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L’Institut national de la statistique, l’INSEE publie ce vendredi 2 avril un rapport intitulé «Les revenus et patrimoine des ménages». Il dresse un tableau des revenus et du patrimoine des ménages pour la période 2004-2007. Principaux enseignements du rapport : l’augmentation des plus hauts revenus et l’écart de revenu entre ménages immigrés et non immigrés.
A première vue, les ménages français sont de plus en plus riches comme l’explique Jean-Louis Lhéritier, chef du département des ressources et conditions de vie des ménages de l’INSEE : « les plus hauts revenus ont fortement augmenté en France. Si on s’intéresse aux personnes qui ont déclaré plus de 100 000 euros par mois, leur nombre a augmenté de 28% de 2004 à 2007. Et si on prend les gens qui ont déclaré plus de 500 000 € par équivalent adulte, leur nombre a augmenté de 70 % de 2004 à 2007». Une catégorie cependant dans laquelle entre une part minime de la population (1%).
Ce qui conduit l’Insee à constater qu’en 2007 le niveau de vie annuel moyen des personnes vivant en France métropolitaine s’est établi à 21.080 euros soit environ 1.760 euros par mois contre 20.750 en 2006 soit 1.730 euros par mois en 2006 (+1,6%). Ce sont les 50-64 ans qui sont les mieux pourvus, avec près de 25.000 euros annuels.
Chez les riches
Forte augmentation du nombre de personnes riches
La moyenne des très hauts revenus a ainsi augmenté «plus rapidement que (celle) de l’ensemble de la population» contribuant ainsi à creuser les inégalités «par le haut», note l’étude intitulée «Les revenus et le patrimoine des ménages». Alors qu’elles ne représentent qu’1% de la population, ces personnes à très hauts revenus perçoivent 5,5% des revenus d’activité, 32% des revenus du patrimoine et 48% des revenus exceptionnels déclarés (plus-values, levées d’options).
Hausse des salaires pour les plus riches
Autre signe de creusement des inégalités, les salariés les mieux rémunérés du privé, souvent dirigeants ou financiers, sont payés sept fois plus que la moyenne des salariés à temps complet et ont bénéficié de hausses de salaires «substantielles» de 2002 à 2007, bien supérieures à l’ensemble des salariés.
Gagner plus sans travailler
Des riches plus riches aussi. L’Insee a regardé le petit groupe des 1% des personnes qui ont déclaré les revenus les plus élevés. C’est-à-dire entre à partir de 84 000 euros par an. Leur enrichissement ne s’est pas fait tellement par les salaires, mais surtout grâce aux revenus du patrimoine – immobilier, actions, stock-options. C’est le « gagner plus sans travailler ».
A eux seuls les 1% les plus riches concentrent le tiers des revenus du patrimoine en France. Et comme en France, le capital est moins taxé que le travail, la grande surprise de cette enquête, c’est ce chiffre : le taux d’imposition moyen dans cette frange de la population est situé entre 20 et 25% de leur revenu. Moins que pour beaucoup de salariés disons moyens !
On est donc loin en réalité en France du matraquage fiscale des riches, principal argument des défenseurs du bouclier fiscal.
Et chez les pauvres
A l’autre bout du spectre, le taux de pauvreté connaît «une relative stabilité après une longue baisse», a expliqué Jean-Louis Lhéritier, un expert de l’Insee, lors d’une conférence de presse. En 2007, le seuil de pauvreté correspond à un niveau de vie de 908 euros par mois et concerne 13,4% de la population, soit huit millions de personnes.
La pauvreté touche 13,4 % des personnes vivant en France. On constate que la pauvreté touche bien davantage les familles monoparentales ; elle touche 30 % des familles monoparentales. La pauvreté touche aussi les personnes vivant seules, les familles nombreuses, de plus de trois enfants, les familles dont la personne de référence est chômeur. L’entrée dans la pauvreté s’observe souvent à l’occasion d’événements familiaux
Inégalité, même chez les plus pauvres
L’autre grand enseignement du rapport concerne le niveau de vie des ménages immigrés. «Une personne qui vit dans un ménage immigré a un niveau de vie d’un tiers inférieur au niveau de vie des personnes vivant dans les autres ménages. La moitié de cet écart s’explique par une composition particulière des ménages immigrés. Ce sont des ménages de plus grande taille, qui comportent moins d’apporteurs de ressources. Les personnes de référence de ces ménages sont moins souvent en situation d’emploi, plus souvent au chômage. Ce sont aussi des personnes qui sont moins qualifiées et moins diplômées.» Concrètement, selon le rapport, le revenu disponible moyen d’un ménage immigré était de 25 390 euros par an contre 33 270 euros pour un ménage non immigré.
Selon l’INSEE, est considérée comme pauvre une personne qui gagne 908 euros par mois. Huit millions de personnes sont concernées soit 13,4 % de la population.
Enfin ces chiffres concernent la période antérieure à 2007 or la récession a continué à fragiliser les personnes déjà en situation de précarité.
Pendant des années, on a expliqué aux Français qu'une bonne partie des maux de notre société venait du nombre pléthorique de fonctionnaires. En plus d'être responsables des déficits publics, ils ont la sécurité de l'emploi (ce qui est de moins en moins vrai) et se permettent régulièrement d'être en grève. De quoi agacer sérieusement les autres Français, ceux que les discours valorisent et qui ne serait faite que de petits patrons, d'artisans, de commerçants de personnes qui ne comptent pas leurs heures, bref, de vrais travailleurs, quoi !
Sauf qu'après deux ans de sarkozysme et de réduction massive des effectifs, les Français ne sont plus adeptes de cette politique de la division, parce que petit à petit ils commencent à découvrir ce que leur apportent au quotidien des services publics de qualité. Pour s'en rendre compte, rien de mieux qu'un petit tour d'horizon, loin d'être exhaustif, des conséquences de la réduction continue des effectifs de fonctionnaires depuis plusieurs années :
- Sur la santé : la fermeture d'hôpitaux entiers pour raisons économiques oblige les personnels à travailler à flux constant, du coup la qualité des soins se dégrade. Dans certains endroits, il faut plus d'une heure de voiture pour trouver une maternité, et certaines urgences sont compromises faute d'un service de proximité compètent.
- Sur la sécurité : Curieux paradoxe que le domaine sécuritaire, avec un pouvoir qui multiplie les discours virulents dans ce domaine, mais supprime dans le même temps des effectifs. Le résultat est qu'aujourd'hui la situation se dégrade et qu'il manque de nombreux policiers dans les endroits les plus difficiles (environ 400 en Seine Saint Denis selon le président du Conseil Général).
- Sur la justice : La France est le seul pays où il faut attendre 4 à 5 années pour qu'une affaire soit jugée. Si on ajoute à cela que l'on manque cruellement de greffiers, d'éducateurs et que l'on remet en cause le juge d'instruction, c'est un des piliers fondamentaux de notre démocratie qui est en train de vaciller.
- Sur l'éducation : Nous sommes en train de sacrifier notre jeunesse. L'Education Nationale est le secteur le plus touché par les réductions d'effectifs. Aujourd'hui, les professeurs absents ne sont plus remplacés, des enseignements sont supprimés, on manque d'infirmières scolaires, de conseillers d'éducation, de conseillers d'orientation. A cela il faut rajouter que la diminution du nombre d'adultes dans les établissements difficiles renforce les violences scolaires et le sentiment d'insécurité.
- Sur l'emploi : la fusion entre l'ANPE et les ASSEDIC avait pour objectif principal de diminuer les effectifs. De fait, les personnels sont débordés et ne peuvent plus assister correctement les personnes qu''ils ont en face d'eux, et qui sont pourtant parmi les plus fragilisés de notre société.
Il ne s'agit ici que de quelques exemples, que l'on pourrait malheureusement multiplier à l'envie. En détériorant la fonction publique, l'Etat s'attaque à tout ce qui fait lien et sens dans ce pays. Il appauvrit et déstabilise des pans entiers de la population, à un moment où celle-ci a besoin d'être soutenue...notamment par des services publics compétents.
A l'heure où l'on parle beaucoup de revenir sur le bouclier fiscal, ce qui au fond serait une mesure de justice, mais uniquement symbolique, il me semble que la vraie décision du gouvernement Fillon sur laquelle il faut revenir de toute urgence, c'est le non renouvellement d'un fonctionnaire sur deux.
Quand j'étais éléve dans un collège des Ardennes je m'élévais contre le fait de manger du poisson le mercredi des cendres au prétexte que j'étais athée et que l'Ecole Publique était laïque et qu'aucun signe religieux ne devait pénétrer à l'intérieur de l'établissement.Déjà
Pour moi ,aujourd'hui, il serait de bon ton de remettre au gout du jour le traditionnel banquet républicain dit des mécréants qui se déroule le "vendredi saint" : au moment où les forces les plus conservatrices cherchent à utiliser les religions pour mieux diviser les peuples et pour asseoir leur domination financière , la défense de la laicité - c'est à dire de la liberté de conscience, redevient un objectif prioritaire .
Faut-il rappeler que N. Sarkozy fait partie de ceux qui stigmatisent les défenseurs de la loi de 1905 : ...." Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur..."...a osé déclarer notre Président de la République, s'asseyant sans vergogne sur la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat !! Le capitalisme financier n'est-il pas une nouvelle religion ...dont le Traité de Lisbonne serait la sainte bible ?
Face à ces dérives , c'est le curé MESLIER (1664-1729) d'Etrepigny (08) - précurseur du siècle de Lumières , qui doit se retourner dans sa tombe ...voilà un extrait de son testament : ..." Toutes les religions du monde ont autorisé des forfaits innombrables.Les juifs, ennivrés des promesses de leur Dieu ,se sont arrogés le droit d'exterminer des nations entières. Fondés sur les oracles de leurs dieux ,les Romains ,en vrais brigands,ont conquis et ravagé le monde. Les Arabes ,encouragés par leur divin prophéte ,ont porté le fer et la flamme chez les chrétiens et les idolâtres. Les Chrétiens ,sous prétexte d'étendre leur sainte religion , ont cent fois couvert de sang l'un et l'autre hémisphère ". LA RELIGION NE SEMBLE AVOIR POUR OBJET QUE DE RETRECIR LE COEUR ET L'ESPRIT DES HOMMES , conclut le bon curé Meslier ....une analyse d'une particulière actualité ...,300 ans plus tard !!!!
Pour rendre hommage au bon curé Meslier,ce soir,je renoue avec cette tradition ce soir j'ai invité des amis à participer au banquet des mécréants.Boire manger chanter.Viande à volonté
Ces évènements font partie d’un phénomène plus vaste en Colombie. En effet, il est dangereux de défendre les droits des travailleurs dans ce pays. Depuis 2002, pas moins de 470 syndicalistes ont été assassinés. Ces meurtres mettent en péril l’existence même des syndicats dans ce territoire d’Amérique du Sud. Que je sois bien clair, ce n’est pas le siège social de la compagnie Coke à Atlanta qui commande ces meurtres et ces enlèvements. Mais c’est de la responsabilité de celle-ci de s’assurer que cela ne se produise pas dans les filiales que la compagnie contrôlent. Il suffirait pour Coca-Cola de retirer la licence en Colombie jusqu’à ce que de nouvelles mesures soient prises.
En attendant, le documentaire L’affaire Coca-Cola suit la saga judiciaire de deux avocats américains qui poursuivent la compagnie pour qu’elle soit responsable de ses actes à l’extérieur de la juridiction américaine. Les deux hommes exaspérés essaient de stopper l’hémorragie qu’une entreprise de leur pays a causée. Cette affaire est pour moi la conséquence d’un capitalisme sauvage. Quand avons-nous, comme société, accepté d’abdiquer contre une fabrique de boissons gazeuses ?
Qu’on se le tienne pour dit. La société Coca-Cola n’a pas que du rouge sur son logo. Elle en a aussi sur les mains.
Souvent citée en modèle après les nombreuses innovations dont elle a témoigné, la gestion de l’eau en France affronte depuis plusieurs années de considérables défis environnementaux, techniques, organisationnels et financiers. Enjeu majeur d’un développement soutenable, les réponses qui y seront apportées définiront pour une bonne part le cadre de vie des générations futures.
Les modalités de gestion de la ressource aquatique inventées en France à l’orée des années 60 font figure de modèle, qui a largement été exporté dans le monde. Elle se caractérise par la prise en compte de tous les enjeux liés à l’eau à l’échelle d’un bassin versant, soit le territoire baigné par un fleuve ou une rivière, de sa source à son embouchure. Ce qui permet de réguler tous les usages de l’eau : pour l’alimentation humaine, l’énergie, l’industrie, l’agriculture, les loisirs, la préservation et l’amélioration des milieux aquatiques… Et de déployer une gouvernance qui associe un très grand nombre d’acteurs au sein d’institutions spécifiques, qui participent aux côtés des services de l’Etat et des grandes entreprises privées du secteur à la mise en œuvre d’actions et de programmes, de plus en plus orientés depuis une vingtaine d’années par des directives communautaires, dont la plus importante, la Directive-cadre sur l’eau d’Octobre 2000, largement inspirée par les acquis de « l’Ecole française de l’eau », impose à tous les états-membres de rétablir un bon état écologique et chimique de toutes les masses d’eau à l’horizon 2015.
Un défi gigantesque
Le défi est immense, compte tenu de la dégradation croissante de la qualité des ressources en eau, massivement polluées par des rejets agricoles, urbains et industriels. Il engage à des investissements qui se chiffrent en dizaines de milliards d’euros. De surcroît, il s’agit désormais de passer d’une logique de moyens à une obligation de résultats qui, s’ils ne sont pas atteints, peuvent entraîner de lourdes sanctions communautaires, soit des amendes qui peuvent atteindre des dizaines, voire des centaines, de millions d’euros.
Dès les années 60 la dégradation de la qualité de l’eau pouvait s’observer en cotoyant les rivières françaises. A cette époque, les usines et les villes étaient rendues responsables de la pollution de l’eau. La pollution agricole commençait à se manifester. De nature diffuse, ses effets étaient difficiles à repérer. Elle était donc ignorée des décideurs, des médias, et donc du grand public. Quant aux pollutions ponctuelles, elles étaient déversées dans un océan d’eau douce, lacs, fleuves et rivières, de bonne qualité générale, et dont l’état biologique était assez peu différent de ce qu’il avait été au cours des siècles précédents.
Agriculture et pollution
Accomplissant sa « révolution chimique », l’agriculture a commencé à peser très fortement dès les années 50 sur la dégradation de la qualité de l’eau. Engrais et pesticides de synthèse se sont répandus. Les doses ont très vite été augmentées. Puis cette utilisation massive s’est généralisée sur toute la surface agricole utile, soit environ 60% du territoire national, d’où un impact très important.
Cet excès d’engrais dont une partie s’échappe des sols, a fortement contribué à l’eutrophisation des eaux douces et des eaux du littoral, ainsi qu’à la pollution des nappes d’eau souterraines par les nitrates. Les pesticides et autres biocides, souvent diffusés sous forme d’aérosols, après avoir contaminé l’air, les sols, les fleuves, la neige des montagnes et des pôles, les produits alimentaires, ont fini par contaminer l’eau des nappes souterraines, la rendant parfois, et de plus en plus souvent, impropre à la consommation humaine.
Dans les eaux superficielles, l’effet de ces produits a eu un effet dévastateur sur les écosystèmes. Il suffit qu’une bouffée de pesticide circule dans une rivière, pendant un temps relativement bref, une seule fois dans l’année, pour que tout l’édifice biologique soit appauvri. En fait, on observe aujourd’hui que la contamination est quasiment généralisée et se manifeste en permanence.
Un enjeu de société majeur
L’amélioration réelle des ressources en eau est notamment liée à l’évolution des pratiques agricoles, qui dépendent elles-mêmes des nouvelles orientations de la Politique agricole commune (PAC), qui sera révisée en 2013. Des efforts considérables vont par exemple devoir être engagés pour rétablir la qualité des eaux en Bretagne, particulièrement affectées par les effluents des élevages hors-sol qui y sont concentrés.
Par ailleurs le financement des politiques publiques va être très fortement contraint par les investissements gigantesques qui vont devoir être consentis pour rénover les réseaux d’adduction d’eau potable et d’épuration des eaux usées qui entrent dans une période de renouvellement accéléré, avec la difficulté de l’acceptabilité sociale d’une forte augmentation du prix de l’eau, qui financera ces travaux dans les années à venir.
Les effets déjà avérés du réchauffement climatique vont par ailleurs entraîner une forte variabilité d’événements hydrologiques extrêmes, inondations ou sécheresses, qui imposent de mettre en œuvre une nouvelle gestion intégrée des ressources.
Nouveaux défis
Enfin de nouvelles inquiétudes sanitaires se font jour, qui vont imposer une sophistication croissante des traitements appliqués à l’eau et se traduisent par l’adoption de normes de plus en plus sévères. De nombreux « risques émergents pour la santé », à l’origine desquels on trouve les innombrables substances chimiques ou pharmaceutiques présentes dans l’eau, mobilisent les acteurs de l’eau, qui s’efforcent de répondre aux interrogations croissantes de l’opinion publique qui témoigne de son inquiétude en recourant de plus en plus massivement à la consommation d’eau en bouteille. Ce qui diminue le financement des politiques publiques. Enfin, ultime paradoxe, plus nous économisons l’eau, en restreignant notre consommation quotidienne, démarche louable, mais aussi en nous dotant, par exemple, d’équipements de traitement ou de récupération de l’eau de pluie, et plus le financement des politiques publiques s’en trouve là encore affecté…
Les défis de la gestion de l’eau en France à l’horizon des toutes prochaines années sont donc considérables. Ils ne seront surmontés qu’au prix d’une remise en cause radicale des activités qui portent atteinte aux ressources aquatiques, comme des comportements individuels.
On découvre ainsi seulement aujourd’hui, avec près de quarante ans de retard, que l’utilisation de certains composés chimiques, les polychlorobiphéniles (PCB), notamment dans les transformateurs électriques, à littéralement empoisonné les poissons présents dans les fleuves français, dont la consommation est désormais interdite. Des centaines de milliers de tonnes de sédiments sont en effet contaminés par ces « Polluants organiques persistants », l’un des douze composés chimiques qui ont été classés par l’ONU comme les plus dangereux pour la santé humaine.
Autre exemple, l’hypothèse de développement massif d’agrocarburants, en complément ou en substitution des cultures actuelles, doit être étudiée au regard de son impact sur la qualité des ressources en eau.
L’eau n’est plus seulement un enjeu technique, dévolu aux ingénieurs, mais un véritable enjeu de société, qui conditionnera l’avenir des générations futures. Nous n’en avons pas encore pris toute la mesure.
Non au renvoi d’Abraham en Erythrée !
Abraham Mehari Gebremesked est un Erythréen sous la menace d’une expulsion du territoire français suite au refus de lui accorder le statut de réfugié.
L’office français pour les réfugiés et les apatrides a rejeté sa demande en première instance. Malheureusement, mal informé et paniqué, Abraham n’a pas fait les recours à temps, son dossier n’a donc pas été examiné par la cour nationale du droit d’asile.
Il est arrivé en France il y a 5 ans afin d’y obtenir une protection :
- De confession pentecôtiste les autorités Erythréennes l’ont torturé afin de lui faire abjurer sa foi et mit en détention pendant 1an et demi dans des conditions très pénibles s’apparentant à un traitement cruel, inhumain et dégradant. Depuis 2002, seules les Églises orthodoxe, luthérienne et catholique, ainsi que l’islam, ont le droit d’exister en Erythrée.
- En 2004 Abraham est convoqué pour effectuer son service militaire. En Erythrée il est obligatoire et illimité aussi bien pour les filles que pour les garçons, la torture ainsi que le travail forcé sont monnaie courante pour les conscrits. En 2005 il s’échappe de cet enfer et devient alors un déserteur pour les autorités Erythréennes et risque la peine de mort.
A cause du risque de mauvais traitements encouru par les personnes rapatriées en Erythrée, le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a déconseillé d’expulser qui que ce soit vers l’Erythrée, y compris les personnes dont la demande d’asile a été rejetée. Human Rights Watch a appelé tous les pays hébergeant des demandeurs d’asile érythréens à ne pas les renvoyer par la force vers l’Erythrée, étant donné le risque de torture.
Nous demandons au Préfet du Pas-de-Calais d’user de son pouvoir discrétionnaire pour autoriser Abraham à vivre parmi nous !
Merci de le soutenir par vos signatures
Au rayon des victimes des élections régionales, on trouve Xavier Darcos, obligé de quitter le gouvernement, mais aussi l'ensemble des salariés de ce pays. La nomination d'Eric Woerth, qui sera chargé de faire la réforme des retraites, est en effet un mauvais signe envoyé au monde du travail, le signe que cette réforme a de fortes chances d'être surtout bénéfique au patronat.
Avant tout, il faut faire une petite remarque. Nicolas Sarkozy vient de nommer son 4ème ministre du travail en l'espace de deux ans et demi seulement. De la part de quelqu'un qui voulait remettre la valeur travail au coeur du système, il faut bien admettre que cela fait tâche.
Le nouveau titulaire du poste s'appelle donc Eric Woerth, et sa nomination est à elle seule une indication sur la voie que va prendre la réforme des retraites. N'en doutons pas, Eric Woerth a été nommé à ce poste dans cet unique but. Le CV du personnage parle de lui-même : ministre du budget depuis 2007, il impose à notre pays une politique de rigueur qui ne veut pas dire son nom, surtout, il met en place la RGPP (révision générale des politiques publiques) avec son corrélat, le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux.
La marque de fabrique d'Eric Woerth, c'est qu'il a une vision purement économique de la société. Il a imposé cette vision aux services publics, lesquels explosent tous et ne peuvent plu remplir leur mission correctement. C'est donc det homme qui s'occupera des retaites. Ce n'est pas un hasard, et le message est clair : Français, vous allez morfler.
Plus d'infos sur le site du Nouvel Observateur