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AZURCOM - Page 131

  • DEUX MILLE ANS ,IL TIENT TOUJOURS

    paques 2010 016.JPG  Haut de 48 m et long de 360m le Pont du Gard surplombe 165 hectares de guarrigues uniquement accessibles a pied

    En ce mois d'avril, l'eau du Gardon transporte de nombreuses alluvions et aucuns canoës ne transpercent  les hectares de garrigue. Le ciel s'installe au bleu azur entre deux orages, et, soudain se dresse le Pont du Gard, merveilleux témoignage que nous a laissé la romanité.
    Plus qu'un simple monument, il s'agit bien d'un aqueduc antique reliant la source d'Uzès à Nîmes pour les besoins en eau potable de l'époque. Un ouvrage magnifique qui a joué un rôle conducteur durant cinq siècles pour les 20 000 habitants de Nemausus au premier siècle. Composé de matériaux méticuleusement sélectionnés aux abords de la réalisation, il s'impose, tel un roc, tel un jeuneot aussi ambitieux qu'invulnérable à qui rien ne fait vraiment peur. Pas même les cruelles inondations des 8 et 9 septembre 2002 qui avaient tout emporté sur leur passage.

    Plus d’un million de visiteurs par an
    De ses 48 mètres de haut, il a résisté à une pression hydraulique phénoménale qui n'avait par contre pas épargné la rive droite dévastée et dont douze hectares ont du, depuis, être réaménagés. A l'heure où la technologie avance, où le superficiel prédomine, où le paraître et le bling-bling enveniment la population du XXIe siècle, les Romains apportent, deux mille ans plus tard, l'illustration que les automatisations et les mécanisations successives, vrais cancers de notre société contemporaine, ne remplaceront jamais l'homme. Une histoire qui fascine. Un travail de fourmi que se plaisent à découvrir chaque année 1 250 000 curieux avec des pics en juillet-août pouvant atteindre 12 000 personnes/jour. Ce qui en fait le monument antique le plus visité de France.
    Et c'est tout logiquement, ne serait-ce que par juste respect pour ses concepteurs, que l'Unesco inscrivait ce chef d'oeuvre au patrimoine mondial de l'humanité en 1985. S'érigeant dans un site naturel remarquable, paysage méditerranéen caractéristique, il est également classé au titre de la loi de 1930 sur l'environnement afin de préserver une faune et une flore fragiles, comme en témoigne ce couple d'aigles de Bonelli survolant parfois les gorges du Gardon. Ce rapace, qui a fait des milieux méditerranéens son nid, est l'espèce la plus menacée de France puisqu'ont été recensés uniquement 28 couples des Pyrénées orientales au Var.

    Un poumon vert indescriptible
    En descendant les allées qui mènent de l'accueil du site au monument, on touche presque le paradis. Un plaisir qu'on devine partagé par tous nos voisins de visite qui redeviennent presque humains, tutoyant l'environnement et le respectant au point de prendre le plus grand soin de ne pas jeter de papier parterre. On s'éprend d'écologie, de préservation d'un milieu idyllique aux senteurs épicées de la garrigue. S'ouvrent devant vous 165 hectares de site libre d'accès. Un poumon vert indescriptible que la minéralisation entreprise en 2000 n'a pas mise à mal, contrairement à la préfecture romaine gardoise. Pourtant, à l'aurore du XXIe siècle, quand le site du Pont du Gard opérait sa mue et dévoilait un aménagement nouveau, les Gardois qui entretiennent une relation affective avec leur patrimoine, craignaient une offense au cadre naturel. Mais comment pouvait-il en être autrement sans cette protection et cette harmonisation d'un lieu qui se voyait menacé et dont les générations futures n'auraient pu ressentir ce plaisir qui est le nôtre ? Car le Pont reste victime de son succès. Et les va-et-vient incessants de la fréquentation touristique le réduisaient à un sombre avenir. Chaque jour, selon des études, c'est comme si un troupeau de 38 éléphants s'emparait de l'espace enchanteur. Avant l'aménagement, 3 600 véhicules par jour mettaient en péril ce travail d'orfèvre et son habillage. Avec le recul et la qualité des prestations offertes depuis (musée, ludothèque, cinéma, cafétéria...), les détracteurs ont avalé leur sifflet. Car aujourd'hui, une réelle prise en compte de tous les niveaux d'intérêts, étape par étape, est dévoilée au public. Entre modernité et romanité, jamais les deux architectures ne se confrontent grâce au travail de Jean-Paul Viguier à qui l'on doit notamment depuis la médiathèque qui cohabite avec la cathédrale de Reims.

    Un désert architectural de dix-huit siècles
    Tout aussi fascinant qu'incompris, l'acqueduc romain dévoile désormais tous ses atouts, son histoire, presque heure par heure, dans un musée qui mérite un détour en terres gardoises. Du reste plus de 20% des touristes, choisissant le Gard comme destination de vacances, opèrent avant tout leur choix dans l'unique esprit de visiter ce monument qui n'illustrera jamais assez combien nos ancêtres les Romains paraissaient avant-gardistes et précurseurs en de nombreux domaines. Après leur passage est né un désert architectural de dix-huit siècles avant que la société ne connaisse l'évolution, pas toujours porteuse, qui nous unit aujourd'hui comme... par un Pont.

  • SOYONS RASSURES LES RICHES SONT ENCORE PLUS RICHES

    L’Institut national de la statistique, l’INSEE publie ce vendredi 2 avril un rapport intitulé «Les revenus et patrimoine des ménages». Il dresse un tableau des revenus et du patrimoine des ménages pour la période 2004-2007. Principaux enseignements du rapport : l’augmentation des plus hauts revenus et l’écart de revenu entre ménages immigrés et non immigrés.

    A première vue, les ménages français sont de plus en plus riches comme l’explique Jean-Louis Lhéritier, chef du département des ressources et conditions de vie des ménages de l’INSEE : « les plus hauts revenus ont fortement augmenté en France. Si on s’intéresse aux personnes qui ont déclaré plus de 100 000 euros par mois, leur nombre a augmenté de 28% de 2004 à 2007. Et si on prend les gens qui ont déclaré plus de 500 000 € par équivalent adulte, leur nombre a augmenté de 70 % de 2004 à 2007». Une catégorie cependant dans laquelle entre une part minime de la population (1%).
    Ce qui conduit l’Insee à constater qu’en 2007 le niveau de vie annuel moyen des personnes vivant en France métropolitaine s’est établi à 21.080 euros soit environ 1.760 euros par mois contre 20.750 en 2006 soit 1.730 euros par mois en 2006 (+1,6%). Ce sont les 50-64 ans qui sont les mieux pourvus, avec près de 25.000 euros annuels.

    Chez les riches
    Forte augmentation du nombre de personnes riches
    La moyenne des très hauts revenus a ainsi augmenté «plus rapidement que (celle) de l’ensemble de la population» contribuant ainsi à creuser les inégalités «par le haut», note l’étude intitulée «Les revenus et le patrimoine des ménages». Alors qu’elles ne représentent qu’1% de la population, ces personnes à très hauts revenus perçoivent 5,5% des revenus d’activité, 32% des revenus du patrimoine et 48% des revenus exceptionnels déclarés (plus-values, levées d’options).

    Hausse des salaires pour les plus riches

    Autre signe de creusement des inégalités, les salariés les mieux rémunérés du privé, souvent dirigeants ou financiers, sont payés sept fois plus que la moyenne des salariés à temps complet et ont bénéficié de hausses de salaires «substantielles» de 2002 à 2007, bien supérieures à l’ensemble des salariés.

    Gagner plus sans travailler
    Des riches plus riches aussi. L’Insee a regardé le petit groupe des 1% des personnes qui ont déclaré les revenus les plus élevés. C’est-à-dire entre à partir de 84 000 euros par an. Leur enrichissement ne s’est pas fait tellement par les salaires, mais surtout grâce aux revenus du patrimoine – immobilier, actions, stock-options. C’est le « gagner plus sans travailler ».

    A eux seuls les 1% les plus riches concentrent le tiers des revenus du patrimoine en France. Et comme en France, le capital est moins taxé que le travail, la grande surprise de cette enquête, c’est ce chiffre : le taux d’imposition moyen dans cette frange de la population est situé entre 20 et 25% de leur revenu. Moins que pour beaucoup de salariés disons moyens !

    On est donc loin en réalité en France du matraquage fiscale des riches, principal argument des défenseurs du bouclier fiscal.

    Et chez les pauvres
    A l’autre bout du spectre, le taux de pauvreté connaît «une relative stabilité après une longue baisse», a expliqué Jean-Louis Lhéritier, un expert de l’Insee, lors d’une conférence de presse. En 2007, le seuil de pauvreté correspond à un niveau de vie de 908 euros par mois et concerne 13,4% de la population, soit huit millions de personnes.

    La pauvreté touche 13,4 % des personnes vivant en France. On constate que la pauvreté touche bien davantage les familles monoparentales ; elle touche 30 % des familles monoparentales. La pauvreté touche aussi les personnes vivant seules, les familles nombreuses, de plus de trois enfants, les familles dont la personne de référence est chômeur. L’entrée dans la pauvreté s’observe souvent à l’occasion d’événements familiaux

    Inégalité, même chez les plus pauvres
    L’autre grand enseignement du rapport concerne le niveau de vie des ménages immigrés. «Une personne qui vit dans un ménage immigré a un niveau de vie d’un tiers inférieur au niveau de vie des personnes vivant dans les autres ménages. La moitié de cet écart s’explique par une composition particulière des ménages immigrés. Ce sont des ménages de plus grande taille, qui comportent moins d’apporteurs de ressources. Les personnes de référence de ces ménages sont moins souvent en situation d’emploi, plus souvent au chômage. Ce sont aussi des personnes qui sont moins qualifiées et moins diplômées.» Concrètement, selon le rapport, le revenu disponible moyen d’un ménage immigré était de 25 390 euros par an contre 33 270 euros pour un ménage non immigré.

    Selon l’INSEE, est considérée comme pauvre une personne qui gagne 908 euros par mois. Huit millions de personnes sont concernées soit 13,4 % de la population.

    Enfin ces chiffres concernent la période antérieure à 2007 or la récession a continué à fragiliser les personnes déjà en situation de précarité.

    Alain Renaldini

  • UN FONCTIONNAIRE SUR DEUX

    Les Français commencent à comprendre ce que signifie le non-remplacement d'un fontionnaire sur deux.

     

    Pendant des années, on a expliqué aux Français qu'une bonne partie des maux de notre société venait du nombre pléthorique de fonctionnaires. En plus d'être responsables des déficits publics, ils ont la sécurité de l'emploi (ce qui est de moins en moins vrai) et se permettent régulièrement d'être en grève. De quoi agacer sérieusement les autres Français, ceux que les discours valorisent et qui ne serait faite que de petits patrons, d'artisans, de commerçants de personnes qui ne comptent pas leurs heures, bref, de vrais travailleurs, quoi !

    Sauf qu'après deux ans de sarkozysme et de réduction massive des effectifs, les Français ne sont plus adeptes de cette politique de la division, parce que petit à petit ils commencent à découvrir ce que leur apportent au quotidien des services publics de qualité. Pour s'en rendre compte, rien de mieux qu'un petit tour d'horizon, loin d'être exhaustif, des conséquences de la réduction continue des effectifs de fonctionnaires depuis plusieurs années :

    - Sur la santé : la fermeture d'hôpitaux entiers pour raisons économiques oblige les personnels à travailler à flux constant, du coup la qualité des soins se dégrade. Dans certains endroits, il faut plus d'une heure de voiture pour trouver une maternité, et certaines urgences sont compromises faute d'un service de proximité compètent.

    - Sur la sécurité : Curieux paradoxe que le domaine sécuritaire, avec un pouvoir qui multiplie les discours virulents dans ce domaine, mais supprime dans le même temps des effectifs. Le résultat est qu'aujourd'hui la situation se dégrade et qu'il manque de nombreux policiers dans les endroits les plus difficiles (environ 400 en Seine Saint Denis selon le président du Conseil Général).

    - Sur la justice : La France est le seul pays où il faut attendre 4 à 5 années pour qu'une affaire soit jugée. Si on ajoute à cela que l'on manque cruellement de greffiers, d'éducateurs et que l'on remet en cause le juge d'instruction, c'est un des piliers fondamentaux de notre démocratie qui est en train de vaciller.

    - Sur l'éducation : Nous sommes en train de sacrifier notre jeunesse. L'Education Nationale est le secteur le plus touché par les réductions d'effectifs. Aujourd'hui, les professeurs absents ne sont plus remplacés, des enseignements sont supprimés, on manque d'infirmières scolaires, de conseillers d'éducation, de conseillers d'orientation. A cela il faut rajouter que la diminution du nombre d'adultes dans les établissements difficiles renforce les violences scolaires et le sentiment d'insécurité.

    - Sur l'emploi : la fusion entre l'ANPE et les ASSEDIC avait pour objectif principal de diminuer les effectifs. De fait, les personnels sont débordés et ne peuvent plus assister correctement les personnes qu''ils ont en face d'eux, et qui sont pourtant parmi les plus fragilisés de notre société.

    Il ne s'agit ici que de quelques exemples, que l'on pourrait malheureusement multiplier à l'envie. En détériorant la fonction publique, l'Etat s'attaque à tout ce qui fait lien et sens dans ce pays. Il appauvrit et déstabilise des pans entiers de la population, à un moment où celle-ci a besoin d'être soutenue...notamment par des services publics compétents.

    A l'heure où l'on parle beaucoup de revenir sur le bouclier fiscal, ce qui au fond serait une mesure de justice, mais uniquement symbolique, il me semble que la vraie décision du gouvernement Fillon sur laquelle il faut revenir de toute urgence, c'est le non renouvellement d'un fonctionnaire sur deux.

  • BOUCLIER FISCAL

     

    L'information a carillonné toutes les heures à la radio, sur France Inter, pendant la journée d'hier  : le rapport de l'Insee sur la pauvreté est tombé. Il y a plein de choses à apprendre, il va falloir lire ça.

    Le Point nous dit (comme la radio) que : « Les revenus moyens des 1% de Français les plus aisés ont augmenté plus rapidement que ceux de l'ensemble de la population entre 2004 et 2007, entraînant une augmentation des inégalités par le haut, montre une étude publiée par l'Insee. »

    C'est la suite de l'article qui retient mon attention : « Le taux d'imposition moyen pour cette catégorie privilégiée est de l'ordre de 20% des revenus déclarés.

    Le bouclier fiscal a donc été mise en place pour une catégorie spécifique de la population : ceux qui ont un petit salaire mais beaucoup de pognon... Des électeurs strictement Sarkozystes. Qui ne déménagent pas hors de France. On peut donc supprimer le bouclier fiscal, tout en gardant un oeil devant certaines catégories de brave que nous appellerons « les paysans de l'Ile de Ré » (les personnes ayant un petit revenu mais étant devenu très riche, le prix de biens ancestraux a prodigieusement augmenté suite à une spéculation, immobilière pour ce qui nous concerne). Ca évitera d'avoir les traditionnels arguments ringards de la petite bourgeoisie qui hérite de l'appartement de la grand mère dans le 16ème et qui trouve ça naturel de se retrouver avec un patrimoine de 10 millions d'euros sans avoir bougé les oreilles.

    Pour en revenir à notre affaire, les députés de l'UMP « hostiles » à la politique de Nicolas Sarkozy agitent le bouclier fiscal pour nous faire pleurer aussi... mais en fait, on s'en fout à moitié, il ne concerne qu'un peut moins de 600 millions d'euros, une paille au vu de l'ampleur des trous dans nos caisses.

    Que les personnes qui touchent le plus, en France, ne payent que 1% de leurs revenus en impôts est lamentable. C'est bien tout le système fiscal qu'il faut revoir.La vie politique française est formidable !
     
    les voix s'élèvent, à l'UMP, pour modifier ou même carrément laisser tomber le "bouclier fiscal". Ah bon ? Utile avant, il ne le serait plus maintenant ? Je souris quand j'entends et vois les commentateurs sembler découvrir aujourd'hui que ce "bouclier" est destiné aux plus riches. Bin oui :
    Même Johnny est resté en Suisse, avec ou sans "bouclier". Car l'autre bobard était celui-là : le "bouclier fiscal" encourage les faiseurs d'affaires et d'argent à demeurer en France et donc à contribuer à notre prospérité économique, et tout ce qui en découle, emploi et pouvoir d'achat. Voilà la légende que nous racontait l'UMP.

     En ce qui me concerne, je souhaite qu'on continue en ce sens : après la réhabilitation des 35 heures, après la critique du "bouclier fiscal", je demande qu'on s'élève contre la disparition des droits de succession et qu'on milite pour leur rétablissement, qu'il est urgent de rétablir, même si ça oblige certains à vendre 10 millions d'euros pour payer les 5 millions de droits de succession. Il leur restera toujours 5 millions pour acheter des conneries inutiles comme des actions en bourse !

    Commençons par taxer, progressivement, TOUS les revenus.
  • LE BANQUET DES MECREANTS

     le banquet des mécréants !

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    Quand j'étais éléve dans un collège des Ardennes je m'élévais contre le fait de manger du poisson le mercredi des cendres au prétexte que j'étais athée et que l'Ecole Publique était laïque et qu'aucun signe religieux ne devait pénétrer à l'intérieur de l'établissement.Déjà 

     Pour moi ,aujourd'hui, il serait de bon ton de remettre au gout du jour le traditionnel banquet républicain dit des mécréants qui se déroule le "vendredi saint" : au moment où les forces les plus conservatrices cherchent à utiliser les religions pour mieux diviser les peuples et pour asseoir leur domination financière , la défense de la laicité - c'est à dire de la liberté de conscience, redevient un objectif prioritaire .

     Faut-il rappeler que N. Sarkozy fait partie de ceux qui stigmatisent les défenseurs de la loi de 1905 : ...." Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur..."...a osé déclarer notre Président de la République, s'asseyant sans vergogne sur la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat !! Le capitalisme financier n'est-il pas une nouvelle religion ...dont le Traité de Lisbonne serait la sainte bible ?
    Face à ces dérives , c'est le curé MESLIER  (1664-1729) d'Etrepigny (08) - précurseur du siècle de Lumières , qui doit se retourner dans sa tombe ...voilà un extrait de son testament : ..." Toutes les religions du monde ont autorisé des forfaits innombrables.Les juifs, ennivrés des promesses de leur Dieu ,se sont arrogés le droit d'exterminer des nations entières. Fondés sur les oracles de leurs dieux ,les Romains ,en vrais brigands,ont conquis et ravagé le monde. Les Arabes ,encouragés par leur divin prophéte ,ont porté le fer et la flamme chez les chrétiens et les idolâtres. Les Chrétiens ,sous prétexte d'étendre leur sainte religion , ont cent fois couvert de sang l'un et l'autre hémisphère ". LA RELIGION NE SEMBLE AVOIR POUR OBJET QUE DE RETRECIR LE COEUR ET L'ESPRIT DES HOMMES , conclut le bon curé Meslier ....une analyse d'une particulière actualité ...,300 ans plus tard !!!!

    Pour rendre hommage au bon curé Meslier,ce soir,je renoue avec cette tradition ce soir j'ai invité des amis à participer au banquet des mécréants.Boire manger chanter.Viande à volonté

  • LE DERNIER LIVRE DE GERARD FILOCHE

    Crise économique et monde du travail : "Les nouveaux carnets d'un inspecteur du travail" par Gérard Filoche

     

    L'arrivée d'un livre de Gérard Filoche est toujours un grand moment ! Surtout que celui-ci sort en pleine crise économique et de confiance des salariés dans leusr dirigeants politiques et économiques.

    Et bien justement, son éditeur annonce la sortie de son deuxième opus sur la réalité du monde du travail : "Les nouveaux carnets d'un inspecteur du travail - Travailler mieux, moins, tous "

    Les fidèles de Slovar les Nouvelles ont pris l'habitude de lire, assez régulièrement, des communiqués ou déclarations de Gérard Filoche que nous publions lorsqu'il nous fait le plaisir de nous les envoyer.

    S'il est un militant de la gauche du Parti Socialiste, pour beaucoup de français, il reste l'inspecteur du travail qui dénonce depuis toujours les dérives de certains employeurs et surtout la "mise à sac" du code et des conditions de travail par les gouvernements de droite.

    Droite qui continue, après sa raclée aux dernières élections régionales, à maintenir un cap refusé par la très grande majorité des français, à savoir : " François Fillon s’est montré doucereux mais pour annoncer la poursuite des mêmes choix, imposer le recul de l’âge de la retraite, une politique d’ultra-austérité, la démolition du Code du travail, ... /... , l’amputation des services publics ... / ... " Comme l'écrit Patrick Apel-Muller

    Droite, symbolisée par son Président, qui touche un peu plus le fond en termes de popularité et voit l'ensemble de sa politique économique désavouée par 70% des français

    " ... / .. Sept Français sur dix jugent "mauvaise" la politique économique du gouvernement (+7 points par rapport à février), contre 27% qui la jugent "bonne" (-5 points), selon un sondage BVA/Absoluce/Les Echos/France info publié mercredi 31 mars. Il s'agit d'un "record absolu d'impopularité" de la politique économique du gouvernement depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, notent les sondeurs ... / ... " Source Nouvel Obs

    Droite qui se divise sur la mesure emblématique du Président : Le bouclier fiscal mais garde les pieds sur terre en proposant de supprimer dans le même temps ... l'ISF !

    Et enfin, droite, qui paniquée par le retour du Front National, continue d'essayer de focaliser l'attention des français sur l'interdiction du voile intégral alors, que selon les propres mots du Préssident UMP de l'Assemblée Nationale : " ... / ... Il y a des priorités plus pressantes, qui sont celles de l'emploi et du pouvoir d'achat ... /... "

    Le seul problème c'est que l'emploi et le pouvoir d'achat ne dépend ni du gouvernement, ni des élus de la république mais bien des employeurs. Or, à la rubrique pouvoir d'achat il semble que beaucoup de salariés passeront devant la glace : " Pas de hausse de salaire dans une entreprise sur trois. Pouvoir d'achat et salaires seront mal orientés au premier semestre, indique l'Insee. Selon une enquête, 30 % des dirigeants français ne prévoient pas d'augmenter les salaires cette année, contre 16 % en 2009 ... / ... " Source Les Echos

    Pour les chômeurs et notamment les fins de droits, on est sans nouvelle des centaines de millions promis par Laurent Wauquiez avant fin mars !

    Cette ambiance permet aux responsables politiques et économiques de faire l'impasse sur les conditions de travail de ceux qui ont un emploi (même précaire) et dans certains cas de montrer du doigt ces "privilégiés" qui du haut de leur CDI narguent ceux qui n'en ont pas !

    Or, ceux qui travaillent savent pertinnement que le monde du travail n'a rien à voir avec celui des bisounours et que la compétition internationale est très souvent prétexte à des emplois de "mauvaise qualité" ou à des pressions quotidiennes.

    Pressions qui peuvent aller dans le "meilleur" des cas à une rupture conventionnelle et dans le pire à un harcèlement moral

    Il existe peu de témoignages de salariés, surtout dans les TPE où le MEDEF et la CGPME font front pour refuser le "projet de loi sur le dialogue social dans les TPE" : " ... / ... Après l'échec, cet hiver, des négociations interprofessionnelles, la Rue de Grenelle doit rapidement présenter un projet de loi, a priori ce printemps, sur le dialogue social et la mesure de l'audience syndicale dans les TPE (moins de 10 salariés) ... / ... " - Source Les Echos

    Car la situation de relation quasi fusionnelle entre patrons et salariés des TPE que nous présentent trop souvent les medias n'est parfois qu'un décor !

    " ... / ... Exemple avec Malika, employée d’une publication spécialisée parisienne qui compte six salariés. « Cela fait dix ans que j’y travaille. J’étais dans un rapport très fusionnel avec ma patronne, qui connaît même mes parents. Mais, récemment, j’ai décidé de prendre mes distances, car j’ai réalisé que notre proximité lui permet de me demander n’importe quoi, notamment au niveau du temps de travail. » Et il y a pire : « Il y a dix-huit mois, elle nous a sucré nos tickets-restaurant, pour “raison économique”. On a accepté sans sourciller alors que cela aurait fait un tollé dans une grande boîte. » Mais, pour autant, pas question de traîner son employeur aux prud’hommes : « Cela risquerait de mettre en péril toute la structure et l’emploi de collègues dont je suis très proche .. / ... "
    Au passage signalent Les Echos l'adoption du projet de loi est incontournable puisque : " ... / ... faute d'inclure les 4 millions de salariés de TPE dans la boucle, toute la réforme de la représentativité de 2008 risque l'inconstitutionnalité ... / ... "

    C'est pourquoi, le livre de Gérard Filoche : "Les nouveaux carnets d'un inspecteur du travail - Travailler mieux, moins, tous" est un témoignage important sur la réalité quotidienne de millions de salariés au moment où on ne s'offusque même plus au gouvernement et dans sa majorité sur le fait qu'on propose : "137 euros par mois en Tunisie" aux salariés de Continental, licenciés économique de l'usine de Clairoix ! - Source L'Expansion

    Ce nouveau livre fait suite à : “Carnet d’un inspecteur du travail” dans lequel, bien au delà du portrait idyllique que les medias brossent du monde du travail,il nous racontait sa vision des conditions de travail de nombreux salariés en France.

    Les choses ont-elles vraiment changé, dans cette période de crise économique où ceux qui ne sont pas au chômage subissent des pressions de plus en plus importantes ? Où en est-on de la "valeur travail" et du "travailler plus pour gagner plus " chers à notre président et sa majorité parlementaire ?

    Présentation de l'éditeur de : "Les nouveaux carnets d'un inspecteur du travail - Travailler mieux, moins, tous"


    " Regardez autour de vous les visages blêmes à 5 h 30 du matin dans la première rame de métro, regardez le vieil ouvrier du bâtiment de 55 ans derrière son marteau piqueur, regardez la serveuse de restaurant qui souffre de varices, sortir, enfi n, d’une journée de 14 heures. Observez la femme de ménage pliée en deux, le mécanicien posté en 3 X 8, l’étudiant qui se brûle les mains à l’huile du fast-food, l’aide soignante de nuit, le vieux chauffeur de taxi immigré qui fait 70 heures par semaine. Étudiez bien aussi, derrière son apparence, la secrétaire surbookée, l’ingénieur stressé ou le cadre de banque, la tête rongée par les objectifs à atteindre et par la peur d’être saqué. Parlons d’eux"

    Pas certain qu'à l'Elysée, au gouvernement ou à l'UMP on en fasse son livre de chevet ...

    Les nouveaux carnets d'un inspecteur du travail - Travailler mieux, moins, tous
    Editions Jean-Claude Gawsewitch
  • AFFAIRE COCA COLA

    « Une fois que vous aurez vu ce documentaire, votre Coke n’aura plus jamais le même goût. »
    Ainsi débute le synopsis du récent documentaire L’affaire Coca-Cola réalisé par German Gutierrez et Carmen Garcia, deux montréalais engagés et mettant en scène le directeur de l’organisation Stop Killer-Coke, Ray Rogers .

    Si vous pensez que l’époque des Western est terminée, détrompez-vous. Le Far West contemporain se situe en Colombie, où la filiale de Coca-Cola mène une lutte acharnée contre le syndicalisme pour faire régner les lois du marché. L’empire de la boisson gazeuse est soupçonné d’être impliqué dans l’enlèvement, la torture et le meurtre de huit chefs syndicaux. L’opération est simple. Pendant les négociations pour de nouvelles conditions de travail, des militants de partis extrémistes financés par différentes entreprises, y compris Coke, intimident les employés et les organisations syndicales pour interrompre les pourparlers. Coca-Cola est ainsi accusée de s’être servie de groupes paramilitaires pour arriver à ses fins.

     

    Ces évènements font partie d’un phénomène plus vaste en Colombie. En effet, il est dangereux de défendre les droits des travailleurs dans ce pays. Depuis 2002, pas moins de 470 syndicalistes ont été assassinés. Ces meurtres mettent en péril l’existence même des syndicats dans ce territoire d’Amérique du Sud. Que je sois bien clair, ce n’est pas le siège social de la compagnie Coke à Atlanta qui commande ces meurtres et ces enlèvements. Mais c’est de la responsabilité de celle-ci de s’assurer que cela ne se produise pas dans les filiales que la compagnie contrôlent. Il suffirait pour Coca-Cola de retirer la licence en Colombie jusqu’à ce que de nouvelles mesures soient prises.

    En attendant, le documentaire L’affaire Coca-Cola suit la saga judiciaire de deux avocats américains qui poursuivent la compagnie pour qu’elle soit responsable de ses actes à l’extérieur de la juridiction américaine. Les deux hommes exaspérés essaient de stopper l’hémorragie qu’une entreprise de leur pays a causée. Cette affaire est pour moi la conséquence d’un capitalisme sauvage. Quand avons-nous, comme société, accepté d’abdiquer contre une fabrique de boissons gazeuses ?

    Qu’on se le tienne pour dit. La société Coca-Cola n’a pas que du rouge sur son logo. Elle en a aussi sur les mains.

    http://films.onf.ca/l-affaire-coca-cola/

  • LA QUALITE DE L'EAU

     

    Photo de Gilles Chiroleu, 2007, CC

    Photo de Gilles Chiroleu, 2007, CC

    Souvent citée en modèle après les nombreuses innovations dont elle a témoigné, la gestion de l’eau en France affronte depuis plusieurs années de considérables défis environnementaux, techniques, organisationnels et financiers. Enjeu majeur d’un développement soutenable, les réponses qui y seront apportées définiront pour une bonne part le cadre de vie des générations futures.

    Les modalités de gestion de la ressource aquatique inventées en France à l’orée des années 60 font figure de modèle, qui a largement été exporté dans le monde. Elle se caractérise par la prise en compte de tous les enjeux liés à l’eau à l’échelle d’un bassin versant, soit le territoire baigné par un fleuve ou une rivière, de sa source à son embouchure. Ce qui permet de réguler tous les usages de l’eau : pour l’alimentation humaine, l’énergie, l’industrie, l’agriculture, les loisirs, la préservation et l’amélioration des milieux aquatiques… Et de déployer une gouvernance qui associe un très grand nombre d’acteurs au sein d’institutions spécifiques, qui participent aux côtés des services de l’Etat et des grandes entreprises privées du secteur à la mise en œuvre d’actions et de programmes, de plus en plus orientés depuis une vingtaine d’années par des directives communautaires, dont la plus importante, la Directive-cadre sur l’eau d’Octobre 2000, largement inspirée par les acquis de « l’Ecole française de l’eau », impose à tous les états-membres de rétablir un bon état écologique et chimique de toutes les masses d’eau à l’horizon 2015.

    Un défi gigantesque

    Le défi est immense, compte tenu de la dégradation croissante de la qualité des ressources en eau, massivement polluées par des rejets agricoles, urbains et industriels. Il engage à des investissements qui se chiffrent en dizaines de milliards d’euros. De surcroît, il s’agit désormais de passer d’une logique de moyens à une obligation de résultats qui, s’ils ne sont pas atteints, peuvent entraîner de lourdes sanctions communautaires, soit des amendes qui peuvent atteindre des dizaines, voire des centaines, de millions d’euros.

    Dès les années 60 la dégradation de la qualité de l’eau pouvait s’observer en cotoyant les rivières françaises. A cette époque, les usines et les villes étaient rendues responsables de la pollution de l’eau. La pollution agricole commençait à se manifester. De nature diffuse, ses effets étaient difficiles à repérer. Elle était donc ignorée des décideurs, des médias, et donc du grand public. Quant aux pollutions ponctuelles, elles étaient déversées dans un océan d’eau douce, lacs, fleuves et rivières, de bonne qualité générale, et dont l’état biologique était assez peu différent de ce qu’il avait été au cours des siècles précédents.

    Agriculture et pollution

    Accomplissant sa « révolution chimique », l’agriculture a commencé à peser très fortement dès les années 50 sur la dégradation de la qualité de l’eau. Engrais et pesticides de synthèse se sont répandus. Les doses ont très vite été augmentées. Puis cette utilisation massive s’est généralisée sur toute la surface agricole utile, soit environ 60% du territoire national, d’où un impact très important.

    Cet excès d’engrais dont une partie s’échappe des sols, a fortement contribué à l’eutrophisation des eaux douces et des eaux du littoral, ainsi qu’à la pollution des nappes d’eau souterraines par les nitrates. Les pesticides et autres biocides, souvent diffusés sous forme d’aérosols, après avoir contaminé l’air, les sols, les fleuves, la neige des montagnes et des pôles, les produits alimentaires, ont fini par contaminer l’eau des nappes souterraines, la rendant parfois, et de plus en plus souvent, impropre à la consommation humaine.

    Dans les eaux superficielles, l’effet de ces produits a eu un effet dévastateur sur les écosystèmes. Il suffit qu’une bouffée de pesticide circule dans une rivière, pendant un temps relativement bref, une seule fois dans l’année, pour que tout l’édifice biologique soit appauvri. En fait, on observe aujourd’hui que la contamination est quasiment généralisée et se manifeste en permanence.

    Un enjeu de société majeur

    L’amélioration réelle des ressources en eau est notamment liée à l’évolution des pratiques agricoles, qui dépendent elles-mêmes des nouvelles orientations de la Politique agricole commune (PAC), qui sera révisée en 2013. Des efforts considérables vont par exemple devoir être engagés pour rétablir la qualité des eaux en Bretagne, particulièrement affectées par les effluents des élevages hors-sol qui y sont concentrés.

    Par ailleurs le financement des politiques publiques va être très fortement contraint par les investissements gigantesques qui vont devoir être consentis pour rénover les réseaux d’adduction d’eau potable et d’épuration des eaux usées qui entrent dans une période de renouvellement accéléré, avec la difficulté de l’acceptabilité sociale d’une forte augmentation du prix de l’eau, qui financera ces travaux dans les années à venir.

    Les effets déjà avérés du réchauffement climatique vont par ailleurs entraîner une forte variabilité d’événements hydrologiques extrêmes, inondations ou sécheresses, qui imposent de mettre en œuvre une nouvelle gestion intégrée des ressources.

    Nouveaux défis

    Enfin de nouvelles inquiétudes sanitaires se font jour, qui vont imposer une sophistication croissante des traitements appliqués à l’eau et se traduisent par l’adoption de normes de plus en plus sévères. De nombreux « risques émergents pour la santé », à l’origine desquels on trouve les innombrables substances chimiques ou pharmaceutiques présentes dans l’eau, mobilisent les acteurs de l’eau, qui s’efforcent de répondre aux interrogations croissantes de l’opinion publique qui témoigne de son inquiétude en recourant de plus en plus massivement à la consommation d’eau en bouteille. Ce qui diminue le financement des politiques publiques. Enfin, ultime paradoxe, plus nous économisons l’eau, en restreignant notre consommation quotidienne, démarche louable, mais aussi en nous dotant, par exemple, d’équipements de traitement ou de récupération de l’eau de pluie, et plus le financement des politiques publiques s’en trouve là encore affecté…

    Les défis de la gestion de l’eau en France à l’horizon des toutes prochaines années sont donc considérables. Ils ne seront surmontés qu’au prix d’une remise en cause radicale des activités qui portent atteinte aux ressources aquatiques, comme des comportements individuels.

    On découvre ainsi seulement aujourd’hui, avec près de quarante ans de retard, que l’utilisation de certains composés chimiques, les polychlorobiphéniles (PCB), notamment dans les transformateurs électriques, à littéralement empoisonné les poissons présents dans les fleuves français, dont la consommation est désormais interdite. Des centaines de milliers de tonnes de sédiments sont en effet contaminés par ces « Polluants organiques persistants », l’un des douze composés chimiques qui ont été classés par l’ONU comme les plus dangereux pour la santé humaine.

    Autre exemple, l’hypothèse de développement massif d’agrocarburants, en complément ou en substitution des cultures actuelles, doit être étudiée au regard de son impact sur la qualité des ressources en eau.

    L’eau n’est plus seulement un enjeu technique, dévolu aux ingénieurs, mais un véritable enjeu de société, qui conditionnera l’avenir des générations futures. Nous n’en avons pas encore pris toute la mesure.

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    Non au renvoi d’Abraham en Erythrée !

     

    Abraham Mehari Gebremesked est un Erythréen sous la menace d’une expulsion du territoire français suite au refus de lui accorder le statut de réfugié.

     

    L’office français pour les réfugiés et les apatrides a rejeté sa demande en première instance. Malheureusement, mal informé et paniqué, Abraham n’a pas fait les recours à temps, son dossier n’a donc pas été examiné par la cour nationale du droit d’asile.

     

    Il est arrivé en France il y a 5 ans afin d’y obtenir une protection :

     

    - De confession pentecôtiste les autorités Erythréennes l’ont torturé afin de lui faire abjurer sa foi et mit en détention pendant 1an et demi dans des conditions très pénibles s’apparentant à un traitement cruel, inhumain et dégradant. Depuis 2002, seules les Églises orthodoxe, luthérienne et catholique, ainsi que l’islam, ont le droit d’exister en Erythrée.

     

    - En 2004 Abraham est convoqué pour effectuer son service militaire. En Erythrée il est obligatoire et illimité aussi bien pour les filles que pour les garçons, la torture ainsi que le travail forcé sont monnaie courante pour les conscrits. En 2005 il s’échappe de cet enfer et devient alors un déserteur pour les autorités Erythréennes et risque la peine de mort.

     

    A cause du risque de mauvais traitements encouru par les personnes rapatriées en Erythrée, le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a déconseillé d’expulser qui que ce soit vers l’Erythrée, y compris les personnes dont la demande d’asile a été rejetée. Human Rights Watch a appelé tous les pays hébergeant des demandeurs d’asile érythréens à ne pas les renvoyer par la force vers l’Erythrée, étant donné le risque de torture.

     

    Nous demandons au Préfet du Pas-de-Calais d’user de son pouvoir discrétionnaire pour autoriser Abraham à vivre parmi nous !

     

    Merci de le soutenir par vos signatures

     

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  • WOERTH AU TRAVAIL:UN SYMBOLE

     

    Eric Woerth ministre du travail : un mauvais message envoyé aux salariés.

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    Au rayon des victimes des élections régionales, on trouve Xavier Darcos, obligé de quitter le gouvernement, mais aussi l'ensemble des salariés de ce pays. La nomination d'Eric Woerth, qui sera chargé de faire la réforme des retraites, est en effet un mauvais signe envoyé au monde du travail, le signe que cette réforme a de fortes chances d'être surtout bénéfique au patronat.

    Avant tout, il faut faire une petite remarque. Nicolas Sarkozy vient de nommer son 4ème ministre du travail en l'espace de deux ans et demi seulement. De la part de quelqu'un qui voulait remettre la valeur travail au coeur du système, il faut bien admettre que cela fait tâche.

    Le nouveau titulaire du poste s'appelle donc Eric Woerth, et sa nomination est à elle seule une indication sur la voie que va prendre la réforme des retraites. N'en doutons pas, Eric Woerth a été nommé à ce poste dans cet unique but. Le CV du personnage parle de lui-même : ministre du budget depuis 2007, il impose à notre pays une politique de rigueur qui ne veut pas dire son nom, surtout, il met en place la RGPP (révision générale des politiques publiques) avec son corrélat, le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux.

    La marque de fabrique d'Eric Woerth, c'est qu'il a une vision purement économique de la société. Il a imposé cette vision aux services publics, lesquels explosent tous et ne peuvent plu remplir leur mission correctement. C'est donc det homme qui s'occupera des retaites. Ce n'est pas un hasard, et le message est clair : Français, vous allez morfler.

    Plus d'infos sur le site du Nouvel Observateur