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AZURCOM - Page 137

  • AVEC MICHEL VAUZELLE DANS LES RUES D'ANTIBES

    15h30 – … Antibes

    Dans les rues piétonnes d’Antibes,avec la section du P.S nous avons accompagné Michel Vauzelle à poursuivir sa journée spéciale 06 en partageant de chaleureux moments de rencontres avec les commerçants et les habitants. La présence de Michel Vauzelle a été très remarquée. Fabienne, ravie d’accueillir dans sa ville la tête de liste de l’Alliance de l’Olivier : « Une bise Michel, s’il vous plaît ». Après cet agréable promenade des les rue d’Antibes, Michel Vauzelle à souhaité faire un détour par l’Hôtel de ville. En tant que Républicain, il a tenu à rendre visite au Maire d’Antibes qui l’a volontiers reçu.    

    Puis, en présence de la presse locale, Michel Vauzelle a présenté le partenariat entre la Région et la Communauté d’agglomération Sophia Antipolis afin de construire ensemble les perspectives de développement et réaliser les grands projets structurants du territoire.

    Et la journée de Michel Vauzelle continue ! Il s’est ensuite rendu au théâtre Antibéa où il a rappelé son soutien constant aux acteurs et aux structures culturelles de proximité, « qui concernent directement les artistes et créateurs de Provence-Alpes-Côte d’Azur et s’adressent à un public régional ».

    Sa rencontre avec un collectif qui milite pour le droit au logement des demandeurs d’asile a été très émouvante. Michel Vauzelle s’est engagé à intervenir auprès des Ministères concernés afin de trouver des solutions et mettre fin à des situations matérielles et humaines intolérables.

  • LE NOUVEL AN CHINOIS

    Nouvel an chinois : on condamne bien les dissidents !


    Communiqué de la LDH

    La justice chinoise a confirmé, le 11 février en appel, la condamnation de Liu Xiaobo à onze ans d’emprisonnement pour « tentative de subversion du pouvoir d’État », prononcée le 25 décembre.

    L’ancien professeur d’université, écrivain et critique littéraire est puni pour sa participation à la rédaction de la Charte 08 de décembre 2008, Liu_Xiaobo-5.jpgdocument qui dénonce le système du parti unique et les défauts patents de démocratie dont souffre son pays.

     

    Plus de huit mille citoyens chinois ont cosigné ce texte. De nombreux intellectuels se sont, en Chine même, déclarés solidaires de Liu Xiaobo et prêts à endurer sa détention. Par la voie de son représentant à Beijing, l’Union européenne a estimé que ce verdict était parfaitement incompatible avec la liberté d’expression affirmée dans le texte constitutionnel.

     

    Cette condamnation ignominieuse devrait provoquer la plus large réprobation de tous les démocrates à travers le monde. Par sa sévérité même, elle déconsidère la justice et les autorités chinoises et jette le plus grand doute sur l’honorabilité d’un régime qui ose déclarer (Ma Zhaoxu, porte parole du ministère des Affaires étrangères, interrogé le 12 février 2010 au sujet du verdict) qu’il « n’existe aucun dissident en Chine ».

     

    La LDH rappelle que les droits sont universels et indivisibles. Il n’y a pas de politique d’Etat qui puisse justifier qu’ils soient ignorés. Il n’y a pas de prétendues « affaires intérieures » qui puissent interdire leur application. Le nouvel an chinois commence par la confirmation d’une parodie de justice.

     

  • LA FAUCILLE ET LE BULLDOZER

     Pas la peine de se prétendre de Gauche, de faire campagne contre les injustices, les inégalités et la misère que le modèle social de Sarkoléon nous impose pour agir avec la même brutalité. La mairie communiste de Bagnolet ferait un bon prefet sarkozyste ! Il l'a montré en jetant dans l'hiver des squatteurs après avoir détruit leur immeuble au bulldozer. Ça nous rappelle Robert Hue ou Paul Marceia qui faisaient de même avec des foyers d'immigrés à une certaine époque. Ces élus se réfugient derrière de lamentables excuses : une décision de justice à appliquer, la loi sur les expulsions hivernales ne s'applique pas pour les squats, de la drogue circulait... Pitoyable.
    Le PCF condamne cette action mais surtout la préfecture.
    Certains de ces élus se prétendent de Gauche. A voir le zèle qu'ils mettent à appliquer des mesures inhumaines, ils sont prêts pour le sarkozysme.
    Qu'ils y aillent !

    Nous allons nous réunir pour décider ensemble des actions et de leurs modalités.

    Et sans ménagements. Comme disait un pauvre expulsé à la radio : "On est considéré comme des animaux sauvages".

    Quelle honte et, de plus, dans une commune dirigée par une municipalité communiste ....................

    Il y a tout juste une semaine, on assistait à l'évacuation du 25 rue de l'Echiquier, à Paris 10°, par des vigiles de la SA HLM "la Sablière". Ces sans logis ont en effet été mis à la rue illégalement, violemment et sans jugement.

    Et aujourd'hui, à quoi assistons nous ? 80 personnes et quelques enfants sont JETES A LA RUE par d'importantes forces de police. L'immeuble ainsi que les biens des occupants sont détruits. Certains y habitaient depuis 10 ans.

    Et, l'on attend un matin de GRAND FROID pour les expulser et détruire leurs biens. L'immeuble appartient ou appartenait (il aurait été revendu récemment à une filiale d'Auchan) à la mairie de Bagnolet.

    L'huissier de justice présent a déclaré que la mairie avait REFUSE DE LOUER UN GARDE MEUBLE. Aucun inventaire n'a été dressé.

    Le commissaire en charge d’exécuter l’expulsion a assisté à la destruction des bien sans broncher.

    Au fait, comment s'appelait votre liste Mr Marc Everbecq - Maire de Bagnolet ? "Ensemble pour le renouveau de Bagnolet"  !!!!!!!!!!

  • L'ECOLE A P'TIT LOUIS

    Sarko-prince-pr--sident.jpg 
    Lorsqu'on sait que le petit Louis (dernier de Sarkozy) est scolarisé depuis septembre à Dubaï l'article s'éclaire d'un jour nouveau !  C'est intéressant. Pendant que le gouvernement ratiboise les effectifs des profs, Sarkozy veut imposer une réforme géniale.
    Il a décidé d'offrir aux expatriés  la gratuité des écoles et lycées français de l'étranger.
    Un cadeau  sympa, non ?

    Sauf qu'il va surtout profiter aux plus aisés, et que l'addition, pour l'Etat, s'annonce carabinée. Ces écoles, très cotées  étaient jusqu'à présent payantes.Certains lycées sont des  établissements publics, d'autres, privés sous contrat. En tout 160  000 élèves y sont scolarisés, dont 80 000 français. Sous la tutelle du Quai d'Orsay, chaque établissement fixe assez librement ses tarifs et ça atteint des sommets: 5 500 euros l'année à Tokyo, 6 500 à Londres, 15 000 à New York et 17 000 euros -Le record- à San Francisco. Au diable l'avarice! Pour les expatriés modestes, un système de Bourses plutôt généreux est déjà en place.
    A New York, par exemple, il faut gagner moins de 65 000 euros par an -pas vraiment le smic- pour décrocher 4 500 euros d'aide.
    Environ un quart des élèves français bénéficient d'une bourse. Mais pour Sarko, ce n'était pas assez. Depuis l'an dernier et à la demande express de l'Elysée, l'Etat prend en charge l'intégralité des frais de scolarité des élèves français de terminale...Quels que soient les revenus des parents. Plus besoin de bourse ! A la rentrée de septembre, ce sera le tour des premières, puis des secondes l'an prochain, et ainsi de  suite.
    " J'aurais pu commencer la gratuité par la maternelle, a expliqué Sarko, le 20 juin dernier, devant la communauté française d'Athènes. Mais j'ai voulu commencer par l'année la plus chère pour que vous puissiez constater la générosité des pouvoirs publics français.
    " Encore merci !"
    Mais générosité pour qui ?
    A Londres, l'une des familles concernées  par ce généreux cadeau déclare plus de 2 millions d'euros de revenus annuels. Et deux autres gagnent plus d'un million. Jusqu'alors, une partie du financement était assurée par des grandes entreprises françaises désireuses d'attirer leurs cadres vers l'étranger. Ces boites, comme Darty ou Auchan, rentrent déjà leur chéquier : pourquoi  payer les frais de leurs expat' si l'Etat régale ? Un coût qui fait  boum au Quai d'Orsay, l'Agence française de l'enseignement à  l'étranger a simulé le coût de cette plaisanterie mais s'est bien  gardé d'en publier le résultat. Lequel est tout de même tombé dans les  palmes du "Canard".
    D'ici Dix ans, appliquée du lycée jusqu'au CP  (sans parler de la maternelle), la gratuité coûterait à l'Etat la  bagatelle de 713 millions d'euros par an ! Intenable ! La vraie priorité, c'est l'ouverture de nouveaux  établissements, pas la gratuité.
    Mais pourquoi Nicolas Sarkozy s'est lancé la dedans ? Peut-être parce qu'il se sent personnellement concerné par la question : après avoir été annoncé à New York puis à Londres, petit Louis est finalement inscrit au lycée français de Doha... Et il va falloir payer ! Auditionné par le Sénat à la fin juin, Bernard Kouchner n'a pas nié ces menus "inconvénients". Son cabinet songe d'ailleurs à couper la poire en deux : une gratuité  partielle... mais toujours sans conditions de revenus.
    Sauf que, pour le moment, Sarko n'en veut pas. "Je tiens beaucoup à la gratuité", s'entête-t-il à chaque déclaration à l'étranger. Sans prendre le temps de préciser comment sera financée cette très généreuse gratuité !

    Diffusez !
    Ce ne sont pas les médias qui nous le feront

  • LE SEUIL DE PAUVRETE

    Les seuils de pauvreté en Europe
    2007_06_29_012c.jpg

              Le seuil de pauvreté, fixé à 60 % du revenu médian de chaque pays, est de 967 € par mois au Royaume-Uni alors qu’il est de 159 € en Roumanie.

    Pour mesurer la pauvreté en Europe, on n’utilise pas un seuil identique dans tous les pays, mais un seuil par pays, calculé en proportion du revenu médian [1]. Le plus souvent, c’est le seuil de 60 % du revenu médian qui est utilisé. Les seuils varient donc en fonction du niveau de vie de chaque pays, et ils sont calculés en parité de pouvoir d’achat*. Ainsi, le seuil du Royaume-Uni est six fois plus élevé que le seuil roumain. Avec 811 € par mois, le seuil de pauvreté français fait partie des plus élevés en Europe, mais il est toutefois inférieur de 150 € au seuil britannique, soit 20 % de moins.

    Les écarts sont très importants entre les anciens pays de l’Union européenne et les nouveaux entrants. Le Royaume-Uni, les Pays-Bas ou encore l’Autriche ont un seuil de pauvreté par mois supérieur à 900 € tandis que la Bulgarie et la Roumanie sont autour des 200 €. Les pauvres des ex-pays de l’Est sont donc beaucoup plus pauvres que ceux de l’Ouest...

    Les seuils de pauvreté en Europe
    Seuils de pauvreté par mois
    Unité : Euros

    Royaume-Uni 967
    Pays-Bas 942
    Autriche 937
    Irlande 912
    Allemagne 885
    Danemark 877
    Suède 864
    Belgique 845
    France 811
    Finlande 802
    Italie 752
    Espagne 699
    Grèce 604
    Portugal 480
    Pologne 326
    Bulgarie 233
    Roumanie 159
    Données en parité de pouvoir d'achat
    Source : Eurostat. Année des données : 2008

    *La parité de pouvoir d’achat est un calcul permettant de prendre en compte le coût de la vie au sein de chaque pays. Cela permet par exemple d’intégrer les différences par rapport au coût du logement : on ne peut prétendre à la même surface au Royaume-Uni et en Roumanie avec 100 € par mois.

     

    [1] Revenu pour lequel la moitié gagne moins, la moitié gagne plus

     

  • BHL:ENCORE PLUS BETE QUE L'ON CROYAIT

     

    Ce devait être le grand retour philosophique de Bernard-Henri Lévy. Patatras ! L’opération semble compromise par une énorme bourde contenue dans « De la guerre en philosophie », livre à paraître le 10 février. Une boulette atomique qui soulève pas mal de questions sur les méthodes de travail béhachéliennes

    Nul ne peut plus l’ignorer, Bernard-Henri Lévy, « ennemi public » ainsi qu’il se présentait à l’automne 2008 dans sa correspondance avec Michel Houellebecq, est de retour dans les magazines. Tous les magazines. Lorsque nous l’avions invité à débattre au « Nouvel Observateur », le 13 janvier dernier, avec le philosophe Slavoj Zizek, un de ses adversaires, nous étions encore loin de deviner l’ampleur de la tornade à venir. Grand entretien dans « l’Express », portrait d’ouverture dans « Paris Match », couverture de « Transfuge », panégyrique dans « le Point » signé Christine Angot, interview de six pages dans « Marianne ». On en oublierait presque une chose. La cause occasionnelle, le détail à l’origine d’une telle profusion : la parution de deux livres, le 10 février prochain chez Grasset. Un épais « Pièces d’identité », recueil de textes et d’entretiens déjà parus sur toutes sortes de supports, et « De la guerre en philosophie », version remaniée d’une conférence prononcée en 2009 à l’ENS de la rue d’Ulm.
    Plaidoyer pro domo en faveur d’une œuvre injustement décriée, la sienne, ce second opus d’environ 130 pages, « De la guerre en philosophie », se présente comme le « livre-programme » de la pensée béhachélienne. Un « manuel pour âges obscurs, où l’auteur « abat son jeu » et dispose, chemin faisant, les pierres d’angle d’une métaphysique à venir » – rien de moins, trompette l’éditeur au dos de la couverture. On l’aura compris, ce livre devait signer le grand retour de BHL sur la scène conceptuelle dite sérieuse. Son ultime plaidoirie face à une caste philosophique qui l’a depuis toujours tourné en dérision, de Deleuze à Bourdieu, en passant par Castoriadis. Une lecture attentive dudit opuscule révèle cependant que l’affaire est assez mal engagée.
    « La vraie question pour une philosophie, c’est de savoir où sont vos adversaires, et non où sont vos alliés. » Ainsi l’auteur se lance-t-il, chemise au vent et sans crampons, à l’assaut de quelques contemporains gauchistes renommés, mais aussi de Hegel ou de Marx, « cet autre penseur inutile, cette autre source d’aveuglement », notamment reconnu coupable de ne pas donner les moyens de penser le nazisme. A la décharge, l’idéalisme et le matérialisme allemands, toutes ces conneries superflues! Bernard-Henri Lévy ne s’est jamais laissé intimider par les auteurs mineurs.
    Il s’en prend tout aussi fougueusement à Kant, « ce fou furieux de la pensée, cet enragé du concept ». Un peu audacieux de la part d’un penseur qui ne peut, somme toute, revendiquer à son actif qu’un brelan de concepts pour news magazines comme le « fascislamisme »?

    Même pas peur. BHL a des billes.
    Le vieux puceau de Königsberg n’a qu’à bien se tenir. A la page 122, il dégaine l’arme fatale. Les recherches sur Kant d’un certain Jean-Baptiste Botul, qui aurait définitivement démontré « au lendemain de la seconde guerre mondiale, dans sa série de conférences aux néokantiens du Paraguay, que leur héros était un faux abstrait, un pur esprit de pure apparence ». Et BHL de poursuivre son implacable diatribe contre l’auteur de « La Critique de la raison pure », « le philosophe sans corps et sans vie par excellence ».

    Il en sait des choses, Bernard-Henri Lévy. Le néo-kantisme d’après-guerre. La vie culturelle paraguayenne. Seul problème, Jean-Baptiste Botul n’a jamais existé. Pas plus que ses conférences dans la pampa, auxquelles BHL se réfère avec l’autorité du cuistre. Ce penseur méconnu est même un canular fameux. Le fruit de l’imagination fertile de Frédéric Pagès, agrégé de philo et plume du « Canard enchaîné », où il rédige notamment chaque semaine « Le journal de Carla B. ». Un traquenard au demeurant déjà bien éventé depuis la parution de « La vie sexuelle d’Emmanuel Kant », pochade aussi érudite qu’hilarante publiée en 2004 aux éditions Mille et une nuits sous le pseudonyme de Botul. Une simple vérification sur Google aurait d’ailleurs pu alerter le malheureux BHL. Le même Botul y est en effet aussi répertorié pour avoir commis une œuvre au titre prometteur : « Landru, précurseur du féminisme ».

    Renseignement pris, personne ne s’était encore jamais pris sans airbag cet énorme platane. C’est désormais chose faite. Toutes proportions gardées, c’est un peu comme si Michel Foucault s’était appuyé sur les travaux de Fernand Raynaud pour sa leçon inaugurale au « Collège de France ».
    Mais alors, qu’a-t-il bien pu se passer dans le cerveau infaillible de notre vedette philosophique nationale ? Une fiche mal digérée ? Un coup de sirocco à Marrakech ? « C’est sans le moindre état d’âme que j’ai, depuis 30 ans et plus, choisi le rôle du renégat, endossé l’habit du disciple indocile, et déserté ce mouroir de toute pensée qu’est devenue l’Université », écrit Bernard-Henri Lévy. Un peu trop, sans doute.
    Ainsi se sera-t-il toujours trouvé un importun, un pédagogue indiscret et pointilleux, pour venir s’interposer entre sa personne et la gloire philosophique. Il y a trente ans, c’était l’historien Pierre Vidal-Naquet, qui avait recensé dans un texte mémorable publié par « le Nouvel Observateur » les nombreuses perles d’écolier contenues dans son essai, « Le Testament de Dieu ». Cette fois-ci, c’est un philosophe burlesque qui n’existe même pas.

    Aude Lancelin pour le “Nouvel Obs.fr

  • AMENDE POUR LES "CONTI"


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    Les ouvriers de Continental avaient envahi la sous-préfecture de Compiègne lors de leur combat contre la fermeture brutale de leur usine.
    Cette opération s'était accompagnée de gestes de colère, qui ont valu de la prison pour six salariés en première instance.
    La cour d'appel d'Amiens a allégé les condamnations en simples amendes, ce qui a été vécu comme un recul de la répression d'une lutte désespérée.

    Voici un extrait du compte-rendu de boursier.com

    "C'est un gros soulagement parce que la ministre de la Justice avait réclamé des peines lourdes", a déclaré Xavier Mathieu à sa sortie du tribunal. Le délégué CGT de l'usine, qui écope de 4.000 euros d'amende, a dit espérer qu'il n'y aurait pas de poursuite au civil, pour réclamer des dommages et intérêts. Les amendes des cinq autres prévenus s'élèvent à 2.000 euros.

    Lors de l'audience, à la mi-janvier, les prévenus avaient expliqué leur irruption dans la sous-préfecture de Compiègne comme un geste de colère non prémédité. Ils avaient saccagé le bâtiment, après l'annonce de la fermeture du site du fabricant allemand de pneumatiques. L'usine, qui comptait 1.120 salariés, a fermé ses portes en 2009.

     

  • MARTINE AUBRY A RAISON

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    Mr Frêche est un grand habitué des petites phrases nauséabondes et de polémiques stériles qui font parler de lui. Dans une région où le Front National a longtemps fait de gros scores, il sait exploiter la vaine démagogique pour conquérir et garder le pouvoir. Mais le rejet de l'autre, de l'étranger ou simplement de celui qui est différent, le juif, le noir, n'est pas son seul créneau.

    Mr Frêche se fait aussi le parangon d'autres oppositions qui fleurent bon le poujadisme : celle des élites parisiennes contre le bon peuple de Province, celle des technocrates contre les gens de terrain, celle des intellectuels contre les défenseurs d'une culture populaire.

    Dans une société aussi mal en point que la nôtre, il utilise sa faconde méridionale, son don de la rhétorique pour caresser dans le sens du poil toutes les peurs, tous les rejets. Pourtant, le Président de la région Languedoc Roussillon n'est en rien un perdreau de l'année. Universitaire, diplômé d'HEC, il fait partie de l'élite. Elu de la république depuis presque 40 ans, il fait lui aussi partie intégrante de ces cumulards dont les Français ne veulent plus.

    Toutes ses allusions passées contre les harkis, les noirs de l'équipe de France de football, ne sont pas des propos de quelqu'un qui se serait laissé emporter par sa fougue et son bagou. Il est trop intelligent et a trop de métier pour cela. Ces propos ne doivent rien au hasard, ils sont le résultat d'une méthode politique qui depuis 40 ans met tout en oeuvre pour conquérir le vote pied noir, important dans la région, au risque de franchir régulièrement la ligne jaune.

    Assurément, Mr Frêche a mené une politique de progrès à Montpellier ou à la région, pour autant, il n'est pas le seul, d'autres dans leurs collectivités le font aussi. Mais pour être de gauche, pour se revendiquer du parti de Jaurès ou de Blum comme il le fait, il ne suffit pas d'avoir une politique en matière sociale, culturelle, ou économique qui soit progressiste.Etre de gauche, c'est aussi défendre des valeurs d'humanisme, de respect de l'autre, valeurs que l'ont ne retrouve pas dans les saillies de l'élu du Languedoc. Etre de gauche, c'est aussi respecter le pacte républicain et se comporter en démocrate respectueux de la parole de l'autre. Si on en croit les nombreux comptes-rendus des débats au conseil régional du Languedoc Roussillon faits par la presse, Mr Frêche bafoue régulièrement ces préceptes.Mr Frêche, n'est plus digne de représenter la gauche parce que ses propos tournent le dos à tout ce qui fait l'histoire de ce camp politique. En se comportant comme il le fait, il donne des gages à l'électorat le plus réactionnaire et conservateur du Languedoc, il légitime des idées nauséabondes et terni un bilan politique qui pourrait être bon.

    Pour toutes ces raisons, Martine Aubry, et avec elle la direction du Parti Socialiste a eu raison de refuser son soutien à la candidature de Frêche. Cette posture arrive tard , mais elle était nécessaire. Il devenait urgent de rappeler qu'on ne peut pas tout dire ni tout faire en politique, que même dans ce milieu de requins, il y a des valeurs morales avec lesquelles on ne doit pas transiger. Surtout si on est de gauche et que l'on est élu au nom de ces valeurs.

    Certes, la liste soutenue par le PS ne gagnera peut être pas les élections. Certes, Mr Frêche en se posant comme le défenseur des sans grades, peut rester président de la région Languedoc Roussillon. Pour autant, le geste de Martine Aubry qui consiste a préférer ses valeurs à la conservation d'une région, est fort. Cet acte politique ne vaut pas que pour les régionales, sur le long terme, Martine Aubry a posé des jalons importants, ceux d'une femme ferme sur ses convictions et ses valeurs, qui ne transige pas avec l'image qu'elle se fait de la gauche.

  • TOURNOI DES VI NATIONS

    MURRAYFIELD

    logo de l'équipe d'Écosse

      La France devra avoir les nerfs solides pour  s'imposer cet aprés-midi à Murrayfield. Dans le stade mythique, antre de la Tartan Army, le XV du Chardon en a fait trébucher plus d'un. Grâce notamment au public, "seizième homme" et à un certain Flower of Scotland, chant patriotique entonné à pleins poumons presque devenu l'hymne national écossais chanté spontanément par des dizaines de milliers de spectateurs lors des matches internationaux de rugby ou de football.

       A l'origine cette chanson était chantée par les supporters pour noyer le traditionnel God Save the Queen source d'embarras pour les autorités.Le sceau d'acquiescement fut finalement apporté par la princesse Anne qui l'entonna avec la foule de Murrayfield

      En 1990, match crucial à Murrayfield où l'Ecosse accueille l'Angleterre lors de la dernière journée. Grand Chelem en jeu. Les Anglais de Carling partent favoris. Mais, ce jour-là, la magie du Tournoi opère à Edimbourg. David Sole, le capitaine écossais, pénètre sur le terrain avec une lenteur extrème. Derrière lui, défile au même rythme le XV du Chardon. Les visages sont graves, la détermination est là. "J'en ai eu la chair de poule", avouera après-match Roger Uttley, l'entraîneur anglais. Des Anglais pas au bout de leurs surprises. Après avoir écouté le traditionnel "God Save The Queen", pas franchement le chant que l'Ecosse se repasse en boucle, "Flower of Scotland" sort des hauts-parleurs de Murrayfield. Sur la demande expresse de David Sole. Le public couvre bientôt de sa voie la mélodie. Sur le pré, l'équipe d'Ecosse est soudée, émue et remontée comme jamais. Quatre-vingt minutes plus tard, Ecosse : 13 - Angleterre : 7. David Sole est porté en triomphe. Le Grand Chelem est pour l'Ecosse.

    Ecouter et chanter

    Flower of Scotland
    O Flower of Scotland
    When will we see
    Your like again,
    That fought and died for
    Your wee bit Hill and Glen
    And stood against him
    Proud Edward's Army,
    And sent him homeward
    Tae think again.


    The Hills are bare now
    And Autumn leaves lie thick and still
    O'er land that is lost now
    Which those so dearly held
    That stood against him
    Proud Edward's Army
    And sent him homeward
    Tae think again.


    Those days are past now
    And in the past they must remain
    But we can still rise now
    And be the nation again
    That stood against him
    Proud Edward's Army
    And sent him homeward,
    Tae think again.


    O Flower of Scotland
    When will we see
    Your like again,
    That fought and died for
    Your wee bit Hill and Glen
    And stood against him
    Proud Edward's Army,
    And sent him homeward
    Tae think again.

    http://www.geocities.com/hornet35_2001/Flower_of_Scotland...

    http://bagpipe.free.fr/hymne.htm

    Ecouter et vous aurez aussi la chair de poule

  • BANOGNE:MASSACRE A L'EOLIENNES

    Un projet à 600 millions

     http://www.lunion.presse.fr/index.php/cms/13/article/422046/Un_projet_a_600_millions

     

    RETHEL/VOUZIERS (Ardennes). De l'Asfeldois à l'Argonne, cinquante éoliennes de 6 Mégawatts pourraient hisser leurs pales à 200 mètres de haut. Si le projet aboutit, il pourrait bien s'agir du plus grand parc éolien d'Europe.

     

    ATTENTION, il ne s'agit que d'un projet,mais la société Wind Vision, qui s'est positionnée sur le territoire du Junivillois, envisage la construction de 90 éoliennes de 2 mégawatts dans le Porcien. Des machines semblables à celles qu'on voit tourner dans le ciel du Rethélois depuis quelques mois.

    A la lecture de cet article paru dans la Pravda champenoise,mon sang n'a fait qu'un tour car les machines de taille classique seraient remplacées par des géantes dont les turbines se dressent à 140 mètres de haut et les pales à 198 mètres.
    Étant donné l’envergure du projet, le dossier est forcément lourd à digérer pour les amoureux du plateau de Condé.
    Si les élus municipaux des communes concernées ont déjà été informés du schéma d’implantation envisagé… il reste de nombreux obstacles à lever et des manifestations à organiser pour ce que projet ne voit pas le jour..
    Imaginez si les machines doivent clignoter nuit et jour pour leur visualisation aérienne ! S’ajoutent à cela des modifications à apporter sur la puissance de raccordement affectée au secteur…

    Pas facile de disséminer autant de machines quand on connaît les contraintes paysagères, environnementales ou patrimoniales de tout projet éolien !

     Neuf permis de construire ont été délivrés en novembre 2009 pour une puissance de 166,4 mégawatts.

     Le plus grand parc actuel est celui d'Écly - Saint-Fergeux (10 machines) porté par Wpd Énergie 21, raccordé en mai dernier. Celui de Barby - Sorbon est en chantier, il comprendra 8 éoliennes classiques (2 MW).

     Les trois plus importants chantiers à venir se situeront à Leffincourt (32 MW), Saint-Germainmont (25 MW) et Sévigny-Waleppe (18 MW).

    Si le premier parc ardennais en service a été celui de Vaux-lès-Mouzon, en septembre 2009, c'est bien le Rethélois qui a le vent en poupe en matière d'énergie éolienne.

     À noter que douze permis ont actuellement été déposés en préfecture (pour une puissance de 213,5 MW), par une dizaine de porteurs de projet différents et que quinze autres sont à l'étude, selon nos sources.

     Dans les Ardennes, au 31 décembre dernier, 23 éoliennes étaient installées, pour une puissance de 41,9 MW. 64 étaient autorisées pour une puissance de 152 MW.

     Je ne suis pas contre les éoliennes mais pour la dispersion des éoliennes sur toutes les crêtes d'une région entière suite à la réglementation des 12 Mw.

    Avec la région du massif du Porcien les industriels s'attaquent à un environnement unique à plus d'un titre. Pouvons nous accepter que les crêtes autour de ce patrimoine naturel exceptionnel et unique se transforment en autant d'îlots d'éoliennes dispersées dans l'environnement ? Aucune crête, aucun point de vue sera exempt de pylônes de 140 m de hauteur ! Non seulement les éoliennes vont dégrader nos paysages, n'empêcheront pas la construction de nouvelles centrales nucléaires mais nous assurent dans certains cas, une augmentation des émissions de gaz à effet de serre !!

    Je ne suis pas pas pour une production d'énergie tout nucléaire mais pour une consommation mieux maîtrisée et l'installation de moyens de production d'énergie renouvellables (solaire, éolien, ...) intégrées à l'architecture existante et à taille humaine ou en off-shore.

    Pourquoi produire plus d'electricité ? Il est certainement plus judicieux, moins couteux et plus rentable de subventionner l'économie d'électricité.
    Ne produisons pas plus mais consommons moins !

     

     

     

     

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    Le tout-éolien sous le feu des critiques (résumé de l'article paru dans Le Figaro du 16/11/2001), rapport des députés Claude Birraux et Jean-Yves Le Déaut. Pour parvenir à produire 40 TWH (térawatts-heure) d'électricité à partir d'énergies renouvelables la France mise à fond sur le tout-éolien. Mais explique J-Y Le Déaut ce n'est pas la solution miracle qui résoudra les problèmes de CO² dans la mesure où il faut prévoir des usines thermiques capable de  prendre le relais pendant les periodes sans vent. Mais les deux parlementaires redoutent qu'en se focalisant trop sur l'électricité et sur l'éolien en particulier, on masque les problèmes posés dans deux secteurs très sensibles : le résidentiel tertiaire (chauffage, eau chaude) et le transport routier (voir aussi la page "arguments"), dont la consommation énergétique a explosé au cours des trente dernières années (+ 51% et +65% !).

     La Commission de Régulation de l'Electricité (CRE)

    Pour une quantité installée de 5000 MW , le coût total cumulé à la charge des consommateurs d'électricité serait dans le meilleur des cas de l'ordre de 7 milliard d'€uro. Si 12000 MW sont installés ce surcoût approchera 17 milliards d'€uro !

    La hausse correspondante sur le pric de l'électricité consommée en France pourrait représenter plus de 3 €uro/MWh en 2010, soit environ 15% du prix de l'électricité pour les plus gros consommateurs industriels, et 3% pour les particuliers.

     Au vu de l'ensemble des éléments qui précèdent, la CRE considère que le tarif proposé entraîne des rentes indues aux producteurs éoliens qui se traduit par une augmentation significative des prix de l'électricité en France, et représente un moyen exagérément coûteux pour la collectivité d'atteindre l'objectif de développement de la filière que c'est fixé le gouvernement.

     

    J'émets, en conséquence, un avis défavorable sur ce projet d'arrêté.