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AZURCOM - Page 41

  • RIO TINTO SAUVE

    J'ai repris cet article du Monde et le diffuse car je crois que les médias n'ont peu consacré d'intéret sur le résultat positif de l'action d'Arnaud Montebourg pour le sauvetage de cette entreprise et rappeler aux pisse vinaigre habituels que le gouvernement agit . 

     C'est l'épilogue de plus d'un an de négociations. Samedi 13 juillet, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, se sont rendus en personne à Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie), pour annoncer aux salariés de Rio Tinto Alcan (RTA) que leur usine de production d'aluminium, ainsi qu'une plus petite unité située à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne), étaient sauvées.

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    Ces deux sites emploient 510 personnes et en font vivre plus de 2 000 autres dans la vallée de la Maurienne.

    Les usines de Saint-Jean-de-Maurienne et de Castelsarrasin étaient menacées de fermeture par le géant minier anglo-australien RTA, qui affirme ne plus pouvoir y fabriquer d'aluminium à un prix compétitif à partir du 31 mars 2014, du fait d'une hausse de ses tarifs d'électricité.

    Elles vont être reprises par un consortium franco-allemand. Celui-ci est composé de l'industriel germanique Trimet (65 % du nouvel ensemble) et de l'électricien tricolore EDF (35 %). La Banque publique d'investissement (BPifrance), le nouveau bras armé de l'Etat pour investir dans les entreprises, a également été invitée à prendre une participation au capital de ce consortium, d'environ 5 %, mais elle a pour l'instant réservé sa réponse.

    SOULTE VERSÉE AUX REPRENEURS

    "BPifrance veut étudier avec soin les modalités techniques de son engagement, mais sa présence n'est pas remise en cause", détaille un proche des négociations. La banque publique pourrait débourser environ 15 millions d'euros pour prendre 5 % du nouvel ensemble.

    Contrairement aux usages, les usines de RTA ne seront pas "rachetées" par ce consortium : c'est RTA qui va verser une "soulte", estimée à une centaine de millions d'euros, aux nouveaux actionnaires, correspondant aux frais de dépollution du site que le groupe aurait dû supporter en cas de fermeture.

    Selon nos informations, EDF n'apporterait pas de cash au nouvel ensemble mais se serait engagé à lui fournir de l'électricité à un prix négocié et variable durant une période de cinq ans, le maximum autorisé par les règles de la concurrence. Mais ce contrat serait renouvelable pour une autre période de cinq ans, assure un proche de Trimet.

    INVESTISSEMENTS

    Lors des négociations, les nouveaux actionnaires se sont engagés à investir 200 millions d'euros sur six ans à Saint-Jean-de-Maurienne et à Castelsarrasin. Une ligne de production (la ligne F), fermée il y a trois ans par Rio Tinto, serait notamment rouverte.

    De même, Trimet s'est engagé à ne procéder à aucun licenciement. "Le business plan prévoit au contraire des embauches pour les années qui viennent, notamment pour implanter à Saint-Jean des activités de recyclage d'aluminium", assure un familier du dossier.

    L'offre ferme du trio Trimet-EDF-BPiFrance a été formellement remise à RTA samedi 13 juillet. Celle-ci devrait être acceptée par RTA, après une période d'information-consultation des représentants syndicaux des usines concernées. La "remise des clefs" des deux usines devrait intervenir à l'automne.

    RTA, qui est régulièrement accusé de vouloir délocaliser ses usines européennes vers les pays émergents, notamment ceux où l'énergie est bon marché, dispose d'une autre usine d'aluminium à Dunkerque (Nord). Le groupe y a inauguré, mi-juin, un four géant, cherchant ainsi à montrer qu'il ne veut pas quitter la France.

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  • GAZ DE SCHISTE

    Le gaz de schiste vu par François Hollande.

     
    C’était le 14 septembre 2012 à la Conférence environnementale. Le texte du discours de François Hollande est sur le site de l’Elysée.  « Mais soyons clairs, dans l'état actuel de nos connaissances, personne, je dis bien personne, ne peut affirmer que l'exploitation des gaz et huile de schiste par fracturation hydraulique, seule technique aujourd'hui connue, est exempte de risques lourds pour la santé et pour l'environnement. »
     
    Il l’a rappelé lors de sa conférence de presse du 13 novembre. Cette technique d’extraction restera interdite. « En revanche sur les autres techniques, je laisse les entreprises, les chercheurs travailler et je prendrai mes responsabilités le moment venu si une technique apparaît, aujourd'hui, il n'y a aucune autre technique que celle qui est condamnée c'est çà dire la fracturation hydraulique. »
     
    L’exploitation du gaz de schiste avec d'autre méthode se fera.  La gauche ne sera pas éternellement au pouvoir. Il est donc de notre responsabilité de faire en sorte qu’elle se fasse bien, donc avec une autre méthode d’extraction actuelle .
     
    Toujours est-il que l’espèce de polémique qu’ont déclenchée les propos de Montebourg me navre. Que Jean-Vincent Placé dise des aneries , ce n’est pas très grave, on est habitué . Mais j’invite certains  à maitriser leurs propos. C’est quand même simple : le gouvernement travaille à la transition énergétique et refuse la fracturation hydraulique pour l’extraction du gaz de schiste. Montebourg n’a rien dit de contraire à tout cela.
     
    Ce qu’on retiendra de cette affaire  ? Un faux couac gouvernemental avec un recadrage bidon d’un ministre .
     
    Pourtant, je rappelle que cette semaine il y a eu aussi : la loi sur le non cumul des mandats, les mesures pour l’égalité entre les hommes et les femmes, le plan d’investissement de 12 milliards , les mesures de simplification administrative, l’accord sur la PAC, l’avant-projet de loi sur le commerce et j' en oublie, sans doute !


    Arrêtons de communiquer à propos de tout et n'importe quoi : c'est totalement contreproductif électoralement. Les gens sont inquiets pour l'avenir et on leur explique que les autres pays vont avoir une source d'énergie pas chère qu'on interdit chez nous !
     
    Inconscients...
  • PROMESSE TENUE

    safe_image.jpgL'Assemblée nationale vient de se prononcer  sur une réforme qui fera date dans le quinquennat de François Hollande : la limitation du cumul des mandats, plus précisément l'impossibilité pour un parlementaire d'exercer une fonction exécutive locale. L'opinion le réclame depuis longtemps, la société en a besoin, la France doit rejoindre sur ce point les autres pays d'Europe, je suis à fond pour. A terme, notre paysage politique en sera complètement bouleversé. C'est le plan de carrière de nos hommes et femmes politiques qui en sera profondément modifié, et aussi le rapport des citoyens à la chose publique.

    Jusqu'à présent, la réussite en politique passait par trois étapes  : maire, député, ministre (le dernier niveau pour les plus chanceux et les plus talentueux ! ), sans parler du stade suprême, président de la République, qui ne concerne que ceux qui se rasent le matin en y pensant (au lieu comme tout le monde de veiller à ne pas se couper, ce qui fait que ceux-là sont très peu nombreux). Pour l'immense majorité des ambitieux, député-maire suffit à leur bonheur, c'est la consécration qui fait dire qu'on n'a pas perdu son temps dans cette perte de temps qu'est la politique. Aux yeux des citoyens, il n'existe vraiment que Monsieur le maire ou Monsieur le député qu'on connaisse et respecte. Conseillers ou adjoints, c'est du menu fretin . Le conseiller général n'est connu et apprécié que dans les campagnes et le conseiller régional que dans son parti. En politique, il faut être maire, parlementaire, ministre ... ou rien.

    La nouvelle loi va changer tout ça, il va falloir choisir. Ce sera la fin de la figure la plus populaire de notre République, le député-maire. Je n'ai aucun regret ni aucune inquiétude, je suis au contraire plein d'espoir : le parlementaire pourra se consacrer entièrement aux lois, le maire au service de ses administrés, la tentation du potentat local, prince dans sa ville et seigneur dans la capitale, disparaîtra, la classe politique s'ouvrira et se renouvellera. Tout ça est très bien.

    Est-ce que la campagne des municipales (je pense bien sûr à Antibes ) en sera modifiée ? Je ne crois pas. Bien sûr, Jean Léonetti  devra choisir entre le palais bourbon et l'hôtel de ville, soit dès maintenant, soit en 2017 (date d'application de la loi). L'honnêteté à l'égard des citoyens l'incite à dévoiler sans attendre ses intentions : réclamer un mandat qu'on sait devoir interrompre à mi-parcours, ça ne va pas. Entre maire et parlementaire, je ne sais quel poste choisira t il ?

     Quoi qu'il en soit, la population ne se prononcera pas sur les ambitions des uns et des autres, mais sur leurs propositions.

  • LE PEN ESTROSI ET LES ROMS

    Le Pen, Estrosi et les Roms : Monsieur Ayrault, cette stigmatisation est intolérable

     
     
     

    Avatar de Geneviève Garrigos

    Par
    Amnesty International
     
     

    LE PLUS. Les récentes déclarations de Jean-Marie et Marine Le Pen sur les Roms et celles de Christian Estrosi sur ceux qu'il appelle "les gens du voyages" contrastent alors que Jean-Marc Ayrault s'apprête à se rendre à Bucarest. Pour Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty France, il est temps de prendre des décisions fortes pour faire cesser le racisme et les discriminations que subissent ces populations.

    Édité par Henri Rouillier Auteur parrainé par Aurélien Viers

    Des roms évacués d'un campement à Saint-Denis le 2 septembre 2011 (M. MEDINA / AFP)

    Des roms évacués d'un campement à Saint-Denis le 2 septembre 2011 (M. MEDINA / AFP).

     

    Monsieur le Premier ministre,

     

    Dans quelques jours vous vous rendrez à Bucarest où, probablement vous ne manquerez pas de vous entretenir avec le gouvernement roumain sur la mise en place d’un partenariat étroit visant à l’amélioration des conditions de vie et de retour des Roms dans leur pays d’origine.

     

    Certes les pressions sont fortes aujourd’hui en France pour accélérer le retour des Roms vers la Roumanie mais nous souhaitons ici vous rappeler nos préoccupations quant à leur situation dans ce pays.

     

    Chez eux nulle part

     

    Malgré les discours et les plans d’intégration, les Roms continuent d’être la cible de discriminations et d’expulsions forcées comme en témoigne le dernier rapport d’Amnesty International intitulé "Une marginalisation forcée : cinq cas d’expulsions forcées de Roms en Roumanie" basé sur des témoignages de personnes expulsées de force ou sur le point de l’être dans les villes de Baia Mare, Cluj Napoca et Piatra Neamt.

     

    Relogées dans des bâtiments insalubres, entassées dans des pièces uniques, leur situation est aggravée par le fait qu’elles sont installées en périphérie, isolées des autres habitants comme dans des ghettos. Les répercussions de cette profonde marginalisation sur leur état de santé et sur leurs conditions de vie sont particulièrement graves.

     

    L’amélioration des conditions de vie et le respect des droits des Roms doit être une priorité absolue quelque soit leur pays d’origine ou le pays dans lequel ils résident.

     

    Stop à la stigmatisation et au racisme

     

    Cette visite intervient alors que les déclarations stigmatisantes à l’encontre des Roms se multiplient en France, je vous renouvelle notre demande d’une déclaration forte réaffirmant votre engagement pour le respect des droits humains de toutes les personnes, quelle que soit leur nationalité, résidant sur le sol français.

     

    Le 14 mai dernier, lors de la rencontre avec plusieurs associations consacrée pour partie à la question des bidonvilles en France, Amnesty International France vous a demandé de vous engager et c’est avec satisfaction que nous avons pris connaissance de votre communiqué qui évoquait "une volonté de mener une véritable politique d’intégration pour les familles qui ont vocation à rester en France".

     

    Cette intégration ne pourra se faire sans la volonté politique ferme de lutter contre les discours racistes ou stigmatisants qui contribuent à faire des Roms des citoyens de seconde zone, à l’instar de ceux particulièrement choquants tenus ces derniers jours par Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen et Christian Estrosi.

     

    Nous n’avons d’ailleurs pas manqué de nous adresser par écrit au ministre de l’Intérieur, Monsieur Manuel Valls, pour déplorer les propos qu’il a tenus au journal "Le Parisien", le 14 mars de cette année, selon lesquels "les occupants des campements ne souhaitent pas s’intégrer dans notre pays pour des raisons culturelles ou parce qu’ils sont entre les mains de réseaux versés à la mendicité ou la prostitution ». Il précisait également que « Les Roms ont vocation à rester en Roumanie, ou à y retourner". Je lui avais fait remarquer qu’avant d’être Roms, ces personnes sont des citoyens européens et leur projet migratoire, partagé par une grande majorité de migrants, est celui d’une insertion possible.

     

    Les Roms ont besoin de décisions fortes

     

    Condamner ces discours publiquement serait le signal d’un refus absolu de l’incitation à l’intolérance et à la haine de l’autre et, comme nous le demandons dans notre rapport de novembre 2012 "Chassés de toutes parts", nous vous exhortons à veiller à ce que les responsables politiques s’abstiennent de tenir des propos qui associent les Roms à la criminalité ou à d’autres stéréotypes négatifs et à faire en sorte que les allégations de racisme à l’égard de cette population fassent l’objet d’investigations impartiales et efficaces.

     

    De même que nous vous demandons, à l’instar des autres pays de l’Union européenne, de communiquer et de mettre en place rapidement la stratégie d’inclusion des Roms qui doit mobiliser les moyens nécessaires pour garantir leur droit à un logement décent et lutter contre l’exclusion sociale dont ils sont victimes.

     

    Le sort des Roms ne doit pas être réglé aux regards des déclarations stigmatisantes et des vagues d’expulsions vers le pays d’origine. Il ne le sera que par l’affirmation d’une volonté politique à Paris comme à Bucarest d’accueillir partout en Europe des êtres humains qui n’aspirent qu’à une vie meilleure et à devenir des européens comme les autres.

     

    C’est le message que nous espérons vous porterez à Bucarest et que vous ferez entendre sur la scène française.

     

    Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier ministre, l’expression de notre haute considération.

     

  • HAINE ANTI ROM

    Haine anti-Rom de Jean Marie Le Pen :

    le MRAP dépose plainte et demande une condamnation exemplaire

    Les mots, les théories, la sémantique qui présentent des composantes de notre société comme  des occupants, s'apparentent à la prose des journaux antisémites des années 1930-1940.

    Quand Marine le Pen, le vendredi 10 décembre 2010, a comparé les prières de rue des musulmans à une occupation nazie, elle  s'inscrivait déjà dans cette rhétorique haineuse. C'est d'ailleurs pour ce motif que le Parlement Européen a décidé  de lever son immunité parlementaire.

    Quand Jean-Marie Le Pen, le jeudi 4 juillet 2013 à Nice , présente les Roms comme des envahisseurs et qu'il ajoute à leur propos,  qu’il s'agit d'une présence « urticante et odorante ». nous y voyons la résurgence de la haine raciste des journaux de la collaboration "je suis partout" ou" Gringoire".

    Devant la multiplication de ces déclarations racistes et leur effet dévastateur lorsqu'elles émanent des personnalités publiques, le MRAP - qui dépose plainte pour injures racistes, - demande à ce qu'il soit prononcé, à l'encontre du multirécidiviste Jean-Marie Le Pen,  une condamnation exemplaire

    Le MRAP sera représenté pour cette procédure par Maître Pierre Mairat, avocat à la cour d'appel de Paris.

    Paris, le 5 juillet 2013

  • BATHO QUITTE LE NAVIRE

    Attendu depuis longtemps  depuis longtemps  ce geste d'autorité du président de la République  est venu .

     Ministre, ce n'est pas un métier, c'est une adhésion à une ligne politique, qu'on applique ou qu'on quitte quand on n'est plus d'accord. Delphine Batho a touché le disque dur de la solidarité gouvernementale : le budget. Quand on émet sur ce point un désaccord, on ne peut plus rester. On ne peut pas critiquer son budget à la radio et ensuite aller le défendre devant l'Assemblée ! Le chef de l'Etat et le Premier ministre ont été expéditifs : bravo, c'est parfait.

    Mais pourquoi elle et pas les autres, ça me fait penser à ces enfants, pris la main dans le sac, qui se défendent pitoyablement en disant qu'ils ne sont pas les seuls, qu'il y en a d'autres, que c'est injuste etc. Il faut, en matière de justice et de sanction, qu'il y ait un premier, même s'il y en a toujours eu d'autres avant. Car si on raisonnait autrement, on ne sanctionnerait jamais personne, Batho serait encore au gouvernement et tous les autres ministres seraient encouragés à suivre son exemple, puisqu'il y a eu des précédents ... Non, c'est mal penser que de penser ainsi, c'est une forme d'hypocrisie infantile, c'est ne pas assumer ses responsabilités sous prétexte que d'autres ont déjà fait le mal qu'on vient de faire.

    Et puis , la limite interdite de la critique de leur budget n'a jamais été franchi  . La comparaison n'est donc pas pertinente, même si ceertains seraient bien inspirés de se tenir à carreau, c'est-à-dire d'effectuer sans autre forme de commentaires les missions pour lesquelles on les a nommés ministres.

    Daniel Cohn-Bendit , a fait une remarque très bête : "Ce sont des machos". Comme si Hollande et Ayrault avaient congédié Batho parce qu'elle est femme ! En revanche, j'ai beaucoup aimé l'analyse de Dominique Voynet : Batho n'a pas assez défendu son budget, elle élève la voix trop tard. L'ancienne ministre de l'écologie a eu cette formule que je fais totalement mienne : "On quitte un bateau quand on s'est battu, qu'on a été désavoué et qu'on a perdu".

    Les écologistes, dans cette affaire, ne sont pas contents. Tant pis. Qu'ils en tirent aussi les conséquences mais ils ne le feront pas. Pour quitter volontairement un gouvernement, il faut s'appeler Chevènement ou Rocard, pas Duflot et Canfin et comme ils ne le souhaitent pas non plus, nous sommes tranquilles sur ce point.

    Sur le fond, la réduction de 7% du budget attribuée à l'écologie ne me choque pas plus que ça. Il faut savoir ce que l'on veut, mener une politique de rigueur budgétaire ou pas. Les économies, il faut bien les prendre quelque part, et où qu'on les prenne, ça fait mal. Mais à choisir, je préfère qu'on préserve l'éducation, le logement, les transports ...

  • UNION SANS RANCOEUR

     

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    Quand la gauche est dans l’opposition , il faut qu'elle travaille aux convergences politiques et programmatiques de manière à ce qu'elle arrive au pouvoir rassemblée et avec une vomonté de transformer la société, avec la capacité de mobiliser les couches populaires, en particulier autour d’une nouvelle conception de l’avenir, et de sortir ainsi de la crise avec un nouveau modèle de développement. Confronté à l’exercice du pouvoir, dire non ne suffit pas .

     La gauche au pouvoir  fait face à une crise très dure et un bilan laissé par dix ans de gouvernement de droite pesant, et qu’il faut surmonter. La crainte de la spirale rigueur-récession est forte dans l’opinion, tout comme celle de voir des reculs sociaux s’installer. Il peut y avoir des désaccords, à l'ntérieur du PS et auprés d'autre composante de la gauche  , sur la réforme de l’impôt , la compétitivité ou la flexibilisation du travail.  Cependant qu’il ne faut pas entretenir une rancœur sur ce qui n’a pas été encore réalisé et il vaut mieux se projeter dans l’avenir, pour savoir comment réussir un nouveau cap, qui se prendra de toute façon avec François Hollande comme président de la République.

     Il est  important de ne pas jouer la carte de la tension entre les gauches, il n’y a qu’une gauche, avec des gradients, des nuances qui doit être loyale . Les convergences entre existent , je songe par exemple à une  indispensable réforme fiscale , à  la relance par l’investissement, la réindustrialisation dans le cadre d’une transition écologique et d’une économie sobre en matières premières.

      Si un nouveau Front populaire ne se met pas en œuvre, l’extrême droite apparaîtra comme l’alternative à la crise  que nous vivons .

     

  • MERMET NI MODESTE NI GENIAL ?

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    Ce n’est jamais un plaisir de « tirer » sur son propre camp et pourtant Daniel Mernet ne s'en prive pas . Il fait partie de cette actuelle intelligentsia de gauche déloyale toujours plus prompt à attaquer les socialistes .

    Après Jacques Chancel l’année dernière, c’est Daniel Mermet qui vient de recevoir le Grand Prix de la SCAM (Société civile des auteurs multimédias) pour « l’ensemble de son œuvre ». Décernée le 21 juin dernier, cette gratification récompense un journaliste hétérodoxe de 72 ans qui a hissé le reportage radiophonique au rang d’art sonore et battu le pavé des luttes sociales en France et à l’étranger depuis un quart de siècle. Elle distingue aussi l’émission qu’il produit et anime chaque jour sur France Inter, « Là-bas si j’y suis », l’un des rares espaces dans l’empire audiovisuel français à faire écho aux luttes sociales et aux pensées dissidentes.

    Mais quand l’une des personnalités les plus influentes de l’audiovisuel « de gauche » adopte au quotidien des techniques de management dignes du patronat néolibéral le plus décomplexé, difficile de détourner les yeux.

    J'ai laissé , comme d'autre, un message ce jeudi sur le répondeur de l'émission pour avoir des précisions sur les faits dénoncés çi-dessous . Pas de réponse sinon une vague accusation envers la presse de droite .

    Toujours trés stalinien le camarade Mermet , il répond à une accusation par une autre accusation .

    Enquête sur l’animateur un brin schizophrénique de « Là-bas si j’y suis », l’émission culte de France Inter.

    http://www.article11.info/?Daniel-Mermet-ou-les-delices-de-l

    http://www.acrimed.org/article1397.html

  • QU'EST CE QU'ILS DISENT

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     Comme tous les jours j’ai pris le temps  de regarder l’actualité .

    Economie
     

    Dominique Strauss-Kahn était reçu au Sénat, par la commission des finances . Pour des parlementaires de la droite comme de la gauche : il n’aurait rien à faire là . Pourtant , d'aprés les mêmes DSK avait la réputation d’être un excellent économiste , je ne vois pas pourquoi, après ses histoires judiciaires, il ne le serait plus.
     
    Néanmoins , si  il est venu pour dire : « Incriminer la finance dans le désastre économique européen et français actuel est aussi pertinent que d'incriminer le secteur automobile quand on parle des morts sur la route.  Le vrai problème, c'est le comportement des utilisateurs […]A trop s'occuper de la finance, on ne s'occupe pas assez des financiers »
     
     Donc  la finance n’est pas en cause, ce sont les financiers . Bon Dominique reste chez toi
     
    Pendant ce temps là , Jérôme Cahuzac etait auditionné à l’Assemblée. Les députés devront-ils le croire. Je me demande à quoi sert ces  auditions…
     
    Mandela
     
     Mandela n'est pas encore  mort. Les journalistes bavassent tellement sur lui, depuis trois jours, que je me demande ce qu’ils pourront raconter quand il sera vraiment mort.
     
    En Amérique
     
     La Cour suprême des Etats-Unis a abrogé des lois interdisant le mariage entre couples homosexuels. Les réactionnaires américains ne sont plus ce qu’ils étaient. On pourrait peut-être  leur envoyer les nôtres.
     
     
    Chomage inversion de courbe
     
    La courbe s'inverse. Le nombre de chômeurs baisse en mai pour la première fois depuis 2011.
    Certes, il semble le chômage de longue durée augmente.

    Cette baisse est peut-être "le hasard". Il n'empêche qu'elle n'est pas loin d'être globalement une bonne nouvelle
  • L'HISTOIRE DU PETIT NICOLAS

     

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    Les opposants au mariage pour tous continuent de découvrir  la vie militante . Depuis le début de l'année, ces opposants ont appris que la Police ne donne jamais les mêmes chiffres que les organisateurs des manifestations, que les CRS ne sont pas toujours doux avec les manifestants, que le gouvernement ne fait jamais totalement marche arrière pour une manifestation mensuelle. A présent, il découvre que certaines lois sont injustes. C'est un certain Nicolas  qui l'a appris à ses dépens. Aujourd'hui en France, on risque des peines d'emprisonnement si on refuse de donner son identité ou si l'on donne une identité imaginaire. On risque également une lourde amende quand on refuse de se soumettre à des tests ADN, même si l'on n'a commis qu'une petite infraction. De plus, l'accumulation de comparution devant un juge provoque des peines plus lourdes.
     
    Tous ces points, le petit Nicolas et ses soutiens, dont de nombreux parlementaires UMP, semblent les découvrir. Pourtant, qui a mis en place les peines plancher pour sanctionner plus sévèrement les récidivistes ? Qui, en 2003, a durci la législation pour obliger les auteurs des plus petits délits (comme outrage à agent ou vol) à se soumettre au prélèvement de leurs empreintes digitales au même titre que les criminels sexuels et les auteurs de graves délits ?
     
    Je le répète depuis longtemps sur ce blog , mon opinion n'a pas changé pas sur cette politique pénale  aggravée par la droite depuis 2002 .
    C'est avec cynisme uniquement que je peux me réjouir que ces militants de droite se retrouvent victimes de qu'ils ont engendré. Rappelons que leur credo il y a encore peu de temps, quand le pouvoir était de leur coté, était que l'on a rien à craindre d'un arsenal législatif et judiciaire si l'on a rien à se reprocher. Argument auquel je réponds inlassablement que l'on ne sait pas toujours de quoi l'avenir sera fait et que si à un moment donné le vent tourne, voire tourne vraiment salement, ces lois seront toujours la base pour une répression non imaginée initialement. C'est pour cela que je suis contre l'emploi généralisé de la vidéo-surveillance dans le domaine public, c'est pour cela que je suis contre le principe de justice automatique mise en place avec les peines planchers, c'est aussi pour cela que je suis contre le fait de traiter des petits délinquants de la même façon qu'un grand criminel.
     
    Le fichage génétique systématique ne peut être que source de problème. Ce Nicolas a eu raison de s'y opposer, comme José Bové ou Edouard Martin ont eu raison de s'y opposer quand l'état voulait les avoir en prises de guerre. En revanche le comportement de ses soutiens députés est risible. Ce sont eux qui ont écrit ces lois, ce sont eux qui les ont voté, ce sont même eux qui se sont félicités quand des sales gauchistes étaient sanctionnés pour des faits similaires.
     
    Cette année, ce Nicolas est passé deux fois en comparution immédiate suite à des manifestations pas toujours légales contre le mariage pour tous. Il s'est comporté comme n'importe quelle racaille fustigée à l'époque par Nicolas Sarkozy. Il est donc traité comme n'importe quel jeune délinquant. Le pire est que cette année 2013 va le suivre longtemps dans sa vie, elle risque même de lui fermer des portes dans certaines entreprises. Mais que voulez-vous, il l'a bien cherché, il n'avait qu'à respecter la loi.
     
    Militants de la manif pour tous, si vous êtes outrés par cette situation, écrivez à votre député, qu'il ou elle soit de droite comme de gauche pour que la pression soit mise à l'Assemblée Nationale afin que la réforme pénale que veut mettre en place Christiane Taubira aille réellement au coeur du problème. Pour que cette réforme en finisse avec le tout carcéral et que de nouvelles générations de peines soient imaginées et mises en place. Et surtout, chers militants de la manif pour tous, arrêtez de dire que cette justice est laxiste. Certains d'entre vous sont en train d'en faire l'amer expérience, faites en sorte que tout ceci ne se reproduisent plus.