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AZURCOM - Page 42

  • POURQUOI UN BILLET

     Pourquoi  faire un billet de blog aujourd'hui pour dire que la stratégie du front républicain n'a pas bien fonctionné à Villeneuve sur Lot  et si on a eu plus d'électeurs qui se sont déplacés c'était pour voter  Front National ?

    Les personnalités politiques sont pourtant assez mesurées, dans leurs propos, ce matin, contrairement à souvent. Pourtant, on trouve assez facilement le lot habituel d’inepties, comme Christian Jacob qui estime que « la victoire du candidat de son parti  l'UMP "s'impose comme la seule force d'opposition crédible à François Hollande" . » Il n’a pas remarqué que le candidat du Front National approche les 50% ?


    Le Front National continue à progresser…

     
  • UN ANCIEN DU STADE

     MON AMI ANDRE BETTA

    andre betta

    Mon ami l'ancien joueur du Stade de Reims  a choisi la Côte d'Azur pour sa retraite.

     

    GREGORY BETTA , son fils notaire à Puteaux, l'assure : son père, André, a été l'idole de François Hollande quand ce dernier, adolescent, assistait aux matches du FC Rouen à Robert-Diochon : « Il l'a dit à une radio. Lorsqu'il était premier secrétaire du PS, je lui ai envoyé des photos de mon père. Il a répondu et m'a remercié ».
    Cette révélation ne trouble pas plus que cela André Betta, qui coule une retraite tranquille à Peymeinade, à 30 kilomètres de La Bocca à Cannes, à 50 du Stade du Ray à Nice et à 172 du Vélodrome de Marseille. « Je ne vais pas voir de match. Je suis devenu casanier. A un moment, le nom de Carlos Bianchi a circulé à l'OM. Là, j'y serais allé volontiers ! », affirme-t-il.
    André Betta vénère le goleador : « Un phénomène. L'un des meilleurs attaquants au monde. Il m'appelait M. Caviar. Avec moi en n° 10, il a terminé deux fois meilleur buteur de D1 ».

    16 ans de D1, pas un centime

    Le foot, l'ancien Stadiste ne le regarde plus « que de loin » : « Je n'ai plus de contacts ». La pratique qu'il a connue n'a qu'un lointain rapport avec celle d'aujourd'hui. « Seize ans de D1, deux sélections en équipe de France et je n'ai pas gagné un centime. Maintenant, il suffit de faire deux ou trois bons matches, explique-t-il. A notre époque, il n'y avait pas d'argent dans les clubs. Les droits télé n'existaient pas. Les clubs ne vivaient que des subventions municipales ».
    « Dédé » se souvient « des rats » qu'il croisait à l'entraînement, à Rennes, quand il pleuvait : « Le terrain, c'était un mélange de sable et de cailloux. Quand je vois ce que sont devenus des stades où j'ai joué, comme ceux de Reims, Bordeaux ou Rennes… »
    « De toute façon, pour moi, c'était l'usine ou le football ». Il n'y a pas de franche aigreur chez André Betta. Parti au soleil, sur la Côte d'Azur, en 1998 pour répondre au souhait de son épouse, il préfère juste profiter de ses « 2 000 m2 de terrain » : « J'ai des oliviers, j'ai tout. C'est du travail forcément ».
    La remontée du Stade de Reims - il fut l'un des derniers pros d'avant la descente en D2 - est un sujet sensible : « Il a fallu attendre 33 ans. Il faut absolument qu'ils tiennent le coup ».
    Aisance technique et professionnalisme absolu : « Dédé » est exactement le type de joueur qu'il faudrait au Stade 2012-2013. L'alcool, les cigarettes, connaît pas. L'intéressé a toujours marché à l'eau et au coca-cola :

    Personnellement « Je ne l'ai jamais vu arriver une seule fois en retard. C'était le genre Masclaux », ce que confirme Patrice Buisset, son jeune coéquipier, finaliste de la Coupe de France 1977, lui aussi.

    « Jusqu'à 48 ans »

    Cette vie d'ascète explique pourquoi celui qui a habité à Bétheny, puis à Mouzon, a joué « jusqu'à 48 ans », mi-meneur, mi-entraîneur (à Epernay, Châlons, Bétheny). Auparavant, « Dédé » avait dirigé le Centre de formation du Stade de Reims, période qu'il zappe un peu : « Il n'y avait pas les dirigeants qu'il fallait ».
    Cette longévité est d'autant plus étonnante que le milieu de terrain a souffert de deux fractures de la jambe, la première sur le terrain, à Rouen, « le jour de mes 34 ans », la seconde dans un terrible accident sur l'autoroute vers Chartres, crash dont « Dédé » est sorti broyé de partout.
    Curieux pour quelqu'un qui n'a jamais passé son permis de conduire (« Il n'y a qu'Onnis et moi »). A Metz, même par temps de grand froid, il se rendait à l'entraînement « en solex » : « A Reims, j'ai fait l'effort de m'acheter une mobylette ».
    Rennes et Metz sont les deux clubs qui ont le plus marqué « Dédé » : « A Rennes, j'ai gagné la Coupe de France. A Metz, nous étions une équipe de potes et avions la meilleure attaque ».
    Bien avant le foot désormais, les courses sont le dada du retraité. Déjà joueur, « Dédé » arrivait avec Paris-Turf sous le bras. Aujourd'hui, il est un spectateur assidu de la chaîne Equidia qui lui permet de parier en direct : « Je joue tous les jours. Je surveille les cotes sur Geny Courses ».
    Le Ch'ti de Leffrinckoucke - comme Michel Hidalgo et Christian Synaeghel - n'est plus « le gueulard » qu'il était : « Quand j'avais tort, je savais le reconnaître mais quand j'avais raison, j'allais jusqu'au bout ». La conséquence peut-être des sangs algérien et polonais qui coulent dans ses veines.
    Grégory Betta a une anecdote qui le touche au plus près concernant ce franc-parler : « Quand j'avais 9 ans, je jouais au Stade de Reims. Mon père a assisté à un match. Il m'a dit : Toi tu vas faire des études ». Dur mais bien vu…

     

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    Match des anciens du Stade en juin 2000 à Antibes Andre Betta en bas à gauche Dario Grava venu en renfort 4ème en bas à droite et le 5èmè en haut depuis la gauche : devinez......... 

     Article largement inspiré de Jean-Pierre PRAULT journal L'UNION

  • APRES LA VACHE FOLLE LA DROITE FOLLE

    banogne-recouvranceLors du JT de 13h du 20 juin, sur TF1, Jean-Pierre Pernaut, son indéboulonnable présentateur depuis 25 ans, a tenu des propos particulièrement surprenants – c’est le moins que l’on puisse dire ! – pour un journaliste qui se respecte :

     

    "Il ne fait pas bon être hostile au mariage homosexuel. Un opposant qui manifestait lors du passage de François Hollande sur M6, dimanche soir, a été condamné à deux mois de prison ferme. C’est une première en France. Et Frigide Barjot, vous savez leader de ce mouvement, est expulsée du logement de la ville de Paris qu’elle louait depuis une trentaine d’années. Tiens donc !"

     Une faute déontologique

     Il ne semble faire aucun doute qu’il n’est pas favorable au mariage pour tous. Si c’est loin d’être une surprise, c’est son droit.

     Pas besoin de décodeur pour comprendre ce que Jean-Pierre Pernaut a voulu dire : les deux affaires sont liées. Il s’agit d’un coup monté du gouvernement. Les pacifiques anti-mariage gay sont harcelés, victimes de répression. Un discours déjà trop souvent entendu et qui ne cesse de prendre de plus en plus d’écho depuis quelques semaines. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter…

     Une indignation sélective

     

    "En France, il ne fait pas bon être hostile au mariage homosexuel"… Quel dédain, quel mépris ! Et depuis quelques mois, il fait bon être homosexuel en France, peut-être ? Wilfred de Bruijn, sauvagement agressé en raison de son orientation sexuelle, pourrait apporter une réponse assez convaincante à Jean-Pierre Pernaut, photo à l’appui.

     

    Revenons sur la  condamnation de ce Nicolas je rappelle l'affaire au cas où vous débarquiez : Nicolas B. a été condamné à deux mois de prison pour avoir participé à une manifestation interdite et s'être rebellé face à notre sympathique maréchaussée  de notre beau pays suite à ses conneries sur la voie publique en marge de l' intervention de François Hollande sur M6 dimanche dernier .

     Il a été condamné pour rébellion face aux forces de l'ordre, manifestation non autorisée et fourniture d'une fausse identité aux forces de l'ordres.

    Admettez ! Vous êtes policier, vous êtes chargé de disperser une manifestation non autorisée, le type se rebelle et vous donne une fausse identité. Vous l'arrêtez et vous le conduisez devant un juge, non ? Comparution immédiate. Le juge condamne. Et hop !

    Bref ! Nos amis de droite aiment comparer l'histoire de Nicolas, injustement condamné et d'autres affaires où ils jugent les condamnations légères, comme pour les Femen ou les connards du RER B.

    Les Femen ? Elles ont montré leurs poitrines à Notre Dame. C'est une faute morale , et, ça me fait plaisir de vivre dans un pays où la justice ne condamne pas les fautes morales. Quant aux délinquants du RER D, c'est de la délinquance ordinaire de mineurs. Je ne connais rien du dossier et je fais confiance dans la justice de mon pays, qui prend ses décisions conformément à tous les textes votés par la droite pendant dix ans.

    Je vous invite à lire le billet de Bruno Roger-Petit.  à propos de la « droitophobie »et il est parfaitement  illustré par  les réactions de la droite dans les réseaux sociaux, comme ce tweet de David-Xavier Weiss, secrétaire national de l’UMP : « Il vaut mieux s'appeler Mohammed et attaquer le RER D : pas de prison que de s'appeler Nicolas et manifester contre Hollande: 2 mois ferme. »

     
    Je vous laisse qualifier cette opposition entre Mohammed et Nicolas…
     
    C’est révélateur de cette droite que je « dénonçais » :la justice ne doit pas condamner une « un petit blanc bourgeois catholique aisé venue de sa belle province » mais doit être sévère avec « un petit beur musulman en déshérence issu d'un quartier en difficulté d'une banlieue défavorisée. »
     
    Nicolas n’est pas un prisonnier politique. Il a participé à une manifestation non autorisée et s’est rebellé face aux forces de l’ordre.
     

    Qu’auraient dit ces braves gens s’il s’était agit d’un militant syndicaliste manifestant devant M6 le jour d’une intervention de Nicolas Sarkozy


    Cette droite devient folle comme Pernaud !

     


     

     


     

     

     

     
     
  • CA FAIT DU BIEN

     

    Récit d'un petit pèriple de 8 jours dans les Ardennes

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    Tout a commencé le vendredi 7 juin par un accueil ensoleillé à Banogne petit village ardennais , berceau de la famille Cochart où mon père est né  a été maire pendant 24 ans , où mes parents ont travaillé avant d' être enterrés au cimetière communal auprés de mes grands parents et arrières-parents.

    FETE ET BANQUET 

    Divers20130619 437.jpgFete Banogne 201306008 035.JPG

     

     Dans ce village tel celui de Babaorum  tout commence et finit par la fête  et ce du samedi au lundi ce  musique , animation , pétanque et pour conclure , le banquet . Immense joie et parfois émotion de retrouver anciens amis et connaissances perdus de vue jamais pas oubliés .

    CULTURE

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    La région Champagne Ardennes est dotée d'une grande richesse  culturelle , nous avons fait découvrir à nos petits enfants , la cathédrale de Reims , bien sur , mais aussi Charleville , le musée Rimbaud et sa maison , la Place Ducale dont l'architecture ressemble à la place des Vosges , et petite escapade dans la Thiérache voisine , sans oublier Woinic l'emblème des Ardennes   

    GATRONOMIE

    Aprés un passage obligé par une visite de Caves d'une grande maison de Champagne , nous nous sommes régalés  autours des plats typiquement locaux:

    Salades aux lards

    Boudins blancs rethélois

    Paté en croute

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    Tarte au sucre ( suc en Ardennais)

    Gateau Mollet

    Tarte au Maroilles

    Asperges récoltées le matin dégustées le midi

     

    FAMILLE

    Rencontre agréable avec neveux et nièces en particulier une agréable reception chez Didier qui nous a parlé de sa tentative intérrompue du Tour de France handibike qui compte reprendre bientot .  

     

    MILITANT

     

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    Un militant même en vacances n'aspire pas au repos. N'ayant pu participer aux manifestations anti-fachistes vendredi dernier à Cannes et Nice , je me suis rendu à celle organisée par les partis de la Gauche à Reims . Je n'y étais plus habitué à Antibes mais à ma grande surprise j'ai pu parler débattre avec des militants communistes rémois présents  sans haine , sans insultes , sans agréssivité de leur part . Que de changement quand je pense que le responsable CGT d'Antibes ne voulait pas que les socialistes assistent à la manifestation du 1er mai et nous l'a fait vertement savoir .

    Ca fait du bien...............

  • AUJOURD'HUI C'EST PHILO

    Pendant mes vacances je me suis amusé à donner  quelques remarques élémentaires et pistes de réflexion sur les sujets du Bac .

     En Littéraire, le premier sujet était : Le langage n'est-il qu'un outil ? Question classique, avec deux entrées possibles : en apparence oui, le langage n'est qu'un outil, c'est-à-dire un moyen en vue d'une fin, en l'occurrence la communication entre les individus. Mais en réduisant le langage à un outil de communication, on l'instrumentalise alors qu'il est certainement plus que ça, puisqu'il est le propre de l'homme : comment le propre de l'homme ne serait-il qu'un simple outil, c'est-à-dire quelque chose d'extérieur à lui, purement utilitaire ?

    Il faut donc penser que le langage est également (et fondamentalement) une finalité en soi : parler est un plaisir, c'est aussi exprimer une façon de penser, c'est enfin un style qui caractérise chacun d'entre nous. En ce sens-là (et ce serait ma conclusion), le langage est certes un outil, mais il n'est pas que ça. Comme référence philosophique, je citerais le Zarathoustra de NIETZSCHE (étudié il y a longtemps), qui emploie le langage poétique et métaphorique pour lui faire dire des vérités, et non pas pour trivialement communiquer.

    Le deuxième sujet  : La science se limite-t-elle à constater des faits ? C'est la question de l'empirisme, d'une science essentiellement observatrice. La réponse est évidemment non : la science n'est pas dans une démarche de greffier. Aucune science, pas même les sciences juridiques, ne se contente d'établir des faits (il faut bien, après, les mettre en cohérence entre eux, en tirer une vérité). La science, quelle qu'elle soit, expérimente, analyse, explique, elle ne se limite pas à constater des faits. On pouvait citer Auguste COMTE et le positivisme .

    En Economique et Social, les sujets n'étaient pas très faciles. J'aurais pris le premier, étudié à la fois en philo, en éco et même en histoire : Que devons-nous à l'Etat ? La difficulté de la question, c'est qu'elle prête à des incompréhensions, des contresens. Pour bien réussir une dissert de philo, il faut bien comprendre ce qui est demandé. Ici, je vois deux pistes possibles : quels sont nos devoirs envers l'Etat ? en quoi sommes-nous, en quelque sorte, ses débiteurs ? Trois réponses : nous devons à l'Etat de respecter ses lois, de lui donner une partie de notre temps et de notre force (le travail), de contribuer financièrement à son budget (l'impôt), d'éventuellement donner notre vie pour lui de participer à la vie publique lorsqu'il s'agit d'un Etat démocratique. Toutes ces réponses bien sûr ne sont que des bases de réflexion et doivent être soumises à la critique.

    Autre interprétation de la question : Qu'est-ce que l'Etat nous apporte ? En ce sens, on doit à l'Etat l'indépendance du territoire, la prospérité matérielle et l'instauration de la justice. Mais je consacrerais aussi une partie à des réponses plus radicales : on ne doit rien à l'Etat car il est exploiteur, liberticide et dangereux (les penseurs de l'ANARCHISME et du LIBERALISME), ou bien on doit tout à l'Etat parce qu'il est protecteur, maternant et éducateur (on lui doit l'école, l'hôpital, les transports, ... c'est la théorie de l'Etat-Providence).

    Autre  question , la plus difficile de toutes les séries : Interprète-t-on à défaut de connaître ? Elle suppose que l'échec de la connaissance justifierait le recours à l'interprétation, faisant de ce procédé un pis aller. Dans cette perspective, il n'y aurait ni vérité, ni certitude, ni objectivité mais seulement des convictions, des points de vue, des opinions subjectives c'est-à-dire des interprétations. Cependant, l'interprétation ne mérite pas une définition aussi dépréciative : car elle est aussi un travail de l'intelligence, un effort de l'analyse, une tentative de compréhension qui produisent bel et bien une forme de vérité, de connaissance. Bref, il fallait remettre en cause la distinction et l'opposition entre interpréter et connaître, en démontrant qu'il n'y a pas forcément à choisir entre les deux. On pouvait là encore citer NIETZSCHE et le rôle qu'il donne à l'interprétation dans la recherche de la vérité.

     Autres  sujets  plus abordables : Peut-on agir moralement sans s'intéresser à la politique ? invitait d'abord à penser l'action morale comme absolument indépendante de la politique : l'une est pure, désintéressé, gratuite, altruiste, l'autre est ambitieuse, égocentrique, cynique, calculatrice (KANT d'un côté, MACHIAVEL de l'autre). Mais Charles PEGUY conteste Emmanuel KANT, dans la fameuse citation : "KANT a les mains blanches, mais il n'a pas de mains". Ce qui signifie qu'une action morale sans conséquence pratique, sans débouché politique (au sens grec de la polis, la vie de la cité, l'activité publique, et pas l'action politicienne) n'est qu'un idéalisme vide, évanescent, sans moralité concrète. Ou alors il faut concevoir l'action morale comme une pratique privée, intime, familiale, ce qui n'est pas satisfaisant puisque la véritable question morale se pose surtout quand on est face à autrui qu'on ne connaît pas.

    Un autre sujet  : Le travail permet-il de prendre conscience de soi ? Je commencerais par répondre que la conscience de soi n'a nullement besoin du travail pour s'effectuer : j'ai autant conscience de moi dans mes loisirs, mais surtout dans la réflexion que je porte sur moi-même. La conscience de soi est affaire de pensée, pas vraiment de travail (au sens le plus trivial). Au contraire, le travail peut être une forme d'aliénation de soi (c'est ce que pense Karl MARX dans sa critique de l'économie) : je ne suis plus maître de moi, je me soumets à autrui et à des règles, le produit de mon travail m'est confisqué (l'ouvrier ne repart pas avec la voiture qu'il a assemblée durant la journée), je travaille dans le but de vivre, pas de prendre conscience de ce que je suis. Mais le retournement est possible (selon MARX, dans un mode de production bien précis, le communisme) : en travaillant, je montre de quoi je suis capable, ce que je sais faire. Le fruit de mon travail est la projection de moi-même. En ce sens-là, je m'accomplis, je me réalise à travers le travail, qui me permet de me connaître et de prendre conscience de moi.

    Les commentaires de textes étaient tirés des oeuvres de DESCARTES, ANSELME

  • COMMUNIQUE AMNESTY INTERNATIONAL

     

    amnesty international

     

    RUSSIE : TROIS HOMMES RISQUENT D’ÊTRE EXTRADÉS ET TORTURÉS

     

    La Russie pourrait extrader trois membres de la communauté ouzbèke vers le Kirghizistan, où ils risqueraient fortement de subir des actes de torture et d’autres mauvais traitements. Les équipes assurant leur défense estiment que les charges pesant sur ces hommes n’ont aucun fondement et sont motivées par des considérations ethniques.

    Gairatbek Saliev (24 ans), Bahtijor Mamashev (28 ans) et Mahamadillo Kadirzhanov (42 ans), qui appartiennent à la minorité ouzbèke de la région de Jalalabad (sud du Kirghizistan), ont trouvé refuge en Russie en juillet 2010. Le mois précédent, de violents affrontements avaient opposé pendant quatre jours les communautés kirghize et ouzbèke du sud du Kirghizistan. Dans leur pays, les trois hommes cités ont été accusés, en vertu du Code pénal kirghize, d’homicide, d’émeutes de masse, de vol, de destruction intentionnelle de biens et de possession illégale d’armes à feu et de munitions. Ces charges sont liées à des événements qui se sont produits en juin 2010 : des violences ont éclaté près de l’usine de transformation du coton SANPA, dans la région méridionale de Suzak, et ont fait 16 morts, notamment des civils de la communauté kirghize et des agents des forces de l’ordre. En novembre 2010, 19 personnes – appartenant toutes à la minorité ouzbèke – ont été déclarées coupables dans cette affaire : 18 ont été condamnées à la réclusion à perpétuité à l’issue d’un procès non conforme aux normes internationales, sans que les allégations de torture aient fait l’objet d’une enquête. Les trois hommes cités maintiennent qu’ils n’ont aucunement pris part aux violences de juin 2010.

    Le parquet général de la Fédération de Russie a approuvé les demandes d’extradition relatives à Gairatbek Saliev et Bahtijor Mamashev le 27 février 2013 et celle concernant Mahamadillo Kadirzhanov le 18 mars. En avril, les tribunaux régionaux de Russie ont rejeté les appels des avocats de la défense contre les ordonnances d’extradition. La dernière audience d’appel de Gairatbek Saliev doit avoir lieu le 19 juin devant la Cour suprême de la Fédération de Russie mais aucune date n’a été fixée pour les deux autres hommes. Les équipes assurant leur défense estiment que les charges pesant sur ces hommes sont controuvées et motivées par des considérations ethniques. Dans les trois affaires, les avocats des accusés ont relevé de nombreuses erreurs dans les documents que les autorités kirghizes ont présentés au parquet général de Russie.

    En dépit des assurances diplomatiques que les autorités kirghizes ont fournies à leurs homologues russes, Amnesty International estime qu’en cas de renvoi forcé au Kirghizistan, Mahamadillo Kadirzhanov, Gairatbek Saliev et Bahtijor Mamashev risqueraient fortement de voir leurs droits humains gravement bafoués. Ils pourraient notamment être détenus au secret, subir des actes de torture et d’autres mauvais traitements, ou encore être incarcérés dans des conditions cruelles, inhumaines et dégradantes à l’issue d’un procès inique.

     

    ACTION RECOMMANDEE : lettre international / email / fax :

     

    -           appelez les autorités russes à annuler l’extradition de Mahamadillo Kadirzhanov, Gairatbek Saliev et Bahtijor Mamashev ;

     

    -           demandez-leur d’honorer et de faire respecter leurs obligations aux termes du droit international et du décret n° 11 émis le 14 juin 2012 par la Cour suprême de Russie, en particulier de ne pas renvoyer de force une personne dans un pays où ses droits humains pourraient être gravement bafoués.

     

     

    MERCI D’ENVOYER VOS APPELS AVANT LE 22 JUILLET 2013 À :

     

     

    Procureur général

    Yurii Ya. Chaika

    Bolshaia Dmitrovka 15A

    125993 Moscow , Fédération de Russie

    Fax : +7 495 692 17 25

    Courriel : prgenproc@gov.ru                 Formule d’appel : Monsieur le Procureur général,

     

     

     

    Ministre des Affaires étrangères

    Sergei Lavrov

    Ul. Smolenskaya-Sennaia pl, 32/34

    119200 Moscow

    Fédération de Russie

    Fax : + 7 499 244 34 ¬48 (si quelqu’un répond, dites « fax »)

    Courriel : 3dsng@mid.ru

    Formule d’appel : Monsieur le Ministre,

     

    Copies à :

     

    Président de la Cour suprême

    Vyachslav Mikhailovich Lebedev

    Povarskaya ul. 15

    121260 Moscow

    Fédération de Russie

    Fax : +7 495 695 51 72                         Courriel : nikibor@vsrf.ru 

     

    Ambassade de la Fédération de Russie 

    40-50 boulevard Lannes  -  75116 Paris

    Tél : 01 45 04 05 50 - Fax : 01 45 04 17 65

    Courriel : ambrus@wanadoo.fr

    Tarifs postaux pour la Féd. de Russie :

     

    Lettre internationale (20 g) : 0.95 €

     

    COMPLÉMENT D’INFORMATION

     

    Lors du procès, en octobre 2010, les familles des victimes de l’affaire SANPA ont, semble-t-il, agressé en pleine audience des proches des accusés et l’un des avocats fournis par l’organisation non gouvernementale indépendante de défense des droits humains Spravedlivost (« Justice »). Ces avocats ont soutenu que leurs clients avaient été torturés en garde à vue afin qu’ils « avouent » les homicides. Toutefois, le juge présidant le tribunal a refusé de prendre en considération ces allégations et de diligenter une enquête. Une fois de plus, les témoins à décharge n’ont pas pu être cités pour des raisons de sécurité. Avant le procès, les avocats de la défense n’ont pas pu s’entretenir régulièrement avec leurs clients en privé lorsque ceux-ci se trouvaient en garde à vue.

    En juin 2010, des membres des communautés kirghize et ouzbèke se sont violemment affrontés à Och et à Jalalabad. Des centaines de personnes sont mortes, des milliers ont été blessées et des centaines de milliers ont dû quitter leur maison. De graves crimes ont été commis par les deux camps mais les membres de la minorité ouzbèke ont été les principales victimes. En outre, les observateurs spécialisés dans les droits humains estiment que, dans les limites permises par la loi, les autorités ont engagé des poursuites pour troubles de grande ampleur contre un nombre disproportionné de personnes appartenant à cette communauté à la suite des événements de juin 2010. Par peur de nouvelles représailles, les familles de détenus d’origine ouzbèke subissant des actes de torture ou d’autres mauvais traitements hésitent à porter plainte auprès de la police et du parquet à ce sujet, ou à propos des actes d’intimidation et des tentatives d’extorsion dont elles font l’objet. Depuis mi-2011, des avocats défendant des personnes d’origine ouzbèke accusées d’avoir participé aux événements de juin 2010 ont été menacés et agressés physiquement, même en plein tribunal. À tous les niveaux, les instances juridiques, y compris la Cour suprême, considèrent généralement comme recevables les « aveux » obtenus sous la torture. En mai 2011, la Commission d’enquête internationale sur les violences de juin 2010 a découvert des éléments fiables indiquant que la population d’origine ouzbèke a été victime de crimes contre l’humanité à Och, ce que les autorités kirghizes réfutent.

    Trois ans après les violences, les observateurs signalent une baisse des arrestations arbitraires mais les actes de torture et les autres mauvais traitements imputables aux forces de l’ordre semblent toujours être monnaie courante : ils peuvent être perpétrés au moment où une personne est appréhendée dans la rue, sur le trajet vers un centre de détention, pendant une perquisition à domicile, pendant un interrogatoire ou en détention provisoire. Les policiers continueraient de prendre les personnes d’origine ouzbèke pour cible, les menaçant de les accuser d’avoir commis des crimes, tels que des meurtres, pendant les violences de juin 2010, afin de leur extorquer de l’argent.

    Le Kirghizistan a formulé des dizaines de demandes d’extradition concernant des membres de la communauté ouzbèke que les autorités accusent d’avoir organisé les violences de juin 2010 à Och et Jalalabad, ou d’y avoir pris part. La plupart des personnes recherchées ont trouvé refuge en Russie et les autres, au Kazakhstan ou en Ukraine. En 2011, la Russie a accordé l’asile temporaire à nombre de celles qui en ont fait la demande et dont les autorités kirghizes ont sollicité l’extradition sans obtenir gain de cause. Pourtant, en mai 2012, le parquet général de Russie a accédé à une demande d’extradition concernant Mamir Nematov, qui appartient à la communauté ouzbèke. Il n’a annulé sa décision qu’à la suite de l’interdiction formulée par la Cour européenne des droits de l’homme. 

    Le 16 octobre 2012, dans l’affaire Makhmudzhan Ergashev c. Russie, cette juridiction a statué que l’extradition du demandeur, un Kirghize appartenant à la minorité ouzbèke, vers le Kirghizistan constituerait une violation de l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme (interdiction de la torture et des autres formes de mauvais traitements, y compris le retour forcé dans un endroit où la personne concernée risquerait véritablement d’être traitée en violation de ces dispositions). C’était la première fois que la Cour rendait un jugement sur le risque d’actes torture et d’autres mauvais traitements concernant des membres de la minorités ouzbèke qui se trouvaient sous la menace d’un retour forcé au Kirghizistan.

     

    Noms : Mahamadillo Kadirzhanov , Gairatbek Saliev, Bahtijor Mamashev

    Genre : hommes

  • A LA PECHE

    Si j'étais habitant de Villeneuve sur Lot j'aurais voté socialiste dimanche au premier tour evidemment . et , ce matin je découvrirais que le second tour de cette législative partielle  se déroulera entre l'UMP et le Front National .

    Dimanche prochain j'irais à la pêche .

    C'est mon avis et je le partage volontiers depuis que j'ai voté Chirac en 2002 .

    L'adversaire est la droite dans son ensemble : laissons-la se débrouiller , la différence de positionnement politique entre le FN et l'UMP de M. Copé est si mince , le résultat au niveau national ne changera pas grand chose.

    Ne rentrons pas dans leur jeu.

    Ne rentrons pas, non plus, dans le jeu du FN qui pourrait bien déclarer que le PS et l'UMP, c'est pareil.
    Pour lutter contre l'extrême droite , François Hollande l'a répété hier soir gagnons la bataille de l'emploi , de la justice et soyons irréprochables .
     
    C'est Jérome Cahuzac qui a fait perdre le siège P S de Villeneuve sur Lot , pas l'UMP ni le FN . 
  • QU'IL S'OCCUPE DE SES OUAILLES

    De retour de vacances je tombe sur un article de presse qui me révolte

     Le pape a rencontré des parlementaires Français et  a conseillé ces parlementaires présents d'abroger la loi pour le mariage pour tous.

     Concrètement, il dit  ce qu'il veut  ce qu'il a envie de dire à ses ouailles et  n'a pas à s'occuper des lois de notre République  qui nous régissent .  Peut-être faut-il lui rappeler que la France est un pays laïc .

     
     Je ne sais pas comment on s'adresse à un pape, il lit peut-être mon blog et je vais donc faire l'économie d'une lettre  pour lui dire le fond de ma pensée :  ce n'est pas l'Etat français qui fait preuve d'hostilité à la réalité religieuse mais les croyants qui font preuve d'hostilité à la réalité de l'évolution de la société française et des principes de laïcité en s'immisçant dans le Code civil.
     
    Continuez à faire les mariages que vous voulez dans vos églises . Si ça peut vous rendre service Cher François  et si vous ne reconnaissez plus le mariage civil je suis même partisan de supprimer le texte de loi qui interdit de pratiquer un mariage religieux entre deux personnes qui ne sont pas mariées civilement .
     
    Maintenant c'est aux 50 parlementaires français qui ont rencontré le pape que je vais m'adresser (1) .
     
    Bon, les gars, c'est bien de rencontrer le pape. Mais vous êtes des élus de la République et, en tant que tel, vous n'avez pas spécialement à rencontrer des autorités religieuses en tant que catholiques, vous-mêmes. Nous sommes dans une République dont la laïcité est un des principes essentiels.
     
    Que vous soyez contre le mariage pour tous pour toutes les raisons que vous jugez bonnes est une chose, y compris si elles sont en rapport avec vos croyances religieuses personnelles. Mais il me paraîtrait souhaitable que vous ne montriez pas que vous prenez vos ordres du Vatican.
     
    Le pape a rappelé que la France est une nation « vers laquelle les yeux du monde se tournent souvent. »
     
    Justement.
     
    C'est une autre raison d'approuver le mariage entre homosexuels. Merci
     
    1) Le groupe d'amitié de l'Assemblée nationale, qui compte 60 députés, est actuellement présidé par Xavier Breton, député de l'Ain, et celui du Sénat (74 membres) est présidé par Charles Revet, sénateur de Seine-Maritime. Dans ces groupes d'amitié, les parlementaires de droite sont très majoritaires, mais quelques élus de gauche y figurent .
  • PIERRE MAUROY

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    C'est avec une très grande tristesse que j'apprends le décès de Pierre Mauroy. Sa haute stature tant physique que morale nous faisait oublier qu'il luttait contre la maladie. La gauche et la France tout entière sauront estimer à sa juste valeur la trace qu'il laisse dans l'histoire de notre pays. Je salue l'un des fondateurs de l'éducation populaire, outil d'émancipation et d'accompagnement des grandes conquêtes sociales de la gauche.

     Je salue un immense maire de Lille, artisan de son rayonnement et défenseur du peuple du Nord. Je salue un bâtisseur infatigable du Parti socialiste, et un garant intraitable de son unité dans l'adversité. Je salue le Premier ministre de François Mitterrand, dont le nom restera indissociable des acquis de la gauche au pouvoir : abolition de la peine de mort, décentralisation, cinquième semaine de congés payés et retraite à 60 ans. Je salue enfin l'agitateur d'idées et le promoteur des droits de l'Homme, son dernier combat à la tête de Fondation Jean-Jaurès.
    Pierre nous manquera à nous socialistes, comme il manquera à la France. Il rejoint François Mitterrand ainsi que les promoteurs des idées socialistes au Panthéon de la gauche.

  • LA HAINE TUE

    En déplacement toute cette journée je parviens seulement maintenant à disposer de mon clavier , mais  j'ai suivi les récits du tragique assassinat du jeune militant par des bêtes  sauvages de l'exteème droite  

    Je ne sais rien de plus que les autres à propos de ce jeune homme tué par des skins. Je viens par exemple de lire les billets de  certains blogueurs indignés et , je partage bien évidemment leurs sentiments.

    Je voudrais tout d'abord exprimer me solidarité avec les proches de la victime . Je ne sais pas ce que ça veut dire et je n'aime pas ses expressions en public. Je ne le connaissais pas et je ne les connais pas. Ça me fait toujours la même impression gênante d'exprimer sur le blog ce genre de condoléances. Je voudrais juste les assurer qu'en écrivant ces lignes, je pense à eux.

    Il est mort parce que des types, des connards, dans mon pays, sont capables de tuer un type pour ses opinions. J'ai l'impression qu'on est revenus des décennies ou des siècles en arrière.

    Comment en est-on arrivés là ? La galaxie d’extrême droite a pris de l’énergie et de la visibilité à la faveur des manifestations anti-mariage pour tous , l'ignoble Barjot voulait du sang elle en a

    Les personnalités politiques commencent à donner leurs avis. Rachida Dati, par exemple : « Une fois le choc passé, il faudra prendre toutes les mesures qui s'imposent pour lutter contre les extrêmes en tous genres. »
    Non ! Ce ne sont pas les extrêmes en tous genres mais bien l’extrême droite, visiblement, qui a tué quelqu’un. Je ne connais pas le degré de proximité du lascar avec les partis politiques d’extrême droite (le Front National, quoi !).
     
    Jean-Luc Mélenchon condamne « La banalisation des Le Pen complaisamment entretenue en même temps que j'ai été continuellement diabolisé a ouvert un espace de légitimité et d'encouragement à l'extrême droite dans toutes ses composantes. »
     
    Non ! Jean-Luc Mélenchon n’a pas été diabolisé. Il a utilisé une violence verbale. La banalisation des Le Pen n’est entretenue par les Le Pen eux-mêmes et une partie de l’UMP.
     
     Jean-Vincent Placé a dénoncé « ces excès que nous voyons, ces dérives, y compris d'ailleurs de l'UMP, qui était un parti républicain, qui a abandonné ensuite la stigmatisation de FN. »
     
    Jean-Michel Baylet met en garde contre toute « dédiabolisation de l'extrême droite. »
     
    Nathalie Kosciusko-Morizet appelle « face à ce fléau, au rassemblement, à Paris comme dans toute la France, des forces démocratiques et républicaines. » et là je dis récupération
     
    Toutes les personnalités politiques dénoncent, évidemment, cet acte avec des propos d’une banalité naturelle.  Jean-Pierre Raffarin et Jean-François Copé demandent à ce que la justice soit faite, soit faite, par exemple, comme si on pouvait demander à ce qu’elle ne soit pas faite. Plusieurs partis ou personnalités politiques demandent la dissolution des groupes impliqués.
     
    « La haine et la violence fasciste doivent être combattues sans relâche » écrit Pierre Laurent. Il a raison.
     

    « Plusieurs partis ou personnalités politiques demandent la dissolution des groupes impliqués. »disais-je plus haut, y compris Marine Le Pen et Florent Philippot. Ils ont raison. J’espère qu’on ne découvrira pas, un de ces jours, qu’ils sont vraiment tous plus ou moins liés. La dissolution deviendra la seule solution et les réacs gueuleront à l’atteinte à la liberté d’expression. Sans moi. Faites gaffe…
     
    Adieu Clément Méric. Chacun à notre niveau, moi devant mon clavier, nous continuerons le combat. Au moins pour toi.