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AZURCOM - Page 82

  • VU DANS LA PRESSE

     

    La météo de Madame Lagarde

    J'aime bien la météo de Madame Lagarde :" Nous nous trouvons dans une configuration dangereuse où se combinent des prévisons de croissance révisées à la baisse et des taux de chômage jamais atteints, même si l'on contate une éclaircie aux Etats Unis "*

    Madame Lagarde est très forte en lapalissades économiques. Il faut quel diplôme pour faire la météo au FMI ?

    * lu dans le journal le Monde de Dimanche - lundi

     

    L’impôt est-il juste ?

    Extrait du livre « Un impôt juste pour une société juste » publié par la Fondation Copernic :


    « Selon le rapport de 2011 de la cour des comptes, les niches fiscales, qui permettent d’échapper à l’impôt, ont augmenté de 55 % entre 2004 et 2009 et coûté 27 milliards d’euros en 2009 à l’Etat. Le rapporteur du budget, le député UMP Gilles Carrez, a évalué, pour les dix dernières années, l’impact de ces cadeaux fiscaux sur le déficit budgétaire. En leur absence, la France aurait connu un excédent budgétaire en 2006 et 2008, et le déficit budgétaire lié à la crise financière aurait été en 2009 de 3,3 % au lieu de 7,5 % du PIB »

    PS : vous pouvez voir ici, le clip de Solidaires sur la dette.

    L’UMP souffre-t-elle de cécité ?

    Jean François Mancel, député UMP, a dit « On enseigne aujourd’hui en France comme on enseignait à l’époque de Charlemagne. » Quand, pour la dernière fois, M. Mancel a-t-il mis les pieds dans une classe ? Sans doute s’est-il momifié, il faut dire qu’à force d’être député, on s’éloigne du bon peuple, paradoxalement…

    Quant à M. Chatel, il dénonce, dans le journal Libération du 31/10, les propos irresponsables de François Hollangde – le recrutement de 60 000 personnes dans l’Education Nationale. Il faut dire que M. Chatel s’ connaît en matière d’irresponsabilité. Si vous regardez ici ou ici !

    PS : cet article du grand soir - "On ne change pas un monde avec seulement de l'indignation " - mérite le détour.

    Fat cats ?

    Les fonctionnaires sont des "fat cats*" qui se goinfrent de l'argent public, c'est le message que font passer les républicains des tea parties... bientôt en France avec l'UMP ?

    Souvenons-nous d'ailleurs de M. de Villepin qui avait pris de l'avance, il y a quelques années, en soulignant que les fonctionnaires étaient des "moules accrochées à leur rocher" ?

    *gros chats - lu dans le jouranl Libération d'hier

  • JE SUIS DE RETOUR SARKOZY AUSSI

     

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    Depuis les élections cantonales, on pensait l'avoir perdu définitivement. Certains ont même appelé cela "la représidentialisation", même si le terme n'est pas tout à fait approprié, puisque pour se représidentialiser, il faut déjà avoir eu le comportement d'un président. Donc, depuis 6 mois, notre président de la République faisait soft : de nombreux déplacements à l'étranger histoire d'asseoir sa posture internationale, quelques déclarations, mais plus de réformes ni de coup de menton pour impressionner l'opinion et durant la primaire citoyenne socialiste de plus d'un mois ,  on ne l'a pas entendu ou si peu. Bref, un autre homme, à tel point qu'on pouvait presque croire que François Fillon était Premier ministre. C'est dire !

    Mais, ça y est nous voilà rassurés, depuis la fin de la primaire socialiste, il a repris la main et on a enfin retrouvé notre dose quotidien de Sarkozy. Il était temps, on allait friser la crise de manque. Ces 15 derniers jours, il était partout, sur tous les fronts, complètement agité, et il en a brassé du vent .

    Donc, c'est le retour du Sarkozy agité, du bling-bling et avec lui de cette droite méprisante et suffisante incarnée par Mme Morano. Le retour de Sarkozy dans la rubrique people. Non pas à cause de la naissance de sa fille, mais parce qu'il réussit à faire photographier cette dernière tout en déclarant qu'il s'agit de photos volées. Ben tiens, quand on veut vraiment rester à l'abri des regards indiscrets, on ne se promené pas dans les parcs publics !

    Mais la grande affaire de ces derniers jours, ce fut bien évidemment la crise grecque et le G20. La Grèce donc, avec Mr Sarkozy et Mme Merkel qui ont habilement mis en scène le mélodrame pour nous faire croire qu'au dernier moment, et à la force de leurs petits bras, ils avaient réussi à obtenir de justesse l'accord qui devait sauver l'Europe et le monde. Trop fort Sarkozy, qui a pu ainsi se permettre de parader à la télé et nous faire croire qu'il était le sauveur du monde. Modeste et pédagogue le bonhomme, du moins selon la pravda médiatique française. Roosevelt et Churchill se sont réincarné en Sarkozy et on ne le savait pas !

    Sauf que sauveur du monde, il ne l'a été que quelques minutes, le premier ministre grec surprenant tout son monde en annonçant qu'il soumettrait l'accord européen à référendum. Le mécréant se permettait de saboter le travail de notre grand président et en plus de lui plomber son G20 qui devait être une grande messe à sa gloire.

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    Qu'a cela ne tienne, Sarkozy, avec sa nouvelle meilleure copine Angela a forcé la Grèce à revenir sur son référendum, et tant pis si pour cela il y a eu un mort : l'idéal démocratique qui aux yeux des citoyens européens a sombré corps et âme cette semaine face aux impératis du libéralisme économique.

    Il restait donc à rattraper le G20. Il fut en cela aidé par Obama . Même si ce n'est pas le plus grand président que les Etats-Unis ont eu, par rapport à son prédécesseur ou à nombre de ses collègues européens, le mec a quand même de la classe. Et là, il nous fait une petite conférence télévisée avec Sarkozy, ou pendant un quart d'heure il lui cire les pompes, à peine s'ils ne partent pas en vacances ensemble.

    Résumons la situation : un Sarkozy omniprésent sur tous les fronts et qui côtoie les plus grands. Bien ! Mais après ? Qu'est ce qui se passe ? La Gréce ?  la plupart des économistes s'accordent pour dire que le plan décidé à Bruxelles ne réglera pas grand-chose. Les paradis fiscaux ? Ils vont bien, merci pour eux, et ça devrait durer encore un moment. La taxe sur les transactions financières ? Peut-être qu'un jour il y en aura une, éventuellement, faut voir, en tout cas, c'est moins sûr que l'augmentation de la TVA qui nous tombe dessus.

    Sarkozy a ventilé et réussit à bluffer tout son monde à commencer par les médias, qui de toutes façons ne demandaient que cela, être bluffés. Mais cela nous donne au moins deux certitudes : Sarkozy est rentré en campagne électorale, et les 6 prochains mois seront les plus pénibles de tout le quinquennat.

  • FAIM DANS LE MONDE

    Vice-président du comité consultatif du conseil des droits de l’homme des Nations unies, Jean Ziegler vient de publier Destruction massive. Géopolitique de la faim (éditions du Seuil). Dans cet essai, le sociologue suisse fait part de son expérience en tant que Rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation (2000 à 2008) et analyse les raisons qui provoquent chaque année la mort de 36 millions de personnes à cause de la malnutrition.

    faim dans le monde

    Pourquoi meurt-t-on encore de faim de nos jours ?
    Il y a cinq grandes raisons : premièrement, la spéculation financière sur les matières premières alimentaires qui a fait flamber leurs prix ces dernières années et rendu quasiment impossible aux agences d’aide, comme le Programme alimentaire mondial (PAM) de subvenir aux besoins des populations victimes de sous-alimentation. Il y a ensuite les agrocarburants, qui soustraient des terres fertiles et des plantes nourricières à l’alimentation humaine. Troisièmement, il y a la dette extérieure, qui étrangle les pays les plus pauvres et les empêche d’investir dans l’agriculture de subsistance. Après, il y a le dumping agricole, qui fait que, sur les marchés de Dakar ou de Cotonou, les fruits, les légumes et les poulets français, grecs, portugais, allemands etc. sont vendus au tiers ou à la moitié du prix du produit africain équivalent. Enfin, il a l’accaparement des terres par les fonds d’investissement ou les grandes multinationales, qui en chassent les paysans locaux pour y cultiver des produits destinés exclusivement aux marchés occidentaux.

    L’UE a-t-elle une responsabilité ?
    Elle a une responsabilité totale dans le dumping agricole. A commencer par la France : en 2005, lors des négociations de Hong Kong au sein de l’OMC, le secrétaire général de l’organisation, Pascal Lamy, avait proposé de baisser progressivement les aides à l’exportation jusqu’à les faire disparaître en cinq ans. Et la France s’y est farouchement opposée, car elle veut maintenir ses subsides à l’exportation, notamment à cause du poids des chambres de commerce agricoles. Et donc le dumping continue, alors que l’Afrique est sous-peuplée, qu’elle a une classe paysanne extraordinaire…et massacrée, car les paysans ne parviennent pas à écouler leur production.

    A-t-elle un rôle à jouer dans la lutte contre la faim dans le monde ?
    La Commission européenne actuelle est formée de purs mercenaires au service des pieuvres du commerce agro-alimentaire. C’est incroyable la puissance des lobbies sur Bruxelles. S’ils le voulaient, ils pourraient arrêter demain le dumping agricole.

    Bruxelles est aussi d’une hypocrisie sans nom : alors que l’Europe parle de justice planétaire et de développement, les 87 pays ACP [Afrique-Caraïbe-Pacifique, essentiellement des anciennes colonies européennes] sont maintenus dans des conditions d’infériorité inacceptables. Imaginez qu’on les a obligé à accepter des accords d’investissement qui les obligent à mettre sur le même plan les entreprises locales et les multinationales occidentales.

    La Commission européenne dit à ces pays : « vous contestez notre politique de subventions agricoles et à l’exportation ? ok, mais nous devrons reconsidérer nos opérations d’aide au développement ». C’est pire que du colonialisme : c’est du fascisme extérieur. Les droits de l’homme s’arrêtent à la frontière de l’Europe ; au-delà, c’est la loi de la jungle, de la violence, de l’ordre cannibale.

    A quoi peut-on attribuer la crise qui frappe l’Europe ?
    Elle est le fait d’une énorme dette qui s’est accumulée, parce que les gouvernements ont sauvé à deux reprises les banques. Une première fois en 2008, puis à présent, en les recapitalisant avec de l’argent public qu’ils n’ont pas et pour obtenir lequel ils sont obligés de s’endetter et de couper dans leurs budgets. Résultat : le pouvoir d’achat des travailleurs diminue, de même que les prestations sociales. Et ces mêmes Etats sont incapables d’imposer une norme de risque à leurs banques ! Rien n’a changé dans ce domaine depuis 2008.

    Quelles sont les solutions ?
    Il faut faire deux choses : premièrement désosser les banques, en séparant la branche « investissements » de la branche « dépôts ». Une banque ne devrait pas pouvoir faire les deux activités. Ensuite, il faut les nationaliser. Ce n’est pas une question idéologique – De Gaulle a bien nationalisé le crédit dans l’après-guerre. Aujourd’hui, l’incapacité des dirigeants occidentaux d’imposer des décisions et des règles aux oligarchies bancaires au nom du bien public est invraisemblable.

    Que pensez-vous du mouvement des “indignés” ?
    On est proche de l’insurrection des consciences : ce samedi [le 15 octobre], les indignés du monde entier vont manifester. Difficile toutefois de dire où cela peut nous mener. Les processus révolutionnaires dans l’histoire sont archi-mystérieux. On ne peut pas les anticiper : « Caminante no hay camino, se hace camino al andar », disait le poète espagnol Antonio Machado. La conscience collective sait ce qu’elle ne veut pas : on ne veut pas cet ordre cannibale du monde, où des hommes sont directement responsables du massacre par la faim de 35 millions de personnes par an. Et il ne faut pas avoir peur de ne pas faire le poids : il n’y a pas d’impuissance en démocratie et dans la diplomatie multilatérale.

    Les droits de l’homme, la presse libre, la mobilisation populaire, les élections, la grève générale…on a les outils pour battre les mécanismes de la faim. La bourse est soumise à la loi : on peut interdire du jour au lendemain toute spéculation sur les denrées alimentaires. On peut imposer des tarifs prohibitifs à l’importation de bioéthanol. Les ministres de l’Agriculture européens peuvent exiger la fin du dumping agricole. Les ministres des finances des pays membres du FMI pourraient voter l’effacement de la dette des pays les plus endettés.

    Propos recueillis par et photo de Gian Paolo Accardo
    publié sur « PressEurope »

  • SARKO A LA TELE

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    Assistant à une réunion jeudi dernier je n'ai pu regarder en direct notre président , enfin le président des riches , j'ai eu recours à Internet pour regarder son interview , ou de moin l'interview des journalistes car c'est Sarko qui posait les qeustions .

     Qu'est-ce qu'il était bien notre président jeudi soir à la télé ! Calme, détendu, sérieux, notre président ! Il était, parait-il, venu faire de la pédagogie ! De la pédagogie grand dieu ! Ben oui, parce que figurez-vous qu'avec Mme Merkel, à eux deux, ils ont réussi à sauver le monde, à éviter une catastrophe économique majeure. Mais bon, comme ce n'était pas évident d'emblée, il fallait bien nous expliquer.

    Enfin, nous expliquer, pas vraiment, je dirai plutôt nous endormir. Parce qu'il ne pouvait quand même pas nous dire la vérité, nous annoncer comme ça, de but en blanc, qu'ils avaient réussi à sauver les banques, certes, mais que c'est nous, les millions de pauvres bougres qui n'avons rien demandé, qui allons payer. Mais surtout, Mr Sarkozy, qui se prendrait presque pour le sauveur de l'humanité s'il pouvait se laisser aller, oublie juste de préciser une petite chose : c'est l'Allemagne qui sort grande vainqueur de ce bras de fer, la France à céder sur l'essentiel, c'est à dire une vision principalement libérale de l'Union Européenne.

    Le plan envisage donc d'effacer 50 % de la dette grecque. Les banques ont donc accepté gentiment de faire don de 50 % des créances grecques. c'est beau hein ? Ils doivent être contents les grecs, non ? Bon allez, trêve de plaisanterie, ce n'est pas le monde des bisounours. Les grecs ne demandent ne pas qu'ont leur efface leur dette, ils demandent simplement que les "gentilles" banques arrêtent de les voler en leur prêtant de l'argent à des taux indécents de 15, 16 voire 18 ou 20 %. Cela leur fait une belle jambe qu'ont leur fasse cadeau de la moitié de leur ardoise, si le taux des 50 % restants ne baisse pas, ils ne pourront pas quoi qu'il arrive les rembourser.

    Mais les banques s'en moquent. Pensez-vous ! Elles ont ruiné la Grèce (Et bientôt l'Espagne, le Portugal, l'Irlande, l'Italie, et n'en doutez pas, la France) en spéculant sur sa dette, et maintenant, parce qu'elles acceptent d'abandonner une partie de la dette grecque, elles vont être recapitalisée avec l'argent des états. Et il appartient à qui l'argent des états ? A mézigue et à vous autres !

    L'autre grande mesure annoncée consiste à augmenter le FESF (Fonds européen de secours financier) jusqu'à hauteur de 1 000 milliards d'euros, pour pallier d'éventuelles difficultés d'autres pays, notamment l'Espagne ou l'Italie. Pourquoi pas ? Sauf qu'on le finance comment ce fond ? Ben en attirant les investisseurs extérieurs publics ou privés, dont la Russie ou la Chine.

    Génial, non ? Alors que les Français (mais ils ne sont pas les seuls), réclament à cors et à cris plus de protectionnisme face à certains pays qui pratiquent une concurrence déloyale et contribuent à la désindustrialisation de notre pays, et donc renforcent le chomage, que fait-on ? On leur donne les clés du camion et on leur fait financer en partie l'économie européenne.

    Mais ce n'est pas tout, parce qu'il y a encore un point qui a retenu mon attention. Les européens ont décidé que la discipline budgètaire des états serait renforcée, et que des mesures seraient prises en ce sens. En gros, l'Europe des 17 (ceux qui ont l'Euro) impose des politiques de rigueur à tous ses membres. Et politique de rigueur, on sait ce que c'est : diminution drastique de toutes les fonctions publiques et privatisation de tout ce qui peut l'être (voire aussi de ce qui ne peut pas l'être).

    Bref, alors que dans toute l'Europe les peuples se lèvent pour crier leur refus des politiques libérales qu'ils subissent, les puissants du continent se réunissent entre eux et décident d'aller à fond dans le libéralisme. Encore et toujours plus de dérégulation. Alors, le petit homme qui fait office de chef d'état dans ce pays, il peut bien venir gesticuler à la télé, faire de la "pédagogie", l'immense majorité de la population s'en moque royalement : ce n'est qu'un pantin aux mains des banques et des Allemands

  • LA GRANDE CATHERINE

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    Le texte date de 2008 mais le talent est intact , à redécouvrir . 

     

  • COMMUNICATION ELECTRONIQUE

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    La démocratie a toujours été bouleversée dans ses fonctionnements par le progrès technique, sans que ses finalités en soient altérées. Au XIXème siècle, c'est la naissance de la presse moderne qui a contribué au développement de la République. Avec la télévision et l'internet, nous assistons à l'instauration d'une démocratie électronique qui modifie nos comportements. Les primaires citoyennes en ont été une étape importante et un accélérateur.

    D'abord, la télévision a joué un rôle déterminant là où, auparavant, il n'y a pas si longtemps, c'étaient les débats internes au parti qui décidaient du résultat. Et puis, l'information sur les modalités du vote a circulé sur le net beaucoup plus qu'à travers les sections, les affiches et les tracts. Enfin, les militants ont fait une drôle de découverte, le stylo électronique qui élimine les possibilités de fraude. Jamais le parti socialiste n'aura été dépossédé à ce point des moyens du militantisme classique, en pleine mutation.

    Depuis les années 30 du siècle dernier, la scène politique française avait ses figures familières : le journal d'opinion vendu à la criée, le militant distribuant ses tracts sur le marché, le collage nocturne des affiches, le boîtage dans les quartiers, la réunion publique dans une salle municipale, un préau d'école ou l'arrière d'un café. Depuis quelques années, nous sentions que ces vénérables rituels avaient pris du plomb dans l'aile. Aujourd'hui, on peut dire que l'oiseau est agonisant.

    Bien sûr, rien ne meurt jamais vraiment. Tel le Phénix il y aura des survivances, sous forme de folklore. Le distributeur de tracts sera regardé comme les enfants s'amusent devant les autruches au zoo. Le colleur d'affiches sera vu comme quelqu'un qui dégrade inutilement l'environnement . La réunion publique qui ne regroupe que ceux qui sont déjà convaincus (quand la salle n'est pas vide ...) fera plaisir à ses seuls organisateurs. Mais l'essentiel se jouera ailleurs, sur les réseaux sociaux : c'est ce que les primaires citoyennes ont démontré avec éclat. Et nous ne sommes qu'au début d'un processus de fond ...

  • CONTRE LA FERMETURE DE FRALIB

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    « Le 28 septembre 2010, le groupe Unilever a annoncé son projet de fermeture de Fralib Gémenos, résume la pétition en ligne. Les salariés, leurs syndicats CGT et CGC ont démontré à plusieurs reprises que l’argumentaire économique avancé par la direction ne tenait pas la route. Unilever a tout mis en œuvre pour plomber l’usine de Gémenos pour délocaliser la production en Pologne. » Le motif officiel de la fermeture est en effet une prétendue surcapacité de production. Or dans le même temps que le site de Gémenos est condamné, Unilever achète les machines pour produire en Pologne ! On est bien là dans un cas de délocalisation pure et dure, pour gagner deux ou trois centimes par sachet sur le dos d’ouvriers français sacrifiés, parce que coupables d’être mieux payés que leurs homologues polonais. Aujourd’hui les Fralib occupent leur usine 24h sur 24* et réclament de pouvoir utiliser les machines et garder la marque L’Eléphant, qui n’est produite par Unilever, via Lipton, que pour le marché français. « Cette marque, née à Marseille il y a 119 ans, appartient au patrimoine marseillais et aux salariés, affirme Gérard Cazorla, secrétaire au Comité d’entreprise. Selon une étude du cabinet Progema, les 182 emplois seraient maintenus à partir d’un seuil de production de 1 000 tonnes. Or notre usine en produit 2 900 tonnes. » Mais Unilever ne lâche rien, ne veut rien entendre. « Toutes les études du cabinet d’expertise comptable du Comité d’entreprise démontrent la rentabilité de Fralib avant que cette dernière ne subisse une contraction voulue de son activité, ont écrit en septembre dernier les salariés aux trois ministres du Travail, de l’Economie et de l’Agriculture, lettre cosignée par le député communiste André Chassaigne. Cette contraction a été volontairement organisée en 2007 par le groupe avec la mise en place d’une chaîne logistique USCC (Unilever Supply Chain Company) domiciliée en Suisse pour des raisons fiscales. Cette nouvelle organisation a transformé Fralib en «centre de coût». Les profits issus de l’activité de Fralib sont confisqués par l’USCC et échappent de fait à la fiscalité française. Les salariés refusent légitimement le chômage, la précarité et la misère. Ils se sont engagés dans la construction d’une solution alternative pour le maintien à Gémenos de l’activité thé et infusions sous la marque « Thé l’Eléphant » et des 182 emplois. Elle a reçu le soutien du Conseil régional et de l’ensemble des collectivités territoriales. » Mais peu importent les arguments rationnels face à la loi du profit maximum, Unilever ne voit que ses bénéfices et les dividendes versés aux actionnaires, comme le commande le système libéral mondialisé. Alors la lutte continue.

     

     En parlant de reclassement, le passage le plus truculent est relevé par Hélène Le Cacheux sur son blog : « Le président l’interrompt: «Lorsque vous parlez de mutations internes, vous parlez aussi de la Pologne ?» ; « Bien sûr ! », répond l’avocat. Le président interloqué : «Vous pensez vraiment que les salariés de Gémenos considèrent qu’une mutation en Pologne est une offre raisonnable ?» Ce sera donc notre Phrase du jour.


    *
    Extrait de La Provence de ce jour : « 26 salariés sont en effet assignés, ce matin, devant le juge des référés au Tribunal de grande instance de Marseille, par la direction, qui compte demander l’expulsion du site de Fralib. » Ils avaient obligation judiciaire de laisser entrer la direction, mais ils refusent la présence des 10 gardes du corps, excusez du peu, sans lesquels ne se déplace jamais leur directeur, transfuge de Coca Cola surnommé El diablo par les salariés. « Nous ne sommes pas des voyous, on veut juste garder notre emploi », nous a expliqué l’un des salariés en lutte au rassemblement devant la Cour d’appel.

  • COMMUNIQUE D'AMNESTY

     

    amnesty international

     
     

    Entreprise Dow Chemical.

    Le contrat olympique de Dow Chemical est « choquant » au regard de ses manquements face à la catastrophe de Bhopal

    Le contrat très médiatisé du géant de l'industrie chimique Dow Chemical avec les Jeux olympiques de Londres 2012 constitue un affront pour les victimes de la fuite de gaz toxique à Bhopal, en Inde, qui, depuis 27 ans, attendent que justice leur soit rendue, a déclaré Amnesty International lundi 24 octobre.

    Dow Chemical s'est vu accorder un contrat pour la construction des parois décoratives qui vont entourer le stade olympique de Londres lors des J.O. de 2012.

    Depuis 2001, Dow possède la totalité des parts d'Union Carbide Corporation (UCC), société qui détenait la majorité des parts de la filiale indienne qui possédait et exploitait l'usine responsable de la catastrophe de Bhopal en 1984.

    « La charte du Comité olympique concernant le financement durable prévoit d'accorder une large place aux questions environnementales, sociales et éthiques s'agissant de la fourniture de matériel pour les Jeux olympiques, a indiqué Seema Joshi, spécialiste de la responsabilité des entreprises en matière de droits humains pour Amnesty International.
     

    République dominicaine.

    Amnesty International exhorte la République dominicaine à lutter contre le nombre alarmant de violations commises par la police.

    Les autorités dominicaines doivent réformer de toute urgence la police afin de remédier au nombre alarmant d'homicides et de cas de torture, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport rendu public mardi 25 octobre.

    Ce document, intitulé ‘Shut up if you don't want to be killed': Human Rights violations by the police in the Dominican Republic, revient sur des dizaines de cas d'homicide, de torture et d'autres formes de mauvais traitements aux mains de policiers, recensés dans le cadre de trois missions de recherche effectuées dans le pays. Il dénonce également l'absence d'enquêtes dignes de ce nom.

    « Les autorités doivent veiller à ce que les responsables présumés de ces homicides et actes de torture soient traduits en justice, et à ce que des mesures soient prises afin de changer les politiques et pratiques ayant permis que ces violations aient lieu », a déclaré Javier Zúñiga, qui dirige la délégation d'Amnesty International actuellement en République dominicaine.

     

    Syrie.

    La peur gagne les hôpitaux syriens: patients et personnel soignant sont pris pour cibles.

    Le gouvernement syrien a transformé les hôpitaux en instruments de répression alors qu'il met tout en œuvre pour écraser l'opposition, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport publié lundi 24 octobre.
    Intitulé Health Crisis: Syrian Government Targets the Wounded and Health Workers, ce document de 39 pages dénonce le fait que des patients soignés dans au moins quatre hôpitaux publics ont été soumis à des actes de torture et autres mauvais traitements, y compris de la part de professionnels de la santé.

    Les personnels hospitaliers soupçonnés de soigner les manifestants et autres personnes blessées dans le cadre des troubles ont eux-mêmes été confrontés aux arrestations et à la torture.

    « Nous sommes extrêmement préoccupés par le fait que les autorités syriennes auraient donné carte blanche aux forces de sécurité dans les hôpitaux, et que dans bien des cas le personnel hospitalier aurait infligé des actes de torture et des mauvais traitements aux personnes même dont ils sont censés s'occuper, a indiqué Cilina Nasser, chercheuse sur l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient à Amnesty International.
     

    Yemen.

    La résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Yémen ne répond pas aux attentes.

    Amnesty International se félicite que le Conseil de sécurité des Nations unies ait condamné les graves atteintes aux droits humains qui perdurent au Yémen, mais tout appel à l'établissement des responsabilités est voué à l'échec si les représentants des autorités se voient accorder l'immunité pour les violations commises, a déclaré Amnesty International samedi 22 octobre.

    Cette résolution, adoptée par le Conseil vendredi 21 octobre, demande la signature et la mise en œuvre d'un accord de transfert du pouvoir, négocié par le Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui semble mettre le président Ali Abdullah Saleh et ses proches collaborateurs à l'abri de toute enquête ou procédure de justice.

    Une telle mesure empêcherait que justice soit rendue pour des centaines d'homicides perpétrés ces derniers mois lors des manifestations au Yémen, ainsi que pour d'autres graves violations des droits humains commises auparavant, dont des exécutions extrajudiciaires et des actes de torture.

    « Les efforts déployés par le Conseil de sécurité des Nations unies et le CCG afin de sortir de l'impasse et de mettre fin à la tourmente au Yémen sont louables, mais le fait que le président Saleh quitte ses fonctions ne doit pas lui valoir l'immunité », a déclaré Malcolm Smart, directeur du programme d'Amnesty International pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.
     
     

    Lituanie.

    La Lituanie «verrouille» la vérité sur les prisons secrètes de la CIA.

    Les autorités lituaniennes doivent revenir sur leur décision de ne pas rouvrir l'enquête sur les prisons secrètes de l'Agence centrale du renseignement des États-Unis (CIA) établies sur le territoire lituanien, a déclaré Amnesty International vendredi 21 octobre.

    L'annonce faite par le procureur général de la Lituanie intervient quelques semaines seulement après qu'Amnesty International a publié un rapport présentant de nouvelles informations sur les vols de« restitutions extraordinaires » en Lituanie, à l'époque où les sites secrets étaient semble-t-il opérationnels.

    Amnesty International et l'ONG Reprieve (basée à Londres) avaient exhorté les autorités à rouvrir l'enquête pénale sur l'implication du pays dans les programmes de« restitution » et de détention secrète menés par les États-Unis. Reprieve avait fourni pour le rapport de nouveaux éléments sur les vols de« restitutions ».

    « Que le procureur affirme qu'il n'y a plus rien à découvrir n'est tout simplement pas crédible, a indiqué Julia Hall, spécialiste à Amnesty International de la question de la lutte contre le terrorisme et des droits humains.
     

    Libye.

    La Libye doit ouvrir une enquête afin de déterminer si la mort du colonel Kadhafi résulte d'un crime de guerre.

    Vendredi 21 octobre, Amnesty International a exhorté les nouvelles autorités libyennes à veiller à ce qu'une enquête approfondie, indépendante et impartiale soit menée sur les circonstances de la mort de Mouammar Kadhafi. L'organisation a ajouté que s'il a été délibérément tué en captivité cela constitue un crime de guerre.

    Des séquences vidéo diffusées jeudi 20 octobre semblent indiquer que Mouammar Kadhafi était vivant lors de sa capture, ce même jour à Syrte, par des troupes du camp adverse.

    « Si le colonel Kadhafi a été tué après avoir été capturé, c'est là un crime de guerre et les responsables présumés doivent être traduits en justice », a déclaré Claudio Cordone, membre la direction générale d'Amnesty International.
     

    Espagne.

    L'annonce par l'ETA de l'arrêt de la violence est l'occasion d'engager des réformes sur le terrain des droits humains.

    L'annonce par le groupe armé basque ETA (Euskadi Ta Askatasuna, Pays basque et liberté) de sa décision de renoncer de manière définitive à la lutte armée fournit une occasion de réformer la législation antiterroriste du pays et d'améliorer le processus d'obligation de rendre des comptes pour les violations des droits, a déclaré Amnesty International vendredi 21 octobre.

    L'ETA a mené une campagne armée contre l'État espagnol pendant 40 ans, au cours desquels plus de 800 personnes ont été tuées et des milliers d'autres blessées. Jeudi 20 octobre, l'ETA a annoncé une « cessation définitive de l'activité armée ».

    « Amnesty International attend depuis longtemps que l'ETA annonce la fin du recours à la violence », a déclaré Nicola Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.

     

    République centrafricaine.

    Les civils sont les principales victimes de décennies de violences et d'atteintes aux droits humains.

    En République centrafricaine, les groupes armés locaux et étrangers continuent de tuer, d'enlever, de torturer et de violer des civils, d'incendier leurs maisons et de se livrer à des pillages, écrit Amnesty International dans un rapport rendu public jeudi 20 octobre.

    Ce document, intitulé République centrafricaine. Après des décennies de violence, il est temps d'agir, montre que la population de la République centrafricaine est terrorisée depuis des décennies par les groupes armés qui agissent dans une impunité quasi-totale.

    En dépit des accords de paix et d'un récent processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR), le conflit armé continue de ravager le pays, causant des morts parmi la population civile et provoquant des déplacements massifs de population à l'intérieur du pays.

    « La République centrafricaine couvre un territoire immense, dont la majeure partie est en fait un espace de non-droit en termes de droits humains. Pas moins de 14 groupes armés sont actuellement en opération dans le pays. Pourtant, le gouvernement a systématiquement fait preuve de son incapacité ou de son manque de volonté pour prendre des mesures afin de protéger ses citoyens, a indiqué Godfrey Byaruhanga, chercheur sur l'Afrique centrale à Amnesty International.
     

    Libye.

    La justice doit régner en Libye après la mort du colonel Mouammar Kadhafi.

    La mort du colonel Mouammar Kadhafi si elle est confirmée viendra clore une page de l'histoire de la Libye marquée par la répression et la violence mais ne réglera pas tout pour autant, a déclaré Amnesty International jeudi 20 octobre.

    « La répression et les violences héritées du régime du colonel Mouammar Kadhafi ne prendront pas fin si l'examen du passé et les droits humains ne sont pas intégrés dans les nouvelles institutions de la Libye », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe d'Amnesty International pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient.
  • LE PLUS GRAND

     

     

     

    Je demandais le jour de mes sept ans un disque de Brassens comme cadeau.Ce fut un 45 tours où il y avait le Petit Cheval Blanc mais aussi Le Gorille et Margot .Stuppeur . J’ai ce souvenir rengaine, moi chantant le refrain du Gorille à tue tête et ma Grand mère qui se signait . 

    Je me suis aperçu depuis que je n’en comprenais pas les paroles c’était ainsi à cette époque et le disque fut donner à ma grande cousine Marie Claire.

    Pour l'anniversaire de  sa mort , on nous le sert à la télévision , lundi soir fut l’extase et la redécouverte.

    Il fut le premier. Bien sûr avant il y eut Trenet ou Montant, mais il y a eu Brassens. Après, il y eut Brel et Ferré , Gainsbourg, mais avant il y a eu Brassens. Il y eut aussi Barbara pour laquelle j’ai gardé tendresse et fidélité, elle m’accompagna dans des solitudes ou des adieux, mais il y eut Brassens.

    Je m’aperçus hier soir qu’il m’avait structuré dans ma manière de voir ma vie d’Humain

    L’Auvergnat il m’a fait y croire pour toujours et j’y crois encore, j'en ai peu rencontré dans ma vie un seul peut être il était Ardennais et j’ai cru que c’est ainsi qu’il faut être dans la vie avec l’autre .

    Il a donné la liberté pour toujours, l’impossibilité d’obéir à qui que ce soit, ni de donner des ordres, mais dans une vie ordinaire ça peut avoir des inconvénients.

    J’ai su par lui que la fidélité à soi-même est le plus important, peu importe l’effet qu’on fait sur les autres.

    Alors insensible à la poésie lue sauf Prévert, celle, écoutée, de Brassens m’est naturelle, le vocabulaire en est de tous les jours, les gros mots l’agrémentent et les idées dérangeantes dites par d’autres passent là comme naturelles. Sa musique coule de source et pourtant quand je demandais à quelque joueur de guitare il n’y arrivait pas et m’expliquait que c’est très difficile les accords de Brassens, et pourtant ils coulent comme une rivière tranquille et vive à la fois.

     Jeanne fut son amante, j’ai cru qu’elle n’avait été « que » son amie fidèle, celle qui l’accueillait à chaque besoin de sa vie, une femme de 30 ans de plus que lui, maintenant on trouverait plus normal l’inverse . 

    On le dit anarchiste, mais chacun sait qu’il est avant tout un timide rempli de pudeur, qui n’en fait qu’à sa tête puisqu’il avait décidé qu’il ne travaillerait jamais de sa vie… n’y croyez pas, les textes et les musiques il y a travaillé des années durant pour la plupart.

    Il était fort. Etait-il l’homme parfait ?

  • GERARD PIEL EST UN DROLE DE COCO

    Voici la pétition que notre communiste antibois fait circuler

    Gérard Piel, conseiller régional, conseiller municipal d’Antibes, militant du droit au logement depuis des années, vient d’être jugé coupable de solidarité par le tribunal correctionnel de Grasse.

    Version originale: Piel n'a pas été condamné à 1000€ pour solidarité mais pour avoir insulté un huissier d'enfoiré , ce qui n'est pas tout à fait la même chose .