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Editori@l - Page 6

  • OUI AUX CRECHES

    Les laïques et les croyants  s'inquiètent de la présence de crèches dans des lieux publiques.

    Les laïques s'inquiètent : ils estiment que la laïcité est "menacée" par le petit Jésus dans le hall d'un supermarché ou d'une administration ?

    La riposte des catholiques n'en est pas moins stupide .

    Dans cette querelle je me prononce  en faveur de la présence nombreuse de  crèches dans l'espace public, non pour des raisons laïques  mais pour des raisons théologiques 

    La crèche doit trouver sa place , nombre de jeunes parents  se désespèrent de trouver  une place  financièrement abordable pour leur nouveau né , dès le congé parental  terminé et qu'il faudra que la maman  reprenne  le travail .

    La naissance , n'a pas à être mêlée au matérialisme de la consommation de masse et à ses gaspillages .

    A quand à une crèche  parentale dans le batiment  d'un Conseil général, ou dans  une  gare. Les chrétiens et les laïques, dans leurs positions respectives, feraient bien de redonner du sens aux choses et d'éviter ce grand n'importe quoi qu'est devenu trop souvent notre débat public .

     

     

     

  • QUE FAIT LA PELISSE ?

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    Deux sujets ont fait le tour des réseaux sociaux ce week-end  : le montant de la retraite potentielle de François Hollande et la photo avec le président du Kazakhstan. Les deux sujets n’en sont pas : tous les présidents se sont fait prendre en photo dans des costumes locaux, c’est une tradition, et le montant de la retraite est faux.
     
    Ce dernier mériterait une étude plus précise. Je crois que c'est l'express qui fait une incroyabble démonstration en se référant à Google . La rémunération de Valéry Giscard d’Estaing en fait l’ancien chef d’Etat le plus payé au monde et celle de Jacques Chirac dépasse 30 000 euros. Quant aux revenus de Nicolas Sarkozy, ils alimentent fréquemment les chroniques.
     
    Quant à la photo de François Hollande, il convient évidemment d’en rire, comme l’on riait de ses prédécesseurs dans les mêmes situations. Je dois reconnaitre d’ailleurs que c’est son air coincé qui m’a fait le plus rigoler mais même quand il sourit, il n’est pas photogénique…
     
     Les réseaux sociaux ont encore permis d’atteindre des sommets de bêtise et la personne de François Hollande en est devenue, presque physiquement, une cible privilégiée, comme l’était son prédécesseur, à une époque  , et pour d’autres raisons, plus faciles à décrire : le personnage était irritant  . François Hollande ne l’est pas, je crois. On peut détester sa politique et ce que peut incarner une certaine gauche, mais le haïr est difficile. .
     
    La photo n’a aucun intérêt. François Hollande y affiche la tronche du type qui sait qu’il va être tourné en ridicule mais il pouvait difficilement dire au président Kazakh : ton costume de merde, tu te le gardes. .
     
    Chapkastophique image.
     
     
  • CA SENT LE SAPIN

    A VOS CALCULETTES

    Deux étudiants de l’Université de Sheffield en Grande-Bretagne, Nicole Wrightham et Alex Craig ont mis au point trois formules mathématiques permettant de trouver le juste équilibre entre la quantité de décorations nécessaires et la taille de l’arbre.

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    Pour déterminer le nombre de boules nécessaires, il suffit de diviser par 20 la racine carrée de 17, puis de multiplier le résultat par la taille du sapin en centimètres.

    Pour connaître la longueur idéale des guirlandes électriques, il faut multiplier π par la taille du sapin. Concernant les guirlandes ordinaires, il faut multiplier π par 13, diviser le résultat par 8 et ensuite multiplier par la hauteur de l’arbre.

    Pour savoir quelle taille d’étoile convient le mieux pour le haut de votre sapin, il suffit de diviser la taille de l’arbre par 10.

    Nombre de boules = ( √17 x Hauteur de l'arbre ) / 20

    Longueur de guirlandes = ( 13 x Pi x Hauteur de l'arbre ) / 8

    Longueur de guirlandes électriques = Pi x Hauteur de l'arbre

    Hauteur de l'étoile ou fée ( en cm ) = Hauteur de l'arbre / 10

    Un arbre de 180 cm nécessitera 37 boules, 919 cm de guirlandes, 565 cm de guirlandes lumineuse et une étoile de 18 cm.

  • CHER MANUEL

     

    C'est la troisième fois que je t'écris depuis que tu es Ministre , les deux premières fois c'était pour t'interpeller sur les menaces d'expulsion qui pesaient sur les Roms à Antibes . Si je reprends mon clavier aujourd'hui , si je puis me permette, c'est pour te donner un conseil . J' apprends que tu passeras bientôt à la télé pour répondre à Nicolas Sarkozy. Si j'étais toi, je laisserais Jean-Christophe Cambadélis faire le job.

    Par tradition, tu es le chef de la majorité. C'est ainsi en France, le Premier Ministre est le chef de la majorité. En répondant à M. Sarko, tu entérines le fait qu'il est le chef de l'opposition. Laisse-le donc de se débrouiller et se battre avec Mme Le Pen.

    Reste au dessus. Il y a deux ans à tenir. Laisse le passer pour un médiocre, pour l'égal de Jean-Christophe, non pas que ce dernier soit médiocre mais il n'a pas été président de la République. Dans sa carrière, JC Cambadélis est en pleine ascendance. Sarko est en régression. Il faut le faire savoir. Tu n'as pas à t'adresser à un type de seconde zone.

    Tu es le chef du gouvernement. Ne rends pas ce type présidentiable. Qu'il se débrouille.

    Tu en fais  trop. Si tu continues, tu finiras par convaincre les Français que Sarkozy pourrait être le seul à les sauver.

    Tu vois, il m'arrive  de lire  la presse  réacs de droite  qui  fait la promotion de l'Ex , parce qu'elle  croit qui est le e seul type de la vraie droite capable de reprendre le pouvoir. C'est d'ailleurs assez drôle car ils ne peuvent plus le voir .

    Ne lui donne pas une stature de chef d'Etat. Tu pourrais le faire gagner.

    Laisse Jean-Christophe le réduire à ce qu'il est.

     

     

     

     
  • RECONNAITRE L'ETAT DE PALESTINE

    Vendredi 28 novembre a été  débattu en séance la résolution pour la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France, déposée par Elisabeth Guigou, Présidente de la Commission des affaires étrangères. Elle sera ensuite soumise à un vote solennel, mardi 2 décembre.

    Aujourd’hui, l’Etat de Palestine est reconnu par 137 Etats et par des institutions internationales telles que l’Unesco (depuis le 31 octobre 2011). En 2012 la Palestine a enfin été reconnue membre observateur à l’ONU, après une forte mobilisation internationale. Un nouveau pas peut donc être franchi au service de la Paix.

    L’égalité en Droit des deux États de Palestine et d’Israël conduira forcément à des négociations plus équilibrées et apportera de la sérénité aux civils, qui sont les premières victimes des violences et ne supportent plus de vivre dans un climat d’insécurité permanent. C’est une question de dignité mais aussi un encouragement aux militants de la paix et de la concorde, palestiniens et israéliens.

    Au nom du Droit, de la paix et de la Justice, et en cohérence avec des années d’engagement au service de la dignité des Palestiniens et de l’égalité réelle entre les deux pays, je souhaite que  mardi prochain la résolution portant sur la reconnaissance de l’Etat de Palestine sera votée et , que la diplomatie française ait l’audace, le courage et l’intelligence de reconnaître officiellement à son tour l’Etat de Palestine.

     

    INTERVENTION d' ELISABETH GUIGOU

    Présidente de la Commission des Affaires étrangères

     

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    Monsieur le ministre,

    Monsieur le président,

    Mes chers collègues,

     

    Je me souviens avec émotion qu’un jour de septembre 1993, Yasser Arafat, le leader palestinien, et Itzhak Rabin, le Premier ministre israélien, se sont serrés la main. Nous sommes, a dit Itzhak Rabin, « destinés à vivre sur le même sol et sur la même terre ». Hélas, 20 ans plus tard, ces images d’archive ne sont qu’un souvenir. Les deux protagonistes ont disparu et avec eux l’espoir immense de paix qu’ils avaient suscité.

     

    L’assassinat du Premier ministre israélien en 1995, qui a porté le premier coup au processus de paix, les attentats sanglants qui ont touché les villes israéliennes, les échecs de Camp David et de Taba, la seconde intifada, la construction du mur de séparation, la poursuite de la colonisation qui compromet chaque jour un peu plus l’idée même d’un État palestinien souverain, les guerres à répétition à Gaza ; enfin, le nouveau cycle de violence qui s’est ouvert cet été et se poursuit sous nos yeux : le processus d’Oslo n’en finit pas d’agoniser et les principales victimes en sont les civils innocents. Cette tragédie se répercute dans toute la région, et jusqu’en Europe. La permanence de ce conflit nourrit, ici aussi, les pires confusions, les pires instrumentalisations, que pour ma part je ne peux tolérer dans notre pays, celui de la tolérance et de la fraternité. Il faut que cela cesse. Il faut que s’arrête le cycle terrifiant de la violence et de la vengeance.

     

    J’entends dire que cette proposition de résolution serait inopportune car prématurée. Je crois au contraire que pour celles et ceux qui pleurent les victimes de ce conflit, elle vient trop tard. Rester immobiles, c’est laisser le champ libre aux extrémistes qui se nourrissent de la poursuite de la guerre. Face à l’échec du processus de paix, l’indifférence est coupable, et l’inaction meurtrière. Or la solution est connue : la reconnaissance mutuelle de deux États, vivant côte à côte, dans la paix et la sécurité, fait depuis 1993 l’objet d’un accord des deux parties et de l’ensemble de la communauté internationale. Comment se peut-il qu’un consensus aussi général n’aboutisse jamais à sa réalisation ? Que proposent ceux qui refusent notre contribution, à part un statu quo mortifère ?

     

    Notre résolution est un message de paix et d’amitié adressé aux deux peuples israélien et palestinien. Nous voulons contribuer à la reprise des pourparlers car j’ai la conviction, comme Shimon Pérès, que la « gestion du conflit », prônée par certains, ne fait qu’exacerber la violence. L’Européenne que je suis sait que la paix ne s’obtient qu’en suivant le lent et difficile chemin de la négociation. Ce texte émane donc d’une volonté collective, que je sais partagée sur tous les bancs de cette Assemblée, de concourir – modestement – à l’effort international de paix au Proche-Orient.

     

    Évidemment, seuls les peuples en conflit peuvent faire la paix. Je sais qu’ils y aspirent, car cette guerre les épuise et nourrit les extrêmes. Je sais à quel point cela est difficile, combien il y faut d’intelligence et de courage. Notre pays a le devoir de faire entendre sa voix : celle du refus obstiné, partout, des discours de haine. En raison de son histoire, de ses valeurs, de son amitié pour les peuples du Proche-Orient, mais aussi de son statut de membre permanent du Conseil de sécurité, la France est comptable de la paix et de la stabilité de la région. Notre pays a été l’un des premiers et plus fervent défenseur de l’entrée d’Israël dans la communauté des nations. La France n’a jamais ménagé ses efforts pour que soit universellement admis le droit d’Israël à l’existence et à la sécurité. La reconnaissance mutuelle entre Israël et la Palestine – et la reconnaissance par l’ensemble de la communauté internationale du droit à la paix et la sécurité de ces deux Etats – est la meilleure garantie d’une paix durable. Notre démarche veut contribuer à un mouvement pour la paix et appuyer les efforts de la diplomatie française en ce sens. Je soutiens le projet de conférence internationale, avancé par le ministre Laurent Fabius et confirmé par le Président de la République hier. Cette conférence internationale, j’en suis convaincue, pourrait accompagner les négociations entre les deux parties, et j’espère convaincre les Etats arabes qui ne l’ont pas encore fait de reconnaitre Israël, une reconnaissance réciproque vitale dont la paix a besoin

     

    C’est au nom de ces principes, défendus par tous les Présidents de la Ve République, que nous invitons aujourd’hui le Gouvernement français à prendre l’initiative d’une reprise du dialogue et à reconnaître le droit du peuple palestinien à un État viable et souverain.

     

    Ce texte n’est pas une injonction : le gouvernement reste libre de son choix.

     

    Ce texte est un signal d’alarme pour que demain il ne soit pas trop tard.

     

    Ce texte est un appel pour que le peuple israélien et le peuple palestinien, comme le souhaitait le Président François Mitterrand en 1982 à la Knesset, retrouvent « chacun l’irréductible droit de vivre ».

     

    Je vous remercie.

     

     

  • CONFLIT A GAZA

    Conflit à Gaza : Israël visait des habitations civiles délibérément

    amnesty international

     Larges extraits d'un article d'Amnesty Intenational

    Les forces israéliennes ont tué des dizaines de civils palestiniens dans des attaques menées contre des maisons abritant des familles lors de la dernière opération israélienne dans la bande de Gaza.

    Notre nouveau rapport décrit huit cas dans lesquels des habitations à Gaza ont été prises pour cible par les forces israéliennes, sans avertissement, causant la mort d'au moins 111 personnes dont au moins 104 civils, pendant l'opération Bordure protectrice en juillet et août 2014.

    Le rapport montre que les forces israéliennes ont eu recours à des bombardements aériens pour détruire des habitations, tuant parfois des familles entières.

    UNE PRATIQUE COURANTE

    Les forces israéliennes ont violé les lois de la guerre en menant une série d'attaques contre des habitations civiles, faisant preuve d'une froide indifférence face au carnage qui en résultait.

    Notre rapport dénonce la pratique courante des attaques de maisons par les forces israéliennes, qui ont témoigné d'un mépris choquant pour les vies des civils palestiniens en ne les avertissant pas et en ne leur laissant aucune chance de s'enfuir.

    Le rapport contient de nombreux témoignages de survivants qui décrivent l'horreur d'avoir eu à creuser frénétiquement dans les décombres et la poussière de leurs maisons détruites, à la recherche des corps de leurs enfants et de leurs proches.

    LE DROIT INTERNATIONAL HUMANITAIRE VIOLÉ

    Dans plusieurs des cas décrits dans ce rapport, nous avons pu identifier de possibles cibles militaires. Cependant, dans tous les cas, la dévastation en termes de vies civiles et de biens détruits était clairement disproportionnée par rapport aux gains militaires des attaques.

    Quand bien même un combattant eût été présent dans l'une de ces maisons, cela ne dispensait pas Israël de son obligation de prendre toutes les précautions possibles pour protéger la vie des civils pris dans les combats. Les attaques répétées et disproportionnées contre des habitations montrent que les tactiques militaires actuelles d'Israël sont inadaptées et en totale contradiction avec les principes du droit international humanitaire.

    Dans l'attaque la plus meurtrière évoquée dans le rapport, 36 membres de quatre familles, dont 18 enfants, ont été tués lors du bombardement du bâtiment al Dali, un immeuble de trois étages. Israël n'a pas indiqué pourquoi ce bâtiment avait été pris pour cible, mais Amnesty International a identifié la présence possible de cibles militaires à l'intérieur.

    La deuxième attaque la plus meurtrière visait semble-t-il un membre des brigades al Qassam, la branche armée du Hamas, qui se trouvait devant la maison de la famille Abu Jame. Cette maison a été complètement détruite et 25 civils, dont 19 enfants, ont été tués. Quelles qu'aient été les cibles visées, ces deux attaques étaient manifestement disproportionnées et, en vertu du droit international, elles auraient dû être annulées ou reportées dès lors qu'il est apparu de manière évidente que ces bâtiments abritaient tant de civils.

    DES CIVILS VISÉS EN TOUTE IMPUNITÉ

    Les autorités n'ont donné aucun argument justifiant ces attaques. Dans certains des cas évoqués dans le rapport, il n'est pas possible de trouver une cible militaire apparente. Les attaques étaient semble-t-il dirigées directement et délibérément sur des civils ou des biens de caractère civil, ce qui constitue un crime de guerre.

    Dans tous les cas sur lesquels notre organisation s’est penchée, aucun avertissement préalable n'a été donné aux habitants des maisons visées. Les prévenir aurait pourtant clairement permis d'éviter des pertes excessives parmi les civils.

    Il est tragique de penser que ces décès de civils auraient pu être évités. Il est de la responsabilité des autorités israéliennes d'expliquer pourquoi elles ont délibérément choisi de raser des maisons entières pleines de civils, alors qu'elles avaient clairement l'obligation légale de limiter les dommages infligés aux civils et les moyens de le faire.

     

    Dans l'attaque la plus meurtrière évoquée dans le rapport, 36 membres de quatre familles, dont 18 enfants, ont été tués lors du bombardement du bâtiment al Dali, un immeuble de trois étages. Israël n'a pas indiqué pourquoi ce bâtiment avait été pris pour cible, mais Amnesty International a identifié la présence possible de cibles militaires à l'intérieur.

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    La deuxième attaque la plus meurtrière visait semble-t-il un membre des brigades al Qassam, la branche armée du Hamas, qui se trouvait devant la maison de la famille Abu Jame. Cette maison a été complètement détruite et 25 civils, dont 19 enfants, ont été tués. Quelles qu'aient été les cibles visées, ces deux attaques étaient manifestement disproportionnées et, en vertu du droit international, elles auraient dû être annulées ou reportées dès lors qu'il est apparu de manière évidente que ces bâtiments abritaient tant de civils.

    IL EST TOUJOURS IMPOSSIBLE D'ACCÉDER A GAZA

    Israël continue d'interdire aux organisations internationales de défense des droits humains, dont Amnesty International, de se rendre à Gaza, et l'organisation a dû mener ses recherches pour ce rapport à distance, avec le soutien de deux personnes travaillant sur le terrain à Gaza. Les autorités israéliennes ont aussi annoncé qu'elles ne coopéreraient pas avec la commission d'enquête mise en place par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies.

    Ce refus de permettre aux observateurs indépendants des droits humains de se rendre à Gaza donne l'impression que les autorités israéliennes cherchent à dissimuler des violations ou à échapper à la surveillance internationale. Pour prouver son engagement à l'égard des droits humains, Israël doit coopérer pleinement avec la commission d'enquête des Nations unies et autoriser immédiatement les organisations de défense des droits humains comme Amnesty International à se rendre à Gaza.

    LIRE / TÉLÉCHARGER LE RAPPORT

  • PAN SUR LE BEC

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    Les attaques dont Thierry Lepaon a été la victime à propos de son appartement sont particulièrement odieuses, malhonnêtes et mensongères. Toute personne de gauche se doit de les repousser vigoureusement et de prendre la défense du secrétaire général de la CGT. Pour 6 raisons :

    1- Rien dans cette affaire n'est illégal ou frauduleux : pas de détournement d'argent, aucune irrégularité, rien qui soit objectivement injuste, délictueux.

    2- La décision d'acheter et de rénover l'appartement n'est même pas personnelle, ne relève pas de Thierry Lepaon lui-même, mais de son organisation, la CGT, qui lui a ainsi attribué un logement de fonction. On ne peut donc pas incriminer la personne.

    3- Moralement, on ne peut pas critiquer ce choix immobilier, qui n'a rien de luxueux, de richissime : c'est un appartement tout au plus confortable et aisé. Le home cinéma et la cave à vins, c'est un fantasme de petit-bourgeois, dont les vrais riches n'ont rien à faire !

    4- Quand on est le n°1 du premier syndicat de France, un certain standing est attendu et justifié. Allez voir du côté des équivalents, le chef de l'armée de terre ou le président de France 2, qui relèvent tous les deux du service public, et j'imagine assez facilement que leurs logements de fonction sont analogues, sinon supérieurs.

    5- Dans cette affaire, je sens l'influence, désormais constante, de la morale puritaine, américaine, qui sous-entend qu'un leader ouvrier devrait vivre comme un ouvrier. Non, ma morale personnelle, qui n'est ni puritaine, ni américaine, pense exactement le contraire : un leader ouvrier doit vivre comme un leader, faire la nique aux bourgeois en s'appropriant leur mode d'existence. Il n'y a pas que les capitaines d'industrie, les grands manitous de la finance ou les hauts fonctionnaires qui auraient le privilège de l'aisance : un leader ouvrier, précisément parce qu'il est leader ouvrier, y a droit, le mérite. Je trouve même que Thierry Lepaon et sont organisation jouent les modestes. Il ne faut pas avoir de complexe social ! Je veux des chefs de gauche logés dans des hôtels particuliers, au milieu des plus beaux arrondissements de Paris (Vincennes, c'est encore trop populaire), avec chauffeurs et domestiques en livrée. Ma morale n'est pas celle qui estime que chacun doit rester chez soi, "et les vaches seront bien gardées". Ma morale à moi, c'est d'investir les quartiers et les moeurs bourgeois, et tant pis pour les puritains rabat-joie !

    6- Derrière la prétendue exemplarité morale, qu'y a-t-il ? Une minable manipulation interne, à l'approche des élections professionnelles. On veut faire tomber Lepaon, on n'a rien trouvé dans sa vie sexuelle, il paie ses impôts comme tout le monde : ne reste plus que le logement, comme on a fait en son temps avec ce pauvre Bérégovoy, ce qui l'a mené où vous savez.

    Cette polémique conforte le sentiment d'anti-syndicalisme primaire qui traverse toute une partie de l'opinion française. Son seul bénéficiaire, ce sera l'extrême droite, qui va forcément en rajouter sur l'air du "tous pourris", "tous enrichis". C'est lamentable.


    P.S  Je prends ma  Ferrari,  je vais à Monaco dans ma villa avec piscine  et je passe régler mon adhésion au PS . Na !
  • PELLERIN ET SON BATON

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    Au  retour d'un long  week end j'ai  découvert  la polémique  du jour , ou de la veille , mais je suis en retard à cause du décallage horaire qui était  de savoir s’il faut être particulièrement cultivé ou avoir de la mémoire pour être ministre de la culture . 
     
    Je me pose les questions suivantes
     
    Faut-il être sportif pour être ministre des sports ?
    Faut-il être toubib pour être ministre de la santé ?
    Faut-il être grabataire pour être secrétaire d’Etat aux personnes âgées ?
     
    On pourra me répondre qu’il faudra un certain niveau de culture. Néanmoins, on en arrive à n’importe quoi… Dans le Figaro, hier ou d'avant hier , un écrivain lançait une « lettre ouverte à Fleur Pellerin  . Pour résumer, il reproche à notre ministresse de ne pas avoir appris par cœur la fiche Wikipedia de Patrick Modiano et de ne pouvoir citer le titre d'une seule  de ses  oeuvres .

    Elle est belle la culture (sa ministre aussi )! Il faut que les ministres trichent pour faire croire qu’ils sont cultivés (alors qu’ils sont déjà occupés à le faire  avec le fisc).
     
    D’ailleurs, parmi tous les heureux arrogants qui se moquaient de Mme Pellerin, combien connaissaient-ils l’existence de Modiano avant son prix Nobel  et combien auraient été capable de répondre à cette pertinente question  ? Combien ?
     
    PS :  Rassurez vous , je  n'achète pas le Figaro , mais  il était  mis à disposition des passagers  embarquants à la montée de l'avion
  • MEME LEUR PERE NOEL EST UNE ORDURE

    La mairie FN des 13e et 14e arrondissements de Marseille est heureuse d’offrir un spectacle de Noël aux enfants... nés de parents français.

    Invitation FN

    Le carton d’invitation au spectacle de Noël est chatoyant. Flocons de neige, feuilles de houx, cadeaux et la promesse d’une « belle journée » que la mairie des 13e et 14e arrondissements de Marseille et son maire Stéphane Ravier « sont heureux d’offrir aux enfants du secteur ».

    Son verso est pourtant moins reluisant. Une ligne en petits caractères figure à côté d’une silhouette de famille façon Manif pour tous : « Une carte nationale d’identité ainsi qu’un justificatif de domicile vous seront demandés lors du retrait » des places du spectacle qui aura lieu le 6 décembre à 10h dans une « grande salle marseillaise ».

     

     

  • PASSEISTE PASSEISTE EST CE QUE J'AI UNE GUEULE DE PASSEISTE

    Valls dans le J'ai lu attentivement le Nouvel Obs où Valls dit  : " Il faut en finir avec la gauche passéiste, celle qui s’attache à un passé révolu et nostalgique..."

    De quelle gauche passéiste parle-t-il ?

    De la gauche passéiste qui a porté au pouvoir Hollande puis Valls  1er ministre ?
    La gauche passéiste pour laquelle Hollande a concocté un programme qui a emporté l'adhésion des électeurs face à à celui de sarkozy ?
    La gauche passéiste représentée dans le gouvernement Valls par des socialistes qui étaient déjà en politique il y a trente ans ?

    Ou

    La gauche passéiste qui a mis une claque à Valls lors des primaires face à des Aubry et Montebourg ?
    La gauche passéiste qui fronde à l'assemblée ?
    La gauche passéiste qui refuse de se laisser entrainer dans une réforme idéologique où elle ne se retrouve pas ?

    Valls se justifie comme étant de gauche depuis des mois, au point que cela en devient pathétique, tant ses paroles ne sont pas en adéquation avec sa politique.
    je vous laisse donc sur cette citation que vous saurez transposer à l'idée de la gauche... " Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour." (Jean Cocteau).