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AZURCOM - Page 147

  • AFFAIRE BELENGUIER A REIMS

    SARKOZY AIME LES JEUNES:Lire le message que vient de m'adresser un ami champardennais:A faire circuler

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    Bonsoir, 

     Vous recevez ce message parce que vous figurez dans mon carnet d'adresses.Mon fils Léo et trois de ses camarades ontété interpellés jeudi, placés 24 heures en garde à vue et condamnés à trois mois de prison avec sursis pour avoir participé à la manifestation devant le lycée Roosevelt Jeudi 19., lors de la visite de F. Fillion, venu présenter la réforme des lycées. Ci dessous un lien vers le site de FR3  qui donne l'info avec un premier commentaire laissé par le père de Léo. 

    http://lorraine-champagne-ardenne.france3.fr/info/champagne-ardenne/Prison-avec-sursis-pour-3-étudiants-manifestants-59049714.html 

     Si vous souhaitez soutenir Léo et ses camarades , sans aucune  obligation bien sûr, rien d'autre à faire que faire circuler à votre  tour  ce message à votre carnet d'adresses. 
     
      Mardi matin à 10 heures a lieu à Reims devant la maison des  syndicats une manifestation organisée pour le jour de grève dans l'éducation nationale. les étudiants que nous avons rencontrés hier vont s'y  joindre  pour protester contre la répression policière dont les 4 jeunes innocents  ont été victimes, c'est pour ceux qui le souhaitent et le peuvent  une  autre manière de montrer sa solidarité... 
      Merci à tous, amitiés 

     Marie-Paule et Georges Belenguier 
    mp.belenguier@sfr.fr 

     Bonjour 
      J'apporte ce jour le témoignage d'un père de famille dont le fils  est passé en comparution immédiate suite à cette manifestation  et a été condamné à 3 mois de prison avec sursis après avoir passé  24h en garde à vue. 
      Mon fils Léo Belenguier a 18 ans donc majeur et il est étudiant en  fac d'histoire à Reims. 
      Il n'est pas inscrit à un parti politique et s'est rendu à la manif  par solidarité avec ses camarades et amis du lycée Roosevelt.  Il a un casier judiciaire vierge, un attachement profond aux valeurs de justice et de solidarité doublé d'un tempérament doux et  pacifiste.Il s'intéresse à l'actualité politique en tant que personne  majeure porteur d'un droit de vote  particulièrement en ce qui concerne ses pairs.  

     Mon fils a déjà participé à des manifestations et n'a jamais commis  aucune violence ni exaction d'aucune sorte  allant même jusqu'à redresser des containers de poubelles en  déplorant ces actes susceptibles selon lui de discréditer  les actions menées. 
      C'est ce même jeune garçon qui s'est fait interpeler et menoter jeudi après la manifestation au cours d'une rafle commise  par la BAC alors qu'il attendait assis sur un plot pour reprendre son vélo garé devant le lycée,alors que la manifestation était  terminée et qu'il avait demandé aux CRS à quel moment son vélo serait  accessible. 
      Cette arrestation brutale est motivée par l' accusation d'avoir  jeté des pierres sur les policiers pendant la manifestation avec soi disant pour preuve une vidéo le montrant distinctement. Mon fils  fort de  son innocence a demandé aussitôt à voir la vidéo qui le mettait en cause. Il a été placé en garde à vue pour 24 heures, sans jamais pouvoir  visionner ce document qui était sensé l'accabler. La raison en était, d'après la police que la vidéo était sous scellés pour le tribunal. 
      Après 24 heures de garde à vue traumatisantes (refus de l'informer de notre connaissance de sa situation, annonce que sa garde à vue 
    pouvait  être prolongée s'il niait,refus de nous contacter pour que nous  communiquions aux forces de l'ordre les coordonnées de notre avocat...),il a été jugé en comparution immédiate qu'il a acceptée  pour  éviter de se retrouver en "préventive" chantage odieux qui ne lui 
    laissait d'autres choix que le procès expéditif ou la prison. Il n'a  rencontré son avocat commis d'office que quelques minutes avant  d'entrer  dans le prétoire ce qui laisse perplexe sur le temps accordé pour 
    préparer sa défense . 
    Malgré la demande des avocats et des inculpés, malgré l'absence  complète de preuves (le seul témoignage écrit est celui du policier  blessé qui disait n'avoir reconnu personne et expliquait que les  jets de pierre venant de l'arrière de la manifestation ne leur étaient pas  imputables puisqu'ils étaient sur l'avant )et malgré les dénégations  des  quatre inculpés, cette bande vidéo n'a jamais été présentée à  quiconque  et le procès s'est conclu par une peine de sursis de trois mois pour  chacun alors même qu'aucun témoin n'avait été entendu et qu'aucune  preuve 
    n'existait. 
    La conclusion de tout cela dépasse ce qu'un citoyen français peut  imaginer: la condamnation sans preuve d'un innocent pour l'exemple, 
    un traumatisme psychologique évident provoqué par une garde à vue  visant prioritairement à faire d'un innocent un coupable à coup 
    d'intimidation et de brimades de toutes sortes : autorisation  d'aller aux toilettes plus d' une demie heure après la demande, nuit passée dans 
    des conditions d'hygiène épouvantables , refus d'appeler les parents  pour le  choix de l'avocat, refus des policiers du commissariat de Reims alors que  je me suis rendu sur place sur leur conseil ,de me donner les  informations sur les suites de la garde à vue jusqu'à la comparution 
      immédiate après avoir soufflé le chaud et le froid et m'avoir donné  des  informations erronées ou contradictoires,refus du tribunal de 
    alors que  je me suis rendu sur place sur leur conseil ,de me donner les  informations sur les suites de la garde à vue jusqu'à comparution 
    prendre en  compte l'absence de preuves et au final une condamnation avec sursis  mettant directement en péril l'accès à la vie professionnelle de mon fils au terme de ses études. 
      J'espère que beaucoup de parents auront accès à cette information  pour s'alarmer des conséquences désastreuses d'une politique 
    sécuritaire  et paranoïaque capables de briser la vie d'un jeune homme jusque là  libre et heureux. 
     
    Georges Belenguier 

     

  • C'ETAIT LUNDI ,C'ETAIT CINEMA

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    Stanislas Graff est un homme pressé. Héritier d’un véritable empire dont il est l’actionnaire principal, il est un capitaine d’industrie richissime. On l’appelle « Président ». Il est respecté et semble mener sa vie à fond de train entre les conseils d’administration, les réunions, les déjeûners avec des ministres qu’il peut interrompre pour aller rejoindre une de ses maîtresses, la préparation d’un prochain voyage avec le Président de la République. A la maison, il est un mari et un père aimant et aimé.

    Un matin, pas tout à fait comme les autres, alors qu’il sort de chez lui il est kidnappé par un commando cagoulé qui va lui faire vivre plusieurs semaines en enfer.

    Passés les premiers jours où tout le monde est effondré par la nouvelle et que chacun se demande, au boulot comme à la maison, comment réunir les 50 millions d’€uros exigés par les ravisseurs, les discussions évoluent jusqu’à décider que seuls 20 millions, pas plus, pourront être avancés par la société à condition que Stanislas les rembourse à sa libération.

    Bien que cette histoire soit tirée de celle du Baron Empain qui fut un véritable feuilleton policier en 1978, Lucas Belvaux l’a transposée de nos jours en gardant néanmoins toutes les étapes et abberation de cet enlèvement. Il se trouve que le « Président » en question ici comme le Baron de l’époque ne se révèle pas être l’otage modèle que l’on aimerait sanctifié vivant. En fouillant dans le passé, la vie privée et personnelle de Stanislas, la presse à scandales en révèle tous les aspects secrets. C’est à travers les journaux que la famille apprend qu’il était infidèle, souvent, qu’il entretenait une ou plusieurs maîtresses, qu’il avait des dettes de jeux considérables… En un mot il ne ressemble en rien à la victime idéale que la foule aime avoir en pâture pour s’identifier ou compatir, ou les deux.

    Plus que sur les conditions de détention du prisonnier, le réalisateur s’attarde sur les dégâts d’un enlèvement sur une famille, les conséquences sur la vie des proches, de l’entreprise et surtout les réactions qu’il engendre. Il s’interroge aussi sur le pouvoir insensé et nauséabond de l’argent. Surtout et dès lors que les divulgations sont faites, de victime, Stanislas se retrouve sur le banc des accusés. Ce qui se vérifiera encore davantage lors de sa libération où les jugements de toute part provoqueront la disgrâce, le rejet et l’abandon. Comme si le fait de ne pas être un homme irréprochable pouvait justifier la barbarie dont il est le jouet ! En matière de connerie on peut dire que chez l’homme « le pire n’est jamais décevant ».

    En ce qui concerne la séquestration de Stanislas, les kidnappeurs ont un certain sens du raffinement en matière de tortures physique et morale. Dès son arrivée, ils lui permettent d’écrire une lettre puis lui sectionnent un doigt qui est envoyé aux proches. Enchaîné par le cou dans le noir, constamment allongé dans une minuscule tente à l’intérieur d’une pièce sans chauffage, il sera abandonné sans contact avec l’extérieur ne comprenant pas les raisons pour lesquelles personne ne paie la rançon.

    Vers la fin ses conditions de détention seront quelques peu améliorées, il vivra dans une pièce, seul avec une télé.

    Yvan Attal dans le rôle de Stanislas est absolument à sa place. Aussi convaincant et crédible en patron surpuissant, sûr de lui, plein d’autorité et d’arrogance que fragile, vulnérable et bouleversant en victime. Ses tête-à-tête avec Gérard Meylan, un de ses « bourreaux » sont des moments stupéfiant où se mêlent la drôlerie et l’inquiétude.

    La fin relativement « ouverte » donne envie de connaître la façon dont Stanislas réagit à la dernière proposition de ses ravisseurs…

     

  • LA KINESIOLOGIE:ATTENTION DANGER

    Un cabinet de kinésiologie s'est ouvert en centre ville d'Antibes:Attention danger

    Présentation de la Kinésiologie

    Cette nouvelle technique corporelle qui vient des Etats-Unis, avec la vague du "New Age" qui se développe en Europe depuis une dizaine d'années, est née de quelques chiropracteurs ou ostéopathes "illuminés" qui prétendent avoir redécouvert la psychanalyse par l'étude de notre corps et non plus seulement de notre tête, partant du principe que chaque cellule de notre corps contient toutes les informations de l'ensemble. Ce principe qui consiste finalement à penser que tout est dans tout, évite toute analyse et mesure sérieuse, et s'inspire notamment pour la kinésiologie, du taoïsme et de sa déclinaison dans le domaine médical avec la médecine énergétique chinoise.

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    Ainsi, les kinésiologues qui touchent à tous les domaines de notre vie, n'hésitent pas à affirmer "qu'il vaut mieux une méthode dont on ignore pourquoi elle guérit, qu'une méthode dont on sait pourquoi elle devrait guérir" ce qui est contraire à toute la démarche scientifique. Plus encore, ces kinésiologues sans aucune formation médicale vont jusqu'à prétendre que :"la kinésiologie est à la médecine, ce que l'informatique a été à la gestion, il y a quelques années"...

    Aussi, proposent-ils leur "méthode" qui consiste à identifier toutes nos névroses à partir d'un simple "test musculaire" qui va permettre de sentir les réactions du corps à l'énoncé d'un certains nombre de questions posées par un "facilitateur" qui partira de questions générales pour aller jusqu'à des questions très personnelles qui vous en rendront dépendant. Par ce processus de manipulation mentale, vous allez vous libérer ; le danger réside dans le processus sectaire d'enfermement moral qui va vous imposer de très nombreux stages pour devenir vous-même kinésiologue.

    Ce travail personnel qui n'est pas reconnu s'adresse à n'importe qui, et conduire à vivre en marge de la société à partir d'autres valeurs "New-Age" qui peuvent aller jusqu'à vous convaincre de devenir végétalien. C'est ce processus sectaire qui va s'imposer à vous en douceur par un changement de votre mode de vie et qui va vous donner l'illusion de vous purifier en passant de l'état de "pré-clair" à l'état de "clair", comme en scientologie.

    Tout a été prévu pour vous aider à vous installer un jour comme kinésiologue et à devenir vous même formateur ou recruteur. Ainsi, l'EECK, Ecole d'Enseignement Complémentaire à la Kinésiologie qui se trouvait à Moëlan avait produit un rapport s'intitulant "La kinésiologie en France face à l'administration" qui explique dans le menu détails tout ce qu'il faut savoir et dire pour s'installer à son compte comme kinésiologue sans risquer d'être inquiété pour exercice illégal de la médecine, et mieux encore en profitant de toutes les facilités fiscales liées aux formations professionnelles. Ce rapport cité dans le rapport de la MILS paru en 2001 était cautionné par la Fédération Française de Kinésiologie-dont fait parti notre charlatante antiboise-, et protégé par un copyright à des fins commerciales puisqu'il était vendu à tous les kinésiologues.


    Les domaines d'action de la kinésiologie se situent notamment dans :

    • la kinésiologie dite "pédagogique" avec le Brain Gym qui est censé faciliter l'acquisition des compétences de base à l'école, ou les compétences dites transversales, telles que celles de repérage, d'équilibre psychomoteur, de raisonnement et d'organisation, de comportement et des connaissances générales (hygiène de vie, alimentation, expression,...).
    • la kinésiologie dite "du toucher", très proche de la kinésithérapie ou de la chiropractie, et censé vous faire ressortir toutes vos névroses par un simple "test musculaire", et les faire disparaître ou "défuser" par une certaine "reprogrammation positive".

    Ainsi, vous est-il proposé de vous former selon un programme fixé par le grand maître de la kinésiologie qui se trouve aux Etats-Unis, M. Paul Dennison à différents stages sur :

    1. Les principes de base
      • les cinq sens ;
      • les cinq éléments ;
      • les cinq lois biologiques ;
      • les compétences biologiques de survie ;

    2. La kinésiologie éducative avec le "Brain Gym" ou gymnastique cérébrale
      • les cercles de vision ;
      • le remodelage total de votre pensée en profondeur ;
      • le langage du mouvement ;
      • la vision créative ;
      • la gymnastique des neurones ;
    3. L'éducation à la santé par le Toucher
    4. Les "3 concepts en 1"
      •les outils de travail " Tools Of the Trade" ;
      • un seul cerveau, niveau de base "Basic One Brain";
      • derrière les apparences "Under The Code"
      • un seul cerveau, niveau avancé "Advanced One Brain"
      • au-delà des mots "Louder Than Words"
      • structure des comportements complexes "Structural Neurology"
    5. Les formations thématiques
      • environnement, pollutions et détoxination ;
      • chocs et traumatismes ;
      • vision holistique
      • kinésiologie équestre.

    Tous ces stages qui s'enchaînent les uns aux autres et sont proposés à des tarifs d'environ 100€ par jour, vous sont imposés pour avoir les 500 heures minimum nécessaires à la pratique professionnelle contrôlée par la fédération de kinésiologie à laquelle dépend votre école. Or, il y a déjà plusieurs fédérations qui se font concurrence, ce qui rend toute reconnaissance impossible au sein même de la kinésiologie, ce qui est un comble.

     

  • LES BONS COMPTES DU TELETHON

    A Déchiffrages, déchiffreurs-et-demi,sachant que les dons au téléthon sont déduits des impôts à hauteur des deux-tiers la lutte contre les myopathies, décidément, ne bénéficie pas du meilleur financement par le biais du télethon.

    L’arithmétique de cette collecte  en prend même un sérieux coup. Mais cela semble avoir échappé à la ministre de la Recherche. A l’Assemblée nationale, Valérie Pécresse a rendu hommage à « l’action de toutes les associations et de leurs bénévoles qui aujourd’hui œuvrent pour collecter des dons pour la recherche publique et qui apportent tellement d’espoir à tous les malades et à leurs familles. »

    Or rien, vraiment, ne justifie cet effacement.

    En 2008, les ressources du téléthon ont atteint 104,9 millions d’euros, dont 102,2 millions de dons – soit 97,4% - c’est à la page 87 du rapport annuel de l’Association française contre les myopathies.

    Ces dons se sont traduits, pour l’Etat, par un manque à gagner de 66%, soit 67,5 millions d’euros : c’est l’ampleur des allégements fiscaux consentis aux dons à des associations caritatives.

    Quelque 20% de ces 102,2 millions d’euros ont été dépensés par l’AFM en frais de collecte et de fonctionnement. L’AFM en a distribué 80% dans le cadre de ses missions sociales, soit 81,8 millions d’euros.

    Si l’Etat prenait le relais de l’AFM et assumait ses missions sociales, il bénéficierait d’un surcroît de recette immédiat de 67,5 millions d’euros, correspondant à la disparition des fouquets.1259202373.jpgallégements fiscaux liés aux dons. Il lui suffirait d’ajouter à cette somme 14,3 millions d’euros pour financer les missions sociales que l’AFM a financées en 2008.

    Certes, 14,3 millions d’euros ne se trouvent pas sous les sabots d’un  cheval. Quoique.  Au titre du « bouclier fiscal », les 834 contribuables français les plus fortunés se sont partagé 307 millions d’euros en 2008, selon la Commission des finances de l’Assemblée nationale. Il aurait donc suffi au ministère des Finances de leur ristourner 351.000 euros chacun en moyenne au lieu de 368.000, pour récupérer ces 14,3 millions.  

    Mais peut-être a-t-on craint une manifestation sur le trottoir du Fouquet’s.

  • MISS FRANCE

    MISS FRANCE

    Tropicalboy

  • BESSON MENACE GUILLON

    Besson menace d'attaquer Guillon en justice

    EFG

    A lire: 

    http://teleobs.nouvelobs.com/rubriques/info-radio/articles/besson-menace-d-attaquer-guillon-en-justice

  • ECOLOGIE ET POLITIQUE

    Écologie et politique

    Sauf chez quelques illuminés voyant le complot partout, le changement climatique ne fait aucun doute dans la communauté scientifique comme dans le grand public. Et si les dirigeants européens dont Nicolas Sarkozy se démènent tant pour arracher un accord international à la Conférence de Copenhague (à partir du 8 décembre), ce n'est pas seulement par conscience écologique.
     Par pragmatisme aussi. Ne rien entreprendre pour réduire les gaz à effet de serre (GES) responsables du réchauffement, donc de la fonte des banquises, coûtera des centaines de milliards dans les décennies à venir. Par la construction de digues, le renforcement des ports et peut-être, selon le scénario le plus catastrophique, l'évacuation du littoral actuel. Et rien qu'en Europe où s'abattraient d'autres calamités : inondations diluviennes suivies de canicules, maladies inconnues sous nos latitudes, bouleversement du paysage, etc.
     L'Union européenne qui se voit en tête de la « révolution industrielle verte » poursuit des objectifs précis : baisser ses émissions de 20 % jusqu'en 2020 par rapport à 1990 et davantage ensuite, en cas d'accord international. Si l'UE est le troisième pollueur global de la planète, il reste à convaincre le premier (la Chine) et le deuxième (les États-Unis), premiers pollueurs par habitant. Pékin parle aussi de réduction... en liant sa contribution au produit intérieur brut par tête, forcément faible avec une population de 1,3 milliards. Et comme souvent, Barack Obama fait des promesses ambiguës : baisser les GES américains de 17 % par rapport à 2005, soit seulement de 4 % en comparaison avec les objectifs européens basés sur 1990. Une misère...
     Malgré quelques concessions de façade, Washington et Pékin restent immobiles. Paradoxalement, les pays émergents et en voie de développement, pourtant en quête de croissance, semblent plus convaincus. A condition qu'il y ait contrepartie financière. Et davantage que les 100 milliards d'euros par an qu'avance l'UE sans en avoir les moyens ! Pourtant, que de défis !
     Par exemple, la déforestation serait responsable de 15 à 20 % des gaz à effet de serre. Chaque année, une forêt équivalente en surface au quart de la France disparaît sous les coupes sauvages ou autorisées. Pas seulement au Brésil ou en Indonésie, également au Canada et en Russie. Lutter contre ce « défrichement » dangereux pour le climat sera un des objectifs de Copenhague, peut-être le plus visible.
     Le secrétaire général de l'ONU Ban ki-moon a beau être optimiste, nul ne sait comment aboutira Copenhague, bien que ce sommet montre une vraie et rare volonté politique. Avec un autre avantage : il fait oublier le problème du moment, la crise économique apparemment hors de portée des dirigeants de la planète.

     

  • MAINTENANT ON CONNAIT MONSIEUR BESSON

    QUI A DIT:

    "Je connais ses talents de communicant à Brice Hortefeux et puis sa capacité à prendre des désirs pour des réalités. [...]
    Il y a une stratégie évidente qui est de masquer ce qu'est la réalité de Nicolas Sarkozy. Cette stratégie est simple. D'abord Nicolas Sarkozy essaie de faire en sorte de dire qu'au fond il n'a pas appartenu au gouvernement auquel il appartient depuis 5 ans. [...]"

    "Deuxième écran : celui de son propre bilan"


    "Il a été ministre de l'Economie et des Finances. La croissance a été faible, les déficits et la dette ont été creusés. Le pouvoir d'achat des plus modestes a baissé.

    Il a été ministre de l'Intérieur et vous vous souvenez en 2002, Zorro allait venir. La délinquance globale a baissé [...], je ne le conteste pas [...]. Mais les violences [physiques] faites aux personnes ont augmenté de 43% en 5 ans. Chiffres du ministère de l'Intérieur. [...]"
    Sarko... retourne sa veste

    "Il a écrit beaucoup de livres, il a prononcé beaucoup de discours et il y a les traces de son action de ministre. Alors, moi je veux bien que par une sorte d'angélisme, un discours d'un après-midi [sur la laïcité] efface 10 ans, 20 ans d'engagement... Celui qui, ce matin, a dit une chose d'intéressante, c'est monsieur Balladur qui dit à Nicolas Sarkozy : 'Faites attention de ne pas trop dire de chose contradictoire'. Autrement dit, il n'est pas dupe monsieur Balladur, il a bien compris que Nicolas Sarkozy est en train de dire tout et l'inverse de tout sur quasiment tous les sujets. [...]"

    "Au fond, on voit bien ce qu'il est en train de faire. Il y avait la rupture assénée pendant quatre ans et demi. Et puis, il y a deux, trois mois, elle est devenue tranquille la rupture. Et puis maintenant il n'y a plus de rupture du tout. Pendant 50 ans, il avait été libéral. Depuis 50 jours, c'est un Gaulliste social. On n'avait rien compris au film depuis quatre ans et demi. [...] Nicolas Sarkozy, un doux agneaux gaulliste social".
    Le candidat des riches et des fausses promesses

    "Les idées, c'est celles de Bush. La méthode, c'est celle de Chirac. Chirac en campagne, c'est plus de dépense publique et moins de recette [...]

    "Il a parlé cet après-midi du bouclier fiscal. SA proposition. Vous savez qui elle touche en France sa proposition de baisser de 60 à 50% le bouclier fiscal ? Ceux qui ont un patrimoine de 10 millions d'euros et plus ! Vous imaginez à quel point ça s'adresse à la France qui souffre profondément ! [...]"

     

    "En 2002, nous disions moins de recette et plus de dépense, cela va donner du déficit et de la dette. C'est ce qui s'est produit. Et ce qu'est en train de faire Nicolas Sarkozy, c'est exactement la même chose. Ce qu'il promet est impossible à tenir [...]"

    "Il faut dire les choses simplement. La réforme de l'impôt qu'il [Brice Hortefeux] a évoqué: 10% des Français ont bénéficié de 70% de la baisse des impôts sur le revenu depuis 5 ans [...] Comment monsieur Hortefeux, dans ces conditions, peut dire 'Le pouvoir d'achat, c'est nous'? [...]"


    "80% des Français ont un revenu inférieur à 2000 euros. Donc quand on parle du bouclier fiscal et du départ de Johnny et de ceux qui ont  un patrimoine de plus de 10 millions d'euros, je ne dis pas que je veux qu'ils quittent la France. Je voudrais qu'ils restent en France et qu'ils ne se plaignent pas de payer l'impôt républicain [...]".
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    Réponse:C'est Besson en 2006


     

  • LETTRE OUVERTE A BESSON

    Lettre ouverte à Eric Besson

     

    A l'attention de Monsieur Eric BESSON

    Ministre de l'immigration, de l'intégration, de

    l'identité nationale et du développement solidaire

    101 rue de Grenelle - 75323 Paris cedex 07


    Le 26 novembre 2009

     

     

    Monsieur le Ministre,

     

    Vous êtes intervenu publiquement lundi 23 novembre pour présenter une nouvelle circulaire sur l'aide humanitaire aux étrangers en situation irrégulière.

    Comme vous le rappelez dans votre intervention, vous receviez personnellement le 17 juillet dernier un certain nombre de représentants associatifs, inquiets « d'une possible remise en cause des secours qu'elles proposent aux étrangers en situation vulnérable ». A l'issue de cette entrevue, une première réunion de travail se tenait le 18 septembre au Ministère de l'Immigration. Cette réunion devait constituer un premier contact afin d'engager un processus de concertation. D'autres réunions du même type devaient intervenir mais depuis, nous n'avons eu aucune nouvelle. Et voilà que deux mois plus tard, la Ministre de la Justice et vous-même rendez publique une nouvelle circulaire d'action publique et annoncez à cette occasion vouloir proposer une modification de l'article L622-4.

    affiche-welcome.jpgNous sommes extrêmement étonnés de n'avoir pas été informés au préalable de cette intervention. En outre, l'insinuation, qui figure dans votre invitation à la presse, selon laquelle la circulaire présentée aurait fait l'objet d'échanges avec nos associations est particulièrement déplaisante. Vous avez décidé de clore ce dossier sans aucune autre forme de consultation. C'est un fait et nous ne pouvons qu'en prendre acte.

    Dans votre intervention, vous annoncez qu'« afin de rappeler que l'état du droit garantit aux associations le libre exercice de leurs activités humanitaires, Michèle Alliot-Marie a décidé d'adresser aux parquets une circulaire d'action publique. »

    Sur le fond, permettez-nous de vous dire que cette circulaire nous choque profondément. En effet nos associations y sont qualifiées d'« associations d'aide aux étrangers en situation irrégulière » (5ème paragraphe) alors que partout ailleurs le vocable d' « associations à vocation humanitaire » est utilisé.

    Plus qu'un simple lapsus, cela est un révélateur supplémentaire de la présomption de culpabilité qu'instaure l'article L622-1 du CESEDA. En effet, comme le relève le récent avis de la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme 1 - CNCDH - cet article, « interprété littéralement, transforme tout aidant de bonne foi en suspect » (point 3). C'est pourquoi la Commission « recommande l'inversion de la logique du dispositif en vigueur pour que l'immunité soit le principe, et l'infraction l'exception. » Nous ne disons pas autre chose depuis des mois.

    solidarite.jpegA propos de l' « immunité humanitaire » dont vous entendez garantir le renforcement par cette même circulaire d'action publique, de prime abord, ce texte semble en élargir le champ en demandant aux Parquets de considérer l'immunité prévue à l'article L622-4, 3° du CESEDA « comme acquise lorsque l'acte visé n'a d'autre objectif que d'assurer des conditions de vie dignes et décentes à l'étranger en situation irrégulière ».

    Mais que penser de la présentation qui en est faite dans votre introduction : «Nous voulons aujourd'hui, Michèle Alliot-Marie et moi-même, clarifier les choses : l'action humanitaire, c'est la réponse à une situation d'urgence, à un état de nécessité, à un besoin immédiat et ponctuel de protection et de prise en charge ; ce n'est pas un soutien actif et continu à la clandestinité pour des raisons lucratives ou pour faire délibérément obstacle à la législation » ? Ceci est une grave remise en cause de la notion d'accueil inconditionnel qui est pour nous l'un des socles de la solidarité autant associative que citoyenne.

    L'action humanitaire ne peut  être définie comme vous le faites. Nous avons acquis une expérience suffisante en ce domaine pour n'avoir pas resf_71_solidarite_30-480x360.jpgà prendre acte d'une définition de ce qu'est une action humanitaire. Bien plus, une action humanitaire ne se divise pas et ne supporte aucune restriction fut-elle souhaitée par une autorité politique.

    Pour autant, il n'aurait pas dû vous échapper que l'action des associations et des citoyens qui sont amenés à venir en aide à des personnes, fussent-elles dépourvues du droit au séjour, ne peut s'enfermer dans les limites de « l'humanitaire ». Les étrangers qui sont sans papiers ne sont pas sans droits, ne serait-ce qu'au regard de la loi française et des conventions internationales. L'accès aux droits fondamentaux comme le respect de la dignité des hommes et des femmes sont des aspects de la solidarité qui ne peuvent être aussi aisément gommés ou entravés.

    Là encore, vous vous situez en opposition à l'avis de la CNCDH déjà évoqué. En effet, cette commission indépendante déclare que « la possibilité d'accueillir les personnes en détresse, sans considération d'urgence, sans limitation de durée, et sans avoir à faire une distinction entre les personnes selon leur situation administrative, devrait pouvoir être garantie » (point 9).

    Enfin, alors que la CNCDH « déplore que les projets annuels de performance annexés au projet de loi de finances pour 2010 fixent un objectif chiffré d'interpellations de « trafiquants et facilitateurs » (point 10), vous vous targuez d'avoir vu ce chiffre augmenter de « + 11 % par rapport à la même période de l'année précédente ».

    En conclusion, Monsieur le Ministre :

    • Nous demandons la suppression du « délit de solidarité » et l'inversion de la présomption de culpabilité posée par l'article L622-1 du CESEDA.
    • Nous regrettons la manière dont vous traitez nos associations et, en particulier, le temps que nous avons perdu à prendre part à un simulacre de concertation.
    • Nous dénonçons une circulaire qui ne règle ni ne simplifie rien.
    • Nous vous demandons de prendre en compte le récent avis de la CNCDH 1, en particulier sur les propositions de modification de la loi et la défense de l'accueil inconditionnel.
    • Nous sommes très inquiets de la définition que vous croyez pouvoir donner de l'action humanitaire et de la remise en cause du principe de l'accueil inconditionnel.
    • Nous vous rappelons que le principe de solidarité, l'un des fondements de notre société démocratique, ne saurait être réduit à l'action humanitaire développée par les associations de soutien aux plus vulnérables, mais qu'il intéresse tout citoyen.

    Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de notre considération distinguée.

     

    Organisations signataires

     

     

     

    Emmaüs France

    Fédération de l'Entraide Protestante

    Comité médical pour les exilés

     

     

     

    Médecins du Monde

    Fédération Nationale des Associations d'Accueil et de Réinsertion Sociale

    Secours Catholique

     

     

     

    Ligue des Droits de l'Homme

    Syndicat des Avocats de France

    La Cimade

     

     

     

    Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés

    Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples

    SOS Racisme

     

     

     

    Réseau Education Sans Frontières

    Hors la rue

    Syndicat de la Magistrature

     

     

    Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture

    Association d'Accueil aux Médecins et

    Personnels de Santé Réfugiés en France

     

  • PROGLIO

                          

    A entendre le Premier ministre hier, il n'y aurait, dans notre pays de 64 millions d'habitants, qu'un seul homme capable de diriger EDF. Un court-circuit dans la sphère de nos élites aurait-il rendu inaptes tous les autres prétendants à la présidence de la compagnie d'électricité nationale ? Vous ne le croyez pas ? François Fillon, si. Ou alors il fait semblant.
     Le héros, c'est l'antibois Proglio. Un personnage irremplaçable si l'on en croit l'Élysée et Matignon. Alors, ou bien l'exécutif se fiche de nous pour mieux vendre son protégé. Ou bien la France est devenue pauvre en intelligences et son patronat démuni en personnalités exceptionnelles. Après la croisade contre la pensée unique, la promotion du choix unique ? C'est original.
     Il ne s'agit pas, évidemment, de sous-estimer les qualités - hors-normes, c'est exact - de l'ancien patron de Véolia devenu mercredi celui d'EDF. Mais de là à le présenter comme une sorte de messie de l'industrie, unique capitaine imaginable pour conduire l'entreprise au-delà du cap de l'internationalisation, il y a une mesure qui n'a pas été respectée. Qu'importe, puisque cette outrance permet de valider une idée simple : un homme providentiel, ça doit être gratifié par la Nation en valeurs sonnantes et trébuchante.
     Et c'est ainsi qu'en quelques minutes, le salaire du nouveau président d'EDF a été virtuellement augmenté de 40 % par rapport à celui de son prédécesseur. Que voulez-vous, il fallait bien aligner la rémunération de M. Proglio sur le montant des émoluments qu'il recevait dans le privé à la tête de Véolia. CQFD. Allons, mesdames et messieurs, c'est une question de justice...
     Nous avions pourtant pensé que M. Proglio était prêt à donner sa personne à la France pour assurer des fonctions qui font de lui un acteur clé de l'État. C'était naïf. Avant même d'être nommé, l'intéressé a parlé gros sous. Puisqu'on lui interdisait de cumuler les deux présidences Véolia-EDF, pas question de perdre une parti de ses revenus. C'était à prendre ou à laisser, et tant pis si à EDF les salaires sont quasiment gelés ou presque.
     Cette logique a manifestement la bénédiction de la maison Sarkozy. Comme dans le sport business, les transferts dans l'appareil politico-économique se paient cash et cher. Comme le disait M. Fillon, « c'est parfaitement normal ». Oui, il a raison : comment vivre décemment avec moins de 1,1 million d'euros par an ? L'État est tellement à l'aise qu'il peut bien offrir la différence.
     Cette reddition officielle devant une forme de cynisme goinfre mais toujours coquet laisse sans voix. Pour les requins du CAC 40,la morale est définitivement une valeur en baisse. Pas performante.