieu au Conseil de sécurité des Nations unies.

    Les représentants de la Russie ont menacé d'opposer leur veto à la résolution si elle était votée.

    La Russie faisait partie des membres du Conseil de sécurité qui ont bloqué une précédente résolution sur la Syrie le 4 octobre 2011. Selon les informations recueillies par Amnesty International, plus de 2 600 personnes ont été tuées en Syrie depuis cette date.

    « Il est profondément irresponsable de la part de la Russie de menacer de faire échouer une résolution contraignante du Conseil de sécurité sur la Syrie pour la deuxième fois. La Russie porte la lourde responsabilité d'avoir permis que la répression brutale de l'opposition légitime en Syrie se poursuive de manière effrénée, a souligné José Luis Díaz, représentant d'Amnesty International auprès de l'ONU à New York.
     

    Ukraine.

    L'Ukraine doit protéger des demandeurs d'asile en détention attaqués par des membres des forces de sécurité.

    Amnesty International a vivement appelé les autorités ukrainiennes à mettre un terme aux mauvais traitements infligés à des demandeurs d'asile placés en détention et à leurs sympathisants, attaqués lundi 30 janvier par les forces de sécurité qui tentaient d'interrompre de force une grève de la faim.

    Des agents des forces de sécurité en tenue antiémeute et armés de matraques ont effectué une descente au centre pour migrants de Zhuravichi, dans l'ouest de l'Ukraine, où une soixantaine de Somaliens et de 6 Érythréens avaient entamé une grève de la faim pour protester contre leur détention illégale, qui dure depuis le 6 janvier.
    Des détenus du centre ont expliqué à Amnesty International que les agents avaient forcé les migrants à s'alimenter et les avaient filmés en train de manger.

    « Les autorités doivent veiller à ce qu'aucun acte de torture ou autre mauvais traitement ne soit infligé à ces détenus, qui ne devraient de toute façon pas être maintenus en détention », a déclaré John Dalhuisen, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
     

    Guatemala.

    Le procès d'un ancien chef d'État pour génocide fait progresser la lutte contre l'impunité.

    La décision historique qui a été prise de juger pour génocide un ancien chef de l'État en même temps que d'anciens hauts responsables du pays constitue une nouvelle étape vers la justice pour les très nombreuses violations des droits humains commises par le passé.

    Un tribunal pénal de la ville de Guatemala a statué jeudi 26 janvier que le général José Efraìn Rìos Montt devait répondre devant la justice d'accusations de génocide en lien avec les massacres de milliers de villageois, principalement mayas, en 1982 et 1983, alors qu'il dirigeait de facto le pays.

    La décision a été prise le jour où le Congrès guatémaltèque a voté l'adhésion du pays à la Cour pénale internationale, dont la compétence n'est pas rétroactive.

    « Pour certaines des dizaines de milliers de victimes de violations des droits humains et leurs proches ce procès est un évènement charnière qu'il a fallu attendre plus de trente ans, a déclaré Sebastian Elgueta, spécialiste de l'Amérique centrale à Amnesty International. L'homme soupçonné d'être responsable de certaines des pires atrocités va enfin comparaître en justice. »
     

    Etats-Unis.

    Amnesty International exhorte les États-Unis à fournir des explications sur des homicides attribués à des drones au Pakistan.

    Les États-Unis doivent donner des précisions concernant les éléments juridiques et factuels justifiant le recours meurtrier à des drones au Pakistan, a déclaré Amnesty International mardi 31 janvier après que Barack Obama, le président américain, eut confirmé que ces aéronefs sans pilote sont utilisés contre des activistes présumés dans les zones tribales de ce pays.

    Le président Obama a, chose rare, reconnu ces faits publiquement lors d'un chat vidéo en ligne avec des utilisateurs du réseau social Google+, discussion ayant duré une heure lundi 30 janvier.

    Amnesty International a par ailleurs demandé aux États-Unis de s'intéresser de près aux victimes d'attaques de drones au Pakistan.

    « Les autorités américaines doivent fournir des explications détaillées sur la légalité de ces frappes et sur le suivi relatif aux victimes civiles, et veiller à ce que des comptes soient rendus », a indiqué Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
     

    Haïti.

    L’abandon des poursuites contre Jean-Claude Duvalier est « une honte ».

    Les autorités judiciaires d’Haïti ont porté un nouveau coup aux victimes de Jean-Claude Duvalier, a déclaré Amnesty International mardi 31 janvier 2012, après que les poursuites pénales engagées à l’encontre de l’ancien « président à vie » pour de graves violations des droits humains ont été abandonnées.

    Un juge d’instruction de Port-au-Prince a annoncé lundi 30 janvier que Jean-Claude Duvalier (surnommé « Bébé Doc ») ne serait pas jugé pour des crimes contre l’humanité présumés – parmi lesquels des cas de torture, des disparitions et des exécutions extrajudiciaires – mais seulement pour des détournements de fonds publics commis lorsqu’il était au pouvoir, entre 1971 et 1986. Le texte de la décision du juge n’a pas été rendu public.

    Jean-Claude Duvalier fait l’objet d’une enquête en Haïti depuis qu’il est rentré de son exil en France en janvier 2011, après qu’un groupe de victimes a déposé des plaintes l’accusant de crimes contre l’humanité ainsi que de corruption et de vol.

    Les victimes peuvent faire appel de la décision du juge et Amnesty International a promis de continuer à les soutenir dans leur quête de justice.

    « La conclusion de la parodie d’enquête menée sur Jean-Claude Duvalier est une honte et ne fait que renforcer l’impunité en Haïti. Aucun effort sérieux n’a été fourni pour établir la vérité, malgré les multiples plaintes et les nombreux éléments relatifs aux crimes commis et aux victimes, a souligné Javier Zúñiga, conseiller spécial d’Amnesty International qui a enquêté sur les crimes de Jean-Claude Duvalier dans les années 1980.
     
     

  • LE STADE PETILLE

     

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    Profitant de la défaite de Clermont à Châteauroux (2-1), Reims a pris la tête de la Ligue 2, samedi, grâce à son succès sur la pelouse de Guingamp (3-2). Bastia a écrasé Troyes (5-1), tandis que Lens et Amiens ont partagé les points (1-1). La Ligue 2 a changé de leader ce samedi, à l'occasion de la 22e journée. Logiquement battu à Châteauroux, Clermont, en tête depuis la 13e journée, a refilé ses habits de lumière à Reims, qui, à Guingamp (3-2), a renoué avec un succès à l'extérieur qui le fuyait depuis le 15 août à Monaco.