Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

AZURCOM - Page 134

  • METTRE LA DROITE K.O

    Dès le 1er tour, mettre la droite KO

    50639240.jpg

    A quelques heures du premier tour des régionales, un dernier coup d’accélérateur est à donner. Il faut voter et faire voter le plus largement possible.

    L’emploi, les transports, l’énergie, la santé, l’éducation, la formation professionnelle, le logement, l’environnement … sur toutes ces questions il faut des politiques de gauche. Qu’il s’agisse de compétences des régions ou non, là n’est pas la question. Il faut que la gauche fasse des régions de véritables boucliers sociaux contre la droite et sa politique anti-sociale !

    Mais à quelques dizaines d’heures du scrutin, il faut aussi insister sur quatre enjeux politiques de ce scrutin pour mobiliser celles et ceux qui doutent encore.

    Premier enjeu : le vote sanction. Celui-ci est indéniablement une des données de ce scrutin. De manière déformée les sondages l’ont exprimé tout au long de ces derniers mois : une droite divisée, un Parti socialiste qui apparaît comme l’outil de la sanction et lamine le vote Modem .

    Plus forte sera la sanction, plus difficile sera la conduite des contre-réformes que Sarkozy et le Medef préparent encore.

    Second enjeu : l’unité de la gauche. Et l’unité de la gauche seule. Car n’en déplaise à ceux qui confondent dynamique politique et arithmétique, l’une des caractéristiques de ce scrutin qui arrive, c’est de faire la démonstration que la gauche peut être majoritaire, sans Modem, sans alliance à droite. Il faudra en tirer le bilan pour que celles et ceux qui s’aventurent dans cette voie ne nous conduisent pas dans de nouvelles ornières.

    Plus fort sera le vote à gauche, plus difficile seront les alliances au centre pour diriger des régions ou préparer demain 2012. Plus fort sera le vote à gauche, plus évidente sera la constitution de listes de la gauche unie partout.

    Troisième enjeu : la bataille sociale. La droite et le Medef n’ont de cesse de préparer le 3ème tour « anti social » en commençant par le dossier retraite. Les luttes sur l’emploi, sur les salaires se sont développées ces derniers mois. De défensives en 2009, elles deviennent plus offensives en 2010 en même temps que monte le rejet de Sarkozy et de sa politique. Cette situation nouvelle peut alimenter un mouvement social puissant dans les prochains mois. Une défaite de la droite aux régionales nourrira la confiance des salariés dans leur force.

    Plus fort sera le vote à gauche, plus disponibles seront les salariés pour s’engager dans l’action collective .

    Quatrième enjeu : celui de 2012. Si le vote sanction monte, si l’unité de la gauche paraît solide pour les régions, si la bataille sociale se profile, alors tous les éléments se rassembleront pour chasser la droite en 2012 sur cette même base qui s’imposera peu à peu : l’unité de la gauche sur la base d’un projet de satisfaction des besoins sociaux. Tout de suite des boucliers sociaux dans les régions et quatre enjeux politiques qui appellent à redoubler d’efforts dans les dernières heures pour voter et faire voter socialiste dès le 14 mars ! Le dernier scrutin à portée nationale avant 2012.

     


  • LES VERDATRES

    Après les élections européennes, Europe Ecologie, plus communément appelée les Verts, en réalité une Nébuleuse indéfinissable, nous a fait tout un pataquès sur son résultat aux dites élections.

    Les-agrocarburants-2-573b6.jpgEn apparence, le pourcentage pouvait sembler significatif, mais si l’on gratte un peu on s’aperçoit que c’était celui des votants qui n’étaient pas très nombreux car en réalité, cela représentait beaucoup moins du dixième des citoyens inscrits sur les listes électorales, et à plus forte raison encore moins si l’on prend l’ensemble de la population. Donc, il n’y avait pas de quoi s’en battre les flancs. Pourtant, on entendait partout des chants de victoire et d’allégresse.

    Bon, après tout laissons aux naïfs leurs illusions malgré que nous fussions un certain nombre à dire que ces élections ne servaient pas à grand chose vu le peu de pouvoir des députés européens. Ca c’était le discours des avertis, tandis que la Nébuleuse portée par une sorte de grâce messianique haranguait les foules en criant, vous allez voir ce que vous allez voir !

    Effectivement, on a vu…ou plutot on n'a rien vu.Et Cohn Bendit de dire sur France-Inter mardi qu'il était incapable de citer une action d'un président de région de gauche.

    Les écolos ont toujours été comme ça. En 1974, quand on grattait le vernis gauchisant de Dumont, ont trouvait dessous "Triplez le prix de l’énergie, de toute façons, je pourrai me la payer" ; et cela n’a jamais changé. Les écolos politiques récupèrent les vrais soucis des uns et les peurs irrationnelles des autres pour faire des voix et les détourner du seul combat vraiment écolo : le combat contre le capitalisme.

    Je rigole toujours en repensant à ces zintellectuelsdegauch en visite en RDA dans les années 70, qui trouvaient "stalinien" de falloir rapporter les cannettes de limonade et de bière car la consigne était plus chère que la boisson. Comme si le stalinisme n’était pas un peu plus grave !!! Sûr que tous ces couillons sont "verts" de nos jours !

    De même, ils écrivaient leurs lettres sur du papier semblable, rebaptisé "recycling paper". Snobisme quand tu nous tiens !

    Je suis contre le peine de mort, mais je regrette quand même que le ridicule ne tue pas.

    Dimanche, il faudra voter pour la liste conduite par le Parti Socialiste, se souvenir des fausses promesses écologiques des uns

     

     

  • PEINE DE MORT DANS L'OHIO

    4e_congres_mondial_pdm_300_423.gif

     

     ET PERVERSION AU PAYS CHAMPION DE LA "DEMOCRATIE"

    Un condamné à mort dans l’Ohio qui devait être mis à mort mardi a avalé des médicaments jusqu’à être retrouvé inconscient  dans sa cellule, et ne sera exécuté que dans une semaine, le temps qu’il se remette, a-t-on appris lundi auprès des autorités pénitentiaires.Bref il faut éxécuter un condamné en bonne santé.


    Lawrence Reynolds, 43 ans, condamné à mort en 1994 pour meurtre, "a été retrouvé inconscient dans sa cellule à 23H30", dans la nuit de dimanche à lundi, quelques heures avant son transfèrement prévu vers la prison où il devait passer sa dernière journée, a expliqué à l’AFP Julie Walburn, porte-parole des autorités pénitentiaires.


    Elle n’a pas voulu préciser quel type ni quelle quantité de médicaments il avait ingurgité, refusant également de parler de tentative de suicide. "Nous soupçonnons un comportement d’auto-destruction, peut-être une tentative d’overdose", a-t-elle déclaré. "Il est dans un état stable et montre des signes de conscience", a ajouté Mme Walburn, précisant que le gouverneur de l’Ohio (nord), Ted Strickland, avait prononcé un sursis de sept jours.

    "Ca donnera au détenu le temps de sortir de l’hôpital et à nos équipes le temps nécessaire pour préparer une exécution", a-t-elle expliqué.

    La manière dont M. Reynolds a procédé pour prendre les médicaments reste sujette à investigation, le condamné à mort ayant été placé trois jours avant sa mort sous surveillance constante comme c’est le cas de tous les condamnés à mort dans l’Ohio. C’est la deuxième fois que Lawrence Reynolds obtient un sursis signé de la main du gouverneur. Une première injection mortelle, prévue le 8 octobre, avait été repoussée après que l’équipe d’exécution de l’Ohio n’eut pas réussi à exécuter un condamné le 15 septembre 2009.

    source France info

    Comment qualifier cela ? C'est digne d'un certain régime qu'il est aujourd'hui interdit de nommer . L'horreur à l'état pur.

  • ALLER VOTER DIMANCHE

     5 bonnes raisons d'aller voter dimanche prochain

     

    Le scrutin des élections régionales est le seul qui à la moitié du mandat présidentiel, permette de juger réellement de l'état du pays. Pourtant, la crise, la démoralisation ambiante, les mensonges du pouvoir, l'occultation de l'opposition dans les médiads,  tout concourt à ce qu'il y ait une abstention record dimanche. Il y a pourtant, en dehors des clivages politiques et de la signification que l'on veut donner à ce vote, de bonnes raisons d'aller voter :

    1) La première est un peu démagogique, je l'admets, mais elle est cependant réelle. Le Togo, l'Irak, chaque jour l'actualité nous rappelle le prix à payer pour avoir le droit de s'exprimer librement (même si je sais qu'il y aurait beaucoup à dire sur ce sujet). Nous avons encore le droit de le faire !

    2) L'abstention n'est pas une attitude politique, quoi qu'on en dise. La meilleure preuve étant que lors d'élections partielles où les abstentionnistes frôlent parois les 80 %, les scrutins sont validés et le système fonctionne de toutes façons.

    3) Même s'ils ne sont par bien perçus par tout le monde, les exécutifs régionaux ont des pouvoirs qui nous concernent au quotidien et qui sont importants : transports, éducation, et même en matière économique, où ils peuvent peser dans la lutte contre le chômage.

    4) Il est faux de dire que droite ou gauche c'est  pareil et qu'ils mènent les mêmes politiques. Mais l'échiquier politique ne se résume pas à ces propositions. Besancenot, Mélenchon, Dupont-AignanDupont-Aignan, à gauche comme à droite, d'autres alternatives existent. Et la caractéristique du scrutin régional fait qu'avec 5 % elles peuvent peser sur le résultat final.

    5) Enfin, il est assez hypocrite, à l'instar d'une majorité de Français, de râler contre tous ces politiciens que l'ont dit pourris et incompétents, et de ne pas faire le nécessaire le moment venu pour renouveler le personnel politique.

    Dimanche, il faudra voter, se souvenir des fausses promesses écologiques des uns , les impostures sociales des autres. Souvenir, surtout, que la « majorité » sarkozyenne entend reprendre aux collectivités locales une bonne part de leur autonomie de gestion sous le mauvais prétexte d’une simplification administrative qui ne résoudra rien.

    Dimanche, il faudra se souvenir du chemin parcouru depuis mai 2007.Voilà, ce ne sont que des petites suggestions, il existe d'autres raisons, à vous de voir.

  • LE 8 MARS A 100 ANS

     

    Il y a 100 ans, le 8 mars 1910, lors de la de la deuxième conférence internationale des femmes socialistes, Clara Zetkin, membre de l’aile gauche du parti social-démocrate allemand, propose la création de la journée internationale des femmes, une journée de manifestation annuelle afin de militer pour le droit de vote, l’égalité entre les sexes, et le socialisme. Cette initiative est à l’origine de la journée internationale des droits des femmes.

    Si l’on regarde en arrière, au cours du XXème siècle, la condition des femmes a nettement progressé. Sous l’influence du mouvement des femmes, des avancées majeures ont été gagnées. Ce fut d’abord un combat pour l’éducation et le droit à une éducation autre que celle de « la femme à la maison ». Un combat également pour la reconnaissance de droits dans le cercle familial : grâce aux luttes syndicales, les femmes obtiendront le droit de toucher directement leur salaire sans passer par le père ou le mari (1907) mais une femme peut ouvrir un compte en banque sans l’autorisation de son mari depuis 1965 seulement ! Le droit à l’exercice d’un travail rémunéré fut le résultat de mutations profondes accélérées par les guerres mondiales. Le combat pour la reconnaissance des femmes s’est également concrétisé dans le champ de la citoyenneté (1944, droit de vote pour les femmes en France), du droit à disposer de son corps (1975, pour le droit à l’avortement) et enfin en matière de violences (le viol est un crime en France depuis 1980).

    Comme on le voit, les avancées se sont concrétisées par une reconnaissance juridique. Cependant, le droit n’est pas suffisant, il faut qu’il soit appliqué. Que ce soit en matière de parité ou d’égalité salariale, la réalité est encore bien en retrait par rapport au droit. Plus grave encore, les violences faites aux femmes sont encore un fait de société majeur en France : avec une femme violée toutes les 10 minutes et la mort d’une femme tous les 3 jours sous les coups de son conjoint, la situation des femmes est encore loin de ce qu’on peut espérer dans un pays démocratique et développé. Aussi, cette journée des droits des femmes est un moment précieux pour rappeler les avancées mais aussi rappeler tout ce qui reste à faire.

    Simon THOUZEAU

  • VOTER SOCIALISTE AU PREMIER TOUR

    Voter socialiste pour battre la droite

    50501145.gif

    La bataille politique se mène aussi par la divulgation des « bons » sondages. A défaut d'en trouver qui donneraient la droite gagnante au second tour des régionales, les grands médias qui lui sont acquis s'attardent, l'air de rien, sur les sondages qui donnent l'UMP en tête au premier tour, dans l'espoir que cette projection fera trébucher la dynamique qui permettrait à la gauche de réaliser le grand chelem.

    Il manquait à la gauche l'Alsace et la Corse, or des sondages indiquent que la gauche pourrait l'emporter dans ces deux régions. C'est une nouvelle indication du discrédit croissant de la droite dont l'électorat est divisé, pris par le doute et peine à se mobiliser. Dans le même temps, des luttes se développent sur l'emploi ou les salaires plus offensives qu'il y a un an. Progression de la gauche dans les sondages, progression des luttes, ce sont des signaux qui convergent.

    Si la droite est battue dans toutes les régions ou presque, Sarkozy tentera de cacher que cette défaite sanctionne sa politique en prétextant que les élections régionales n'intéressent pas les électeurs et qu'il va réformer tout ça. Mais, si 55 % des électeurs ayant l'intention de voter indiquent que c'est l'enjeu régional qui les motive, 42 % indiquent qu'ils sont motivés par l'enjeu politique national : celui-ci pèsera donc lourdement et invalidera l'excuse préparée par Sarkozy. Si la droite est battue nettement, ce sera un encouragement pour le mouvement social et notamment pour la mobilisation unitaire à construire sur les retraites.

    Plus la mobilisation des électeurs de gauche tranchera avec la démobilisation de ceux de droite, plus la victoire de la gauche sera nette et plus elle servira de tremplin pour 2012, puisque ces régionales sont les dernières élections générales avant la présidentielle et les législatives.

    Plus haut sera le score des listes socialistes dès le premier tour, plus dure sera la sanction contre l'UMP et plus fortement sera affirmée l'exigence de listes d'unité de la gauche au second tour.

     


  • CARREFOUR POSITIVE

    439678463.jpgBravo décidément, Carrefour. Après avoir annoncé un plan massif de restructuration en Belgique la semaine dernière, le géant français de la distribution fait, cette semaine, parler de lui en France. Dans un dossier beaucoup moins médiatisé et pourtant tragique. Ce sont les suites d’un drame survenu fin décembre au supermarché Carrefour Part-Dieu, à Lyon. Un jeune homme, prénommé Michaël, avait trouvé la mort après avoir été surpris par les vigiles du supermarché en train de voler une canette de bière.Voir le lien çi-dessous

    http://azurcom.hautetfort.com/archive/2010/01/05/les-vigiles-de-carrefour-tuent.html

    On en était resté là. Avec le souvenir d’une affaire qui avait curieusement fait assez peu de bruit. N’avait en tout cas pas donné lieu, à moins que cela m'ait échappé, à des déclarations solennelles et apitoyées de Carrefour. Et puis, ce matin à la radio,j'ai entendu que ce groupe, en fait, soutenait totalement ces grosses brutes (assassins présumés). En effet, il a garanti aux juges de les réembaucher aussitôt leurs ennuis avec la justice terminés. Argument qu’a fait valoir leur avocat hier pour réclamer leur remise en liberté, qui a finalement été refusée.

    D’habitude, je trouve remarquable quand des gens, des associations et a fortiori des entreprises privées s’engagent en faveur de la réinsertion de détenus. Ce qui leur donne une chance de redémarrer dans la vie et leur permet de quitter des prisons qui ne sont jamais la meilleure solution – d’autant plus vu leur état notoirement si déplorable en France. Mais, dans ce cas précis,je trouve tout de même cela un peu léger. Comme une tentative de coup d’éponge vite passé sur un dérapage horrible. On dirait presque un «geste commercial».

    Que pense donc la famille de ce jeune Michaël de cette initiative de Carrefour? Et que pense-t-elle de cette révélation selon laquelle ces vigiles, en répertoriant leurs interventions, les catégorisaient en fonction de l’origine ethnique des personnes visées. On ne l’a pas encore dit, mais le jeune homme était d’origine antillaise.

    «Carrefour, le positif est de retour», dit le slogan publicitaire de la chaîne. C’est drôle comme on l’entend peu, en ce moment.

  • SEGO A LA COOPOL

     



    Segolène partout

    La Coopol, c'est le tout nouveau tout beau réseau social mis en place par le Parti Socialiste dans le but de rassembler "toutes celles et tous ceux qui veulent débattre et agir à gauche".

    C'est moderne - on y trouve tout un arsenal d'"outils d'organisation et de mobilisation politique pour échanger en ligne et agir sur le terrain" - et c'est plutôt réjouissant de voir un parti  s'adapter aux nouvelles techniques de communications.

    Le moins qu'on puisse dire c'est que les plus donneurs de leçons en matière de rénovation n'ont pas été les plus exemplaires. Loin s'en faut.

    Qu'on me dise donc ce que peut signifier un groupe intitulé : « Avec Ségolène, pour le mariage gay et lesbien » ?

    Peut-on faire plus fermé, plus excluant que ça ?

    Est ce que l'on peut s'engager en faveur du mariage gay et lesbien - cause plutôt très partagée à gauche - sans être toutefois particulièrement un fervent soutien de Ségolène ?

    Faut-il nécessairement en passer par la création du groupe : « Sans Ségolène, pour le mariage gay et lesbien » ?

  • LES VERDATRES

     

     

    On sait tous bien que les « primaires » sont des difficiles à gérer. On se promet le grand débat d’idées, on termine au scud et aux attaques personnelles. A droite, l’affaire Clearstream a montré qu’on pouvait se menacer de croc de boucher et de balancer des accusations de corruption par listings bancaires truqués.

    A gauche, ce n’est pas beaucoup plus simple. Les récentes déclarations de Cécile Duflot sur le désistement non automatique des listes Europe Ecologie en faveur du Parti Socialiste ont jeté un trouble, … inutile à mes yeux. Qu’a dit la secrétaire des Verts ? .

    En Poitou-Charentes, en Rhône-Alpes ou en Midi-Pyrénées, vous menacez de vous maintenir au second tour. Vous êtes vraiment prêts à faire perdre la gauche?

    Ce n’est pas une menace, c’est un rappel au PS que nous ne sommes pas des vassaux. Nous souhaitons battre la droite. Mais la question, c’est sur quel projet de transformation on fait gagner la gauche. Le 21 mars, cela ne peut pas se résumer à réélire des sortants ou à voter pour des ministres. On a besoin d’un changement face aux urgences écologiques et sociales.

    (source: JDD)

    1. Ce type de déclarations n'est pas sans importance.

    2. EE a envie de gouverner une ou deux régions. EE a envie de peser sur les programmes. Que faire si les présidents sortants sont sourds à tout dialogue avant le premier tour ?

    3. En Poitou Charentes, un maintien d’Europe Ecologie contre la liste de Ségolène Royal serait une erreur politique. Sego a ouvert sa liste à toutes et tous. Quitte à agacer son propre parti. Duflot n’a jamais aimé Royal depuis l’affaire de la taxe carbone. Françoise Coutant s’énerve contre l’hyperprésidentialisation de l’ex-candidate socialiste à la présidentielle.

  • VU DANS NICE MATIN

    Une famille décide de squatter un logement social aux Bréguières

    nm-photo-290392.jpg
     
     
    Photo : Vincent Rossotti(Nice-Matin)
    Les époux Garwachi espèrent que leur geste de désespoir aboutira à une solution.

    «Les Jardins des Bréguières », la résidence à caractère social du 410 chemin des Moyennes Bréguières compte cinq nouveaux occupants : Laetitia Garwachi, son mari, leurs deux enfants et le chat. Problème, leur dossier n'a jamais été retenu en commission d'attribution des logements. Et ce beau F3 en rez-de-jardin n'est pas pour eux. Ils l'occupent pourtant depuis dimanche avec meubles et décoration.

    Juridiquement, ce sont des squatters. Historiquement, ils sont sinistrés. Le 28 août 2009, le sol de l'appartement qu'ils louent au 34 rue James-Close s'affaisse soudainement. Chez la voisine d'en dessous, le plafond se fissure. Les pompiers évacuent tout le monde. Un arrêté de péril est signé par la mairie. Et le propriétaire, notaire à Colmar (68), est sommé de les reloger à ses frais. Ce qu'il fait en les installant dans l'appartement du dessus le temps d'effectuer les travaux.

    Aujourd'hui, c'est chose faite. Mais entre-temps, l'administration s'est aperçue que leur appartement d'origine ne dispose pas de fenêtre dans la chambre qu'occupaient les enfants. Et ça, la loi l'interdit. « Nous ne voulons pas retourner dans ce taudis », insistent les époux Garwachi. « Alors quand nous avons appris que ce F3 était libre ici, on est venu s'y installer. »

    Un huissier à la porte du squat

    Le répit a été de courte durée. La Sacema, gestionnaire de la résidence, a envoyé un huissier hier après-midi pour leur demander de quitter les lieux sous peine de faire appel aux forces de l'ordre. Finalement, c'est le Parti Socialiste local qui a débarqué à la rescousse pour éviter l'expulsion. La conseillère municipale Michèle Muratore a immédiatement téléphoné à Marguerite Blazy, présidente de la Sacema pour temporiser. « Bon, vous pouvez dormir ici cette nuit » annonce Michèle Muratore en raccrochant. « Mais demain, il faut que vous alliez voir une assistante sociale pour trouver une solution. »

    Jointe en soirée par téléphone, Marguerite Blazy « ne veut pas cautionner le squat ». Elle n'en dira pas plus, « faute d'avoir toutes les informations à sa disposition. »

    Pour Laetitia et son mari, pas question de quitter cet appart sans solution. « Cela fait trois ans qu'on a déposé une demande de logement social. La dernière fois, on nous a dit qu'on était prioritaire mais on ne nous propose toujours rien. »

    « Vous savez, il y a 1 600 demandes en attente...» glisse Michèle Muratore.

    Article copié sur Nice-Matin de ce jour