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AZURCOM - Page 130

  • TRIBUNE DE MARTINE AUBRY DANS LE MONDE

    Parti la Tribune de Martine Aubry dans le Monde du 14 Avril 2010 qui traite des retraites.

    Mobilisation générale pour la défense des territoires 27 mars 2010 par Parti socialiste


     

    "En ce début de XXIe siècle, la France a franchi le seuil des 80 ans en matière d’espérance de vie totale. Ce sont des années gagnées, des années utiles pour soi-même et pour autrui, une conquête à laquelle notre modèle social, si décrié par la droite, n’est pas étranger.

    En même temps, l’allongement de la durée de la vie ne s’accompagne pas toujours d’une valorisation des individus qui vieillissent. [.lire la suite..] "

     

  • L'EAU POTABLE DANS LE MONDE

    L’accès à l’eau potable dans le monde
     13 % de la population mondiale, soit 884 millions d’individus, n’a pas accès à l’eau potable. On estimait cette proportion à 23 % il y a près de vingt ans.

    13 % de la population mondiale, soit 884 millions d’individus, n’avait pas accès à l’eau potable en 2008 selon un rapport de l’OMS, Progrès en matière d’eau potable et d’assainissement (description en français à cette adresse). Depuis 1990, la proportion de personnes n’ayant pas accès à ce bien de première nécessité a baissé de 10 points, permettant ainsi à près de 1,8 milliards d’individus de bénéficier d’un accès à l’eau potable, dont 1,6 milliards pour les seules régions en développement.

    D’importantes disparités existent entre les différentes régions du monde. Tandis qu’on estime que l’ensemble de la population des pays développés a accès à l’eau potable, 84 % seulement en bénéficient dans les pays en développement. Mais alors que le taux est d’environ 90 % en d’Asie, il se situe à 60 % en Afrique subsaharienne. Pas moins de 37 % des individus n’ayant pas accès à l’eau potable vivent dans cette partie du monde.

    Les progrès sont spectaculaires dans certains pays d’Asie. Par exemple, la proportion de la population du Vietnam à y avoir accès est passée de 58 à 94 % en près de 20 ans. Des améliorations notables ont également eu lieu en Inde et en Chine, illustrant leur développement fulgurant. En Inde, le taux s’est accru de 72 à 88 % entre 1990 et 2008, soit 419 millions de personnes. En Chine, un nombre équivalent d’individus supplémentaires a dorénavant accès à l’eau potable. A l’inverse, les pays d’Afrique subsaharienne progressent d’une manière plus modeste. Le Sénégal a connu une faible amélioration de sa situation, avec une proportion estimée à 61 % en 1990 contre 69 % en 2008. A une échelle moins importante, il en est de même en Côte d’Ivoire : 80 % de la population avait accès à l’eau potable en 2008 contre 76 % en 1990.

    Attention tout de même : il convient de prendre avec précaution ces chiffres qui ne comptabilisent pas les personnes de bénéficiant pas d’un logement.

    L'accès à l'eau potable dans le monde par région
    1990
    en %
    2000
    en %
    2008
    en %
    Progression entre 1990 et 2008
    en millions
    Afrique subsaharienne 49 55 60 237, 8
    Afrique du Nord 86 89 92 47
    Asie de l'Est 69 81 89 436,9
    Asie du Sud 75 81 87 547
    Asie du Sud-Est 72 80 86 174
    Pays en développement 71 79 84 1 677
    Pays développés 99 100 100 97
    Total 77 83 87 1 774
    Lecture : en 2008, 84 % de la population des régions en développement avaient accès à l'eau potable.
    Source : Organisation Mondiale de la Santé
    L'accès à l'eau potable par pays
    1990
    en %
    2000
    en %
    2008
    en %
    Progression entre 1990 et 2008
    en millions
    Pays développés
    Canada 100 100 100 5,6
    Japon 100 100 100 4
    France 100 100 100 5,2
    Pays émergents
    Brésil 88 93 97 54,6
    Chine 67 80 89 425
    Inde 72 81 88 419
    Mexique 85 90 94 31
    Pays en développement
    Côte d'Ivoire 76 78 80 6,9
    Egypte 90 96 99 28,7
    Pakistan 86 88 90 59,7
    Sénégal 61 65 69 3,8
    Vietnam 58 79 94 43
    Source : Organisation Mondiale de la Santé

     

     

  • REFORMER

    Réformer

     

    C’est un merveilleux paradoxe qui règne dans notre pays

    .Les déficits publics augmentent, l’endettement se creuse et beaucoup de services publics manquent de moyens, notamment humains.

     Si demain nous avons, nous la gauche, les socialistes, à gouverner le pays, comment allier endettement de l'État et hausse de l’offre de service.

     Nicolas Sarkozy a choisi la solution la plus simple Il dilapide nos services publics, les fait disparaître dans le but de faire des économies au détriment de la population.

    Toutefois, son projet ne manque pas lui aussi de paradoxe, avec notamment un bouclier fiscal qui est profondément injuste et réduit les marges de manœuvres financières.

     La solution la plus réaliste passe par une grande réforme de notre fiscalité.

     L’impôt joue un rôle important dans notre société, il nous permet de construire ensemble un avenir meilleur, de mettre en place des évènements festifs dans nos villes, de financer notre système de retraite, d’aider nos entreprises.

    L’impôt c’est un cercle vertueux au service de la Nation.

     Concrètement, nous devons simplifier notre système fiscal pour qu’il soit plus lisible par les ménages, vous et moi, pour les entreprises, nous devons aussi le rendre plus juste.

     Il s’agit par exemple de taxer d’avantage le capital que le travail en :

      -         Différenciant le montant des cotisations sociales entre petites et grandes entreprises, le coût du travail doit être plus important surtout pour les multinationales.

    -         Taxant davantage les bénéfices des entreprises qui privilégient la capitalisation boursière à l’augmentation des salaires et à l’investissement productif.

    -         Concernant les ménages, tout le monde doit être assujetti à l’impôt sur le revenu ce qui est presque le cas avec la CSG, nous devons tous payer l’impôt sur le revenu qui est l’impôt le plus juste. Évidemment l’assiette de prélèvement sera la plus basse possible pour les petits revenus et sera bien plus progressive pour les très hauts revenus.

    -         Privilégiant la taxation du patrimoine tout au long de la vie. L’impôt sur les droits de succession peut paraître profondément injuste, il faut donc offrir la possibilité aux familles de taxer davantage le patrimoine avant leur mort.

    -         L’ISF sera intégrée dans un grand impôt sur le patrimoine qui financera les collectivités locales et qui sera très progressif pour les patrimoines les plus élevés.

    Ces quelques solutions n'ont pas valeur à être parfaites, ce sont des exemples de réformes possibles.

     Bien sur, la lutte contre la fraude fiscale, les paradis fiscaux et l’abrogation du bouclier fiscal sont des corollaires d’une grande réforme fiscale dans notre pays au service de la nation.

     Après une crise économique notamment due au sur endettement, des états européens comme la Grèce qui ne sont pas plus solvables , la fiscalité devient un sujet crucial pour l’avenir de notre pays et pour assurer la pérennité de notre modèle social français, nous avons besoin de réformes.

    Ceci me fait dire que la prochaine élection présidentielle se jouera très certainement sur ce terrain là, à suivre…

  • VERT DE GRIS

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    Musardant en ce dimanche après-midi, je me suis mis à lire le dernier numéro de “La Décroissance”.

    Toujours la même observation, ils deviennent un peu lourds à force de consacrer un article sur deux à descendre en flammes Dany Cohn Bendit ! Je pense que tous les lecteurs de “La Décroissance” ont compris depuis des lustres qu’il est libéral, écotartuffe, partisan de la “croissance verte” et dangereux, et qu’au vu de son influence, sa “popularité” et son aura médiatique, il mène le mouvement écologiste droit dans le mur… Du coup on aimerait bien pouvoir l’oublier un peu le temps de lire un autre article.

    Néanmoins, on déniche fréquemment des perles. C’est ainsi que ce mois-ci, page 10, Teresa Maffeis,une camarade niçoise trés engagée dans la lutte humanitaire, candidate aux régionales sur la liste Europe-Ecologie de PACA, conduite par Laurence Vichnievski, raconte son calvaire et la manière assez particulière de “faire de la politique autrement” qui semble y prévaloir. Démocratie, transparence, qu’ils disaient.

    Cet article est passionnant et terriblement révélateur :Teresa  raconte son parcours de militante indépendante, les appels du pied des Verts pour qu’elle s’engage, ses hésitations puis son acceptation sous conditions… Une des conditions était d’avoir une place éligible… Ce qui lui fut accordé… Avant qu’on n’essaie de lui imposer une rétrogradation vers une position inéligible… pour laisser la place à une “parachutée” d’une “ex de la fondation Hulot”, dotée d’un pedigree très “Vert”, puisqu’elle fut candidate aux européennes de 1999 sur la liste de Sarkozy, Madelin et Hortefeux ! Ils ont même été obligés de bidouiller à la hâte sa “page Facebook”, pour en supprimer les faits d’armes les plus compromettants, comme de vulgaires staliniens…

    Il paraît que la présence de personnes de droite est une volonté imposée “d’en haut”, par… Dany Cohn-Bendit ! Ah, merde, encore lui !

    Teresa  a préféré s’exclure d’elle-même du mouvement plutôt que de cautionner cette mascarade… Et la morale est sauve, puisque l’écolo de droite a été tranquillement élue…

    Pas étonnant cette affinité entre “Europe-Ecologie” et le Modem, ces alliances à venir : il veulent tous “faire de la politique autrement”… C’est à dire exactement comme les autres…

    Depuis Brice Lalonde, les Verts ont toujours été la risée de la politique, vendangeant leur potentiel par des querelles ridicules et des leaders qui auraient mieux fait de rester dans le rang. Il est assez désespérant de constater que le premier qui a réussi à mettre tout le monde au pas derrière lui a complètement sacrifié le côté écolo au profit de l’efficacité (et de la soupe) électorale.

    Finalement ils ont raison à “La Décroissance” : tant que cet hurluberlu et sa clique de vendus imposeront leurs idées abracadabrantesques au principal mouvement “écologiste” français, il n’y a paradoxalement aucun changement à en attendre, seulement le désespoir de voir continuer à prospérer les petites ambitions minables, les calculs d’épicier à deux balles, les reniements, et pour finir le libéralisme qui continuera de plus belle, tout juste repeint en vert pâle.

    Il semble qu’il y ait encore de vrais écolos chez les Verts et à Europe Ecologie : qu’ils se réveillent, et qu’ils l’expulsent, leur imposteur malfaisant… Avant qu’il ne soit trop tard…


    L’histoire complète est à lire sur le site de Teresa Maffeis. C’est long, mais ça en vaut la peine

  • PAS DE PLEURS POUR LECH KACZYNSKI

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    Avec la mort soudaine du président polonais, le concours international des pleureuses est lancé. C'est à qui fera la plus belle homélie, le plus bel hommage. Dans deux jours, le monde entier sera convaincu que la Pologne vient de perdre une figure inestimable, que l'humanité aura du mal à se remettre de la perte d'un tel bienfaiteur. Heureusement, dans 4 jours, tout le monde l'aura oublié, et ladite humanité pourra continuer à vivre. Parce que, c'est bien beau toutes ces louanges, mais de qui parle-t-on vraiment ? Qui était réellement Lech KaczynskiKaczynski, si ce n'est un gros réactionnaire homophobe qui n'a en rien amélioré le quotidien des polonais, bien au contraire.

    Certes, il était considéré comme foncièrement honnête, voire compétent, mais il ne faudrait peut-être pas oublier qu'il était porteur d'idées pour le moins conservatrices, voire nauséabondes. Avant 2005, alors qu'il était maire de Varsovie, il a réprimé a plusieurs reprises des manifestations homosexuelles. Depuis son élection en 2005, il s'est ouvertement déclaré partisan de la peine de mort, et en tant que président s'est toujours opposé à la légalisation de l'avortement.

    Ce n'est pas tout. La Pologne fut à ma connaissance un des rares pays à avoir eu pendant 2 ans (2005 à 2007) un président et un premier ministre qui étaient frères jumeaux. Une cohabitation familiale en quelque sorte, mais surtout une drôle de conception de la démocratie. A eux deux, ils ont prôné une politique ultra-libérale et ouvertement pro-américaine, du moins pro Bush. Enfin, c'est surtout le projet de loi de "lustration" qui avait beaucoup fait parler des jumeaux. Cette loi visait à obliger tous les intellectuels ayant collaboré de près ou de loin avec le communisme à le déclarer. Ainsi fichés, certains pouvaient aller jusqu'à perdre leur emploi. Quand on sait que pour l'immense majorité des citoyens il était impossible de faire autrement que de collaborer, on comprend mieux le caractère inique de ce projet, qui heureusement a en grande partie été invalidé par la cour constitutionnelle polonaise.

    Alors, oui, c'est une nouvelle tragique, pour les tenants du libéralisme et les défenseurs d'une conception catholique de la morale. Pour le reste, la tolérance, l'ouverture d'esprit et les libertés individuelles ne s'en portent pas plus mal.

  • TEMPETE OU RUMEUR

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    Il y a des tempêtes politiques qui sont aussi terribles que des tempêtes naturelles. J'ai l'impression que c'est ce que nous constatons depuis hier. Les décisions qui ont suivi le désastre occasionné par Xynthia ont provoqué des réactions extrêmement violentes, fortement relayées par les médias, télévisions, radios et journaux. A chaque fois, la tonalité est la même, et impressionnante : l'Etat et les collectivités, à tout niveau, sont violemment remis en question, dans une sorte de procès populaire, d'inquisition sauvage.

    Que leur reproche-t-on ? Incompétence, surdité, aveuglement, irresponsabilité, autoritarisme, inhumanité, ... A aucun moment, dans ce que j'ai vu, entendu et lu, la parole n'est donnée à ces représentants de l'Etat, de l'administration, des collectivités, ni aux spécialistes en matière d'urbanisme. Le verdict semble arrêté, brutal : tous coupables ! De quoi ? De détruire, de construire, de décider, de faire soi-disant n'importe quoi.

    Le fond, je ne le connais pas. Pas plus que ne le connaissent ceux qui hurlent et qui ont sûrement leurs raisons. Mais pourquoi notre société, par médias interposés, se range-t-elle systématiquement du côté des victimes ? Comme si une victime, parce qu'elle est victime, avait nécessairement la vérité avec elle et pour elle. Comme si les institutions, les structures officielles, les responsables, les élus étaient disqualifiés par le fait de n'avoir pas subi les affres de Xynthia. Nous vivons dans une société encore chrétienne : la souffrance demeure un argument, le "vécu" est un atout majeur, le sentiment ne saurait mentir.

    Qui sont les rois, les héros, les saints des temps contemporains ? Les "simples citoyens". Dans une réunion publique, présentez-vous comme un militant ou, pire, comme un élu, un dirigeant de quoi que ce soit : c'est immédiatement l'indifférence, le soupçon et très vite l'accusation. Mais quand un quidam se présente comme "un citoyen de base", la salle fait silence, écoute religieusement et généralement applaudit, même quand le quidam dit n'importe quoi.

    L'idéologie moderne, ce n'est pas le libéralisme ou le socialisme, le nationalisme ou la révolution : non, c'est le citoyennisme. Son principe est simple : tout citoyen, en tant que citoyen, d'autant plus s'il est victime de quoi que ce soit, ne peut que tenir des paroles de vérité, sur lesquelles il convient de s'aligner. Voilà le conformisme, la pensée unique d'aujourd'hui, que personne n'ose dénoncer, comme il se doit pour tout véritable conformisme et pensée unique. Le plus étrange, c'est que les victimes de cette idéologie actuelle, élus, militants, représentants, ne la dénoncent pas, souvent la reprennent à leur compte. Nous qui sommes libres, nous n'acceptons pas cette pression psychologique, ce préjugé moral, cet a priori idéologique.

  • AGROCARBURANTS

    Agrocarburants :stop ou encore

    Après plusieurs mois d’hésitations, l’ADEME publie enfin aujourd’hui son rapport « Analyse de cycle de vie appliquées aux biocarburants de première génération consommés en France ». FNE a participé au comité technique de cette étude et livre son analyse.


    L’Europe veut des énergies renouvelables...vraiment renouvelables !

    img_blog_270906_biocarburan.jpgCette expertise sur les agrocarburants répond à un engagement du Grenelle mais s’inscrit aussi dans un contexte européen. La Directive « Energies renouvelables » du 29 avril 2009 demande aux Etats membres d’incorporer dans les transports 10% d’énergies renouvelables produites de manière durable, avec pour critère une réduction de 35% des émissions de gaz à effet de serre par rapport aux équivalents fossiles. La France doit ainsi remettre dans quelques mois son Plan d’action national en matière d’énergies renouvelables à la Commission européenne.

    Un bilan désastreux en termes de gaz à effet de serre

    Cette étude officielle permet justement de préciser le bilan des agrocarburants en matière de gaz à effet de serre, avec une avancée incontestable : la prise en compte de l’impact du Changement d’Affectation des Sols (CAS). En effet, la transformation des forêts tropicales primaires en cultures industrielles de canne à sucre et de palmiers à huile destinées à faire rouler nos voitures est à l’origine d’émissions très importantes, liées au déstockage massif de carbone suite à la suppression du couvert forestier et à la dégradation des sols. Rappelons que la déforestation représente près de 25% des émissions mondiales de gaz à effet de serre !

    Pour Lionel Vilain, conseiller technique agricole de FNE : « Les résultats de l’étude sont sans appel : lorsqu’on prend en compte les changements d’affectation des sols (déforestation notamment), l’impact effet de serre des agrocarburants est le double de celui de l’essence ou du gasoil remplacé ! ».
    Michel Dubromel, responsable des transports à FNE : « A lui seul, ce résultat suffit à démontrer qu’en aucun cas les agrocarburants ne représentent une solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports routiers.»

    Des importations inévitablesr?t=a&d=mys&s=ads&c=p&ti=1&ai=30752&l=dis&o=16062&sv=0a5c4250&ip=29d0abf1&u=http%3A%2F%2Fwww.geo.fr%2Fvar%2Fgeo%2Fstorage%2Fimages%2Fmedia%2Fimages%2Frubrique-environnement%2Fles-mots-verts%2Fbiocarburant%2F414113-1-fre-FR%2Fbiocarburant_300x225.jpg

    L’étude démontre aussi que les filières métropolitaines d’agrocarburants ont une efficacité énergétique plus faible et sont économiquement non concurrentielles vis-à-vis des agrocarburants tropicaux.

    Lionel Vilain reprend : « La conséquence, c’est que l’incorporation obligatoire de 10% d’agrocarburants dans les carburants conventionnels en Europe va se traduire par une déforestation accélérée des forêts brésiliennes, malaisiennes et indonésiennes. »

    FNE demande au Gouvernement de tirer les conséquences de cette étude et de renoncer à toute politique favorisant la production et l’utilisation d’agrocarburants industriels en France.

  • PAN SUR LE BLOG

    LA QUALITE DE L'EAU

     

    Photo de Gilles Chiroleu, 2007, CC

    Photo de Gilles Chiroleu, 2007, CC

    Souvent citée en modèle après les nombreuses innovations dont elle a témoigné, la gestion de l’eau en France affronte depuis plusieurs années de considérables défis environnementaux, techniques, organisationnels et financiers. Enjeu majeur d’un développement soutenable, les réponses qui y seront apportées définiront pour une bonne part le cadre de vie des générations futures etc.. .voir:http://www.hautetfort.com/admin/posts/post.php?post_id=2676161&evnt=editPost&signature=1bdda9e708c3362baec4929b174ec7a30c7a1da3....

     Cet article paru le 30 mars dernier  reprend une note du groupe "Eau: les bonnes pratiques" du Laboratoire des idées du Parti socialiste (cf http://laboratoiredesidees.parti-socialiste.fr/index.php/2010/02/la-qualite-de-leau-un-defi-majeur/)

    J'avais oublié de  citer sa source.Mille excuses au rédacteur du LABORATOIRE DES IDEES !

     

  • VILLIERS LE BEL:AFFAIRE RELANCEE

    La mort des deux adolescents avait donné lieu à des émeutes dans la ville.
    .Photo de la voiture de police aprés l'accident:elle roulait à vitesse normale suivant le conducteur:MENTEUR

    La cour d'appel de Versailles a ordonné un supplément d'information, revenant sur le non-lieu prononcé en octobre à l'égard des policiers mis en cause dans la mort de deux adolescents.

    «Responsabilité évidente des policiers»

     Rebondissement dans l'affaire de Villiers-le-Bel. La chambre d'instruction de la cour d'appel de Versailles a ordonné mercredi un supplément d'information pour réexaminer la responsabilité des policiers dans la collision entre leur voiture et une moto, qui avait tué deux jeunes en 2007 Mushin et Lakamy. En octobre dernier, les quatre policiers impliqués avaient bénéficié en première instance d'une ordonnance de non-lieu. Mais les familles de deux adolescents tués avaient immédiatement fait appel.

    Ce supplément d'information pourrait aboutir à la mise en examen du conducteur du véhicule de police, a précisé Me Emmanuel Tordjman, avocat des familles des victimes, à l'issue de l'audience. Les policiers, qui avaient été placés sous le statut de témoin dans cette affaire, seront réentendus, selon l'autre avocat des familles des victimes :La responsabilité évidente selon nous des policiers ne pouvait être niée, quitte à arriver à une responsabilité partagée", a estimé Me Jean-Pierre Mignard,l'enquête a montré que les policiers roulaient également plus vite qu'ils ne l'avaient d'abord déclaré.   Fait «rarissime» selon lui, l'enquête sera confiée à la chambre d'instruction de Versailles et non renvoyée au tribunal de Pontoise. qui avait jugé l'affaire en première instance.

    Dans un communiqué, le syndicat de policiers Alliance dénonce la décision de la cour d'appel de Versailles. "Contre toute attente, la justice vient d'ordonner un supplément d'information […]. Alliance s'étonne de cette décision qui s'incrit une nouvelle fois dans cette suspicion permanente à l'égard des policiers", dénonce le second syndicat de gardiens de la paix.

    Une nouvelle fois ,dans cette affaire, la police tente de se placer au dessus des lois et de la justice.Un policier a tué un jeune en moto et son syndicat s'étonne.Oui la police sarkozienne doit faire l'objet de suspicion permanente tant ses nombreux forfaits et interpellations à caractères racistes ne font pas honneur à notre République   

     

  • JE SOUTIENS LA GREVE

    Je soutiens la grève à la SNCF !

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    Pendant deux jours, on ne va entendre que cela : prise d'otage des usagers, privilège des cheminots qui abusent du droit de grève, conséquences économiques pour tout le pays... Bref, la rengaine habituelle de ceux qui travaillent pour Bouygues, Hachette ou Lagardère. Comme si le pays était divisé en deux, ces fainéants de cheminots d'un côté, et le reste de la France qui travaille de l'autre.

      Mon père était cheminot et je me souviens des longues grèves de la SNCF dans les années 50 et des commerçants qui donnaient à ma mère de quoi nous nous nourrir

    D'abord, une petite remarque. Ceux qui râlent contre les grèves dans cette entreprise publique, sont les mêmes qui se plaignent des retards, des pannes, voire des annulations de train, toutes choses que les syndicats dénoncent depuis des années et qui ne font que s'amplifier. Pourquoi ? Parce que la direction de la SNCF est aujourd'hui dans une logique de rentabilité qui conduit à délaisser tout ce qui ne rapporte pas, au mépris souvent de la qualité du service et de la sécurité des passagers.

    Cela a des traductions concrètes sur notre quotidien : toutes les petites gares ferment, des villes, des territoires entiers ne sont plus desservis, et dans le même temps, l'entreprise publique investit en masse sur le TGV. Tout cela contribue à la désertification des territoires, et à une inégalité face aux transports.

    A la SNCF, comme à la Poste ou à EDF, ce n'est pas qu'une question de salaires ou de conditions de travail qui se dégradent, c'est de l'avenir du service public qu'il s'agit. Du moins de la notion d'un service public à la Française, au service de tous, partout, sans obligation de résultats économiques. Il est intéressant de constater que les régions les plus pauvres économiquement, Auvergne, Limousin, Franche-Comté, sont aussi les plus mal desservies en transports. Il en est de même dans les grandes villes pour tous les quartiers défavorisés ou en plus de ne pas y avoir de travail, il n'y a plus de services publics ni de transports (pour exemple, la ville de Clichy sous bois, 25 000 habitants, n'a ni commissariat, ni gare). Certes, il est évident que cela coûte énormément d'argent de construire et de maintenir des lignes dans des régions éloignées, ou dans des quartiers ou les problèmatiques sociales provoquent des conditions de travail dégradées. Pour autant, l'absence de transports dans ces endroits multiplie les problèmes. Rappelons que la constitution et la loi donc, imposent le principe d'égalité.

    De plus, le dossier épineux en ce moment à la SNCF est celui du fret, lequel perd beaucoup d'argent. A l'heure où les questions environnementales prennent une  place importante dans le jeu politique, il est curieux de voir que le gouvernement se désengage massivement de ce qui pourrait être un magnifique outil de lutte écologique : le ferroutage. Evidemment, cela demande des investissements, une vision d'avenir pour la politique des transports de ce pays, mais il est difficile à la fois de débloquer des milliards pour les banques et de défendre le développement durable.

    Enfin, je termine cet article par quelques petits rappels juridiques. 1) Les journées de grève ne sont pas payées, pas plus à la SNCF qu'ailleurs, et au vu des salaires dans l'entreprise publique, je ne crois pas que ce soit de gaieté de coeur que les cheminots cessent le travail 2) La loi oblige les syndicats à déposer un préavis avant la grève, lequel préavis doit servir à la direction pour négocier, laquelle direction ne fait visiblement pas, préférant jouer la division entre usagers et cheminots