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Elysee 2012 - Page 4

  • TOUT POUR LES RICHES

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    Retrouvez le détailde ces cadeaux fiscaux

    Le paquet fiscal coûte en moyenne 10 milliards d’euros par an. Si on ajoute la réforme de l'ISF et du bouclier de 2011, on obtient le montant suivant:

    • Exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires : 4,1 milliards d’euros
    • Exonérations sur les droits de succession et donations : 2 milliards d’euros
    • Bouclier fiscal : 800 millions d’euros
    • Crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt immobilier : 1,5 milliards
    • Prélèvement forfaitaire libératoire sur les dividendes : 0,2 md
    • Réforme de l’ISF : 1,8 milliards d’euros

    >> Pendant 4 ans et demi : 45 milliards d’euros

    • La suppression de la TVA dans la restauration coûte en moyenne 3 milliards d’euros par an, ce qui fait 9 milliards en 3 ans.
    • La suppression de la taxe professionnelle a coûté 12 milliards d’euros la première année, puis 6 milliards la seconde année et 3 milliards la troisième. Soit un total de 21 milliards d’euros

    >> Sur les cinq ans : 75 milliards d’euros

     

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  • SI FRANCOIS GAGNAIT

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    Il n'est plus présomptueux de prévoir aujourd'hui une possible victoire de François Hollande à l'élection présidentielle, même si un retournement de l'opinion n'est pas à exclure jusqu'au dernier jour. Ce choix d'un président socialiste, vingt-quatre ans après François Mitterrand, aura évidemment des conséquences politiques d'ampleur, au-delà d'un changement à la tête de l'Etat. A Antibes et en général dans les Alpes Maritimes, ce prévisible événement aura trois effets positifs à gauche :

    1- Très personnellement, la présence du ticket Cochart /Lacoste  deviendrait envisageable, dans la perspective d'une "vague rose" aux élections législatives de la 7ème circonscription des Alpes Maritimes  . L'ancrage socialiste local étant faible comme l'attestent les résultats des scrutins locaux ces dix dernières années, il n'y a qu'un élan national puissant qui laisse espérer une victoire de la gauche dans une ou deux  circonscriptions de ce département. Tout dépendra de la dynamique présidentielle, de la force de sa poussée. Rien ne sera en tout cas automatique mais tout redeviendra possible.

    2- Plus durablement, un gouvernement de gauche influera sur les mentalités, les comportements politiques. J'ai pu le vivre  à l'époque de Lionel Jospin, de 1997 à 2002. Les militants doivent alors assumer des réformes, défendre des choix, répondre aux critiques, bref sortir de la culture d'opposition. L'état d'esprit n'est plus le même que celui de simple contestation à l'égard de Nicolas Sarkozy et Jean Léonetti . Dans ces circonstances, la ligne radicale tient plus difficilement, n'est pas dans son élément naturel alors que la ligne réformiste retrouve un espace, une fonction.

    3- Avec la victoire de François Hollande, nos partenaires antibois de gauche seront mis au pied du mur. Ils n'auront plus affaire à un parti socialiste  force d'opposition, une section décentrée mais un parti de gouvernement .

    Je vois en politique, peut-être aussi dans la vie en général, deux formes de pédagogie : la pédagogie par l'échec, où l'on comprend dans la douleur les fautes commises, à la façon de la cruelle défaite socialiste  aux dernières élections municipales d'Antibes . Ou bien la pédagogie par la réussite, qui démontre à quelles conditions une victoire est possible, qui fait ouvrir les yeux sur la réalité d'une situation (je pense aux résultats des primaires, où François Hollande a devancé Martine Aubry sur la ville) : si François Hollande gagnait, c'est toute la gauche antiboise qui s'en porterait mieux, renouant alors avec le réalisme et l'espoir.

  • ENCORE 61 JOURS A TENIR

    75 % CELA NE TUERA PAS LA FOOT

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    Claude Onesta ne mâche pas ses mots. Le sélectionneur de l'équipe de France de handball estime que la proposition de François Hollande de taxer à 75% les revenus supérieurs à un million d'euros par an ne changera pas le visage du football français.                                  

     Christophe Jallet, le défenseur du PSG, ou Michel Seydoux, président de Lille, avaient exprimé leur désaccord.

    «Cela ne tuera pas le foot», leur répond Claude Onesta dans Libération de samedi, estimant que «cela fait des années que les clubs ne sont plus compétitifs en Ligue des Champions» et que «si le milieu de terrain du PSG Javier Pastore s'en va jouer ailleurs, on ne va pas en mourir non plus». L'entraîneur de l'équipe de France de handball s'interroge: «Les revenus baissent, le chômage grimpe, les gens galèrent pour se nourrir, se loger décemment, se soigner. Et on préserverait les plus riches ? Les joueurs de foot ne seraient pas touchés ?»

    «Qu'ils s'en aillent»

    Concernant l'exil des talents, un des arguments des opposants à cette proposition, il n'y croit pas. «La star gagnera la même chose quel que soit le taux d'imposition (...) On ne peut pas faire sans elle. Et une star négocie en net. Le salaire brut, cela regarde le club. Qui ajustera sa politique salariale au détriment des joueurs moyens: ce sont eux qui seraient impactés. Disons qu'un mec à 100 000 euros par mois n'en gagnerait plus que 80 000. Là aussi, j'ai du mal à voir où est le scandale.»

    Et ceux qui partent, comme les joueurs de tennis ? «On ne reste pas dans un pays parce qu'il vous permet de protéger le trésor mais parce qu'on y a des amis, qu'on partage des valeurs avec ceux qui y habitent. Donc, qu'ils s'en aillent», lance Claude Onesta. 

                             

     

  • ENCORE 62 JOURS A TENIR

    OUI IL FAUDRA CHANGER CERTAINS HAUTS FONCTIONNAIRES

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    Nicolas Sarkozy a dérapé contre François Hollande, jeudi après-midi, en parlant “d’épuration de tous les fonctionnaires, de tous les magistrats qui ne penseraient pas” comme lui.

    L’accusation était grossière à cause du terme employé, “épuration”. Tout le monde l’a relevé. A l’UMP, on en a eu la gueule de bois toute la journée de vendredi. Nicolas Sarkozy ferait mieux de souvenir de ces propres actes. Un ouvrage titré “Sarko m’a tueR” relatait le sort de 27 personnes professionnellement brisées par le Monarque depuis 2002.

    Mais sur le fond, est-il anormal de remplacer celles et ceux des hauts-fonctionnaires qui n’acceptent pas une nouvelle politique ?

    Deux écoles s’affrontent et je suis partagé.

    J’ai critiqué chroniqué et critiqué, 5 années durant, le remplacement souvent brutal de hauts-fonctionnaires “visibles”, comme ces magistrats virés par Rachida Dati, ces préfets virés illico-presto par Sarkozy, ses nominations en tous genres au coeur de l’appareil d’Etat, en particulier dans la police, le renseignement ou la justice.

    Aux Etats-Unis, c’est une pratique bien établie que de changer des milliers de responsables de l’administration fédérale dès qu’un président change.

    En fait, ce n’est pas tant le remplacement en soi qui pose question. La vraie question est de savoir par qui on remplace celui qu’on déplace.

    Enfin, il convient de bien distinguer de ces mouvements la question du pantouflage dans le privé (autre scandale de Sarkofrance) ou la nomination des patrons de l’audiovisuel public par l’exécutif lui-même.

  • 75%

    Ce qu'on retient d'une campagne électorale, ce sont deux ou trois propositions qui marquent. En 1981 je me souviens des nationalisations et de l'abolition de la peine de mort, en 1997 des 35h et de la CMU. Chez François Hollande, les 60 000 postes dans l'Education nationale, annoncés pendant les primaires, et il y a quelques jours l'imposition à 75% des rémunérations dépassant les 100 000 euros mensuels feront date. Je veux revenir sur cette dernière mesure.

    Elle est conforme à la tradition du socialisme, qui repose sur la redistribution fiscale. Elle a le mérite de clarifier les enjeux : la droite s'y oppose bien sûr, mais l'extrême droite aussi, alors qu'elle se présente comme le parti des ouvriers. L'extrême gauche trouve que le candidat socialiste ne va pas assez loin. Chacun à partir de là fera ses choix. Je veux cependant répondre à quatre objections :

    - Hollande n'aime pas les riches. Non, le problème politique n'est pas d'aimer ou non les riches, pas plus que les pauvres d'ailleurs, mais de défendre l'intérêt général et la solidarité nationale. Même avec une imposition à 75% d'une rémunération dépassant les 100 000 euros par mois, les riches resteront riches. Je ne crois pas que leur sort soit fondamentalement menacé ni qu'il faille s'en inquiéter.

    - Cette mesure ne va rien rapporter. Non, une tranche d'impôt ramène toujours de l'argent dans les caisses de l'Etat ou je n'y comprends plus rien en économie élémentaire. Ce qui est vrai, c'est que les sommes ne seront pas immenses et ne rétabliront pas à elles seules les comptes de la nation. Mais ce n'est pas l'objectif : ce qui est recherché, c'est beaucoup plus de justice sociale. Même la droite convient que certaines rémunérations sont indécentes. Sauf que Nicolas Sarkozy renvoie le traitement de ce problème aux actionnaires des entreprises. Je crains que ça ne change rien.

    - Les riches vont quitter la France. Non, les riches qui ne supportent pas l'impôt ont déjà les moyens de partir ; ce n'est pas une imposition supplémentaire qui va les en décider. Et puis, s'ils le désirent, qu'ils s'en aillent ! De toute façon, ils ne le feront pas. Le feraient-ils que d'autres les remplaceraient tout aussi avantageusement. Personne n'est indispensable. La force de la France est dans toutes ses énergies, pas seulement dans une petite minorité de nantis.

    - Aucun pays n'a jamais adopté une telle mesure. Je n'en sais rien, je ne suis pas économiste. Je sais tout de même que les taux d'imposition dans les pays nordiques sont très élevés, "confiscatoires" comme disent ceux qui leur sont hostiles. Mais peu importe : la France n'a pas à se déterminer par rapport à ce que font ou ne font pas les autres pays mais par rapport à ce qu'elle croit être juste ou non. Si nous sommes les seuls à prendre la mesure que prône François Hollande, pourquoi pas ? Il vaut mieux donner l'exemple que suivre.

  • LA FRANCE FORTE

    L'affiche de Nicolas Sarkozy décryptée

    Le 16/02/2012
    Mise à jour : Le 16/02/2012 - 

    Après avoir officiellement déclaré sa candidature à  la présidentielle, Nicolas Sarkozy dévoile son affiche de campagne dans la foulée. 

    Et nous raconte une belle histoire à travers elle. Décryptage en 4 points essentiels.

     

     

    1. Le candidat

    La tempe grisonnante et le cheveux poivre et sel, le président-candidat pose de trois-quarts, reflets photoshopés sur la pupille et rides au coin des yeux. L'œil serein regarde au loin (vers l'Allemagne ?), par dessus un sourire à peine esquissé – la situation actuelle ne prêtant pas vraiment au rictus pleinement déployé.

    Le visage baigne dans une douce lumière que l'on identifie volontiers à celle des matins clairs, bien connus de "la France qui se lève tôt".

    Chemise blanche et costume cravate gris anthracite, le candidat de l'UMP joue la sobriété, bien loin du côté bling-bling…

     

    2. Le slogan

    "La France forte" est écrit en lettres capitales dans une police Trade Gothic. Le slogan a déjà été utilisé en 1981 par Valéry Giscard d’Estaing qui titrait sur ses affiches : " il faut une France forte ".

    30 ans plus tard,  Nicolas Sarkozy reprend la formule à son compte en espérant avoir plus de chance que le candidat de l'époque (battu par Mitterrand). Et espère graver dans les esprits l'idée d'une France protectrice face à la crise et respectée à l'étranger. Un peu comme lui, en somme.

     

    3. La mer

    Une mer argentée en arrière-plan, douce et calme, apporte la nécessaire dose de "zen attitude"  au candidat. Fini les tics et l'agitation dans tous les sens, place à la grande bleu reposante et régénératrice.

    Oubliés, aussi, la tempête de la crise et les tourbillons de l'économie… On respire ici à plein poumons. Un bon bol d'air frais à inhaler et on rêve de nouveaux lendemains qui chantent par-dessus les flots : Oh mon sarko, oh oh oh, tu es le plus beau des Sarko !...

    Evidemment, le capitaine de croisière (ou de pédalo, ou dans la tempête, au choix) est déjà tout désigné. A Tribord toute, bien entendu !

     

    4. Le ciel

    D'un beau bleu épuré, l'horizon laisse entrevoir l'avenir, ou plutôt la lumière au bout du tunnel... Pas un nuage dans le ciel, ni même un avion d'Air France traçant des cœurs fendus de flèches pour les besoins publicitaires de la campagne ou de la compagnie.

    L'aspect matériel a été mis de côté pour dégager l'espace et le champ de vision. On regarde au loin, quitte à se perdre dans l'azur  enivrant et l'on songe aux promesses de Nicolas Sarkozy… De quoi tomber des nues.
     

     

  • VU DANS NICE MATIN

     
     
     
     
     
     
     
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  • A DROITE TOUTE

    Avant même de donner le signal de son départ (déjà pour la course à la Présidentielle), et de s’engager dans la dernière ligne droite, le Président sortant a déjà négocié un virage, lui aussi, serré à droite. Reste encore à régler la mise en scène et à choisir le couloir. Là encore, le plus à droite possible avec l’espoir d’y devancer l’adversaire lepéniste. Pas de surprise en ce qui concerne les dernières performances. Elles seront hors course pour ne pas handicaper le candidat.

    A Claude Guéant, le rôle du lièvre pour imposer le rythme et déplacer le plus possible le peloton électoral à la corde. De plus en plus raide si l’on se réfère aux intentions de vote et plus encore au rejet que suscite dans l’opinion le (futur) candidat UMP. D’autant que le candidat de la rupture en 2007 n’a pas choisi l’équilibre. Le « à Droite toute » dévoilé hier se résume finalement à « Travail, Famille, Parti ». Du reste, pour qui peut en douter, en s’exprimant dans « Le Figaro », l’homme a choisi un camp et un seul.

    Contrairement à François Hollande, porte-parole de « La France unie », son successeur préfère une France coupée en deux sans s’assurer cependant de l’égalité des parts. En déplaçant le débat sur l’opposition au mariage homosexuel ou au vote des étrangers aux élections locales, Nicolas Sarkozy apparaît, en effet, de plus en plus comme le candidat du passé. Celui de Georges Bush en 2004. Le Président américain n’avait alors pas trouvé d’autre issue que de se cantonner sur le seul terrain des valeurs pour faire oublier un bilan économique, internationale et social désastreux.

    Comment en effet justifier un million de chômeurs supplémentaires alors que la question était au centre de sa campagne de 2007 et qu’à l’époque, il demandait même à être jugé sur ses résultats ? Comment le Président du pouvoir d’achat peut-il légitimer la paupérisation grandissante ? Comment l’homme du « travailler plus pour gagner plus » peut-il expliquer les taxes successives et les dernières augmentations de la TVA ? Comment l’incarnation du redressement de la France peut-il expliquer le chiffre-record du déficit du commerce extérieur ? Simplement, en évitant d’en parler.

    Quant au référendum redécouvert avec des accents gaullistes, Nicolas Sarkozy n’aura pas besoin d’attendre. Le premier est d’ores et déjà programmé le 22 avril et le second le 6 mai.

     
     
     
     
  • L'ANNEE DU DRAGON

    Je ne parlerai pas ce soir de l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy. L'événement hier était ailleurs, du côté du XIIIème arrondissement de Paris, visité par François Hollande à l'occasion du nouvel an chinois.

    Cette année est celle du dragon, qui chasse le malheur et attire la prospérité : comment ne pas rapprocher cette symbolique de la situation politique ! Notre nouveau dragon en rouge et or, c'est François Hollande. Il avait fière allure, à la tête d'un défilé de dizaines de milliers d'Asiatiques. C'était aussi une façon de conjurer la peur du Chinois, qui a remplacé dans pas mal d'esprits la peur de l'Arabe, qui elle-même autrefois avait succédé à la peur du Polak et du Rital. La Chine c'est le monde de demain : dans un siècle ou deux, elle dominera le monde, comme aujourd'hui l'Amérique, comme autrefois l'empire romain. C'est ainsi : il y a toujours eu dans l'histoire une civilisation dominante.

    Devant François Hollande , une danse du lion a ouvert la marche au milieu des lanternes et des pétards, pour faire fuir les mauvais esprits (de droite forcément, et même quelques-uns de gauche). Les dragons ont ondulé durant tout le parcours, en quête de graine de lotus à consommer, le symbole du renouveau, la nourriture divine qui donne de la force, comme notre chrétienne eucharistie.

    Que François Hollande puisse bénéficier lui aussi de la nourriture des dieux, afin de battre le grand dragon élyséen !