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AZURCOM - Page 146

  • PRIX NOBEL DE LA GUERRE

     

    « Prix Nobel de la guerre » : les sarcasmes n'ont pas tardé à pleuvoir sur le président américain, qui vient de décider d'envoyer 30 000 soldats supplémentaires en Afghanistan. Dans son discours, M. Obama a tenté de se protéger.Inédite, sa dialectique a tenté de conjuguer l'humilité spectaculaire de son personnage à la détermination qu'il revendique pour défendre les États-Unis avec une égale franchise : « Le but c'est de promouvoir les intérêts américains ».
     Le lauréat s'est surtout employé à démontrer une théorie fragile - la guerre peut aussi servir la paix - en invoquant « la reconnaissance de l'histoire, des imperfections de l'homme et des limites de la raison ». Belle formule mais rude sujet pour l'héritier spirituel de Martin Luther King ! Le comité Nobel n'a pas pu ne pas prendre la mesure de la pression qu'il allait mettre sur les épaules du  président  des États-Unis en le statufiant pour « ses efforts extraordinaires en vue de renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples ». 

     Entre un Nobel apothéose, honorant un retraité des conflits, et un Nobel fondateur, le comité a préféré donner la priorité à une dynamique en devenir. C'était contraindre le dirigeant de la première puissance militaire du monde à intégrer la paix dans tous ses logiciels, sous le regard de plus de six milliards d'hommes. Et ranger la non-violence absolue d'un Gandhi dans l'armoire des illusions.

  • BESSON AVOUE

    Besson admet la "réalité" des "contrôles au faciès" 

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         Besson a admis mercredi que les "contrôles au faciès" des jeunes par des policiers étaient une "réalité" en France, prise de position rare pour un membre du gouvernement, s'attirant aussitôt les foudres des syndicats de police.

    Le ministre de l'Immigration Eric Besson a déclaré mercredi sur RTL que les "contrôles au faciès" des jeunes étaient une "réalité", en ajoutant qu'elle est "largement combattue".

    Inspection générale des Services, est une instance qui fonctionne bien et qui sanctionne à ce titre 2.500 policiers par an", a précisé M. Besson. "L'immense majorité des policiers, gendarmes et des forces de sécurité en France sont républicaines", a-t-il précisé.(sic)Les puissants et corporatistes syndicats de police ont aussitôt dénoncé les propos du ministre.

    Jean-Claude Delage, pour Alliance (2e syndicat de gardiens de la paix proche du FN) a dit à l'AFP que M. Besson a commis "un dérapage verbal", tandis que Nicolas Comte, de l'Union SGP-FO/Unité police (1er syndicat), les a jugés "inadmissibles".

    "Ces contrôles (au faciès) sont illégaux"(sic), a ajouté M. Comte, "je ne comprends pas qu'un ministre de la République puisse laisser supposer le contraire".

    Il devrait demander pourquoi un jeune étudiant de type nord-africain se fait systématiquement contolé quand il rentre du travail au volant de sa vieille Renault 5 le soir à Antibes. 

    La prise de position de M. Besson survient après l'appel d'un collectif, "Police + Citoyens" ayant demandé mardi au gouvernement d'"agir pour en finir" avec ces contrôles.

    Le collectif, rassemblant notamment la Ligue des droits de l'Homme (LDH), le Conseil représentatif des associations noires (Cran) ou AC le feu, a évoqué le témoignage d'un jeune étudiant à Science Po disant avoir été injurié par des policiers.

    Anyss Arbib, qui célébrait à Paris la qualification de l'Algérie au Mondial de football, avait raconté dans le quotidien Libération s'être fait asperger de gaz lacrymogène par un CRS et avoir été victime de sa part d'injures racistes.

    Ce témoignage "confirme la discrimination au faciès que subissent quotidiennement des milliers de Français ou de présumés étrangers, lors des contrôles de police", a estimé dans un communiqué le collectif.

    Il a appelé le gouvernement à "adopter sans délai" sa proposition de la "remise d'une attestation" par les policiers lors de chaque contrôle. Y figureraient leur numéro de matricule, le nom de la personne contrôlée ou le cadre légal du contrôle.

    En juin 2009, une étude financée par l'Open Society Institute du milliardaire américain George Soros sur les contrôles d'identité policiers à Paris avait conclu que ceux-ci se fondent "principalement sur l'ethnicité" et non sur la base d'un comportement suspect.

    Interrogée alors par l'AFP, la porte-parole de la préfecture de police de Paris, Marie Lajus, avait déclaré que "ce que l'on recherche, c'est à prévenir des délits ou des crimes commis" dans des lieux "criminogènes, avec des paramètres qui sont policiers et empiriques".

    "Statistiquement, selon elle, vous avez plus de chances de trouver du shit sur un rasta que sur un cadre supérieur en costume."

  • PAPIERS S'IL 'OUS PLAIT

    Contrôle d'identité

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    Rarement un débat aura été engagé sous d'aussi mauvais auspices. Dominée par les vociférations et les anathèmes, étouffée par la méfiance et les préjugés, l'atmosphère de l'Assemblée nationale pendant la discussion sur l'identité nationale a raconté l'échec moral d'un processus qui dès le départ a tiré la parole vers le bas.
      Nous assistons à un festival de considérations plus caricaturales les unes que les autres. Les passions l'ont définitivement emporté, balayant d'emblée tout espoir d'une réflexion contradictoire mais pacifique. Un désastre.
     Il suffit de lire l'abondant courrier des lecteurs adressé à l'éditorialiste des DNA pour mesurer la violence, voire la haine, que soulèvent les questions de l'immigration. Comme si l'ouverture des fenêtres du pays à une discussion noble et peut-être essentielle ne parvenait qu'à déchaîner l'agressivité et à stimuler les divisions. Certes, il fallait en parler mais à quelques mois des régionales et dans le contexte déstabilisant d'une crise historique, cette initiative ne pouvait que devenir l'otage du choc des démagogies, des peurs et des intérêts électoraux. Le mal est fait.Ne rentrons pas dans ce jeu ,ne débattons pas!

     Hier, le président a tenté de calmer le jeu en faisant,avec les mots d'Henri Guaino une fois de plus, un éloge chaleureux de la France métissée.  Hélas, les avertissements parallèles du chef de l'État contre une pratique ostentatoire de l'islam ont inévitablement suscité un certain malaise. Il a traduit une crainte diffuse qui jette le soupçon sur les intentions de la deuxième religion de France. Et sur son statut dans l'inconscient de la République. Ne serait-elle qu'une invitée de la France ? Les Français immigrés devraient-ils en permanence donner des gages de leur assimilation ? Serait-ce le prix à payer pour être des citoyens « comme les autres  » selon la formule de Nicolas Sarkozy ?

     

  • LE KOUIGN AMMAN:LE VRAI

     

     

    kouignammanLe Kouign Amman(le vrai)-littéralement gâteau au beurre-est une véritable institution en Bretagne. Originaire de Douarnenez il est fabriqué et vendu dans toutes les bonnes adresses ici. Pourquoi ne pas essayer de le faire soi-même ? Vous verrez qu'il n'est pas si difficile à réaliser. A consommer sans modération !
    Important : La réussite de votre kouign Amman dépendra de la qualité du beurre : demi-sel de préférence. le meilleur : le beurre salé aux cristaux de sel de Guérande.

    Recette pour 4 personnes

    Ingrédients :

    500 g de farine
    375 g de beurre demi-sel
    200 g de sucre
    20 g de levure de boulanger
    250g d'eau
    1 jaune d'oeuf (pour la coloration)

    Préparation :

    Délayer la levure dans 2 cuillerées à soupe d'eau tiède. La laisser reposer 15 minutes.

    Mélanger la farine et la pincée de sel. Ajouter ensuite la levure délayée. Respecter cet ordre car il na faut pas que la levure soit en contact direct avec le sel.

    Ajouter de l'eau progressivement jusqu'à ce que la pâte soit souple et lisse (comme une pâte à pain ou à pizza !).

    Laisser reposer 3 heures sous un linge près d'une source de chaleur (radiateur par exemple). Au bout de 3 heures la pâte doit avoir bien gonflée.

    Verser la pâte sur un plan de travail fariné et l'étaler en forme de rectangle d'environ 1,5 cm d'épaisseur.

    Couper le beurre en petits morceaux et les disposer sur toute la surface de la pâte.

    Répartir le sucre sur le tout.

    Il faut maintenant feuilleter la pâte déjà garnie de beurre et de sucre. Pour ceci, la pâte posée devant vous, plier une première fois en 3 partie égales : rabattre les deux côtés de la pâte vers le milieu dans le sens de la longueur. Faites la même chose dans le sens de la hauteur (donc rabattre chaque côté).
    Tourner la préparation d'un quart de tour sur votre plan de travail et étaler à nouveau la pâte au rouleau. Le beurre et le sucre commencent à se mêler à la pâte. Recommencer le pliage de la même façon que précédemment. (3 parties en longueur et 3 en hauteur). Il faut à nouveau tourner la pâte d’un quart de tour sur votre plan de travail et refaire les mêmes opérations une dernière fois. Toutes ces manipulations donneront à votre Kouign Amman ce côté feuilleté que vous aimez tant.

    Etaler une dernière fois. Si la préparation beurre/sucre traverse la pâte, ne vous inquiétez pas. Plier ensuite en carré et éventuellement relever un peu les bords pour former un rond. Badigeonner le tout avec le jaune d'oeuf (Attention de ne pas faire couler l'oeuf sur les bord de la pâte). Décorer la pâte.

    Placer le tout dans un moule non beurré et laisser reposer 1/2 heure le temps de préchauffer le four à 230 ° thermostat 7.

    Faire cuire 30 à 40 minutes. Surveillez sa couleur. Le Kouign Amman baigne dans le beurre mais c'est normal, le tout sera absorbé ensuite.

    A déguster tiède !

     

  • QUI A EU CETTE IDEE FOLLE

    Quelle histoire !

     

    C'est une histoire de fous ! Franchement, ce n'est pas sérieux. Et nous sommes là bien au delà de la polémique et du clivage droite gauche. Qui donc a eu cette idée bizarre d'inventer la suppression de l'enseignement obligatoire de l'histoire-géographie dans les sections scientifiques de la Terminale ?
     Au début, on a cru à une erreur. Ce ne pouvait être qu'un de ces dérapages incontrôlés de la technocratie du ministère de l'Education nationale. Et quand Luc Chatel a non seulement confirmé la décision mais l'a argumentée, on a compris à quel point la grosse machine de la rue de Grenelle pouvait couper son ministre de cette lucidité si précieuse à son poste. Ne serait-elle activée que par des comptables dénués de toute expérience avec des adolescents pour imaginer un bricolage qui rajoute des heures de cours en première (bravo) pour en supprimer dans la dernière ligne droite avant le bac ? Comme si la connaissance du passé et du monde n'avait aucune espèce d'utilité pour des lycéens se destinant à devenir scientifiques. Comme s'ils n'avaient plus besoin, à 17 ou 18 ans, de cette culture du temps et de l'espace qui en fera des hommes et des femmes libres. Comme si les sciences n'étaient que des techniques désincarnées coupées de la vie et de la marche des siècles.
     Que le système éducatif veuille se donner les moyens d'améliorer les passerelles entre le lycée et l'enseignement supérieur, très bien, c'est dans la logique du rapport Descoings. Que le prix à payer soit un pré-formatage appauvrissant des jeunes avant même la fin du secondaire, ce serait inacceptable. A l'heure de la mondialisation, comment vouloir les priver de ces clés indispensables qu'offre l'histoire-géo pour décoder l'humanité ?
     Le ministère a pensé bien faire et c'est bien là le plus triste. Qu'il ne se soit trouvé personne pour enrayer cette absurdité, voilà qui ne laisse pas d'inquiéter. A moins que cette absence ne révèle une conception utilitaire inconsciente qui rôderait à l'intérieur de la réforme du lycée...
     En ce jour d'ouverture du sommet de Copenhague, l'actualité met en scène un formidable temps fort de l'histoire immédiate où se rejoignent et s'entremêlent l'écologie, la politique, la diplomatie, l'économie. Pendant qu'on s'interroge sur la nécessité et la viabilité d'une gouvernance mondiale, M. Chatel n'aurait-il lu aucun journal, regardé aucun JT, écouté aucune radio depuis quelques jours ? Ou faut-il lui faire un dessin à l'heure où tant de petits princes attendent qu'on leur imagine une belle planète ?

    Dans son obsession réformatrice, le gouvernement vient à nouveau créer une usine à gaz en décrétant que l'enseignement de l'histoire et de la géographie deviendrait optionnel en terminale scientifique. A l'heure du débat sur l'identité national voulu par ce gouvernement, cette décision est pour le moins paradoxale.

    Afin de bien comprendre les enjeux autour de cette question, je préfére mettre un lien sur le texte de Jacques Sapir et sur la pétition qui suit ce texte :

    http://culturevisuelle.org/icones/154/comment-page-1

    A vos claviers

     

  • ESTROSI TOUTOU FIDELE

    Christian Estrosi : le sarkozyste zélé.

     

    Il en est des ministres comme de l'ensemble des citoyens, certains sont plus enclins à faire du zèle que d'autres. C'est assurément le cas du maire de Nice Christian Estrosi qui a donc décidé d'en rajouter une louche sur le thème de l'insécurité et de publier un de ces fameux arrêtés municipaux sur les mineurs qui font tant parler. Pourtant, il n'a sauté aux yeux de personne qu'il y avait plus de délinquances à Nice qu'ailleurs.

    Oui, mais la population aisée et vieillissante présente en masse sur la promenade des Anglais a eu légèrement tendance à voter Front National ces dernières années (comme quoi, trop de soleil, cela peut parfois être nuisible). A la veille d'élections régionales qui s'annoncent périlleuses, il faut bien donner des gages à cet électorat si on ne veut pas qu'il retourne dans les bras de Jean-Marie Le Pen. Peu importe le scepticisme des forces de police à ce couvre-feu, peu importe qu'une nouvelle fois on règle un problème de société par la force, peu importe que la menace de suppression d'aides sociales contribue surtout à enfoncer un peu plus des familles qui auraient plutôt besoin qu'on les aide. Non, Mr Estrosi a parfaitement compris que son mentor qui dirige l'Elysée voulait faire de la sécurité un thème de campagne, donc il communique sur ce sujet, montre ses petits muscles, et pour les conséquences, on verra plus tard.

    Mais ce n'est pas tout, car Mr Estrosi est vraiment un bon soldat du sarkozysme. Il ne lui a pas échappé qu'en lançant un débat sur l'identité nationale, messieurs Sarkozy et Besson avaient aussi l'intention d'instrumentaliser le dossier de l'immigration. Et comme avec le vote suisse l'actualité lui fournit une excellente occasion de s'afficher, Christian Estrosi ne s'en prive pas et déclare qu'il n'y aura pas de minarets à Nice. Voilà qui est courageux et qui va encore faire gagner quelques voix (ce qui reste à prouver). Mais, au fait, pourquoi cette déclaration soudaine ? Y a-t-il une mosquée en construction du coté de l'Arénas ? Quelqu'un a-t-il l'intention de construire un minaret dans le Vieux Nice ? Ou alors s'agit-il une nouvelle fois de jouer sur les peurs et de faire un effet d'annonce ?

    Sur ces deux exemples, on comprend mieux comment Nicolas Sarkozy tente de récupérer les voix du Front National. Tout simplement en reprenant ses idées. Malheureusement pour l'UMP, je crains fort pour ce parti que la mise en application de ces idées là n'entraîne aussi un retour des électeurs frontistes dans leur famille d'origine.

     D'aprés Nice-Matin d'aujourd'hui aucun jeune de moins de treize ans a été reconduit à ses parents vingt-huit hommes ont été déployés pour cette première soirée du couvre-feu pour mineurs de moins de 13 ans non accompagnés, créé par arrêté municipal et exécutoire depuis le 3 décembre .

     

       
  • LA MAIN LEGERE DU TIRAGE AU SORT

    A l'issue du Tirage au sort réalisé vendredi soir au Cap, les 32 équipes qualifiées pour la phase finale de la Coupe du Monde 2010 savent maintenant à quelle sauce elles seront mangées. Les supporters sud-africains verront leurs "Bafana Bafana" affronter le Mexique à Soccer City en match d'ouverture. Les footballeurs francais sont versés dans ce même Groupe A en compagnie de la très rugueuse formation d'Uruguay. Toutefois, le Groupe G est sans doute celui qui fera le plus parler de lui. Avec le Brésil, la RDP Corée, la Côte d'Ivoire et le Portugal à la lutte pour les deux places qualificatives pour les huitièmes de finale, le spectacle s'annonce sanglant dans l'inévitable "Groupe de la Mort".

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    GROUPE A


    1 Afrique du Sud
    2 Mexique
    3 Uruguay
    4 France

     

    11 juin     Afrique du Sud - Mexique
    11 juin     Uruguay - France
    16 juin     Afrique du Sud - Uruguay
    17 juin     France - Mexique
    22 juin     Mexique - Uruguay
    22 juin     France- Afrique du Sud

     

    L'avis du café du commerce: L'equipe de Francehérite (en théorie) du groupe le plus faible. Reste à battre les bouchers d’Uruguay, spécialistes de la défense à onze et du tacle à hauteur des oreilles, les brillants Mexicains avec leur jeu offensif et technique, et, surtout, les "Bafana Bafana" qui joueront à domicile sous les yeux de Nelson Mandela. Autant dire que la qualification est loin d'être acquise.

     GROUPE B

    1 Argentine
    2 Nigeria
    3 Corée du Sud
    4 Grèce


    12 juin     Argentine - Nigeria
    12 juin     République de Corée - Grèce
    17 juin     Argentine - Corée du Sud
    17 juin     Grèce - Nigeria
    22 juin     Nigeria - Corée du Sud
    22 juin     Grèce - Argentine

    L'avis du café du commerce: L'Argentine du bon Diego Maradona devrait se qualifier sans trop de difficultés en compagnie du Nigéria. La Grèce et la Corée du Sud, au jeu pénible, laborieux, trop limité, semblent dépassés.

     GROUPE C

    1 Angleterre
    2 États-Unis
    3 Algérie
    4 Slovénie

     

    12 juin     Angleterre - États-Unis
    13 juin     Algérie - Slovénie
    18 juin     Angleterre - Algérie
    18 juin     Slovénie - États-Unis
    23 juin     États-Unis - Algérie
    23 juin     Slovénie - Angleterre

    L'avis du café du commerce: Nos "amis" de la perfide Albion feraient mieux de modérer leur enthousiasme dans ce groupe jugé facile par la BBC. L'équipe d'Angleterre, au jeu au moins aussi brouillon que celui de la France, pourrait s'en mordre les doigts face aux USA, la remarquable Slovénie et la tonitruante Algérie.

     

     

    GROUPE D

    1 Allemagne
    2 Australie
    3 Serbie
    4 Ghana


    13 juin     Allemagne - Australie
    13 juin     Serbie - Ghana
    18 juin     Allemagne - Serbie
    19 juin     Ghana - Australie
    23 juin     Australie - Serbie
    23 juin     Ghana - Allemagne

    L'avis du café du commerce: L'Allemagne hérite une nouvelle fois d'un groupe largement à sa portée. L'Australie, qui ne connaît rien au football, et la Serbie, encore plus faible que l'équipe de France, n'inquiéteront pas la "mannschaft". Reste à évaluer la niveau du Ghana.

     GROUPE E


    1 Pays-Bas
    2 Danemark
    3 Japon
    4 Cameroun


    14 juin     Pays-Bas - Danemark
    14 juin     Japon - Cameroun
    19 juin     Pays-Bas - Japon
    19 juin     Cameroun - Danemark
    24 juin     Danemark - Japon
    24 juin     Cameroun - Pays-Bas

    L'avis du café du commerce: Les Pays-Bas et le Cameroun vont se qualifier en massacrant le Danemark, qualifié par hasard, et l'équipe du Japon qui nous fait toujours bien rigoler.

     GROUPE F

    1 Italie
    2 Paraguay
    3 Nouvelle-Zélande
    4 Slovaquie


    14 juin     Italie - Paraguay
    15 juin     Nouvelle-Zélande - Slovaquie
    20 juin     Italie - Nouvelle-Zélande
    20 juin     Slovaquie - Paraguay
    24 juin     Paraguay - Nouvelle-Zélande
    24 juin     Slovaquie - Italie

    L'avis du café du commerce : Les voleurs de poules de la "squadra azzura" ont visiblement  été bénis par le pape Ratzinger en héritant d'un groupe de brêles. Sauf à vouloir faire jouer Silvio Berlusconi dans les buts l'Italie poursuivra ses méfaits au moins jusqu'en huitième de finales. La Slovaquie sera l'autre qualifié de ce groupe.




    GROUPE G (Groupe de la Mort)


    1 Brésil
    2 Corée du Nord
    3 Côte d’Ivoire
    4 Portugal


    15 juin     Brésil - Corée du Nord
    15 juin     Côte d’Ivoire - Portugal
    20 juin     Brésil - Côte d’Ivoire
    21 juin     Portugal - Corée du Nord
    25 juin     Corée du Nord - Côte d'Ivoire
    25 juin     Portugal - Brésil


    L'avis du café  du commerce: Le voilà le "Groupe de la Mort" que l'on nous sert tous les quatre ans depuis le Mundial 1986 au Mexique. Cette fois c'est le Brésil qui s'y colle. On appelle ça un "marronnier", une information de faible importance consacrée à un événement récurrent et prévisible.

     GROUPE H

    1 Espagne                                
    2 Suisse                               
    3 Honduras                                
    4 Chili

    16 juin     Espagne - Suisse
    16 juin     Honduras - Chili
    21 juin     Espagne - Honduras
    21 juin     Chili - Suisse
    25 juin     Suisse - Honduras
    25 juin     Chili - Espagne

     

    L'avis du café du commerce: L'Espagne va se qualifier les doigts dans le nez et les suisses devoir apprendre l'espagnol. Le Chili et le Honduras tenteront de se hisser au second tour.

     

  • BESSON ATTAQUE GUILLON

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    Il fallait s'y attendre : la chronique de Stéphane Guillon va causer quelques ennuis à Jean-Luc Hees, patron de Radio France. Sa diatribe, mercredi 25 novembre, contre Éric Besson et son idée de dénoncer les "mariages gris" ont jeté le ministre de l'Immigration dans les transes au point de faire peser sur France Inter et son humoriste la menace d'un procès. Il faut dire que Stéphane Guillon a osé tourner en dérision la liaison qu'Éric Besson entretient avec une jeune femme présentée comme "une Tunisienne de 22 ans". Dans la journée du mercredi 25 novembre, Éric Besson a décroché son téléphone pour passer une soufflante à Philippe Val, patron d'Inter...

    La station publique fait bloc derrière son humoriste. "Stéphane Guillon a fait allusion à une information de la presse people. Ce n'est pas comme s'il avait commis une violation de la vie privée, explique-t-on du côté de France Inter. Il n'y a pas non plus de diffamation." Contacté par lepoint.fr, le cabinet d'Éric Besson ne souhaite faire aucun commentaire. Le procédé du recours à la vie privée pour toucher sa cible a déjà valu à Stéphane Guillon de passer un sale moment l'an passé lorsque Dominique Strauss-Kahn s'était plaint d'avoir été brocardé sur ses prétendus appétits féminins. Nicolas Sarkozy s'en était mêlé, critiquant en privé l'humoriste et plus encore, son patron, Jean-Paul Cluzel, écarté de la présidence de Radio France en mai dernier.

    Cette fois, les mêmes causes produiront-elles les mêmes effets ? On envisage difficilement comment le chef de l'État pourrait désavouer Jean-Luc Hees, sitôt après l'avoir nommé. Chez France Inter, on dédramatise : "Des pressions, il y en a tout le temps. Quand Isabelle Giordano s'en prend à Bouygues, SFR ou Orange, Philippe Val reçoit les mêmes coups de fil..." On en parle moins, cependant.

  • POLICE=VOYOU

    A Reims et à Antibes les  policiers de Sarko se conduisent comme des voyous 

    Nu dans les geôles
    Le coup de boule du policier au gardé à vue

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    REIMS (Marne). Un policier a, hier, reconnu à la barre du tribunal avoir donné - le 28 janvier 2008 - un coup de boule à un homme alors en garde à vue. Il s'en est excusé.

     

    CETTE nuit-là, vers 3 heures, Thierry V. sort de la discothèque « L'Escalier », rue de Châtivesle. Agacé par les quolibets des vigiles, il balance un coup de pied vengeur dans une voiture en stationnement. Une voiture… de police.
    Même s'il n'y a aucun dégât, les fonctionnaires ne manquent pas de venir demander ses papiers au client en état d'ivresse. L'interpellation dégénère, Thierry V. résiste. Il est menotté, au sol, puis transporté au commissariat de police. « Je me suis fait tabasser, quelque chose de bien », se souvient Thierry V. « Ils m'ont déshabillé et mis à poil dans la cellule. Deux policiers sont ensuite venus. Un m'a parlé, et l'autre m'a mis un grand coup de tête ». À côté de lui, à la barre, le policier mis en cause, Pierre Chaigne, qui reconnaît que l'interpellation s'est « mal passée. On a dû menotter cet homme. Quand je suis allé dans les geôles récupérer mon matériel, il s'est avancé vers moi, menaçant. Je lui ai mis un coup de tête », avoue-t-il. Le président fait une petite remarque : « Mais un policier doit garder son sang-froid… »
    Pour le substitut du procureur de la République, Jocelyn Poul, il y a « bien eu des violences policières consécutives à des violences sur des policiers ». Il salue l'action de la police nationale « qui a su se saisir à bras-le-corps de ce dossier avec le sérieux qu'il mérite et en évitant toute forme de corporatisme ». Le substitut, à la décharge du policier « qui a de bons états de service », rappelle que ce dernier « avait subi une blessure au moment de l'interpellation. Il venait de subir des insultes continues ». Jocelyn Poul entend tout de même « ne pas ternir l'institution - elle-même trop souvent victime d'amalgames - et le travail remarquable effectué par l'ensemble du corps tous les

    jours, pour une faute isolée. » Il requiert deux mois de prison avec sursis à l'encontre du policier et six mois avec sursis à l'encontre de l'ex gardé à vue.
    Une violence « disproportionnée »
    Me Busy, avocat du policier, reconnaît la « responsabilité pleine et entière » du policier « qui est le premier à regretter son geste ». Mais il demande au tribunal d'analyser les circonstances. Pour lui, « après la fouille au corps, le gardé à vue a refusé de se rhabiller ». Le policier « venait récupérer ses menottes. Il a reçu une litanie d'insultes. Il était blessé et a donné un coup de tête. » Et si « c'est un geste inacceptable, les policiers de la Bac travaillent dans des conditions de plus en plus difficiles. Ils ne trouvent plus de soupape de sécurité ». Il rappelle aussi que le policier « a eu un comportement exemplaire tout au long de ses années de service ». Me Marteau n'a pas la même lecture du dossier, on s'en doute. Il regrette les conditions de la détention provisoire de son client « qui a été mis à nu totalement, et jeté dans une cellule ». Dans une autre geôle, cette nuit-là, un autre gardé à vue a témoigné : « Un homme nu, avec le visage en sang, était traîné par un policier. Il a été enfermé dans une cellule. Il était groggy. On lui a jeté ses affaires ». Le témoin raconte encore : « Un policier a insulté l'homme, puis lui a mis un coup de boule ». L'avocat demande au tribunal de « sanctionner la disproportion entre la violence du policier et la situation du gardé à vue. » Il dénonce « la situation particulièrement avilissante » de son client « transporté nu dans sa cellule ». Le tribunal a décidé de mettre son jugement en délibéré au 28

    A Antibes

    Je viens d'avoir un coup de fil me signalant que mercredi dernier, au 78 bd Wilson à Antibes , en fin de journée, deux voitures de la police nationale sont arrivées puis des policiers sont déscendus pour  sonner aux portes de tous les habitants (six étages) qui avaient des noms à consonnance étrangère leur demandant leur papiers. Manque de pot, tous ceux qui étaient présents étaient français.

  • NOUS NE DEBATTRONS PAS

    Nous ne débattrons pas

    Par principe,je suis favorable au débat. A sa liberté, à sa pluralité, à son utilité. C'est pourquoi je refuse le « grand débat sur l'identité nationale » organisé par le pouvoir : parce qu'il n'est ni libre, ni pluraliste, ni utile.


    Il n'est pas libre car c'est le gouvernement qui le met en scène, qui pose les questions et qui contrôle les réponses. Il n'est pas pluraliste car sa formulation réduit d'emblée notre diversité nationale à une identité unique. Il n'est pas utile car cette manœuvre de diversion est une machine de division entre les Français et de stigmatisation envers les étrangers.


    Affaire publique, la nation ne relève pas de l'identité, affaire privée. Accepter que l'Etat entende définir à notre place ce qui nous appartient, dans la variété de nos itinéraires, de nos expériences et de nos appartenances, c'est ouvrir la porte à l'arbitraire, à l'autoritarisme et à la soumission.


    La République n'a pas d'identité assignée, figée et fermée, mais des principes politiques, vivants et ouverts. C'est parce que nous entendons les défendre que nous refusons un débat qui les discrédite. Nous ne tomberons pas dans ce piège tant nous avons mieux à faire : promouvoir une France de la liberté des opinions, de l'égalité des droits et de la fraternité des peuples. 

    je mets un lien sur la pétition lancée par Médiapart qui appelle au refus du débat et a en moins de 48 heures été signée par plus de 8 000 personnes, et dont curieusement personne ne parle : http://www.mediapart.fr/journal/france/021209/lappel-de-mediapart-nous-ne-debattrons-pas

     

    La liste des premiers signataires de l'Appel


    Aure Atika, actrice
    Raymond Aubrac, commissaire honoraire de la  République
    Martine Aubry, maire de Lille, premier secrétaire du Parti socialiste
    Stéphane Audeguy, écrivain

    Jean-Pierre Azéma, historien, professeur honoraire à l'IEP de Paris
    Denis Baupin, maire-adjoint de Paris, membre de l'exécutif des Verts
    Guy Bedos, comédien
    Sandrine Bélier, député européen Europe-écologie
    Tahar Ben Jelloun, écrivain
    Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste 
    Jean-Paul Besset, député européen Europe-écologie
    Olivier Boitard, psychiatre des hôpitaux
    Christian Boltanski, artiste plasticienFrançois Bon, écrivain
    Yves Bonnefoy, poète, professeur honoraire au Collège de France
    Jacques Bouveresse, philosophe, professeur au Collège de FranceJosé Bové, député européen Europe-écologie
    Patrick Braouezec, député PCF de Seine-Saint-DenisMarie-George Buffet, députée de Seine-Saint-Denis, secrétaire nationale du PCF
    Pierre Buraglio, artiste plasticien
    Rodolphe Burger, musicien
    André Burguière,  historien, directeur d'études à l'EHES

    Yves Cochet, député Verts du Val d'Oise

    Daniel Cohn-Bendit, député européen Europe-écologie
    Bertrand Delanoë, maire de Paris
    Philippe Doucet, maire PS d'Argenteuil
    Jean-Pierre Dubois, juriste, président de la Ligue des droits de l'homme

    Jean-Pierre Ferrini, écrivain
    Marc Ferro, historien, directeur d'études à l'EHESS
    Hélène Flautre, député européen Europe-écologie
    Pierrette Fleutiaux, écrivain
    Dan Franck, écrivain
    Bastien François, professeur de science politique université Paris 1
    Daniel Friedmann, sociologue, chargé de recherche au CNRS
    Gérard Fromanger, artiste plasticien
    Christophe Girard,  maire adjoint à la culture de Paris
    Daniel Goldberg, député PS de Seine Saint Denis
    Roland Gori, psychanalyste, initiateur de « L'Appel des appels »
    Marcel Gotlieb, dessinateur
    François Hollande,  député PS de Corrèze, président du conseil général
    Christophe Honoré, réalisateur, écrivain
    Marie-Noëlle Lienemann, membre du bureau national du PS, ancien ministre
    Corinne Lepage, présidente de Cap21, député européen Modem
    Ariane Mnouchkine, metteur en scène
    Arnaud Montebourg, député PS de Saône-et-Loire, président du conseil général
    Bertrand Monthubert, mathématicien, professeur d'université, secrétaire national du PS
    Janine Mossuz-Lavau, politologue, directrice de recherche au CNRS
    Richard Moyon, cofondateur de RESF

    Marie NDiaye, écrivain, prix Goncourt 2009
    Vincent Peillon, député européen PS

    Paul Quilès,  président de Gauche avenir, ancien ministre


    Henri Raczymow, écrivain
    Michel Rocard, ancien Premier ministre 
    Benjamin Stora, historien, professeur à l'université de Paris XIII-Villetaneuse

    Sylvie Testud, comédienne, écrivain

    Serge Teyssot-Gay, musicien, Noir Désir
    Philippe Torreton, acteur
    Jérôme Tournadre-Plancq, politologue, université d'Orléans
    Enzo Traverso, politologue, professeur à l'université de Picardie
    Jacques Treiner, physicien, professeur à l'université Pierre et Marie Curie


    Dominique de Villepin, ancien Premier ministre