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AZURCOM - Page 128

  • NICE ET ANTIBES MEME CONSTAT

    Nice décroche le drapeau noir de l'accès au logement

       
    A Nice, les programmes immobiliers neufs devront désormais comporter un quota de logements sociaux. CD

    Ecart entre revenus et coûts des logements, retards des constructions, notamment HLM ... Nice serait, selon une enquête de L'Expansion, la ville française où il est le plus difficile de se loger.

    Dans son numéro de mai, le mensuel passe au crible 29 villes françaises dans trois domaines: les coûts d'accès au logement, les efforts de construction et le logement social. Nice se classe successivement 25e, 27e et 28e, décrochant le "drapeau noir du mal logement", derrière Paris, Aix-Marseille, Montpellier et Toulon.

    Accès au logement : 25e

    Pour mesurer le coût d'accès au logement, les journalistes de L'Expansion ont calculé un "taux d'effort". Il s'agit de mesurer la part du revenu d'une famille type (deux enfants) absorbée par le loyer ou le remboursement d'un crédit.

    A Nice, ce "taux d'effort" atteint 30% à la location et 38% à l'achat. Soit "plus que les seuils tolérés par les banquiers pour accéder à un prêt immobilier", relève le magazine. A Paris, ce taux à l'achat s'envole à 63%.

    Efforts de construction: 27e

    L'Expansion a mesuré, depuis 2006, le nombre de mises en chantier pour 100 000 habitants. Un "taux de suroccupation" donne également la part des logements privés dont la surface habitable est inférieure à 9 m2 par personne.

    Suivant ces deux critères, Nice se classe avant-dernière avec un taux de mise en chantier de 2,8 et un taux de surrocupation de 5,34%.

    Logement social: 28e

    Lanterne rouge de cette partie du classement, Nice pâtit de la faiblesse de son parc social (7,1% du parc total) ainsi que d'un "taux de mobilité" inquiétant.

    Le taux de mobilité dans le parc social correspond au pourcentage de logements qui changent de locataires dans l'année. Ce "turn-over" n'est que de 5,36% à Nice, suggérant que le parc privé reste inaccessible pour la plupart des locataires HLM.

    Estrosi : "Le PLU va permettre de densifier l'habitat"

    Le maire de Nice reconnaît "une crise de l'offre sans précédent" mais insiste sur "un manque énorme de foncier disponible". Il rappelle la signature récente du nouveau plan local d'urbanisme (PLU), base règlementaire qui permettra à la ville "de préempter des immeubles insalubres".

    Le maire annonce aussi que, "dès cette année, tout programme de constructions neuves devra réserver 20% " à du logement social.

    D'aprés NICE MATIN

     

  • BON ANNIVERSAIRE

    BON ANNIVERSAIRE

    lotquatre

    MARIE

  • GRECE:FAIRE PAYER LES PAUVRES

     La Grèce se trouve dans une situation de quasi faillite, tant à cause d'une gestion imprudente de la crise que par les taux élevés qui lui sont imposés par les marchés financiers.


    Un accord vient d'être trouvé avec les pays de la zone euro et le FMI, qui apporte au pays l'argent dont il a besoin.Fonds_mon%C3%A9taire_international_logo.png

    En contre partie, les Grecs se voient imposer des mesures d'économies. Ce plan très sévère s'attaque principalement aux couches moyennes et défavorisées : ce sont  les plus pauvres qui vont devoir payer la crise et les erreurs des dirigeants

    Voici les principales mesures selon le site nouvelobs.com:

     

    Réduction des dépenses

    1) Suppression des 13e et 14e mois de salaire des fonctionnaires, compensée par une prime annuelle de 1.000 euros pour les salaires de moins de 3.000 euros brut (1,5 milliard d'économies)

    2) Suppression des 13e et 14e mois de pension pour les retraités du public et du privé, compensée par une prime annuelle de 800 euros pour les retraites de moins de 2.500 euros (2 milliards d'économies)

    3) Baisse des investissements publics (1,5 milliard)

    4) Réduction des dépenses de fonctionnement de l'Etat (1 milliard)

    Hausse des recettes

    Voici les principales mesures pour augmenter les recettes de 7,8 milliards sur deux ans.

    1) Nouvelle hausse de deux points du principal taux de TVA, de 21% à 23% (pour les autres, de 5% à 5,5% et de 10% à 11%), ce qui doit rapporter 1,8 milliard d'euros

    2) Création d'un impôt sur les constructions illégales (1,3 milliard)

    3) Nouvelle hausse des taxes spéciales sur la consommation, alcool, tabac, carburants (1,5 milliard)

    4) Instauration d'une série de nouveaux impôts, notamment des taxes "vertes", sur les jeux d'argent et les bénéfices des entreprises

    Réforme des retraites

    1) Recul de cinq ans, à 65 ans, de l'âge légal de départ en retraite pour les femmes, d'ici 2013

    2) Allongement de la durée de cotisations à 40 annuités contre 37 d'ici 2015

    3) Instauration d'un âge minimum de départ à la retraite, à 60 ans

    Le plan prévoit également des mesures pour renforcer la flexibilité du marché du travail, faciliter les licenciements et ouvrir à la concurrence une série de professions protégées.

     

    manifestation-grece1.jpgIl est clair que les dirigeants de l'Europe (Sarkozy et Merkel en tête) et ceux du FMI (Strauss-Kahn) ont profité de la situation pour faire passer des mesures ultra libérales, dont l'impact sur la réduction de la dette n'est pas évident.

    Par contre, il saute aux yeux que des mesures comme le recul de l'âge de la retraite, l'augmentation de la TVA  visent la population dans son ensemble, avec la certitude que les plus défavorisés ressentiront le plus les conséquences.

    Ce plan donne une idée de ce qui nous sera imposé quand il faudra réduire la dette colossale de la France (il fallait bien sauver les banques !)

  • CROISADE ANTI EOLIENNES

    SOUTENONS LES ANTIEOLIENNES

    une ligne d'éoliennes (yelsnia/Flickr).

    Il s'adresse à tous ceux « qui n'osent se défendre de peur de passer pour des emmerdeurs ». Le témoignage de ce militant anti-éolien sur les mots que souffle le lobby anti-éolien à ses sympathisants raconte comment cet écolo de cœur en est venu à créer le Collectif Allier Citoyen, qui s'oppose aux projets d'éoliennes.

    Il n'est pas nécessaire d'être pronucléaire, retraité, avoir une résidence secondaire et plein d'argent pour ne pas vouloir subir des éoliennes industrielles de 150 mètres de haut.

    J'habite avec ma femme et mes filles dans un petit village de l'Allier. Tout le monde dit que cet endroit est préservé : la nature est encore visible à perte de vue. C'est ce que nous sommes venus chercher, le calme, la tranquillité. Loin des villes, de la pollution.

    Ce choix a un prix : peu de travail en milieu rural, des kilomètres pour voir un médecin, acheter à manger, emmener nos enfants à l'école, voir nos amis. Peu de loisirs : pas de théâtre, de musée, les cinémas sont à 35 kilomètres… en bref, bien pour les vacances mais un vrai choix de vie. Nous l'assumons, sans nous plaindre.

    Vingt ans d'expérience dans les énergies renouvelables

    J'ai travaillé dans les énergies renouvelables pendant une vingtaine d'années. J'ai commencé par installer mon premier chauffage solaire chez un client, depuis, j'ai fait la promotion et l'installation de chaudières bois, pompes à chaleur, solaires photovoltaïques, poêles à bois avec bouilleur, appareils de traitement de l'eau « naturelle ».

    Actuellement, je travaille dans un centre de traitement des déchets qui utilise des filières « propres », par conviction.

    En janvier 2009, quand j'apprends qu'ils vont installer des éoliennes industrielles en face de notre maison, ma première réaction est de penser « c'est une bonne chose, ça participe à la protection de la planète ». Puis un voisin me dit de consulter le site de la Fédération environnement durable (FED), et là, je ne décroche plus, je me mets à me poser plein de questions.

    Je découvre combien la filière éolienne est opaque

    Dès le lendemain, je passe plusieurs coups de téléphone à des contacts professionnels dans le milieu des énergies renouvelables, et je me rends compte, très vite, que les avis sont partagés.

    Plus je demande des informations, plus je découvre combien cette industrie est très opaque. A croire les professionnels, tout est beau, sans nuisances pour l'homme. Que du bonheur, de la joie dans les villages, beaucoup d'argent pour fonctionner.

    Certains me disent que l'éolien est un bon moyen pour sortir progressivement du nucléaire, que cela permettra de limiter l'utilisation des centrales thermiques.

    D'autres me tiennent un discours différent sur l'éolien industriel :

    • Une énergie intermittente qui nécessite une relève que seules les centrales thermiques peuvent fournir, question de rapidité d'intervention
    • Une éolienne industrielle produit des infrasons, mauvais pour la santé humaine
    • Le bruit engendre des gênes et des gens en souffrent
    • Le coût supporté par les citoyens est énorme car le système est subventionné par une loi qui oblige EDF à racheter l'électricité très cher.

    Tout le monde a de bonnes raisons de ne pas en vouloir

    Un montage de la FED

    Je décide de visiter des parcs pour me forger ma propre opinion, durant une semaine je parcours l'Aveyron, la Haute-Loire, je descends dans le Sud. Pour tout vous dire, durant cette semaine, je suis parcouru par un sentiment que je ne connaissais pas :

    • Mon côté « écolo » me pousse à dire que c'est nécessaire
    • Ma perception de ce qui m'entoure, cette impression de voir toujours les mêmes paysages

    A mon retour, je contacte plusieurs personnes sur le département qui ont commencé avant moi à s'intéresser à l'éolien. Ils ont tous de bonnes raisons de ne pas vouloir de cette industrie aux portes de leurs maisons :

    • Le bruit
    • La perte de valeur de leur maison (tout le travail d'une vie)
    • Le coût pour les consommateurs
    • Les dangers de proximité,
    • La façon de faire des promoteurs
    • L'impact sur la santé
    • Le changement radical de leur environnement
    • Le fait de leur imposer « ça », sans tenir compte de leur avis
    • Le refus de nos élus d'évoquer les raisons de leur choix

    Sur ce dernier point, quand je dis « évoquer », je suis gentil : je devrais plutôt dire la peur de dire que leur seule motivation, c'est l'argent.

    Un collectif de gens venus de tous horizons

    Je décide de créer un collectif dans le département de l'Allier. L'idée est de regrouper toutes les associations qui existent déjà. Mes amis me disent que c'est impossible, ils avaient presque raison, mais pour tout vous dire, je suis né sous le signe du morpion dans l'horoscope chinois.

    Tans pis pour ceux qui ne veulent pas nous rejoindre, j'ai pris mon bâton de pèlerin et j'ai battu la campagne. J'ai rencontré des gens formidables, de tous horizons, de tous les milieux, de toutes les conditions, de toutes tendances politiques.

    Ensemble, nous avons constitué le Collectif Allier Citoyen, il est composé de 38 associations sur le seul département de l'Allier, encore deux associations et nous pourrons déposer le logo que nous avons imaginé au début : le CAC 40, un clin d'œil.

    Nous avons voulu faire passer nos idées, simples, avec des revendications simples, ce qui nous gêne, la proximité, le bruit, la destruction de nos environnements, l'ouverture d'un vrai débat sur la nature même des choix énergétiques de notre pays.

    Nous avons demandé simplement que les parcs éoliens soient à 1 500 mètres de nos habitations, dans des zones prévues pour des machines industrielles. La réponse est tombée comme une insulte : « Si nous ne pouvons pas les installer à 1 500 mètres des habitations, nous ne pourrons pas en mettre du tout. »

    Les gens qui se défendent sont fatigués

    Nous avons démontré que notre département n'est pas assez venté pour que cela soit rentable. Il n'y a pas d'ancien moulin à vent dans la plupart des zones où ils veulent faire des parcs, l'Ademe confirme que l'Allier est un des départements les moins ventés de France.

    Depuis, nous avons obtenu le retrait de plusieurs parcs, mais malheureusement, la politique s'en mêle. Il faut de l'argent : le pouvoir central ne fait pas son boulot, beaucoup de nos élus sont de piètres gestionnaires, et surtout pas des visionnaires, peut-être là depuis trop longtemps.

    Aujourd'hui, les gens qui se défendent sont fatigués, considérés comme des bêtes pestiférées. Dans nos villages, les rapports sont pourris : ceux qui sont pour les éoliennes touchent de l'argent pour la plupart, ceux qui sont contre vont perdre de l'argent pour la plupart.

    Nous avons fait faire des estimations de nos maisons avec des parcs à côté : leur valeur perdra de 20% à 40% (je tiens les documents à disposition). Qui voudra acheter une maison dans la campagne avec des éoliennes autour ? Pas moi.

    Photo : une ligne d'éoliennes (yelsnia/Flickr).

  • 1 ER MAI

    Jour férié et chômé

     Cette année les 1er & 8 mai tombent un samedi (et du coup les 25 décembre et 1er janvier aussi -eh oui, c'est toujours comme ça même si beaucoup ne l'ont pas encore remarqué-)jour de repos   

               Donc non, Sarko et Parisot ne sont sont pas ligués contre le peuple. Ils n'y sont pour rien... cette fois en tous cas. 

     Le 1er mai 1886, la pression syndicale permet à environ 200.000 travailleurs américains d'obtenir la journée de huit heures. Le souvenir de cette journée amène les Européens, quelques années plus tard à instituer la Fête du Travail    

     

     

    N.B: Ne pas oublier

     Comme le veut la tradition il faudra sortir son porte-monnaie pour rapporter chez soi un maigrichon brin emmailloté dans un vulgaire manchon en papier alu ou dans un délire de papier cristal et de rubans qui donneront un air cossu à votre présent.

     

    Quand vous l’offrirez à votre épouse,mère,grand'mère amie tante ou autre il est important de ne pas gaffer;ne pas prétexter que vous et ces traditions-à la con- ça fait deux, que le prix payé n’en vaut pas la chandelle où que rapport qualité-prix n’y est pas que les fleurs ne  tiendront pas plus de deux jours dans le vase et qu’avant vous connaissiez un coin terrible où l’on marchait dessus tellement il y en avait.

    Surtout ne pas prétendre que c'est Lucien qui vous a détourné vers le PMU du coin et que vous avez transformé le prix des clochettes blanches en p'tit(s) jaune(s) désalterrant(s) et oublié vos louables intensions  

    Les bonnes raisons pour ne pas acheter de muguet sont nombreuses et parfois raisonnables mais croyez en mon expérience, si l’économie sur le court terme est évidente, vous le paierez un jour avec les intérêts de la rancœur en plus !    

  • LES FEMMES VOILEES MENACENT LA REPUBLIQUE

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    Vous l’avez forcément noté, on parle beaucoup des burqas ces derniers temps. Même le Canard Enchaîné, d’ordinaire peu prompt à donner dans l’insignifiant buzz médiatique, y consacre la plus grande partie de sa célèbre page 2.

    M’étant jusqu’ici refusé à entrer dans cette polémique, je n’ai jamais évoqué le sujet sur ce blog. Mais les événements me poussent aujourd’hui à rompre le silence.

    Car j’ai eu un choc en traversant Antibes hier : un groupe de femmes voilées se rendait à l’église. Elles sont parmi nous ! Elles sont partout !

    Pire, certaines d’entre elles ont une voiture : il est pourtant indéniable que la tenue ample de ces femmes constitue une gêne à la conduite automobile. La cornette restreint le champ de vision, et la robe peut s’emmêler dans les pédales. Souvenez vous de De Funés dans  "Les Gendarmes" c’est édifiant 

    Ces femmes vivent recluses, en communauté. Elles ne sont pas intégrées à la vie réelle, et ne contribuent pas à la Croissance. Ce sont des assistées, des parasites. Si on a pu être charitable avec elles dans les périodes fastes, dans la crise que nous vivons actuellement, c’est indécent.

    Elles ont constellé le territoire de milliers de minarets, qu’elle appellent “clochers”, mais cela ne trompe personne : impossible en effet de contrôler les prêches enflammés de leurs imams (qu’elle appellent “prêtres”) contre la République qui y sont assénés quotidiennement. Ne négligeons pas le trouble à l’ordre public engendré par les cloches qui sonnent sept jours sur sept, jour et nuit, tous les quarts d’heures.

    Bien sûr, lorsqu’elles sont confrontées à des citoyens ordinaires, elles donnent le change et parlent français. Mais ne doutez pas que sitôt revenues à l’abri de leurs hauts murs moussus, elles n’utilisent plus que leur langue maternelle : le latin. D’ailleurs, pourquoi se réfugieraient-elle derrière une enceinte aussi dissuasive si elles n’avaient rien à cacher ? Hein ? Tout le monde a entendu parler des exorcismes qui font partie de leur culture. Mais surtout, on frémit en imaginant les orgies saphiques qui s’y déroulent immanquablement.


    Quant aux imams qui les endoctrinent dans les églises et les maintiennent au moyen-âge, nombre d’entre eux ont encore récemment été mêlés à de sombres affaires de pédophilie. Au vu de leur faible nombre comparé à celui des femmes de la communauté, il plane de surcroît un fort soupçon de polygamie. Avoir des maîtresses n’est certes pas répréhensible, mais là on dépasse clairement les bornes de la décence.

    N’oublions pas que ce sont les mêmes qui ont caché pendant des décennies des criminels de guerre nazis à l’abri de leurs hauts murs. Et tout cela se passe en France, au XXIème siècle. Devons-nous le tolérer ? La tradition hospitalière de la France s’arrête lorsque son intégrité est en danger. C’est une véritable invasion, on ne peut pas accueillir toute la religion du monde !

    Enfin, en cette période de crise, ne négligeons pas l’aspect financier ! Car ces gens nous coûtent cher, évidemment. Les bâtiments qui les hébergent, et surtout les lieux où ils pratiquent leur culte, sont en mauvais état. Et dès qu’il faut y faire des réparations, ils font appel aux fonds publics. C’est inadmissible. Pire, en Alsace et en Moselle, en contravention totale avec la loi de 1905, ils font carrément rémunérer leur imams par l’Etat, dont la faillite est pourtant notoire. A cause d’eux, les agences de notation risquent de dégrader notre dette, nous contraignant à emprunter à un taux plus élevé, et nous plaçant sous la menace d’une spéculation ourdie par Goldman Sachs. On voit clairement le lien avec les forces de l’Etranger.

    Prosélytisme ostentatoire, insécurité routière, paysages défigurés, nuisances sonores, moeurs mystérieuses et dissolues, menace financière et géopolitique : la coupe est pleine ! Je propose d’exiger de nos ministres Hortefeux et Besson de prendre des mesures urgentes et draconniennes pour empêcher le développement de ce phénomène inquiétant : interdiction du port ostentatoire de leurs tenues, déchéance de la nationalité française, réquisition de leurs bâtiments pour les transformer en logements sociaux, assèchement de leurs finances par l’application stricte de la loi de 1905.

    L’heure n’est plus à mégoter, nous ne pouvons plus faire l’économie de charters vers le Vatican.

    La pérennité de la République est à ce prix.

     
  • CE MITTERRAND N'EST PAS MON GENRE

    Frédéric Mitterrand - capture d'écran

     

    La lecture de la dernière  interview de Frédéric Mitterrand par Cécile Amar dans Le Journal du Dimanche m'a confirmé mon antipathie pour pas ce neveu de François Mitterrand alors qu’au contraire, au fil du temps et par comparaison, j’ai nourri une dilection de plus en plus forte pour l’oncle, le président ce grand homme politique. Il y a quelque chose de « too much » chez cet être-là sur tous les plans et le ministre qu’il est devenu, par la grâce du milieu mondain et de l’épouse du président de la République, m’énerve avec son mélange de feinte modestie et de vraie arrogance.

    Dans cet entretien excellent grâce aux questions posées avec politesse mais sans complaisance, on apprend que Mitterrand le petit « déteste les soupçons » mais qu’en même temps, pour qui lit attentivement ses réponses, il est clair que ces « soupçons » ne viennent pas de rien et qu’ils sont suscités par sa politique, notamment par les nominations qu’il décrète et qu’il défend tant bien que mal, gêné aux entournures. Le ministre débutant est bien loin qui jouait à l’homme naïf égaré dans la politique, arrivé là presque par hasard. Maintenant, il affirme son autorité, ses choix et quand on lui oppose l’exemple positif  et contraire de pays étrangers, il déclare qu’on est « en France et que c’est comme cela ». Il y a un tantinet de vanité dans cette attitude. Pour être sûr de dominer dans le domaine culturel, Mitterrand proclame sa domination et ne s’embarrasse pas du reste.

    Le plus choquant est de l’entendre, à chaque fois qu’il est mis en difficulté par Cécile Amar sur des points précis, vanter les « usages souples » contre les procédures. Les premiers sont à la discrétion du ministre. Avec eux, il fait ce qu’il veut. L’arbitraire et le subjectif sont privilégiés. Pour les secondes, on est obligé de les respecter et pour peu qu’on les viole, qu’on y porte atteinte, il y a au moins le risque de recours et de tintamarre politique et médiatique. On a rarement été le témoin d’une telle théorisation de la toute-puissance de l’ego. Contre ce qui, en démocratie, est heureusement prescrit pour la limiter. Il ne faut pas que les nominations deviennent le dernier et dévastateur refuge du pouvoir personnel.

    Il se dégage de ces échanges une impression trouble et ambiguë. Tout semble être dans la main du ministre, à sa disposition. Les amis, les copains, les réseaux paraissent faire la loi. Le comble, c’est que FM se vante de « parler vrai » quand au contraire, sur tous les plans, bon petit soldat chargé de rameuter un peu de droite vers une culture majoritairement à gauche, il enfourche les dénégations et les apologies comme il convient. Sans l’ombre d’une liberté politique. Inconditionnel comme tous les autres.

    Je sais pourquoi, d’emblée, il n’était pas mon genre.

  • LA MANIFESTATION DE LA HONTE

    A ceux qui se prennent pour des seigneurs : "Tout paysan debout domine noble à genoux." Proverbe français

    Ce mardi, à Paris.

    Ce mardi, à Paris. (AFP)

    Sale temps pour Sarkoléon car ses électeurs les plus fidèles, les croquants, continuent de grogner. Les paysans du Bassin parisien, avec parmi eux les céréaliers, montent avec leurs engins dans la capitale histoire de mettre la pagaille.Les médias n'ont pas parlé des parisiens pris en otage. 

    Pourtant parmi ceux qui manifestent il y en a qui ont trés bien profité de cette agriculture européenne, hyper productiviste et hyper subventionnée et les cours du blé étaient hyper élevés en 2008. Mais, le temps des vaches maigres semble fini et chez les protégés de la très droitiste FNSEA la grogne s'installe fasse à la temporisation des dirigeants tout acquis à la culture libérale.

    Ce que beaucoup de citoyens ne savent pas, c'est que depuis que la mondialisation a changé la donne agricole, la France n'est plus vraiment auto-suffisante.

    D'ailleurs, une crise sociale ou internationale, une série de catastrophes climatiques ou un gros nuages de cendres pourraient nous le rappeler amèrement.

    Et là, il faudrait autre chose que les propos lénifiants d'une petit ministre de l'agriculture pour nous donner à manger.

    Sinon, changer le type d'agriculture, bio, propre, respectueuse de la nature et organisée en circuits courts. On n'y est pas !

    Pour une PAC plus légitime

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    Les subventions représentent aujourd’hui 90% du revenu des exploitations agricoles (source : Inra). Cette situation inacceptable ne peut plus durer.

    Pour Jean-Claude Bévillard, responsable agricole à FNE : « Justifier le maintien de la PAC, qui représente 40% du budget de l’Europe, par le soutien au revenu d’une catégorie de la population n’est pas socialement acceptable. C’est une nouvelle PAC qu’il faut inventer, une PAC qui rémunère la prestation d’intérêt général de l’agriculture : nourrir les hommes tout en les préservant.

  • L'HISTOIRE DES GAUCHES

    Histoire des gauches.

     


    Je vous recommande la lecture du numéro spécial du Nouvel Observateur de ce mois sur "la grande histoire des gauches" : pour mieux connaître l'identité spécifique du socialisme réformiste, pour mieux le distinguer d'avec les autres gauches, dont l'extrême. Rien de bien nouveau, mais d'utiles rappels.

     

  • DECHOIR LES PRETRES PEDOPHILES

    Pourquoi ne pas déchoir les prêtres pédophiles de leur nationalité française ?

    La question est enfin posée, grâce à Brice Hortefeux.

    Le ministre de l’intérieur a inventé une nouvelle sanction : la déchéance de nationalité pour quiconque ne respecterait pas les règles de vie du pays. Il a demandé à Eric Besson d’étudier la possibilité de déchoir de sa nationalité française le mari supposé polygame  de la conductrice voilée verbalisée récemment par des fonctionnaires de police aux abords de Nantes. Motif du courroux d’Hortefeux ? Il soupçonne l’homme de polygamie et de fraude aux allocations familiales.

    Violer des enfants est au moins aussi grave, n’est-ce pas ?

    Ne pourrait-on pas déchoir les prêtres pédophiles de leur nationalité française ?

    En France, les cas révélés restent peu nombreux. Il y a trois semaines, deux prêtres dans le diocèse de Rouen étaient mis en examen… On imagine bien que le ministre de l’intérieur, et toute l’UMP qui l’applaudit derrière, jusqu’à Nicolas Sarkozy qui a demandé à son conseiller Françk Louvrier d’alerter les journalistes, ne visaient pas ces cas-là.

    La pédophilie au sein de l’Eglise catholique choquerait-elle moins qu’un musulman intégriste et polygame ?