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AZURCOM - Page 79

  • COMPTES DE CAMPAGNE

    J'ai entendu sur France Inter, M. François LOGEROT, Président de la la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, déclarer sans rire que les décomptes de M. Sarkorzy ne commenceront que lorsque ce dernier se sera déclaré candidat.

    Ben voyons!

    M. Logerot, Premier président honoraire de la Cour des Comptes (!!!!) ne connait même pas - ou fait semblant de ne pas connaitre les textes qu'il est chargé d'appliquer !

    Voici l'extrait d'un document édité par SA Commission:

    Édition 2012

    Élection présidentielle :
    Financement de la campagne électorale

    En application des dispositions de l’article L. 52-11 du Code électoral, le compte de campagne retrace, selon leur origine, l’ensemble des recettes perçues et, selon leur nature, l’ensemble des dépenses engagées ou effectuées en vue de l’élection, hors celles de la campagne officielle prises en charge par l’État aux termes du décret n° 2001-213 du 8 mars 2001, par lui-même ou pour son compte, pendant l’année précédant le premier jour de l’élection et jusqu’à la date du dépôt du compte de campagne.

    Ce document précise qu'il est un MÉMENTO À L’USAGE DU CANDIDAT
    ET DE SON MANDATAIRE

    Que M. Sarkozy ne l'ait pas encore lu....,soit.

    Mais que le Président de la Commission des Comptes de campagne fasse mine de ne pas le savoir....ça dépasse l'entendement !

    Ou bien ce monsieur est particulièrement incompétent.   X

    Ou bien ce monsieur est PARTISAN. X                                  

    Ou bien ce monsieur se fout de nous ! X                   

    Vous pouvez cocher la mention qui vous convient et même les trois à la fois si le coeur vous en dit !

    Ça augure bien de la suite !

  • MALIK OUSSEKINE

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     Dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986 à Paris, en plein conflit gouvernement-étudiants, Malik Oussekine, 22 ans, était matraqué à mort dans le hall d'un immeuble parisien, au 20, rue Monsieur-le-Prince, où il s'était refugié, par deux "voltigeurs motoportés".

     

    Français d'origine algérienne, étudiant sans histoire à l'Ecole supérieure des professions immobilières (ESPI), il était d'une santé fragile à cause de déficiences rénales, devant être dialysé trois fois par semaine.

     

    Le jeune homme s'était tenu à l'écart du mouvement estudiantin. Les étudiants dénonçaient un projet de loi instaurant, selon eux, la sélection à l'entrée de l'université. Ce jour-là, cependant, selon ses amis, Malik voulait aller voir une manif.

     

    Seul témoin du drame, Paul Bayzelon, fonctionnaire au ministère des Finances, habitant l'immeuble du 20 rue Monsieur le Prince (6ème arrondissement), a raconté: "Je rentrais chez moi. Au moment de refermer la porte après avoir composé le code, je vois le visage affolé d'un jeune homme. Je le fais passer et je veux refermer la porte".

     

    "Une violence incroyable"

     

    "Deux policiers s'engouffrent dans le hall, a-t-il poursuivi, se précipitent sur le type réfugié au fond et le frappent avec une violence incroyable. Il est tombé, ils ont continué à frapper à coups de matraque et de pieds dans le ventre et dans le dos. La victime se contentait de crier: 'je n'ai rien fait, je n'ai rien fait' ".

     

    Paul Bayzelon a dit avoir voulu s'interposer mais s'être fait lui aussi matraquer jusqu'au moment où il a sorti sa carte de fonctionnaire. Les policiers, présents dans le quartier pour disperser la manifestation, sont alors partis mais Malik Oussekine était mort.

     

    Le lendemain, Alain Devaquet, ministre délégué à l'Enseignement supérieur et auteur du projet de loi polémique, présentait sa démission, cependant que les étudiants défilaient en silence portant des pancartes "Ils ont tué Malik".

     

    Le lundi 8 décembre, après de nouvelles manifestations, le Premier ministre Jacques Chirac annonçait le retrait du texte.

     

    La présidentielle de 1988

     

    Robert Pandraud, ministre délégué à la Sécurité,le Sarkozy de l'époque,devait dire: "Si j'avais un fils sous dialyse, je l'empêcherais d'aller faire le con la nuit".

     

    Les deux voltigeurs, le brigadier Jean Schmitt, 53 ans à l'époque des faits, et le gardien Christophe Garcia, 26 ans, sont passés trois ans plus tard devant la Cour d'Assises de Paris pour "coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Ils ont été condamnés en janvier 1990 à 5 ans et 2 ans de prison avec sursis.

     

    Dans son  livre "La tragédie du président", le journaliste Franz-Olivier Giesbert décrit Jacques Chirac comme particulièrement sensible aux mouvements de la jeunesse depuis l'affaire Malik Oussekine, dont il pense, selon l'auteur, qu'elle lui a coûté son élection à la présidentielle de 1988
  • DECES DE SOCRATES :UN GENIE

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    C'est une philosophie du football qui vient de mourir. Le Brésilien Socrates Brasileiro Sampaio de Souza Vieira de Oliveira, alias Socrates, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à Sao Paulo, des suites d'une infection intestinale, à l'âge de 57 ans.

    Socrates, c'est une carrière qui s'égrène entre 1974 et 1990, débutée et achevée au club pauliste de Botafogo, et qui passa par les Corinthias, Flamengo, Santos (soient les plus grands clubs brésiliens à l'exception de Fluminense) et la Fiorentina.

    Sa barbe et son goût intellectuel revendiqué ne sont pas les seules raisons de son surnom de « Docteur Socrates ». Il avait une démarche lente sur le terrain (à cause de sa mauvaise hygiène de vie, dira-t-on plus tard), mais surtout un jeu souple qui calmait et orientait ses partenaires.

    Génération de rêve, mais maudite

    Si le football brésilien est synonyme de rêve éveillé, c'est à des Socrates qu'il le doit. Avec Zico, il formait la génération magique du Brésil, celle qui enchanta le monde entre 1978 et 1986. Celle qui marquait en jonglant, celle qui dribblait en samba, celle qui rassemblait les fils de Rivellino, Garrincha et Pelé.

    Celle qui, maudite, fut confrontée à la realpolitik du foot en 1982 : l'Italie du « catenaccio ». Celle qui perdit le match de légende contre la France quatre ans plus tard, lors de la Coupe du monde mexicaine. Ce quart de finale de Guadalajara durant lequel le premier Brésilien qui manqua son tir au but fut, sort cruel, Socrates.

    Celle qui prépara le terrain pour la suivante, championne du monde en 1994 et 2002, et finaliste en 1998. Une génération dont faisait partie Raï, le petit frère de Socrates.

     

    La « démocratie corinthiane » selon Socrates

    Avec son bandana baba cool et son nom prédestiné, il fut le premier grand joueur sud-américain à prendre position contre la dictature. Celle-là même qui condamna Garrincha aux oubliettes quinze ans avant. Ce fut en 1980, quand Socrates et quelques coéquipiers des Corinthians de Sao Paulo créèrent la « démocratie corinthiane ».

    Une pure autogestion. des rythmes de mises au vert au choix de l'entraîneur, les joueurs décidaient. Leur but : changer le traitement des sportifs, dans un régime où ils vivaient comme des militaires, drastiquement et au garde-à-vous.

    Plus tard, Socrates dira :

    « Nous voulions dépasser notre condition de simple joueur-travailleur pour participer pleinement à la planification et à la stratégie d'ensemble du club. Cela nous a amené à revoir les rapports joueurs-dirigeants... Les points d'intérêt collectif étaient soumis à la délibération puis au vote de tous. »

    Avec Lula

    Lorsque Lula fonda le Parti des travailleurs au Brésil, le collectif de Socrates fut parmi les premiers à rejoindre le futur Président.

    En 1983, lorsqu'elle entra sur la pelouse pour la finale du championnat pauliste, retransmise à la télévision, l'équipe déroula une banderole : « Gagner ou perdre, mais toujours avec démocratie ». L'équipe gagna 1-0. La dictature tomba deux ans plus tard.

    Vin et cigarettes

    Peu avant une série d'alertes en 2011, Socrates dit dans une interview à Globo :

    « Je buvais régulièrement un peu le matin, puis un peu à midi, puis un peu jusqu'au soir. En travaillant, je prenais souvent une bouteille de vin entière par jour. L'alcool était un compagnon comme la cigarette. »

    Socrates avait déjà été hospitalisé à deux reprises depuis le mois d'août. Admis une nouvelle fois aux urgences jeudi dernier dans un état grave, il avait été placé sous assistance respiratoire samedi et est officiellement décédé ce dimanche matin à 4h30, heure locale.

     

    Copier-Coller sur RUE 89

  • GERARD PIEL EST UN DROLE DE COCO

    UN DROLE DE COCO ET UN MENTEUR PAR OMISSION

    Dans sa boite à mensonges notre communiste local affirme "Malgré 4000 signatures recueillies par les militants du PCF, d'Agauche vraiment , du NPA , des Alternatifs Jean Léonetti a relancé la DSP de l'eau à Antibes "

    Il oublit tout simplement de citer la section du Parti Socialiste qui a pris une part importante dans cette action menée il y a plus d'un an , il oublit aussi de dire qu'il a sabordé le Collectif de l'eau d'Antibes en essayant de s'approprier les retombées de l'action commune .

    VOIR L'ARTICLE CI-DESSOUS

     

    03.11.2010

     

    VU DANS NICE MATIN

     

     

     

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    Le PS défend une gestion publique de l'eau

    Des militants socialistes sont allés à la rencontre des Antibois afin de faire signer une pétition demandant de mettre fin à 130 années de gestion privée de l'eau et l'assainissement dans leur commune.

    Cette pétition est menée par un large panel à gauche:AGV,les alternatifs ,Europe écologie ,PCF, Gauche unitaire ,MRC , NPA,PCF,parti de gauche et PS.

    Cette demande n'est pas nouvelle pour les socialistes.

    Le 11 septembre dernier Danielle Mitterrand est notamment venue à Antibes apporter son soutien à cette démarche elle a rappelé:"l'eau n'est pas une marchandise mais un bien public nécessaire à la vie."

    Plus de cent signatures ont été recueillies.D'autres actions de ce genre se dérouleront courant novembre , elles seront engagées par tous les initiateurs de cette pétition.Les signatures seront remises au député maire au prochain conseil municipal le 26 novembre.Ce dernier aura à l'ordre du jour ce fameux débat entre public et privé.

     

     

     

     

     

  • LE PIRE PRESIDENT

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    Il y a un candidat qui est de plus en plus présent , c’est l’abstention , et j’ai bien peur qu’en 2012 il sera bien avant tous les autres!
     En France on attend les élections comme les enfants attendent le père Noël .
    Sarkozy avait pourtant apporté sa belle panoplie de Zorro ou de Robin des bois des riches ,il avait décidé de tout faire tout seul avec ses petits bras musclés , il a multiplié les pains contre les pauvres , a enrichi sa panoplie répressive en même temps que ses amis ..
    Il a apporté dans sa hotte un mégaphone pour le FN , vidé les caisses de l’état en même temps que les services publics …et il y a encore plus de 20% de Français qui croient encore en lui , et presque ( ou plus) de 45% qui lui écriront une belle lettre lui demandant de nouveaux cadeaux !
    Il n'y a pas eu pire président de la République .Etre président d’un pays n’est pas être représentant syndical ou leader d’un quelconque mouvement ou pire d’un clan , ce qu’on reproche d’ailleurs à Sarkozy !
    Certes j’aimerais qu’on aie des lendemains qui chantent , que la misère n’existe plus , mais en attendant que les citoyens se décident enfin à chasser tous ces bourgeois parvenus , j’attends actuellement d’un président qu’il protège les pauvres et les plus fragiles et tant pis s’il égratigne au passage tous ceux qui défendent leurs privilèges faramineux même s’il ne met pas leur tête au bout d’une pique !
    L’Angleterre pourtant prise en exemple depuis toujours par notre actuel pinocchio connait actuellement des grèves qu’elle n’avait jamais vues depuis Madame Thatcher !
    C’est dire si elle avait mis les ouvriers anglais à genoux pour un sacré bout de temps !
    Et chez nous , c’est ce qui nous attend , on accepte avec résignation tout ce qui nous tombe sur le coin de nez en ce disant qu’en 2012 tout va changer ….ou que tout sera pire !
    Alors on se précipite sur le dernier qui parle , celui ou celle qui l’ouvre plus que les autres , dont la loupe médiatique en a fait le héros du moment .
    On zappe, on zappe , on attend tels des frustrés que le messie veuille bien arriver , celui qui nous débarrassera de tous ces maux qui nous encombrent sans qu’on ait à faire le moindre effort que celui d’aller voter , .
    Il y a des différences fondamentales entre les idées de droite et les idées de gauche et je préfère 100 fois une gauche même “molle” à une droite très dure . Je n’ai jamais hésité une seule minute et je n’hésiterai pas non plus en 2012 ..en attendant le grand réveil citoyen ..mais çà …il me semble que le ressort reste à changer !

  • LE MARCHE GRIS

     Le marché « gris » vous connaissez ? 

    Importer une bouteille de Coca-Cola peut s'avérer moins cher que d'acheter une bouteille fabriquée en France.
    Importer une bouteille de Coca-Cola peut s'avérer moins cher que d'acheter une bouteille fabriquée en France.Crédits photo

           

    Des enseignes arrivent à vendre moins cher en France des bouteilles de Coca-Cola ou de Perrier qu'elles achètent à l'étranger.

    Distributeurs et grossistes parlent pudiquement de « marché gris ». Les industriels, eux, préfèrent l'expression « marché parallèle ». Le principe est simple : un grossiste ou un détaillant français trouve à l'étranger un produit identique à celui qu'il vend habituellement, en court-circuitant ses fournisseurs habituels.

    Importer une bouteille de Coca-Cola du Vietnam peut ainsi être moins cher pour un distributeur que d'acheter une bouteille fabriquée en France. Plus surprenant encore, faire venir d'Allemagne une bouteille de Perrier (groupe Nestlé), produite à Ver­gèze peut être moins coûteux que l'acheter en France. Autrement dit, après avoir traversé deux fois l'Hexagone, subi diverses taxes, et être passée entre les mains d'un intermédiaire supplémentaire, l'eau gazeuse peut s'avérer moins cher après un tour d'Europe que lorsqu'elle n'a pas quitté le territoire national.

    Ce genre de cas, s'ils ne sont pas fréquents, les grossistes ne manquent pas d'en profiter quand l'occasion se présente. « J'ai été démarché l'an dernier par une société d'import-export, témoigne un grossiste de Rhône-Alpes. Ses tarifs étaient plus attractifs que ceux proposés en France. J'ai effectué quelques commandes, puis Nestlé Waters a rééquilibré ses tarifs. Alors, je me suis réapprovisionné par la voie classique. »

    Tolérée dans une certaine mesure, car elle permet d'écouler certains stocks invendus, ce ­genre d'infiltration n'est guère du goût des industriels. Pour le fabricant, laisser entrer trop de marchandises par le biais du marché paral­lèle revient à casser le marché intérieur. « Pour les eaux, le phénomène reste limité, car c'est un produit à faible marge, tem­père Marc Kleniewski, directeur chargé de l'international chez Nestlé Waters. De plus, en Europe, nous veillons à un équilibre des prix. Ce qui compte pour nous, c'est le prix final en magasin et l'information du consommateur par la qualité de l'étiquetage. »

    Dans la discrétion

     

    Coca-Cola, dont le système de vente est organisé par pays, voit les choses différemment. Récemment, le groupe a été alerté par un consommateur qu'un magasin Intermarché d'Avignon vendait des bouteilles dont l'étiquette indiquait, en anglais, qu'elles étaient réservées au marché vietnamien. Coca-Cola a saisi les services de la répression des fraudes. Ce Coca-Cola asiatique était vendu en promotion à 1,17 euro la bouteille contre 1,32 euro pour la bouteille sortie dans une des cinq usines françaises du groupe. Rien ou presque ne distingue les deux sodas, même si son emballage et son goût sont légèrement différents.

    Produit à faible marge, le Coca-Cola sert de produit d'appel en rayon. « Le client paye son Coca-Cola moins cher, c'est ça l'essentiel, argumente le supermarché vauclusien. Il s'agit bien de Coca-Cola. Il n'y a pas contrefaçon. C'est tout ce qui compte. » Le produit vietnamien étant réétiqueté en français, y a-t-il dès lors tromperie sur la marchandise ? La répression des fraudes mène à présent l'enquête auprès de l'importateur basé dans les Alpes-Maritimes.

    Le directeur d'une société d'import-export ibérique, qui souhaite cependant conserver l'anonymat, a son avis sur la question. « Notre intérêt est de vendre une marchandise irréprochable, explique-t-il. Nous fonctionnons par coups, et dans la discrétion. Si une erreur d'étiquetage est commise, nous perdons notre client. » Ainsi, pour les alcools importés en France, le logo « interdit aux femmes enceintes » doit obligatoirement être apposé, tout comme la composition du produit doit être énumérée en français.

    Loin de concerner les seules boissons, le marché gris se développe dans tous les rayons des grands magasins. Parfaitement légal, dans la mesure où il respecte les règles du commerce, de l'hygiène et de l'information aux consommateurs, le marché parallèle connaît un souffle nouveau en temps de crise. Considéré par les uns comme une concurrence déloyale, pour d'autres, il ne fait que stimuler un marché qui, depuis plusieurs mois, tourne au ralenti.

  • ENCORE 156 JOURS A TENIR

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    Cherchez l'erreur !

    Lundi 28 novembre :

    Bourse : + 5.46 %

    Chômage : + 1.2 % (34 400 demandeurs d'emploi supplèmentaires)

    La phrase du jour:

    "Il n'est plus acceptable que la Président de la République confonde son role de Président et son role de candidat"

    Benoit Hamon

     

  • LE MODELE ALLEMAND:UNE ARNAQUE

     

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    Depuis une vingtaine d'années, les experts télé, les éditocrates, les politiciens déclinologues martèlent que la France DOIT prendre exemple sur tel ou tel pays, soi-disant, plus avancé, plus moderne et plus compétitif !

    Depuis 20 ans, nous subissons un défilé de modèles...

    L'américain cher aux néo-libéraux Madelin - Carignon, l'italien de la débrouille et des PME, l'irlandais cher à la chiraquie avec ses charges sociales fabuleusement basses, l'espagnol et ses 80 % de propriétaires qui faisaient fantasmer le sarkozie.

     Une étude minutieuse du « modèle allemand »  produit des données très intéressantes, dont certaines, reproduites ci-dessous, démontent les idées-reçues de la droite  sur ce « modèle allemand », reprises en boucle par les médias dominants....

     1- un endettement bien plus élevé que la France... :allemagne1.jpg

    2- une attractivité inférieure à la France :allemagne.jpg

    3- des exportations limitées à l'UE (65%) et aux produits de basse technologie :allemagne3.jpg

    4- un chômage équivalent à la France mais assorti d'une précarité sociale plus importante :allemagne2.jpg

    5- un travailleur allemand qui travaille beaucoup moins qu'un travailleur français...allamagne4.jpg

    En fait, il apparaît que le « modèle allemand » n'est pas si performant...

    De plus, autrefois réputé pour ses avancées sociales, ce « modèle allemand » est devenu un modèle de régression sociale, sous l'impulsion  de la conservatrice Merkel, où la pauvreté et la précarité sociale ont explosé avec :

    • la baisse de 10 % pensions de l’assurance retraite allemande qui oblige les retraités à chercher du travail,
    • la baisse globale de 2,5% des revenus nets des travailleurs,
    • la baisse de 20 % pour les plus bas salaires,
    • la baisse record de la part du travail dans le PIB allemand : de 76 % à 67 %,
    • le travail obligatoire pour les chômeurs ou les "ini-Jobs" obligatoires, payés 400 euros par mois sans cotisations et donc sans assurance, ainsi que les "1 euro-jobs", essentiellement des travaux d’intérêt public;
    • l'absence d'un salaire minimum légal.

    Résultat, l’Allemagne compte plus plus de 20 % de travailleurs pauvres

    Nous pourrions comparer la productivité, la croissance économique, les prévisions démographiques, particulièrement sombres pour nos amis teutons... ou cette étude anglaise qui classe l'Allemagne au 4ème rang des pays les plus innovants avec seulement 4 entreprises dans le top 100 contre 11 à la France, classée au 3ème rang !

    Enfin, il s'avère que le gouvernement allemand a trafiqué sa dette pour en masquer une partie Quand on pense à tout ce qui a été dit sur les grecs mauvais gestionnaires, feignants et tricheurs...

    Comme quoi, les fausses évidences et les idées stéréotypées - reprises en boucle par des médias dominants shootés à TINA - ne résistent pas à l'analyse des données : le fabuleux « modèle allemand » est une arnaque

  • VU DANS NICE MATIN

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    C'était une maison délabrée. Fermée. Murée. Au 640 route de Nice dans le quartier d'Azurville. Au mois d'octobre, les grandes manœuvres ont commencé pour transformer la bâtisse en six logements sociaux de type PLAI (prêt locatif aidé d'intégration, soit pour les plus faibles revenus). Le maître d'ouvrage est Habitat et humanisme (1). La livraison est prévue pour fin mai 2012. Certains voient ce projet d'un mauvais œil dans le quartier. Et pourtant, il faut bien que tout le monde se loge…(2)

    « L'idée est venue il y a trois ans lors de la Semaine de la solidarité internationale. Christian Chauvel avait invité Bernard Devert, le président d'Habitat et humanisme pour une conférence. Au cours du débat, un SDF avait pris la parole en disant qu'il en avait marre de la langue de bois des politiques, car après cette soirée, lui et d'autres allaient retrouver la rue » explique Jean-Pierre Cochart, administrateur de l'association au niveau départemental et responsable au niveau d'Antibes (par ailleurs aussi secrétaire de la section locale du PS).Bernard Devert reprend alors le micro et lance l'idée d'en créer sur Antibes avec l'appui des pouvoirs publics.

    Ce qui était parti à la cantonade mue en une quête de terrains ou de lieux disponibles pour concrétiser le projet.

    Jean-Pierre Cochart et son équipe jettent leur dévolu sur cette maison pour le réaliser en partie (la Casa a aussi été pilote dans cette histoire). « Nous l'avons rachetée à la DDE qui l'avait expropriée pour le projet d'alignement de la N7. Celui-ci a été abandonné d'où cette opportunité ».

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    Trois studios et trois deux-pièces

    L'achat se fait à 100 000 e, avec sa transformation, on passe à un budget de 360 000 e. Une somme réunie grâce à des participations du conseil général, du conseil régional, de la Casa, de la caisse des dépôts pour l'emprunt et 25 % de fonds propres.

    Les six logements se répartissent comme suit : trois studios et trois deux-pièces (de 20 à 45 m2). Les loyers iront de 6 à 9 e le m2.

    Pour obtenir un logement ici comme ailleurs, il faut passer par la plateforme de la Casa.

    Situés en bordure d'une route très fréquentée, « Quelques aménagements sont nécessaires comme le renforcement de l'isolation des vitrages et la ventilation. Par ailleurs, les appartements devront être accessibles aux handicapés et la terrasse va devenir un logement tout comme le garage » précise Christophe Arbeit, l'architecte et maître d'œuvre.

    En parlant de stationnement, il n'y en aura pas. Une dérogation a été donnée, vue la configuration des lieux.

    Sophie rambure

    srambure@nicematin.fr

    1. Créée en 1985 par Bernard Devert, professionnel du logement devenu prêtre, l'association Habitat et Humanisme est composée d'une Fédération reconnue d'utilité publique. Habitat et Humanisme permet aux personnes seules et aux familles en difficulté : d'accéder à un logement décent à loyer modéré, et de bénéficier d'un accompagnement de proximité favorisant une véritable insertion.

    Habitat et Humanisme dispose pour ses actions d'une société foncière et d'une fondation.

    2. Antibes est à 6,6 % de logements sociaux contre 20 % qu'exige la loi.

  • IVAN , BORIS , AMED , NATACHA VOTERONT

     

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     Nicolas Sarkozy écrivait dans son livre "Libre" publié en 2001 chez Fixot-Robert Laffont: "J'avoue ne pas être outrageusement choqué par la perspective de voir des étrangers, y compris non communautaires, voter pour les scrutins cantonaux et municipaux. A compter du moment où ils paient des impôts, où ils respectent nos lois, où ils vivent sur notre territoire depuis un temps minimum, par exemple de cinq années, je ne vois pas au nom de quelle logique nous pourrions les empêcher de donner une appréciation sur la façon dont est organisé notre cadre de vie quotidien."

     

    Il est bien évidemment permis à quiconque de changer d'avis sur telle ou telle question.

    En politique les opinions évoluent, fluctuent et c'est normal. Moi-même qui suis pourtant assez constant dans mes convictions, j'ai changé, je ne pense pas exactement comme il y a plusieurs années. Mais il y a un point sur lequel je n'ai jamais varié depuis que je m'intéresse à la politique, c'est à dire il y a très, très longtemps : il serait légitime, juste et utile que les immigrés aient dans notre pays le droit de voter aux élections municipales. Quelqu'un qui travaille en France depuis plusieurs décennies, qui cotise et paie ses impôts, bref qui vit en citoyen devrait bénéficier du premier droit de tous les citoyens : le vote. Chez nous, il est en réalité chez lui, et c'est très bien ainsi.

    Disant cela, je n'efface pas la différence entre citoyenneté et nationalité, puisque je propose le droit de vote seulement local aux citoyens d'origine étrangère, continuant à réserver les votes nationaux pour ceux qui ont choisi la nationalité française. Mais je n'exacerbe pas non plus cette différence qui est très théorique : ce qui compte c'est ce qu'on fait pour la France, c'est ce qu'on lui apporte, pas une situation administrative sur un bout de papier. Et puis, les immigrés tiennent à rester fidèles à leur pays natal, ce que je comprends parfaitement. Voilà pourquoi ils ne demandent pas nécessairement la nationalité. Mais ce choix ne doit pas nous conduire à leur refuser la citoyenneté pleine et entière, avec le droit de vote aux élections locales.

    Nicolas Sarkozy, est maintenant hostile à cette proposition de loi, l'actuel chef de l'Etat s'oppose tout simplement au point de vue du candidat à la présidentielle qu'il était il y a quelques années  et on voit bien pourquoi : le deuxième tour de la présidentielle se jouera pour lui sur sa capacité à récupérer l'électorat frontiste, qui rejette évidemment cette extension du droit de vote. Le président de la République craint que ce débat ne divise les Français. Mais non, justement ! Le meilleur moyen d'intégrer les populations immigrés, de leur donner un poids électoral qui les fera prendre en considération par les pouvoirs publics, c'est le droit de vote, la seule arme pacifique dont on dispose en démocratie. De plus, est-il normal et juste que les ressortissants européens jouissent de ce droit et pas les autres ? La logique pousse à sa généralisation.

    Quant à ceux qui affirment que défendre le droit de vote des immigrés favorise le Front national, leur "argument" est d'une connerie confondante. Dans la cohérence tordue et vicieuse qui est la leur, on ne combat bien l'extrême droite qu'en ne s'opposant pas à elle ! Allons plus loin encore dans ce faux raisonnement : pourquoi ne pas reprendre les thèses de l'extrême droite pour mieux la contrecarrer ? On voit l'absurdité et le danger ... Non, l'extrême droite ne prospère pas parce qu'on l'attaque et qu'on soutient des idées qu'elle condamne : le FN se développe sur son propre tas de fumier. A quoi je réponds qu'Ali, Boubou Anton, Ivan, Boris , Rebecca, Paula, Johanna , Dimitri, Iona, Natacha ,Miguel , José , Mauro  finiront un jour ou l'autre par avoir le droit de voter.