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  • LE RSA C'EST LE RMI EN PIRE

    Le Monde fait naïvement l’apologie du RSA et de Martin Hirsch. Un Rsa qui entérinerait une république des Békés s'il était mis en application dans les départements d'Outre-mer, tant les craintes sur la pression à la baisse des salaires et l'intensification du travail au noir se font jour.

     

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    (Caricature de Louison - http://louison-et-les-crayons.blogspot.com/)

    Dans son édition du samedi 30 mai le Monde consacre deux pages et son éditorial à la célébration du RSA, considéré comme une « bonne nouvelle », un « pari », une « réforme socialement juste », et un « nouvel outil (qui) devrait d’abord jouer un rôle d’amortisseur face à la crise ». En une, ce titre : « Le RSA entre en application dans toute la France ». Y compris dans l'Outre-mer, donc?

     

    Eh bien non, justement. Le RSA n’entre pas en vigueur aujourd'hui 1er juin dans les départements ultramarins. Et un récent rapport sur sa mise en place dans ces mêmes départements risque bien de le compromettre. Apparemment, Le Monde a oublié que les DOM font partie de la France. Trop aveuglé sans doute par le courage du soldat Hirsch, celui qui fit « inscrire son RSA dans le programme présidentiel de Ségolène Royal » et qui finalement « s’est battu avec énergie pour faire passer une réforme qui prenait à rebrousse-poil une grande partie de la droite, jusqu’au sein du gouvernement ». On oserait à peine gâcher la fête... A croire que ce n'est pas Sarkozy qui s'est essayé à des tentatives d'ouverture, mais bel et bien Hirsch qui a fait de l'entrisme. Tiens donc...

     

    Le journal finit malgré tout par préciser que la taxe finançant le RSA ne concerne pas « les plus riches », « bouclier fiscal oblige ». Un «détail» qui passe presque inaperçu dans cet océan de louanges. Ainsi donc, la taxe concerne essentiellement les classes moyennes ! Droite oblige, est-on tenté de préciser.


    Un salarié ultramarin sur deux pourrait être concerné par le RSA

    Capture d'écran - Rapport RSA
    Capture d'écran - Rapport RSA
    Dans ces conditions, il n'est pas étonnant de ne pas trouver, dans cet article, la moindre mention du rapport publié le 26 mai dernier sur le RSA en Outre-Mer. Dommage, car on y apprend beaucoup de choses. Ainsi, s'appuyant sur des données fournies par la Cnaf et la Drees, le rapporteur explique : « à barème équivalent au barème métropolitain, 42% de la population des DOM est potentiellement couverte par le RSA (…). ». Un Revenu de Solidarité Active élaboré afin de palier au problème des travailleurs pauvres… Et qui concerne presque la moitié de la population d’Outre-mer!

    Travail au noir et baisse de salaire en perspective

    « Le choix d’un barème plus favorable conduirait donc à une couverture d’au moins la moitié de la population, choix dont les effets pourraient être déstabilisateurs pour le marché du travail. En effet, les entreprises pourraient alors être incitées ne pas à augmenter les salaires, notamment aux niveaux proches du point de sortie du RSA, voire à ne déclarer qu’une partie de la durée effectivement travaillée, pour optimiser les sommes perçues au titre de la prestation. ». Cet extrait du rapport interroge. En effet, la possibilité que la généralisation du RSA puisse avoir des effets contre-productifs est ici clairement confirmée. Et qui formule cette hypothèse ? Un député UMP spécialement choisi pour étudier la question. 

      

    Car les craintes que soulève le dispositif depuis son lancement n'ont jamais été démenties. Pour preuve, le rapport poursuit : « Il convient par ailleurs d’indiquer que le RSA n’est sans doute pas le meilleur instrument de lutte contre le travail dissimulé et d’incitation à la reprise d’activité à temps plein, compte tenu du caractère familialisé et dégressif de cette prestation. (...) Un salarié peut donc trouver plus intéressant de ne pas déclarer une partie de son activité, pour ne pas voir le montant de son RSA diminuer. ». 

     

    D'autre part, le RSA est un complément de salaire sans limitation de durée. Cela revient finalement à subventionner des emplois précaires à long terme, voire à faire tomber dans la précarité des salariés qui gagneraient trop pour en bénéficier. Un dispositif qui, en définitive, s’inscrit dans l’assistance aux travailleurs pauvres sans leur permettre de se sortir de cette situation. Une mesure qui finit par déresponsabiliser les employeurs en cassant la valeur « travail » du fait de la distorsion des écarts entre la rémunération et le travail effectué.

     

    Enfin, n’en déplaise aux journalistes du Monde, la prime au retour à l’emploi existait déjà avec le RMI depuis 2006 … Et les incitations pour reprendre un travail aussi  ! Ce qui change fondamentalement avec le RSA, c’est la pérennisation de ce complément au delà d'une année ; le fait que des « sous salariés » vont être confinés dans une pauvreté durable … Bref, une politique de droite qui  favorise l’assistanat des patrons et l’emploi précaire. Bref, Martin Hirsch a simplement lancé la version 2 du RMI, une version 2 qui n'améliore en rien la version initiale. 

     

    Une version qui conforterait le pouvoir des békés qui paient déjà au lance-pierre les salariés de Guadeloupe et d'ailleurs, car elle leur donnerait les moyens légaux de justifier leurs pratiques. Des pratiques qui expliquent en partie que, plus de la moitié de la population d'Outre-mer vit en dessous du seuil de pauvreté. Un RSA qui la condamnerait ad vitam eternam à n'avoir guère mieux. Au bout du compte, n’est-ce pas une chance pour les ultramarins que d’être épargnés par cette réforme 

  • BANOGNE FAIT LA UNE DE L'UNION

    Serge Minet atteint de collectionnite aiguë

     


    Serge Minet connaît sa « caverne » sur le bout des doigts. Chaque année, c'est le grand nettoyage. Ca lui prend… un mois.
    Les nombreux qualificatifs dont pourrait être affublé Serge Minet, de Banogne, feraient de lui un champion au Scrabble. Un collectionneur au sens premier du terme.

    Les linguistes n'en finissent pas d'inventer des nouveaux mots pour qualifier les collectionneurs des objets les plus divers. Sans doute devraient-ils se pencher sur le cas de Serge Minet qui collectionne… les collections.
    « Dans le temps, quand j'étais jeune, je collectionnais les sous-bocks de bière. C'est resté dans un carton et, 30 ou 40 ans plus tard, j'ai repris », confie Serge, 66 printemps au compteur.
    C'est donc il y a une douzaine d'années que le virus le (re) prend. D'abord en tant que cervalobélophile (collectionneur de sous-bocks de bière donc), puis rapidement avec les verres, qu'ils soient de bières (il en a plus de 2 000 aujourd'hui), de marque, de vin (plus de 1 200), en passant par les chopes, etc.
    « Dans la Somme, il y avait un collectionneur qui se faisait vieux et qui vendait ses verres. Je lui en ai acheté. Mais sinon, c'est surtout sur les brocantes que je trouve. Je peux en faire 7 par week-end ».
    Des pièces anodines à celles qui ont une certaine valeur, tout y passe. Serge Minet, ancien président d'une association de bouliste, ancien boulanger, aujourd'hui encore dans l'agriculture, s'est même construit une véritable caverne d'Ali Baba, accolée à sa maison de Banogne, à l'ouest de Château-Porcien.

    ndlr:Qui ne connait pas Banogne

    Une pièce dédiée à ses collections
    « Je n'avais plus de place dans la maison. En 1999, j'ai construit ce bâtiment. Aujourd'hui il n'y a plus que la collection de petits vases de ma femme dans la maison », raconte Serge.
    Et dans cette pièce entièrement vouée à accueillir ses collections, Serge est comme un poisson dans l'eau.
    D'un côté les verres, de l'autre les boîtes en fer ; au milieu les capsules de champagne (c'est son côté placomusophile), les petites voitures de pompiers, les 140 vinyles 33 tours de Johnny Halliday, les bouteilles de parfum, les BD de Tintin, les 30 000 cartes postales, les boîtes d'allumettes (son côté cumixaphiliste), les journaux de guerre, les briquets, les calendriers de la poste, les étiquettes de fromage (son côté tyrosémiophile),…, j'en passe et des meilleurs.
    Sans oublier tout le pan de mur réservé aux 5 000 cendriers publicitaires (son côté publitéphraphile).
    « J'en ai très peu en double, c'est ceux qu'on me donne. Sur les brocantes, au premier coup d'œil, je sais si je l'ai ou pas. Je me rappelle où j'ai eu chaque pièce », souris Serge en nous montrant des bouteilles de champagne d'une grande maison rémoise, qui à l'époque les avait bradées.
    Serge n'est pas le genre de chineur à rentrer bredouille d'une brocante. Il accumule, il accumule en se disant, avec le temps, ça va prendre de la valeur.
    « Maintenant, il y a beaucoup de gens qui collectionnent, les prix montent. Dans le temps, ce n'était pas comme ça ».
    Nul doute qu'avec ses 70 000 objets en tout genre, Serge va devoir réfléchir à agrandir sa pièce. « Il y a de la place », glisse t-il en désignant le jardin.

    E.D.

  • BUGNES LYONNAISES

    En ce jour de Mardi-Gras

    on fait des bugnes.Voiçi la recette                                                                           

    d'un boulanger lyonnais 


    650 gr de farine
    150 gr de beurre
    2 oeufs complets + 2 jaunes d'oeufs
    20 gr de levure de boulanger à diluer dans une petite tasse

     d'eau chaude
    1 pincée de sel
    De la fleur d'oranger.

    on mélange tout ensemble, et on pétri, pétri, et pétri encore.
    Au moins 15 minute de travail.

    quand c'est fini, on fait une croix sur la boule avec un couteau                                                                              on couvre d'un linge humide

      On laisse reposer 2 h près d'un radiateur.

    Dans une sauteuse on fait bouillir, à fond les watts, 2 litres d'huiles.

    On étale la pate le plus fin possible (plus c'est fin, mieux c'est).
    on coupe des lanières pour faire des bugnes de 12 cm x 5 cm avant cuisson.

    Si on juge la bugne coupée trop épaisse, ne pas hésiter à lui remettre

     un coup de rouleau (tant pis si elle devient énorme)

    On jette dans l'huille bouillante.
    Ca doit gonfler instantanément, et les bugnes ne restent pas plus

     de 20 secondes dans l'huile si elle est bien chaude.

    On les poses sur un sopalin.

    Quand elles sont un peu refroidit, on les roules dans du sucre glace,

     et hop, dans un panier en osier.

    Il y en a suffisement pour distibuer à votre famille

    Noubliez pas d'aérer après

  • NICOLAS SARKOZY

    Nicolas Sarkozy - N'oubliez pas !

     

    Nicol_s_Sarkozy

     

     

    N'oubliez pas !

    - Il a sauvé Alstom, et libéré Ingrid Betancourt.
    - Nicolas Sarkozy peut encercler ses ennemis. Tout seul !
    - Quand Nicolas Sarkozy pisse face au vent, le vent change de direction.
    - Nicolas Sarkozy peut claquer une porte fermée...
    - Nicolas Sarkozy a déjà compté jusqu'à l'infini. Deux fois.
    - Certaines personnes portent un pyjama Superman. Superman porte un pyjama Nicolas Sarkozy.
    - Jésus Christ est né en 1955 avant Nicolas Sarkozy.
    - Nicolas Sarkozy ne porte pas de montre. Il décide de l'heure qu'il est.
    - Nicolas Sarkozy peut diviser par zéro..
    - Dieu a dit : "Que la lumière soit !" Et Nicolas Sarkozy répondit : "On dit s'il vous plaît".
    - La seule chose qui arrive à la cheville de Nicolas Sarkozy, c'est sa chaussette...
    - Quand Google ne trouve pas quelque chose, il demande à Nicolas Sarkozy.
    - Nicolas Sarkozy fait pleurer les oignons.
    - Les Suisses ne sont pas neutres, ils attendent de savoir de quel côté Nicolas Sarkozy se situe.
    - Chez certains hommes, le testicule gauche est plus large que le droit. Chez Nicolas Sarkozy, chaque testicule est plus large que l'autre..
    - Nicolas Sarkozy sait parler le braille.
    - Il n'y a pas de théorie de l'évolution. Juste une liste d'espèces que Nicolas Sarkozy autorise à survivre.
    - Nicolas Sarkozy et Superman ont fait un bras de fer. Le perdant devait mettre son slip par dessus son pantalon.
    - Un jour, au restaurant, Nicolas Sarkozy a commandé un steak. Le steak a obéi.
    - Nicolas Sarkozy a un jour avalé un paquet entier de somnifères. Il a cligné des yeux.
    - Nicolas Sarkozy mesure son pouls sur l'échelle de Richter.
    - Nicolas Sarkozy connaît la dernière décimale de Pi.
    - Nicolas Sarkozy peut taguer le mur du son.
    - Quand la tartine de Nicolas Sarkozy tombe, la confiture change de côté.
    - Nicolas Sarkozy est capable de laisser un message avant le bip sonore.
    - Une larme de Nicolas Sarkozy peut guérir du cancer, malheureusement Nicolas Sarkozy ne pleure pas.
    - Quand Nicolas Sarkozy passe devant un miroir, il n'y a pas de reflet : il n'y a qu'un seul Nicolas Sarkozy.
    - Si Nicolas Sarkozy dort avec une lampe allumée, ce n'est pas parce qu'il a peur du noir, mais parce que le noir a peur de lui.
    - Le calendrier de Nicolas Sarkozy passe du 31 mars au 2 avril. Personne ne fait de blague à Nicolas Sarkozy...

  • SARKOZY VAINQUEUR PAR ABSTENTION

    Pour ceux d'entre nous qui ont modestement  suivi le Congrès de Reims , cette 81ème semaine de Sarkofrance a confirmé une triste évidence : le président français peut être agité, princier, monarque, maladroit, nerveux, paranoïaque, inculte voire incompétent, aucun concurrent valide et valable ne s'est cependant distingué en France depuis mai 2007 pour le challenger durablement.


    Un président usé qui abuse
    Comme Sarkozy a néanmoins tenu nombre de promesses, elles devaient être finalement mauvaises: la répression criminelle est plus forte, mais les prisons débordent puisque que la réforme pénitentiaire était le cadet des soucis du nouveau Président. La défiscalisation des heures supplémentaires a grevé le budget de l'État , de la Sécurité Sociale et des retraites sans créer d'emplois. Le durcissement du traitement des chômeurs et pré-retraités a précarisé ces derniers. Les mesures d'économies sur le «train de la vie de l'Etat», par le biais symbolique de suppressions de postes de fonctionnaires sont apparues dérisoires dans le budget et dangereuses.

    Nicolas Sarkozy s'est même permis de mettre le feu inutilement à des secteurs qui ne demandaient rien : citons la révision autoritaire et idéologique des programmes scolaires, la suppression des ressources publicitaires du service public audiovisuel et l'imposition du démarrage des programmes télévisuels à 20h35, ou la réforme de la carte judiciaire.

    Dernier gadget, le «fonds souverain d'investissement stratégique». L'idée est séduisante, mais elle est réservée aux PME innovantes et aux entreprises stratégiques. Les salariés licenciés de Renault, PSA, Amora, Sanofi ou du secteur bancaire peuvent aller pointer au chômage ailleurs. Cet argent n'est pas pour eux. D'ailleurs, il n'y a que 6 milliards d'euros, et pas 20.

    Un président qui se ridiculise
    Il n'y a que quelques blogueurs tenaces et de rares journalistes têtus pour relever systématiquement les incohérences présidentielles. L'agitation médiatique et législative de Sarkozy n'a produit objectivement aucun effet positif sur l'économie et les conditions sociales des Français. A l'exception d'une minorité bénéficiaire du paquet fiscal, la majorité du pays se retrouve aujourd'hui davantage fragilisée qu'hier. Et le président français a beau expliquer crânement qu'il a sauvé la Géorgie, l'Europe politique et le système financier international, il devient la risée des observateurs étrangers. La France n'a jamais aussi bien porté sa caricature: Sarkozy est notre un petit coq gaulois. La première année, il se contentait de jacqueter dans les basses cours des dictatures du monde. Depuis cet été, c'est plus gênant. Il nous humilie devant des plus forts. Obama l'a gentiment snobé en juillet dernier. Medvedev, le président russe s'est gentiment gaussé de ses tics («le président Sarkozy aime être à la tribune pour parler»). L'estimé Washington Post a critiqué son agitation inutile il y a 10 jours.

    Voici cette semaine l'International Herald Tribune qui flingue en bonne et due forme notre Monarque gaulois et son action européenne et internationale: l'Union pour la Méditerranée est oubliée aussitôt passé le 14 juillet; la présidence de l'Eurogroup après 2008 lui est refusée; son Traité simplifié est rejeté; son projet de refonte du capitalisme mondial est repoussé au 31 mars. Plus grave, le journaliste américain pointe l'inconstance dangereuse de Sarkozy dans l'affaire des missiles nucléaires américains à Kaliningrad : le Monarque, debout à la tribune à Nice à côté de Medvedev, critique l'utilité de ce bouclier américain, lui qui encourageait une éventuelle riposte nucléaire contre l'Iran. Puis, il se reprend quelques jours plus tard, après les protestations britanniques, tchèques et polonaises. Un ancien ministre de Tony Blair expliquera plus tard aux participants d'un meeting de l'OTAN en Espagne : «on dirait que Medvedev prend Sarkozy pour une truite grasse et lente qu'il peut dévider à loisirs

    Seul compte le show, pour Nicolas S.

    Mais un président sauvé ?
    La crise mondiale aidant, Sarkozy a cependant gagné un sursis. Cet été, les sondages se sont retournés. Les Français craignent moins pour leur pouvoir d'achat que pour leur emploi. Le chômage est devenu la première préoccupation de nos concitoyens depuis cet été. Le slogan sarkozyste «Travailler plus pour gagner plus» reste obsolète et anachronique, mais il a tôt fait d'éclipser la misère sociale du pays. Si la gauche ne change pas rapidement son fusil d'épaule pour s'attaquer à la protection de l'emploi et la lutte contre la précarité, elle va une fois de plus passer à côté du sujet essentiel.

     

    Cette récession est en effet pour l'instant une triple bonne nouvelle pour le président: elle masque son échec (paquet fiscal, heures supplémentaires, etc) ; elle divertit les attentions par la peur ; elle replace le discours sarkozyste sur le travail au cœur du dispositif. Car la France entre en récession, les déficits dérapent (mais le gouvernement ne renonce pas à ses échecs fiscaux) et l'administration Sarkozy semble gouverner à vue. Moins d'Etat un jour, Gosplan le lendemain, etc... Une chose demeure, les plus riches sont épargnés.

    La coquille vide de l'UMP
    Le parti majoritaire n'aide pas le Président. L'UMP a beau jeu de se moquer du Parti Socialiste, et de prendre un air mi-sérieux mi-compatissant («c'est important d'avoir une opposition en démocratie, mais regardez-les.»). Elle n'est pas mieux lotie. Hier agacés par son narcissisme «bling bling» qu'il a dû mettre de côté, les parlementaires expriment de temps à autre leur énervement: Christine Boutin en a fait les frais il y a un mois; Rachida Dati est lâchée en pleine campagne d'impopularité . Au sein même de l'UMP, l'agitation parfois grotesque de Frédéric Lefebvre , l'ancien lobbyiste et conseiller de l'ombre de Nicolas Sarkozy devenu député et porte-parole de l'UMP ne doit pas faire illusions

    L'UMP a perdu plus de 100 000 adhérents, Patrick Devedjian nommé à sa tête a été désavoué à plusieurs reprises depuis un an (par la nomination de sarkozystes zélés tels Xavier Bertrand à ses côtés); Jean-Pierre Raffarin, «l'autre patron par intérim» de l'UMP a été sèchement évacué de la présidence du Sénat. Même l'élection du patron des «Jeunes Populaires» s'est soldée par une mascarade à la fin de l'été. Il y a quelques semaines, l'UMP s'était lancée dans des «ateliers du changement» pour «refonder le capitalisme». La liste des 37 propositions est amusante; la présentation de ces dernières à la presse a été l'occasion de nombreuses précautions : en gros, elles n'engagent que les débatteurs mais pas le gouvernement, et certaines ne seront étudiées davantage. Bel exercice de communication.


    Nicolas Sarkozy n'a pas plus de réservoir de voix à son extrême droite que le Parti Socialiste n'en a à sa gauche. le FN paraît durablement miné par l'agonie politique de son chef historique, et les récentes élections municipales ont encore prouvé que son électorat n'a pas retrouvé le chemin des urnes.

    Une opposition éparpillée façon puzzle
    L'opposition politique aurait pu profiter de cet effondrement. Que nenni. François Bayrou pâtit ainsi de son inexistence parlementaire et d'un positionnement toujours ambigü. Cette semaine, il en est venu à intervenir sur les radios pour protester contre le détournement «probable» de son vote à l'Assemblée Nationale : il a été crédité à tort d'un vote favorable à l'allongement de l'âge de la retraite à 70 ans; en fait, c'était juste son voisin de fauteuil qui s'était trompé de bouton... De leur côté, les Verts ont compris la leçon de leur petitesse en acceptant une large union écologiste, de Bové à Hulot, pour le prochain scrutin européen. L'activisme parlementaire de 4 députés ne suffit pas. Le Parti Communiste souhaite lui se coaliser avec le Parti De Gauche de Marc Dolez et Jean-Luc Mélenchon, deux dissidents socialistes depuis le 6 novembre. 1,3% + 0% = ? Restons sérieux. Olivier Besancenot travaille à son Nouveau Parti AntiCapitaliste, mais il ne veut pas diriger avec d'autres que lui.

    En organisant le plus tard possible son Congrès, le Parti Socialiste a aussi manqué bien des étapes. Le rassemblement de Reims n'a pas été salutaire. Que Martine Aubry ait finalement réussi à l'emporter d'une courte tête repousse à plus tard la mise en ordre de bataille du premier parti d'opposition. La base militante est plus apaisée que ces chefs.

    Pourtant les mobilisations sociales ou républicaines se multiplient. L'opposition existe, mais elle n'est pas parvenue à se structurer. Les échecs électoraux éparpillent toujours les perdants. C'est la loi du genre. On se dispute, on se chamaille. Le temps presse. Il ne reste 3 ans et demi à l'opposition pour s'ouvrir, se rassembler, se rénover, et organiser la riposte sur le terrain.

    Malgré son impopularité rapide et record, le Monarque se frotte encore les mains

  • LA DOULEUR ARDENNAISE

    .28_011_m.jpegÉchaudée par les promesses d'hier du candidat Sarkozy, la population fragilisée de Rethel a accueilli fraîchement le Président.

    Aux sidérurgistes de Gandrange, qui, voilà quelques mois lui scandaient sous la voûte géante d'Arcelor « On veut garder nos emplois », il avait répondu : « Je reviendrai en Lorraine ». Promis, promis... Aux poignées d'Ardennais massés hier derrière les barrières métalliques au pied de la place de la mairie de Rethel l'implorant « On veut des entreprises » il a répondu par des « Merci, merci... ».
    Au-delà de l'exercice traditionnel de communication d'une séance extérieure dédiée aux micros et caméras, aux allures d'un tiède bain de foule au pied du « Marcassin », le bar du centre ville, le chef de l'État a fait un retour sur la pointe des pieds au cœur d'une région où la crise économique, plus qu'ailleurs, baigne le quotidien. Et où la météo, comme hier, douche davantage les perspectives d'avenir.
    Entre une manifestation maintenue à distance par les forces de l'ordre des cinquante salariés licenciés de la Sopal (Givet), des banderoles « La jeune France souffre », des slogans syndicaux et des injures teintées d'amertume, l'exercice du pouvoir se heurte à la réalité pour le Président de la République.

    « Déjà, il nous avait tout promis »


    Deux ans après le « travailler plus pour gagner plus » initié avec le succès médiatique que l'on sait à quelques kilomètres de là, les contrats aidés sont revenus par la force des choses sur le devant de la scène de la salle des fêtes de Rethel, aux murs couverts de tissus bleus, tachés par les pluies infiltrées du toit.
    Un accueil modéré, là encore, tout juste entretenu par les honorables clameurs d'adhérents UMP regroupés pour l'occasion dans les bus, avec étape protocolaire par le pôle emploi des lieux. Chômeur de 27 ans, Freddy Blemont hausse les épaules sous sa veste de jean où dépasse une capuche sweat rouge. « J'étais déjà présent lorsqu'il est venu visiter le lycée agricole de Rethel, voilà deux ans » glisse, acerbe, le jeune homme. « Et déjà, il nous avait tout promis. Cette fois, c'est pareil, il va faire son annonce et repartir. Mais ma situation personnelle, elle, ne changera pas. Je ne suis pas difficile, mais je resterai à la recherche d'un boulot ». Il y a deux ans, déjà, il était couvert par un CAE, un autre contrat aidé. A ce jour, tous ses envois de CV dans les entreprises ardennaises restent stériles.

    « Il est venu faire le beau »


    L'emploi s'affiche comme la priorité d'un Président au cœur d'un département affaibli. Rare maire de droite dans un périmètre historiquement ancré à gauche, Guy Deramaix a mitonné pour la presse un panier garni avec les spécialités gustatives des Ardennes. Mais la visite de Nicolas Sarkozy passe mal pour les populations fragilisées. « Il est venu faire le beau chez nous pour nous endormir » peste Jessica Denis, 23 ans, entourée des membres de sa famille. Survêtement aux couleurs de l'OM sur les épaules, la jeune femme multiplie les demandes auprès des organismes sociaux. En vain. « Il n'y a plus de boulot ici. Et même les contrats d'intérim tendent à se raréfier. Le résultat, c'est qu'à la fin du mois on crève tous la dalle cependant que le président, lui, a augmenté ses revenus de 70 % ». Larmes aux yeux, le jeune Kevin Fossier, 18 ans à peine, est encore plus amer. Les nerfs à vif, cet élève en baccalauréat pro de maintenance à Rethel, hurle son mal-être cependant que l'escorte ramène Nicolas Sarkozy sur la route de l'avion. Direction les Yvelines pour y rencontrer Gordon Brown dans une résidence privée. De la détresse humaine ardennaise aux enjeux de l'Europe; des incantations libérales d'hier aux mesures étatiques aujourd'hui dictées par l'urgence : c'était décidément la journée des grands écarts.
    Largement inspiré par l'Est Républicain

  • ON VOUS L'AVAIT BIEN DIT

    Voici un petit rappel du manifeste du parti communiste. Cela fait du bien à la conscience de classe en temps de crise. Comme quoi, on vous l’avait bien dit.

    de K. Marx et F. Engels

    "Karl Marx, 1875

    ...Les moyens de production et d’échange. sur la base desquels s’est édifiée la bourgeoise, furent créés à l’intérieur de la société féodale. A un certain degré du développement de ces moyens de production et d’échange, les conditions dans lesquelles la société féodale produisait et échangeait, l’organisation féodale de l’agriculture et de la manufacture, en un mot le régime féodal de propriété, cessèrent de correspondre aux forces productives en plein développement. Ils entravaient la production au lieu de la faire progresser. Ils se transformèrent en autant de chaînes. Il fallait les briser. Et on les brisa.

    A sa place s’éleva la libre concurrence, avec une constitution sociale et politique appropriée, avec la suprématie économique et politique de la classe bourgeoise.
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  • DON'T BLAME THE NEW DEAL

    Je reproduis ici l’édito trés interessant du New York Times sur la responsabilité des choix politiques de l’administration Bush dans la dérégulation des marchés et l’inaction de la Banque fédérale américaine.

    Don’t Blame the New Deal
    This year’s serial bailouts are proof of a colossal regulatory failurelire la suite

  • VOUS AVEZ QUAND MEME VOTE POUR LUI

    D'APRES MARIANNE


     
    Avez vous remarqué ? A chaque coup dur gouvernemental, donc très régulièrement, Nicolas Sarkozy ou l'un de ses ministres nous expliquent qu'ils ne font qu'appliquer le programme présidentiel, que les Français ont voté en connaissance de cause, que les promesses sont tenues. Bref, «nous savions, vous saviez.» Donc il n'y a aucune raison de se plaindre.

    Pour cette 57ème semaine de Sarkofrance, nous savions effectivement beaucoup de choses.

    Saviez-vous... pour le Bling Bling ?
    La pause dans l'exubérance de paillettes n'a eu qu'un temps. Nicolas Sarkozy et son épouse font à nouveau la une des magazines. Carla Bruni a confié ses secrets à quelques journalistes, et se fait prendre en photo dans le Fauteuil Présidentiel devant un Nicolas Sarkozy souriant. Elle nous apprend même qu'«Il a cinq ou six cerveaux remarquablement irrigués.»
    Nous savions évidemment que Nicolas Sarkozy aimait les femmes, ou qu'il avait un besoin à la fois narcissique et politique d'exhiber sa vie privée sous les flashes des photographes.

    Saviez-vous... pour la politique d'immigration ?
    C'était dans son programme. Nicolas Sarkozy a créé ce ministère d'un autre âge, «l'Identité Nationale», durcit le regroupement familial, fixé des quotas d'expulsions de clandestins, défini des quotas d'emploi par pays. Nous savions que cette «politique du chiffre» génèrerait des tensions, des dérapages, des douleurs. Nous savions qu'elle était un gage essentiel à l'électorat frontiste du Président. A l'approche de la présidence française de l'Union européenne, Sarkozy veut exporter son modèle ailleurs en Europe.

    Saviez-vous... pour Rachida Dati ?
    La nomination de Rachida Dati à un la tête d'un ministère régalien en juin 2007 était un signe formidable... pour l'image. Pour le reste, la personne était déjà porte-parole du candidat Sarkozy. On connaissait ses bourdes. On connaissait son parcours. On savait qu'elle était la «médaille beurette» que le Ministre de l'Intérieur avait très tôt accrochée à sa veste quand il visitait les banlieues. Il ne fallait pas attendre Rachida Dati sur le fond.
    Un an à peine après sa nomination au poste de Garde des Sceaux, l'état de grâce est bien loin. Nous ne savions pas que son échec pouvait être aussi rapide et patent : elle est l'icône de Dior pour les Guignols de l'Info, la risée des gazettes. Ses volte-faces opportunistes agacent jusque dans son camp. Ses bourdes inquiètent Sarkozy. Elle s'est mise à dos l'institution judiciaire, la moitié de son cabinet l'a quittée, elle dérape à l'Assemblée.

    Saviez vous .. pour les inégalités ?
    L'été dernier, Nicolas Sarkozy a fait adopter un «paquet fiscal» qui prévoit , notamment, l'éxonération partielle des droits de succession, et le renforcement du bouclier fiscal (de 60% à 50%). Il applique son programme. La droite au pouvoir était déjà responsable d'une forte augmentation des niches fiscales, entre 2003 et 2008, dont leur coût est passé de 50 milliards d'euros en 2003 à 73 milliards en 2008. En mai 2008, le gouvernement fait mine de découvrir que les défiscalisations en tous genres font du mal au budget de l'Etat. Nous savions aussi que le gouvernement réduirait le nombre de fonctionnaires, et plus particulièrement d'enseignants. Les lycéens et leurs professeurs protestent. Mais ils savaient.

    Saviez-vous... pour le déficit budgétaire ?
    Le candidat Sarkozy avait promis fromage et dessert : on travaillerait plus, on gagnerait plus et il réduirait les prélèvements obligatoires de 68 milliards d'euros en 5 ans. Nous savions qu'il enterrerait les 35 heures sans le dire. L'UMP fait une fixette idéologique sur un dispositif qui ne concerne même pas la majorité des actifs en France.
    Finalement, le déficit budgétaire se creuse: on l'a annoncé à 45 milliards d'euros cette semaine. Êtes-vous surpris ? A force de défiscaliser à tout crin, les ressources publiques font défaut.

    Saviez-vous... pour le pouvoir d'achat ?
    Le plus embêtant est certainement que nous n'avons pas eu davantage de pouvoir d'achat pour autant ! Depuis un an, le Président peine à convaincre de ses mesures en faveur du pouvoir d'achat. Il s'est même résolu à nommer un publicitaire, Thierry Saussez, à ses côtés, pour redresser la barre. La flambée du prix du pétrole et des matières premières n'arrange rien. Que le Grenelle de l' Environnement ait omis de définir des mesures concrètes en faveur des transports collectifs et du fret, et des énergies renouvelables ne choque personne. Nous le savions. L'écologie était un sticker électoral de plus sur le blazer du candidat.
    Nous savions que le slogan de campagne ne concernait pas les retraités (travailler plus ?), les chômeurs, les précaires du temps partiel. Nicolas Sarkozy avait fait des 35 heures sa bête noire idéologique. Qu'une majorité d'actifs ne soit pas concernée par les RTT importait peu. Nous savions que le gouvernement viderait les dispositifs Aubry de leur substance sans chercher à les aménager. Nous pouvions même savoir que la France n'est pas ce pays de fainéants où l'on travaille moins qu'ailleurs ! Nos voisins européens ont une durée moyenne hebdomadaire de travail facialement plus élevée, mais davantage de travailleurs à temps partiel que nous

    Oui, vous saviez.

    Et pourtant, vous avez voté

    Pourquoi ?

  • HONTE AU TRIBUNAL DE LILLE

    Grosse colère de Dominique Boy-Mottard

    Palais de justice de Lille

    Nous venons d’apprendre que dans la France d’aujourd’hui, république laïque, un mari pouvait obtenir l’annulation de son mariage car sa femme n’était pas vierge et le lui avait caché. Attention : il s’agit bien d’annulation (rien que ça !) pas de divorce.

    L’avocat du demandeur peut prétendre que cela n’a rien à voir avec la religion (les époux sont musulmans), on voit mal comment expliquer la décision autrement que par une exigence religieuse que les magistrats du TGI de Lille ont fait prévaloir sur la règle de droit.

    La décision est basée sur l’article 180 alinéa 2 du Code civil, à savoir : « S’il y a eu erreur dans la personne, ou sur des qualités essentielles de la personne, l’autre époux peut demander la nullité du mariage. »

    La virginité ferait donc partie des qualités essentielles de la personne, au point d’en arriver à prononcer la nullité d’un mariage ? Si le monsieur était à ce point amer de ne pas être le premier, il pouvait toujours demander un divorce…

    Mais non, il lui fallait l’annulation ! L’argumentation développée par son avocat est particulièrement effarante : « Il faut ramener la question au mensonge. La solution aurait été la même pour quelqu’un ayant [...] caché quatre pages de casier judiciaire, le fait d’avoir déjà été plusieurs fois marié ou de s’être prostitué ». Et il ajoute : « L’exemple traditionnel qu’on donne aux étudiants, c’est celui d’une femme qui a épousé un homme sans savoir qu’il était un ancien bagnard. C’est le fameux arrêt Berthon, qui date de 1868 ».

    Donc, si l’on en croit Me Labbée, ne pas être vierge est équivalent à un casier judiciaire chargé ou encore à la prostitution…

    Par ailleurs, il se plante complètement sur la référence à l’arrêt Berthon qui, non seulement, n’est pas de 1868 mais de 1862, mais qui surtout avait refusé de prononcer l’annulation d’un mariage à la demande d’une femme à laquelle son mari avait caché être un ancien bagnard.

    Extrait de l’arrêt des Chambres réunies de la Cour de cassation du 24 avril 1862:
    « … la nullité pour erreur dans la personne reste sans extension possible aux simples erreurs sur des conditions ou des qualités de la personne, sur des flétrissures qu’elle aurait subies, et spécialement à l’erreur de l’époux qui a ignoré la condamnation à des peines afflictives ou infamantes antérieurement prononcées contre son conjoint, et la privation des droits civils et civiques qui s’en est suivie ; »

    Cela dit, la référence à l’arrêt Berthon est complètement hors de propos car la loi, à l’époque n’était pas la même qu’aujourd’hui : l’erreur sur les qualités essentielles n’existait pas, seule était prise en compte l’erreur sur l’identité physique de la personne.

    Alors, la virginité est-elle une de ces qualités essentielles ? Selon la jurisprudence, les qualités essentielles doivent être « objectivement » constatées, c’est-à-dire apparaître comme telles aux yeux de l’opinion publique. Et je ne crois pas qu’on puisse dire que la virginité d’une jeune fille est de nos jours perçue comme telle, dans la France de 2008. J’aimerais bien connaître les juges de Lille qui ont pris cette décision pour savoir s’ils n’ont pas confondu leurs propres « valeurs » avec celles constatables objectivement dans notre société.

    Mais l’argumentation juridique importe peu. Et je comprends la colère qu’a exprimée Elisabeth Badinter sur France Inter (propos repris par Libération de ce jeudi 29 mai) :

    « Je suis ulcérée par la décision du tribunal d’accepter de juger ça parce que la sexualité des femmes est une affaire privée et libre en France, absolument libre (…) ça aboutit tout simplement à faire courir nombre de jeunes filles musulmanes dans les hôpitaux pour se faire refaire l’hymen. Et par conséquent au lieu, pour un tribunal, de défendre les femmes, de défendre ces jeunes femmes, au contraire il accentue la pression sur elles (…) Et je vous dis franchement, je pense à cette malheureuse jeune fille, humiliée publiquement, revenant dans sa famille, ce qu’elle a dû vivre a dû être épouvantable. J’ai honte que la justice française n’ait pas pris à cœur de défendre toutes ces jeunes filles ».

    Au fait, est-ce que le mari était vierge ? L’histoire ne le dit pas…

    Dominique Boy-Mottard