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  • EDITORIAL DE J.JACQUES THOMAS

    L'annonce d'un (nouveau) plan quartier, malgré tout sans budget, le retour à la police de proximité pourtant tellement vilipendée à son arrivée, place Beauvau, l'accession à la propriété ou la création d'entreprises pour les jeunes des banlieues : Nicolas Sarkozy sait que, dans un mois, jour pour jour, les Français se seront exprimés. Le 9 mars, premier tour des Municipales et des Cantonales, les urnes auront, en effet, parlé.

    Pour Charles Pasqua, les promesses n'engageaient que ceux qui les écoutaient. Pour le Gouvernement, les chèques en bois distribués avant les élections sont surtout à rapprocher de la langue du même nom.

    La ville est peut-être un enjeu de civilisation. Elle souffre aujourd'hui de n'être qu'un enjeu électoral. Pour 4000 policiers supplémentaires dans les banlieues, combien en moins dans le reste de la France en prenant en compte la décision du Président de la République de supprimer un fonctionnaire sur deux ?

    A un mois du premier tour de scrutin, Nicolas Sarkozy reprend ses suppliques. L'immigration (re) devient à la mode avec les quotas ethniques « utilement » réactivés par Brice Hortefeux. Le Président lui-même s'applique à satisfaire quelques-unes des promesses de l'élection (précédente).

    Salariés de chez Michelin, buralistes, retraités, chauffeurs de taxis : chacun y trouvera son compte et surtout que personne ne puisse laisser entendre que le Président recule. Comme les sondages, il avance … à reculons !

    Même si surtout ces nouvelles annonces évitent de (re) parler du quotidien, d'évoquer les franchises médicales ou de s'interroger sur le déficit (record) du commerce extérieur !

    Avec 4,3 milliards de perte en décembre, la balance commerciale de la France chute à 39,2 milliards d'euros pour l'année 2007 ; soit un trou de 11 milliards supplémentaires par rapport à 2006.

    Pendant ce temps, les Allemands qui utilisent la même monnaie et paient le même prix le baril de pétrole affichent, quant à eux, un excédent de 200 milliards !

    Pour nombre de Ministres, la cause du malaise est simple : la France va mal. En fait, elle est d'abord mal gouvernée.

  • LE TRAITE EUROPEEN ACTE II

    2 - Le TME rendrait-il possible une

    harmonisation sociale par le haut ?

    Non. Le projet de TME exclut toute harmonisation des législations sociales. La possibilité d’instaurer progressivement un SMIC européen pour empêcher la concurrence par les bas salaires est exclue, tout comme un alignement vers le haut des régimes de protection sociale ou une réduction harmonisée du temps de travail dans toute l’Union européenne.

    C’est le marché qui se chargerait d’ « harmoniser » les législations sociales au nom de la « concurrence ». L’harmonisation continuerait donc à se faire par le bas : les rangs des travailleurs pauvres et des chômeurs continueraient à augmenter au même rythme que les dividendes des actionnaires.

    Le projet de TME ne changerait rien à la règle de l’unanimité nécessaire à l’harmonisation des législations fiscales des pays de l’Union européenne. La concurrence fiscale et la course sans fin aux augmentations d’impôt pour les salariés (TVA sociale) et aux baisses d’impôts pour les actionnaires (diminution de l’impôt sur les sociétés et sur les dividendes) pourraient donc continuer sans le moindre frein.

    Depuis plus de vingt ans, les dirigeants de la social-démocratie européenne font le même serment : « Pour sauver l’Europe, nous avons été obligés de différer l’harmonisation sociale mais c’est promis, c’est juré, le social sera l’objet du prochain traité ». Vingt ans d’expérience pendant lesquels la politique sociale a été à chaque fois sacrifiée sur l’autel de la libre circulation des capitaux (Acte Unique, 1986), de la monnaie unique (Maastricht, 1992) ou du pacte d’austérité budgétaire (Amsterdam, 1997). Mais vingt ans d’expérience qui ne leur ont servi à rien. Ils continuent leur rengaine. Ils proposent de signer le TME qui interdirait tout harmonisation des législations sociales et qui sonnerait le glas de ce qui reste de services publics en Europe mais ils s’écrient, de nouveau, la main sur le cœur : « Préparons un traité social, défendons une directive européenne pour garantir les services publics… » Qui peut encore les croire ?

  • LE TRAITE EUROPEEN EN 10 LECONS

    10 questions, 10 réponses sur le Traité Modificatif Européen signé par Sarkozy. Par Jean-Jacques Chavigné

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    1- Le projet de Traité Modificatif Européen (TME) est-il différent du projet de Traité Constitutionnel Européen (TCE) ?

    Non. Valéry Giscard d’Estaing, ancien président de la Convention européenne qui avait rédigé le TCE, le reconnaissait d’ailleurs dans le Monde du 26 octobre 2007 : « Les outils sont exactement les mêmes, seul l’ordre a été changé dans la boîte à outils ».

    Le Traité Modificatif Européen (TME), adopté par les Chefs d’Etat et de gouvernements de l’Union européenne, le 19 octobre à Lisbonne, est donc le même que le Traité Constitutionnel Européen (TCE) qui a été repoussé le 29 mai 2005 par 54,67 % des électeurs de notre pays.

    Sarkozy a présenté ce projet de traité comme un « projet simplifié ». C’est un mensonge, il fait plus de 250 pages et reprend l’intégralité de la partie I (les institutions) et de la partie III (les politiques européennes) du TCE. La partie II du TCE (la charte des droits fondamentaux) qui était le seul élément un peu positif du TCE ne figure plus dans le traité mais dans un texte séparé.

    Sarkozy s’est vanté d’avoir fait retirer du texte « la concurrence libre et non faussée ». C’est là encore un mensonge éhonté. « La concurrence libre et non faussée » a bien été retirée de la partie 2 mais elle est reprise dans un protocole, partie intégrante du traité, qui affirme que « le marché intérieur, tel qu’il est défini à l’article 3 du traité comprend un système garantissant que sa concurrence n’est pas faussée ».

    Les seules différences (exceptée l’exclusion de la charte des droits fondamentaux) sont d’ordre symbolique : le texte n’est plus une Constitution mais un Traité dont la révision sera tout aussi difficile que l’aurait été celle de la Constitution ; le drapeau européen (qui flotte partout) et l’hymne européen sont retirés du texte.

    Ce texte est donc un coup de force contre le vote « non » des deux seuls peuples consultés sur l’intégralité du TCE : les peuples français et néerlandais. L’initiateur de ce coup de force anti-démocratique est Nicolas Sarkozy.(A suivre.....)

  • UN REFERENDUM POUR L'EUROPE

    Un référendum pour le nouveau Traité européen !

    Le dernier Conseil européen de Bruxelles du 23 juin 2007 a décidé de confier à une Conférence intergouvernementale le soin de travailler d'ici à la fin de l'année à la rédaction d'un nouveau Traité européen « simplifié », suite au rejet par les peuples hollandais et français du Traité constitutionnel.

    Le Président de la République française, puis son ministre des Affaires étrangères, ont néanmoins explicité les grandes lignes de ce nouveau traité « simplifié ».

    Il ressort qu'il concernera le système et le mode de décisions européens, les questions sociales, les valeurs constitutives de l'Union et des mesures significatives concernant la lisibilité de l'Union.

    Ce nouveau Traité « simplifié » aura des conséquences majeures et directes pour la vie de nos concitoyens et de nos institutions.

    Cela implique donc qu'il soit soumis à referendum.

    Tout d'abord, conformément à la Constitution française, dès lors que ce nouveau Traité modifiera le fonctionnement de nos institutions il devrait être soumis à approbation populaire.

    En second lieu, si le besoin existe absolument de réconcilier l'Union européenne et les peuples européens alors ce Traité doit être aussi leur affaire.

    Le précédent Traité, dit constitutionnel, a montré que la voie parlementaire n'était pas la voie par laquelle les peuples pouvaient se reconnaître. Et si ce nouveau Traité fait la synthèse entre les tenants du « non » et du « oui », ainsi que le dit le Président de la République , alors que peut-il craindre d'un referendum ? Les arguments du ministre des Affaires étrangères selon lesquels la ratification par la voie parlementaire évitera les inconvénients précédemment constatés ne peuvent être recevables.

    La démocratie n'est pas négociable. Elle ne peut souffrir d'une mise à l'écart, d'un manque d'appropriation par les peuples européens de la construction européenne. Le retour de la politique suppose que notre peuple soit consulté. Il a défait le précédent Traité. Il doit s'exprimer sur ce nouveau Traité. C'est une double exigence : nationale et européenne.

    En conséquence, nous appelons solennellement le Président de la République Française à soumettre le nouveau Traité à la ratification de notre peuple et à décider de l'organisation d'un referendum.

    Que l'on soit pour ou contre ce nouveau Traité, l'Europe ne se fera pas contre les peuples. Elle ne se fera pas sans eux. Elle se fera nécessairement avec eux !

  • KACZYNSKI:LA PORTE

     Les jumeaux conservateurs Kaczynski, au pouvoir en Pologne depuis deux ans, ont essuyé un cuisant échec, battus par l'opposition libérale aux législatives d'hier avec une avance de près de 13 points, selon les sondages.
    Si les résultats officiels confirment aujourd'hui ces sondages, le parti libéral Plateforme civique (PO) de Donald Tusk recueillera de 43,7 % à 44,2 % des voix. Le parti conservateur Droit et Justice (PiS) du Premier ministre Jaroslaw Kaczynski n'est crédité que de 30,4 % à 31,3 % des voix.
    Troisième, l'Alliance de centre-gauche (LiD), parrainée par l'ex-président Aleksander Kwasniewski, a obtenu de 12,2 % à 13,3 %. Le parti paysan traditionnel PSL est crédité de 7,9 % à 8,4 % des voix.

    Participation record

    Les libéraux frôlent ainsi la majorité absolue de 230 sièges sur 460 à la Diète (chambre basse). Ils ne devraient pas avoir de problème à former un gouvernement. Le PSL s'est déclaré prêt à coopérer avec les libéraux.
     Ces élections anticipées, considérées comme un référendum sur les deux années de gouvernement des Kaczynski, ont largement mobilisé les électeurs. Le taux de participation a atteint un record pour ce genre de scrutin depuis la fin du communisme en 1989 : 55,3 % selon un sondage.
    Mais cette affluence a causé des perturbations sérieuses dans le scrutin. Certains bureaux ont manqué de bulletins de vote et les opérations de vote ont été prolongées dans certains bureaux de Varsovie.
    Les quelque 30,5 millions de Polonais appelés aux urnes ont renouvelé les deux chambres du parlement, 460 députés élus à la proportionnelle et 100 sénateurs élus au scrutin uninominal majoritaire à un tour.
    Les anciens alliés du PiS au pouvoir, le parti populiste Autodéfense et l'extrême droite ultracatholique de la Ligue des familles polonaises (LPR), sont éliminés du parlement, avec moins de 2 % des voix, soit largement moins que les 5 % requis.

  • ADIEU 1945 ADIEU 1968

    Défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance c'est en regardant l'affiche derrière mon camarade Jean-Jacques Thomas maire de Hirson(O2) qui recevait François Hollande le week-end dernier que m'est revenu le texte de Kessler,à lire, pour comprendre jusqu'où veut aller Sarkozy 



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    Denis Kessler est de retour. L’ancien n° 2 et idéologue en chef du MEDEF au côté d’Ernest-Antoine Seillières de 1994 à 1998, apôtre du projet de “refondation sociale” d’alors, signe un éditorial dans le journal Challenge du 4 octobre 2007. Il éclaire avec le plus grand cynisme la cohérence globale du projet Sarkozy : liquider le modèle social construit au lendemain de la Seconde Guerre mondiale sur la base des rapports de force issus de la Résistance et de la Libération. Il s’agit bien d’une contre-révolution. Bon à savoir pour mieux combattre !



    ADIEU 1945, RACCROCHONS NOTRE PAYS AU MONDE ! 

    Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie.Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme…A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. 

    La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! A l’époque se forge un pacte politique entre les gaullistes et les communistes. Ce programme est un compromis qui a permis aux premiers que la France ne devienne pas une démocratie populaire, et aux seconds d’obtenir des avancées - toujours qualifiées d’«historiques» - et de cristalliser dans des codes ou des statuts des positions politiques acquises.

    Ce compromis, forgé à une période très chaude et particulière de notre histoire contemporaine (où les chars russes étaient à deux étapes du Tour de France, comme aurait dit le Général), se traduit par la création des caisses de Sécurité sociale, le statut de la fonction publique, l’importance du secteur public productif et la consécration des grandes entreprises françaises qui viennent d’être nationalisées, le conventionnement du marché du travail, la représentativité syndicale, les régimes complémentaires de retraite, etc.Cette «architecture» singulière a tenu tant bien que mal pendant plus d’un demi-siècle. 
    Elle a même été renforcée en 1981, à contresens de l’histoire, par le programme commun.
    Pourtant, elle est à l’évidence complètement dépassée, inefficace, datée. Elle ne permet plus à notre pays de s’adapter aux nouvelles exigences économiques, sociales, internationales. Elle se traduit par un décrochage de notre nation par rapport à pratiquement tous ses partenaires.Le problème de notre pays est qu’il sanctifie ses institutions, qu’il leur donne une vocation éternelle, qu’il les «tabouise» en quelque sorte. Si bien que lorsqu’elles existent, quiconque essaie de les réformer apparaît comme animé d’une intention diabolique. Et nombreux sont ceux qui s’érigent en gardien des temples sacrés, qui en tirent leur légitimité et leur position économique, sociale et politique. Et ceux qui s’attaquent à ces institutions d’après guerre apparaissent sacrilèges. Il aura fallu attendre la chute du mur de Berlin, la quasi-disparition du parti communiste, la relégation de la CGT dans quelques places fortes, l’essoufflement asthmatique du Parti socialiste comme conditions nécessaires pour que l’on puisse envisager l’aggiornamento qui s’annonce. Mais cela ne suffisait pas. Il fallait aussi que le débat interne au sein du monde gaulliste soit tranché, et que ceux qui croyaient pouvoir continuer à rafistoler sans cesse un modèle usé, devenu inadapté, laissent place à une nouvelle génération d’entrepreneurs politiques et sociaux. 

    Désavouer les pères fondateurs n’est pas un problème qu’en psychanalyse.

    par Denis Kessler

  • A LA MAISON BLANCHE

    Nice : A « Maison Blanche » l'occupation s'organise

     

    L'occupation s'organise à « Maison Blanche », cet ancien pensionnat de jeunes filles du boulevard Carabacel investi, dimanche matin, par seize familles en quête de toit. Chacun a pris ses quartiers dans ce qui fut, jusqu'à l'été dernier, des chambrettes d'étudiantes. Sans autres titres ni droit, que celui de la nécessité. Résisteront-ils à celui, opposable devant les tribunaux, du propriétaire légitime ?

     

    L'association catholique Saint-Jean-Baptiste qui a racheté cet ancien hôtel en 1923, dénonce un « putsch »... Et pourrait très vite engager un recours. De quoi déjà hypothéquer l'avenir des occupants de « Maison Blanche » (voir encadré). Alors, comme pour ne pas se laisser miner par l'incertitude qui plane toujours au-dessus de leur tête, tous s'affairent. À l'image d'Igor, jeune élève Tchétchène de 17 ans, premier de sa classe de terminale S : « Tant que j'ai de la lumière, je vais en profiter pour travailler mes cours. » Lui et sa famille viennent de passer les six derniers mois dans un squat, « sans gaz ni électricité ».

     

    « Ils sont tous dans ce cas, insiste Thérésa Mafféi, l'une des bénévoles de « Maison Blanche » : « Certains vivaient à quinze dans un tout petit appartement, d'autres dormaient dans leur voiture, dans des squats, voire dans la rue. »

     

    Soutien scolaire et règlement intérieur

     

    La rue ? Amel, 42 ans, a connu. « Pendant un an », confie cette Tunisienne qui a fui avec sa fille un mari violent et un pays qui ne la considérait pas pour autant comme une victime. « C'était terrible, murmure-t-elle, les yeux pleins de larmes. Et si elle « préfère, même sans logement, rester en France, c'est pour Imen », 15 ans, sa « fierté » qui elle aussi « est malgré tout première de sa classe » .

     

    Les enfants de « Maison Blanche » - ils sont vingt-cinq - rythment la vie de ce squat de luxe, au pied de l'une des collines les plus huppées de Nice. Ramassage scolaire organisé par les bénévoles des différentes associations présentes, goûter à la sortie des cours et même soutien scolaire.

     

    En revanche, pour ne pas troubler la quiétude de ce quartier tranquille, les enfants de « Maison Blanche » doivent jouer dans l'enceinte de la bâtisse. Un règlement intérieur a ainsi été établi : « pas d'alcool, pas de cigarette dans le bâtiment, interdiction d'utiliser les ascenseurs et obligation de s'acquitter des tâches ménagères. »

     

    Péril imminent

     

    Alors chacun met la main à la pâte. Sans rechigner. Plus aucune feuille morte ne jonche la terrasse. Les douches ont été astiquées. Tout comme les parties communes. « Maison blanche » est rutilante. Pourtant sous le vernis, il ne faudrait pas gratter beaucoup pour trouver les vices d'une construction vieillissante. Électricité défaillante, planchers chancelants, absence de système anti-incendies... Autant de carences qui ont justifié en août dernier un arrêté de péril imminent.

     

    « Maison Blanche » avait alors été fermé au public. Jusqu'à ce que des associations militant pour le droit au logement en décident autrement. Mais ces mêmes arguments sécuritaires pourraient bien conduire à leur expulsion.

     

    Eric Galliano

     

    Nice Matin

     

  • A QUI LE TOUR ?

    Rasmussen quitte le Tour


     MICHAEL RASMUSSEN HUÉ PAR LE PUBLIC AU DÉPART DE LA 16E ÉTAPE-
    REUTERS/Stefano Rellandini

    Le maillot jaune Michael Rasmussen ne sera pas au départ de la 17e étape du Tour de France, jeudi, à Pau. Son équipe, Rabobank, a décidé de le limoger pour avoir menti sur son emploi du temps.

    Le Tour de France perd son maillot jaune ! Nouveau coup de théatre sur les routes du Tour, avec l'annonce mercredi soir par la formation Rabobank que leur leader Michael Rasmussen ne prendra pas le départ de la 17e étape jeudi. Le Danois est le leader de la Grande Boucle depuis sa prise de pouvoir dans les Alpes. Il a même mardi, lors de la dernière étape de montagne, consolidé son maillot jaune. La victoire finale à Paris ne pouvait plus échapper...

    Mais depuis l'annonce par la fédération danoise de son exclusion pour ne pas avoir communiqué ses lieux d'entraînements, le doute planait sur les performances de Rasmussen. Son équipe, Rabobank, a décidé de le limoger pour avoir menti sur son lieu d'entraînement. Rasmussen a menti à son équipe sur son emploi du temps durant le mois de juin. Le coureur danois se serait trouvé en Italie le mois précédant le Tour et non au Mexique comme il le prétendait. Rasmussen quitte donc le Tour de France par la petite porte.

    Cette décision intervient quelques heures après le départ volontaire de l'équipe Cofidis dont le coureur italien Christian Moreni a été contrôlé positif à la testostérone. Mardi, c'était l'équipe kazakhe Astana qui était mise à l'écart par la direction du Tour : son leader, Alexandre Vinokourov, avait été contrôlé positif aux transfusions homologues.

    EN CAVALE
    458293f80a2c03ab79ebd6fe0420e0f7.jpgQu'à cela ne tienne, pour dramatiser un peu plus le scénario du "Tour du renouveau" Chicken Run est maintenant en cavale.  Alertés par une dépêche d'Associated Press les gendarmes de Pau, accompagnés de la police scientifique et de maîtres chiens (!), sont venus interpeller l'ex-maillot jaune à l'hôtel de l'équipe Rabobank. Manque de chance "car il avait quitté les lieux", a-t-on appris après la tentative de capture.

    La police des douanes a été mise en alerte sur demande de la préfecture et un mandat aurait été lancé à l'encontre du superbe vainqueur de l'étape de  l'Aubisque de ce mercredi 26 juillet.  Pour information l'individu recherché se déplace en vélo, porte une casaque jaune, a le crâne rasé et ne s'exprime qu'en danois. Merci de contacter les pouvoirs publics ou Azurcom si vous l'apercevez
  • IL Y A 65 ANS :LE VEL D'HIV

    Il y a 65 ans, la rafle du Vel d'hiv

    NOUVELOBS.COM | 16.07.2007 | 15:25

    12.884 juifs français ont été arrêtés au matin du 16 juillet 1942 pour être ensuite envoyés vers les camps de la mort.

     

    Les autobus utilisés à Paris lors de la rafle du 16 et 17 juillet 1942. (BN)

    Les autobus utilisés à Paris lors de la rafle du 16 et 17 juillet 1942. (BN)

    Il y a soixante-cinq ans avait lieu la rafle du Vélodrome d'hiver. Le 16 juillet 1942, à quatre heures du matin, 12.884 juifs sont arrêtés. Parmi eux figurent 4.051 enfants et 5.802 femmes. Une grande partie d'entre eux est envoyée au Vélodrome d'hiver, situé dans le XVème arrondissement de Paris. Les autres sont directement emmenés en autobus vers le camp de Drancy. La police française du régime de Vichy joue le premier rôle dans les arrestations.

    Le Vel d'hiv sert alors de prison provisoire. Pendant cinq jours, 7.000 personnes vont tenter de survivre sans nourriture et avec un seul point d'eau. Ceux qui tentent de s'enfuir sont immédiatement abattus. Une centaine de prisonniers se suicidra.

    Responsabilité française

    La rafle du Vel d'hiv représente à elle seule plus du quart des 42.000 Français juifs envoyés à Auschwitz en 1942. Seules 811 personnes en reviendront. Le 16 juillet 1995, le président de la République Jacques Chirac a reconnu la responsabilité de la France dans la rafle et dans la Shoah. Il a notamment déclaré : "Ces heures noires souillent à jamais notre histoire, et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'Etat français. Il y a cinquante-trois ans, le 16 juillet 1942, 450 policiers et gendarmes français, sous l'autorité de leurs chefs, répondaient aux exigences des nazis. (…) La France, patrie des Lumières et des Droits de l'Homme, terre d'accueil et d'asile, la France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux.

  • C'ETAIT LA BANDE A BONNAUD

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    La «Bande à Bonnaud» remerciée, ça vaut bien une grève

    C’est dingue : on ne peut même plus virer tranquillement, ces temps-ci ! Pour avoir décidé de mettre fin à la Bande à Bonnaud, l’émission culturelle quotidienne présentée par Frédéric Bonnaud à 16 h 30, le patron de France Inter, Frédéric Schlesinger, est sous le coup d’un préavis de grève pour jeudi, à l’appel de la CGT et de SUD de Radio France.

    lire ici

    A quand Mermet.....?