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AZURCOM - Page 138

  • L'IDIOT UTILE

    On peut être « féministe, laïque et voilée »

    Encore une fois, Olivier Besancenot vient conforter cette idée en plaçant une femme voilée sur les listes du NPA dans le Vaucluse, en région PACA. Une fois de plus, le parti anticapitaliste, en chassant sur les champs du misérabilisme et de la démagogie populaire, risque de rendre de bons services à un parti majoritaire qui n’attendait que cela pour justifier l’écriture d’une loi. Malheureusement, dans le lynchage ambiant, on risque de confondre une nouvelle fois Islam et burqa, voile et intégrisme…
    La suite de l’interview du leader anticapitaliste est encore plus intéressante. Pour lui, on peut être « féministe, laïque et voilée » et il ajoute qu’une femme voilée, « c’est l’image de notre intégration dans les quartiers ».

    Une preuve pour ceux qui en doutaient encore que le NPA n’est pas un parti républicain et que Jean-Luc Mélenchon, qui se veut le grand défenseur des valeurs républicaines,aurait du bien de réfléchir à deux fois avant de sceller une alliance avec un parti qui les bafoue…

  • PETIT SATISFECIT!

    Satisfecit !

     

    Juste un petit message pour vous remercier, internautes fidèles ou occasionnels :

    Aprés décembre ce blog a encore battu tous ses records de fréquentation en janvier.

     

    Merci à tous.

  • C'ETAIT HIER

    Les fonctionnaires qui ont, en 2002, voté pour Nicolas Sarkozy doivent être contents. Ce dernier pour leur montrer à quel point il les estime vient de sortir un projet de réorientation de carrière pour le moins croquignolet. En cas de disparition de leur poste ils se verront proposer une réorientation de carrière. Une suite de refus successifs entrainera des sanctions, voire le licenciement.
    Bref, le fonctionnaire nouveau jetable est arrivé ! L'Etat a inventé le moyen de s'en débarrasser.
    Et si bien sûr il est licencié, il n'aura pas droit, comme dans le privé, aux indemnités chômage ! C'est cela la rupture selon Sarkoléon : toujours plus dans la casse du Service public et dans la précarisation de ses fonctionnaires.
    Et cerise sur le gâteau, le calcul de leur pension ne se fera plus sur les six derniers mois...
    Et oui ! il en est qui ont voté Sarkozy !
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    Sarkoléon s'investit dans la campagne en Corse. En pure perte, espérons-le !
    En Haîti, on ne connaissait pas l'heure et le lieu où se déroulerait le séisme. Par contre, ils sont avertis que Sarkoléon leur rendra visite le 17 février. Enfin une catastrophe annoncée à l'avance afin de prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires !
    Espérons que ça le distraiera de la hargne qu'il a contre Obama.

    Cette Droite qui pompe le système de santé français jusqu'au sang !
    Quand le logement devient un facteur aggravant des inégalités. mais avec cette Droite, tout devient facteur aggavant !

    Frêche a trouvé aussi déplorable que lui : Gayssot, ex-homme de Gauche, ex-ministre des patrons-routiers sous Jospin !
    Dur dur pour Ségolène qui a maille à partir avec ses troupes. Son tapis rouge au MoDem ne semble pas bien passer !

    Didier Lombard ne fait plus partie de l'exécutif de France Telecom. mais il percevra quand même une rémunération. Ça se passe comme ça chez Sarkoléon !
    Paris-Dauphine augmente ses droits d'inscription. Quoi de plus logique dans cette société du fric et de la sélection !

    Télé Banania ou la Ferme de TF1 en Afrique. Affligeant !

    Contraception. En France ce n'est guère brillant. Etat des lieux.

    Les algues vertes sont un vrai fléau. Surtout en Bretagne où les usines à cochons favorisent leur prolifération. L'Etat avait promis un plan. Va-t-on contrôler l'agriculture polluante ? A votre avis...

    Le Dalaï Lama devient un sujet de discorde entre Pékin et Whasington.
    Obama inflige un camouflet aux Européens.

    Si vraiment vous avez trop chaud, cet endroit est fait pour vous

  • LE GRAND ECART DU P.C

     

    Le 14 mars, les électeurs auront, dans plusieurs régions, le choix entre des candidats communistes engagés sur des listes concurrentes. Un phénomène révélateur de la crise existentielle de ce parti.

     Sous les lignes fluides et bien lisses de son siège national, place du Colonel-Fabien, dessiné par l’architecte Oscar Niemeyer, le Parti communiste cache de plus en plus difficilement les herbes folles qui l’envahissent. Car le temps où le PCF n’avait qu’une seule ligne est définitivement révolu. Il n’est pas rare de trouver, dans une même région, des candidats communistes sur deux, voire trois listes.

     Certes, très majoritairement, le parti de Marie-George Buffet a choisi de présenter des listes indépendantes du PS et d’Europe Écologie au premier tour des élections régionales, le 14 mars. Dans 17 régions sur 22, les adhérents du PCF ont fait le choix de constituer des « listes du Front de gauche de large rassemblement au premier tour », des listes ouvertes « à des forces nouvelles » et notamment des femmes et des hommes issus du mouvement syndical, social ou associatif. Des listes qui, dans la plupart des cas, portent l’intitulé « Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes ». Ce choix courageux a toutefois été affaibli dès le départ par le refus de la direction de désavouer, ou même critiquer, l’option retenue par les militants de cinq régions – Bourgogne, Bretagne, Champagne-Ardennes, Haute-Normandie, Lorraine – qui ont préféré la sécurité d’un accord avec le PS dès le premier tour.

     Mieux, après avoir estimé, début décembre, que les deux options – une liste Front de gauche élargie ou une liste PS-PCF – étaient tout aussi légitimes, ce qui est déjà problématique – quand tout se vaut, rien ne vaut –, la direction du PCF se félicite désormais ouvertement des premiers résultats des discussions avec le PS. Dans ces régions, explique Pierre Dharréville, son rapporteur devant le conseil national, mi-janvier, « un accord satisfaisant a été signé avec l’ensemble [sic] des forces de gauche ». Des « forces » pourtant limitées à trois formations, le PS, le MRC et le PRG. Ces accords excluant tous les partenaires avec lesquels le PCF est engagé dans les 17 autres régions, est-ce à dire que le PCF y discute avec des forces qui ne sont pas « de gauche » ? Cette dualité d’orientations politiques, approuvée au plus haut niveau, se complexifie encore dans plusieurs régions où des élus communistes, en désaccord avec le vote des militants, se présentent séparément sur une liste concurrente.

    En Provence-Alpes-Côte-d’Azur, où le PCF a reconduit le Front de gauche, Joël Canapa, vice-président de la région, l’un des ténors communistes du Var, figurera au premier tour sur la liste du socialiste Michel Vauzelle, avec qui il entend « continuer à barrer la route à la droite en jouant l’union ». Soutenu dans sa démarche par une centaine de militants, dont de nombreux élus municipaux, il conserve néanmoins sa carte du Parti et déclare dans la Provence (9 janvier) : ­« Moralement, c’est un peu ­compliqué, mais je ne crains rien vis-à-vis du PCF, d’autant que je n’ai rien négocié. Et que je reverse toutes mes indemnités au parti. » Dans le département voisin des Bouches-du-Rhône, Paul Lombard, qui fut longtemps maire de Martigues et n’est pas candidat, appelle lui aussi à voter Vauzelle dès le premier tour, contre son propre parti, donc. « L’intérêt de ma ville passe au-dessus de mes convictions personnelles », justifie-t-il.

    Ces interets et convictions que ne partage pas Gérard Piel dans les Alpes Maritimes.

  • LA CRISE DU LOGEMENT

    La crise du logement affecte dix millions de Français - Rapport

    Paris, 1er février (Reuters) - La France compte 3,5 millions de mal-logés et dix millions de ses habitants sont affectés de près ou de loin par une crise du logement qui ne cesse de s'aggraver, prévient la Fondation Abbé Pierre.

    Dans son 15e rapport annuel publié lundi, l'organisation souligne que "l'aggravation progressive de la crise du logement aboutit à un vrai problème de société" dont les autorités ne semblent pas avoir mesuré l'ampleur.

    Aux 3,5 millions de mal-logés s'ajoutent 6,5 millions de personnes fragiles susceptibles de basculer à tout moment dans cette première catégorie en cas d'éclatement de la famille ou de perte d'emploi, par exemple.

    "Le fait d'être logé ne signifie pas qu'on est à l'abri des difficultés", a commenté lors d'une conférence de presse Christophe Robert, délégué général adjoint de la Fondation Abbé Pierre.

    La crise du logement est bien antérieure à la crise financière puis économique qui a submergé le monde à partir de l'été 2008, alors que ni ses manifestations ni ses causes n'ont été traitées, soulignent les auteurs du rapport.

    Le problème du logement "s'ancre dans la durée" et la crise "ne fait que renforcer des difficultés qui perduraient depuis longtemps", renchérit Christophe Robert.

    Les Français sont conscients du problème: selon une enquête Nexity citée par le rapport, 80% estiment qu'il est aujourd'hui difficile de trouver un logement.

    Premier constat: la France manque cruellement de logements, avec un déficit de plus de 900.000 environ toutes catégories confondues.

    Chaque année, entre 2,5 et trois millions de personnes se mettent en recherche de logement; les demandes de logements sociaux s'élèvent à 1,2 million et le nombre de personnes sans domicile fixe avoisine les 100.000.

    CREUSET DES INÉGALITÉS

    Autre constat: se loger coûte de plus en plus cher. Les Français consacraient à leur toit en moyenne 7.900 euros par an en 2002 contre 9.700 cinq ans plus tard, soit une hausse de 23%.

    Les charges ont augmenté aussi, surtout à cause du chauffage: +20% entre 2001 et 2007, portant à 3,4 millions le nombre de ménages touchés par la précarité énergétique.

    En 2006, 1,8 million de ménages disaient avoir des difficultés à payer leur loyer et 500.000 ne l'avaient pas payé depuis deux mois, au risque d'être expulsés.

    Le nombre d'expulsions a d'ailleurs explosé - leur nombre a augmenté de 25 à 50% entre 2002 et 2008 selon les études citées par le rapport.

    "Le logement est producteur d'exclusion et peut être considéré comme le creuset des inégalités", estiment les auteurs.

    En une quinzaine d'années (1992-2006), le poids du coût du logement s'est en effet considérablement alourdi pour les 20% de ménages les plus modestes alors qu'il est resté relativement stable pour les 20% de ménages les plus aisés.

    "Tout se passe comme si à la panne d'ascenseur social se superposait une panne de l'ascenseur résidentiel", souligne le rapport.

    Au chapitre des propositions, la Fondation demande d'imposer dans tout programme immobilier de plus de 10 logements un quota minimum de 30% de logements à bas loyers. Elle suggère un nouveau Plan de cohésion sociale sur cinq ans permettant de mettre sur le marché 150.000 logements sociaux par an.

    La Fondation propose un "grand deal" entre les pouvoirs publics et les propriétaires, qui devraient être incités à remplir les logements vacants et contraints de limiter les hausses de loyers en cas de changement de locataires.

    Elle suggère pour 2010 une hausse de 12% du montant des aides personnelles au logement et l'attribution d'un "chèque énergie" aux ménages les plus modestes.

    Est également réclamée "la suspension des expulsions locatives des personnes de bonne foi" jusqu'à la fin de l'année. (Elizabeth Pineau, édité par Jean-Philippe Lefief)

  • NOUVELLES DU FRONT

    Aux américains, qui se comportent partout où ils passent en pays conquis : "La société américaine fonctionne comme ses films d'action : il leur faut un ennemi désigné."  Constantin Costa-Gavras

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    Pauvres Haïtiens. Après le séisme ils doivent maintenant supporter les dommages collatéraux dus à la gestion-occupation de leur pays par les américains.
    En premier, les ONG non américaines se plaignent du détournement de leurs avions cers Saint-Domingue. ce qui prive les médecins qui doivent amputer d'urgence des enfants de l'indispensable morphine. Mais qu'importe pour l'Oncle Sam la douleur de petits noirs !
    En second, on apprend qu'ils arrêtent le rapatriement vers les USA des blessés les plus graves. La Floride ne veut plus supporter seule le coût de l'accueil de ses malheureux.
    En dernier, on vient d'apprendre qu'ils dérobent des enfants. Dix américains viennent d'être arrêtés avec trente-et-un enfants.


    L'année 2009 avait été déclarée "annus horribilis" pour Sarkoléon. 2010 ne commence pas mieux avec deux nouveaux revers : les kurdes que la Justice refuse d'expulser et Dominique de Villepin qui est relaxé. Sans compter les élections dans son corps d'élite préféré : la police et ses sarko-boys qui viennent de choisir un syndicalisme classé plutôt à Gauche(voir article suivant).
    Et comme il n'est pas connu pour son fair-play...
    Une qui ferait bien de se taire : Carla Bruni-Sarkozy      
    Assez ! Quand le politique spectacle nous détourne de l'essentiel !

    Quand l'OTAN bave en Afghanistan... 
    Personne n'en parle mais la mortalité maternelle est préoccupante en Afrique 
    Il parait que Ben Laden est devenu écolo. Qu'attend Cohn Bendit pour l'enrôler avec Europe Ecologie !

  • LES ELECTIONS PROFESSIONNELLES DANS LA POLICE

    Le scrutin dont on ne parle pas : les élections professionnelles dans la police.

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    Si vous voulez tout savoir sur l'affaire Clearstream, la guerre fratricide Villepin Sarkozy, pas de problème, toute la presse traite l'affaire en long et en large avec force commentaires et supputations. Pourtant, au final, cela ne change rien pour les Français, car l'un ou l'autre, ils défendent peu ou prou la même politique.

    Par contre, il est des petits évènements qui n'ont l'air de rien, qui passent inaperçus (enfin, tout est fait pour qu'ils soient inaperçus), et qui pourtant en disent long sur ce que pensent vraiment les Français. Ce type même d'évènement qui ont parfois des vertus prémonitoires.

    Il se pourrait bien que les élections professionnelles dans la police entrent dans cette catégorie-là. Les policiers élisaient cette semaine leurs représentants. A priori une élection banale sans enjeux. Sauf que dans les deux catégories appelées à ce prononcer, ce sont les syndicats classés à gauche qui sont arrivés largement en tête avec la majorité des voix. Sauf que ces syndicats en question ont axé leur campagne sur la remise en cause de la politique sécuritaire de ce gouvernement, et particulièrement la culture du résultat et du chiffre en matière de délinquance.

    C'est donc tout le volet sécuritaire qui est remis en cause par ceux-là même qui sont censés l'appliquer. Ce glissement à gauche des effectifs policiers n'est pas nouveau, puisqu'il ne s'agit ici que de la confirmation du précédent scrutin de 2006. Sur le terrain et dans la vie quotidienne, chacun se rend bien compte qu'une politique uniquement axée sur le volet répressive, complètement amputée de toute forme de prévention, ne peut pas fonctionner. Les policiers eux-mêmes le disent, et ce sans ambiguïtés, puisqu'ils ont été 87 % à se déplacer.

    Mais pas plus aujourd'hui qu'en 2006, ils ne seront  écoutés. La preuve, le secrétaire général de Synergie, syndicat des officiers classé trés à droite, figure en position éligible sur les listes de Mme Pécresse. Ce syndicat défend la politique voulue par Nicolas Sarkozy, et la présence de cette personne sur les listes UMP, en dit long sur la volonté de ce parti de continuer à instrumentaliser les questions sécuritaires à des fins électoralistes.

    Sur le même sujet :

    http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-defaite-des-syndicats-de-police-proche-du-pouvoir-43880005-comments.html#c

  • NEIGE A ANTIBES

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  • ADRESSE A CELLES QUI VEULENT PORTER VOLONTAIREMENT LE BURQUA

    Par Elisabeth Badinter

    Après que les plus hautes autorités religieuses musulmanes ont déclaré que les vêtements qui couvrent la totalité du corps et du visage ne relèvent pas du commandement religieux mais de la tradition, wahhabite (Arabie Saoudite) pour l’un, pachtoune (Afghanistan/Pakistan) pour l’autre, allez-vous continuer à cacher l’intégralité de votre visage ?

    Ainsi dissimulée au regard d’autrui, vous devez bien vous rendre compte que vous suscitez la défiance et la peur, des enfants comme des adultes. Sommes-nous à ce point méprisables et impurs à vos yeux pour que vous nous refusiez tout contact, toute relation, et jusqu’à la connivence d’un sourire ? Dans une démocratie moderne, où l’on tente d’instaurer transparence et égalité des sexes, vous nous signifiez brutalement que tout ceci n’est pas votre affaire, que les relations avec les autres ne vous concernent pas et que nos combats ne sont pas les vôtres.

    Alors je m’interroge : pourquoi ne pas gagner les terres saoudiennes ou afghanes où nul ne vous demandera de montrer votre visage, où vos filles seront voilées à leur tour, où votre époux pourra être polygame et vous répudier quand bon lui semble, ce qui fait tant souffrir nombre de femmes là- bas ? En vérité, vous utilisez les libertés démocratiques pour les retourner contre la démocratie.

    Subversion, provocation ou ignorance, le scandale est moins l’offense de votre rejet que la gifle que vous adressez à toutes vos soeurs opprimées qui, elles, risquent la mort pour jouir enfin des libertés que vous méprisez. C’est aujourd’hui votre choix, mais qui sait si demain vous ne serez pas heureuses de pouvoir en changer. Elles, ne le peuvent pas... Pensez-y.

    Elisabeth Badinter

  • APPEL POUR UNE ECOLE PUBLIQUE

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    L’École publique, laïque et gratuite crée le lien social indispensable pour faire face aux défis d’un monde en crise. C’est elle, et elle seule, qui permet de garantir la cohésion sociale. Elle est pourtant aujourd’hui menacée par des choix politiques qui favorisent le privé et encouragent le consumérisme éducatif.

    Redonnons la Priorité à l’École laïque !


    Le service public et laïque d’éducation doit garantir à chaque élève une scolarisation de qualité sur tous les territoires. Il doit permettre à chacune et chacun, quelle que soit son origine culturelle ou géographique, quelle que soit sa condition, quel que soit son handicap, de bénéficier d’une éducation et de s’approprier « le vivre ensemble » dans un espace où la liberté de conscience est strictement respectée.

    Aujourd’hui, le service public et laïque d’éducation n’est plus une priorité de l’état.

    Les nombreuses décisions ministérielles le montrent :

        * les dizaines de milliers de suppressions d’emplois qui ne cessent de le frapper durement, le fragilisent en zone rurale et l’asphyxient en zone urbaine,
        * les aides publiques concédées aux établissements privés (à 95% catholiques) qui n’ont jamais été aussi élevées. Il s’agit de près de 7 milliards d’Euros octroyés chaque année par l’État, auxquels viennent s’ajouter les participations obligatoires versées par les collectivités locales,
        * la loi Carle qui amplifie le financement de la concurrence au service public et conforte la logique de « marché » scolaire,
        * la suppression de la sectorisation, qui transforme les parents d’élèves en consommateurs d’école,
        * le développement du privé par le plan banlieue, là ou les besoins du service public sont les plus criants, là ou la ségrégation sociale est la plus forte,
        * les accords « Kouchner Vatican » (qui remettent en cause les règles de collation des grades universitaires au bénéfice des instituts catholiques) ainsi que les projets de financement par l’état de l’enseignement supérieur privé.

    Nous, signataires de cette pétition, refusons l’affaiblissement organisé par l’État, de notre service public et laïque d’éducation.
    L’éducation n’est pas une marchandise. La liberté de conscience doit être respectée partout et pour toutes et tous. L’argent de tous doit cesser de financer les choix de quelques-uns.

    Nous exigeons une orientation politique qui fasse clairement le choix de l’École publique, laïque et gratuite.

    Nous réaffirmons qu’il n’y a qu’une École de la République.

    Nous demandons que l’effort éducatif de la Nation soit réservé au développement de l’École de la Nation.

    Signer ici

    Et s'il n'y avait que moi : nationalisation sans indemnités ni rachat des écoles privées !