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  • LA CONNERITUDE SEMAINE 20

     Les champions de la semaine 20

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    Aprés la (trop) longue compétition présidentielle et huit semaines d'interruption La Conneritude reprend  tous ses droits cette semaine 

    Les champions de la semaine: 

    Médaille d'or: Félicitation au French Doctor Bernard Kouchner pour sa nomination à un  ministère sarkozien :90 points presque hors concours

    Médaille d'argent:
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     Ce n'est pas une erreur de casting mais bien madame Galouzeau de Villepin au  pot de départ de son mari qui détend l'atmosphère:aucune classe et vulgaire 40 points

    Médaille de bronze:A la famille impériale qui teste tous les avantages de la République et passe le week-end à Brégançon,c'est beau la rupture:40 points 

  • FLEURS DE COURGETTES FARCIES

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     Ce matin sur le marché d'Antibes j'ai trouvé des fleurs de courgettes je n'ai pu résister, je vais les farçir de légumes et elles accompagneront le plat principal dominical(Fragile:Attention à la conservation meme pour 24 H)

    Voiçi ma recette pour 4 pers.

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     40 g de fromage de chèvre frais
     4 petites courgettes fleurs
     1/2 courgette
     2 gros poivrons rouges
     1/2 aubergine
     12 petites olives noires
     2 tomates
     2 oignons
     2 gousses d’ail
     1/2 cuillère à soupe de basilic concassé
     1 cuillère à soupe de cerfeuil concassé
     1 cuillère à soupe de riquette concassée
     1 dl de crème liquide
     2 dl d’huile d’olive
     Sel et poivre
     

    1) Peler 1 oignon, l’émincer finement. Peler 1 gros poivron rouge à l’aide d’un économe, le fendre en 2, éliminer les pépins, puis le couper en petits dés. Monder 1 tomate, la fendre en 2, éliminer les pépins, et couper la pulpe en petits dés. Chauffer 2 cuillères à soupe d’huile d’olive dans une casserole. Ajouter sur feu doux l’oignon, le poivron et la tomate, les enrober de la matière grasse, saler, poivrer, couvrir et laisser compoter pendant 20 minutes.

    2) Peler et hacher grossièrement 1 oignon. Peler 1 gros poivron rouge à l’aide d’un économe, le fendre en 2, éliminer les pépins, puis le couper en petits dés. Couper 1/2 courgette et 1/2 aubergine non pelées en petits dés. Peler, dégermer et hacher 2 gousses d’ail. Chauffer 2 cuillères à soupe d’huile d’olive dans une casserole. Ajouter et faire suer l’oignon avec le poivron, l’aubergine et la courgette, ajouter 1 cuillère à soupe d’huile d’olive, les gousses d’ail, bien mélanger à l’aide d’une spatule en bois, compter 1 à 2 minutes de cuisson, saler et poivrer. Puis réserver sur feu éteint.

    3) Préchauffer le four à 160&degC.

     4) Monder 1 tomate, la fendre en 2, éliminer les pépins, et couper la pulpe en petits dés. Couper 40 g de fromage de chèvre frais en petits dés. Ajouter dans la farce de légume tiède, les dés de tomate, de chèvre frais, 1/2 cuillère à soupe de basilic concassé, 1 cuillère à soupe de cerfeuil, 1 cuillère à soupe de riquette concassée, rectifier l’assaisonnement, ajouter une cuillère à soupe d’huile d’olive, mélanger le tout avec une spatule en bois.

    5) Eliminer les pédoncules et les pistils de 4 petites courgettes fleurs, ne surtout pas laver les fleurs. Garnir chaque fleur de 2 cuillères à soupe de farce en écartant délicatement les pétales. Puis refermer les pétales, éliminer l’extrémité de chaque courgette, puis les inciser en 4 dans la longueur afin d’obtenir une sorte d’évantail. Placer ces courgettes-fleurs dans un plat allant au four préalablement huilé. Arroser ces courgettes-fleurs d’un bon filet d’huile d’olive, les saler légèrement et les poivrer. Puis les mettre dans le four préchauffé, et les cuire 25 à 30 minutes à 160°degC.

     6) Après avoir compoter 20 minutes, ajouter au poivron et à la tomate compotés, 12 petites olives noires, 1 dl de crème liquide, donner une ébullition, mélanger à l’aide d’une spatule en bois, et réserver sur feu éteint.

    7) Napper le fond d’un plat de service de la sauce poivron-olive, dresser harmonieusement dessus les courgettes-fleurs, servir en hors d’oeuvre ou en garniture.

  • AFFICHE

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  • DEBAUCHAGES ET VIEILLES DENTELLES

    Collusions, débauchages et vieilles habitudes...

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    Les premiers jours de la mandature Sarkozy sont fort instructifs.

    Collusions. Laurent Solly, chef de cabinet de Nicolas Sarkozy vient d'être nommé numéro 2 de TF1. Merci Bouygues ! Catherine Pégard, chef du service politique au Point rejoint l'Elysée comme conseillère politique ! Myriam Lévy, journaliste au Figaro rejoint elle François Fillon pour se charger de sa communication... Un article relatant le fait que Cécilia Sarkozy ne s'est pas déplacé voter au second tour de l'élection présidentielle écrit par le journaliste Denis Boulard, censuré par Le Journal du Dimanche sur instruction d'Arnaud Lagardère... Vous avez dit collusion avec les medias ?

    Débauchages. Sarkozy donnent le tournis à ses fidèles soutiers en organisant le débauchage de personnalités dites de gauche au gouvernement. On plaint les pauvres bougres, qui, il y a quelques jours encore villipendaient le Chef de l'Etat et qui devront assumer la solidarité gouvernementale avec ceux qui s'apprêtent à créer un ministère de l'intégration et de l'identité nationale. Comme l'a dit François Hollande à propos de Bernard Kouchner : "on ne fait pas carrière pour soi-même, on fait un choix de cohérence et de vie politique". On ne peut s'empêcher de se demander ce que le tandem Kouchner-Sarkozy aurait décidé au moment de l'intervention militaire de la coalition menée par les Etats-Unis en Irak ?

    Vieux réflexes. Vous avez dit rupture ? Le 1er coup de fil passé par le nouveau Chef de l'Etat l'a été à son fidèle ami, Patrick Balkany, l'un des très nombreux repris de justice de son proche entourage... Etonnant pour celui qui se présente comme un Président incarnant la morale. Pendant ce temps là, Bernard Tapie, figure de la probité, est à la manoeuvre pour déstabiliser le président des Radicaux de gauche à qui il fait tourner la tête.   Nicolas Sarkozy s'est fait remplacer à la tête de l'UMP par un... collège, ce qui traduit bien la conception du pouvoir qu'il souhaite incarner : absolu, autoritaire avec un parti caporalisé à sa botte.

    En tout cas, un premier engagement du candidat Sarkozy ne sera pas tenu : il s'était engagé à ne pas investir le député UMP Christian Vanneste pour les élections législatives dans le Pas-de-Calais, condamné par la justice pour homophobie. Celui-ci sera bien candidat

  • MINISTERE DES SPORTS

     

    J’apprends la nomination de Mme Roselyne Bachelot en qualité de Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports.

    Je prends acte avec inquiétude de la disparition de fait du ministère des Sports.

    Si les enjeux de santé publique, le caractère éducatif et le refus de la violence doivent être au cœur de toute politique sportive moderne, ils auraient dû conduire à la création d’un ministère de plein exercice et non à la dilution de celui-ci dans un grand ensemble aux contours flous et au budget incertain.

    Le mouvement sportif a besoin de voir son autonomie préservée et renforcée pour pouvoir répondre aux défis de la mutation du sport moderne. Cela pose évidemment la problématique d’un financement public ambitieux du sport en France qui ne saurait reposer exclusivement sur les collectivités locales.

    Membre de la commission nationale du sport du P.S je suis et je resterai extrêmement attentif et mobilisé afin que le sport ne soit pas un parent pauvre de la politique gouvernementale.

     

  • 1814 JOURS A TENIR

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  • FRANCHIR LE RUBICON

    Coup de râteau sarkosyste dans le jardin de la voisine :
    L’ex guevariste, ex communiste, ex socialiste, ex radical Kouchner franchit le rubicond !
    « ne plus mentir à ceux qui souffrent » dixit Bernard Kouchner
    Jusqu’à présent, chacun ratissait sans empiéter sur le terrain voisin. Ce temps là est révolu. La mode est au débauchage. 1er grand coup de râteau sarkozyste,le retournement de veste du « favori des enquêtes d’opinion » Bernard Kouchner.

    Avec de pareilles nouvelles, les Français se demandent s’ils ne sentent pas les effets de l’alcool avant d’avoir bu, voire s’ils n’ont pas déjà la gueule de bois, sans même s’être mis à table.

    Le plus drôle, en même temps le plus tragique, c’est d’entendre un champion de l’internationalisme se justifier de sa trahison en rêvant d’une « vraie équipe de France », « un gouvernement d’union nationale », dans lequel on le récompenserait de sa manœuvre en lui réservant un joli ministère avec tous les ors et les accessoires du pouvoir.

    S’il fallait une preuve de plus que le gouvernement  Sarkozy ne serait qu’une équipe d’ambitieux prêts à vendre beaucoup - si ce n’est père et mère, au moins leur patrie - pour se partager les bonnes places, la voilà !

    Car les Français méritent maintenant de mieux connaître ce grand champion des instituts de sondages, époux de Madame Ockrent, elle-même membre du « Center for European Reform », think-tank qui où on travaille d’arrache-pied à la disparition des États européens et à la construction d’un vaste empire euro-américain.

    Car tant qu’il ne faisait rien, son image ne pouvait que se bien porter. Maintenant, par ce téméraire franchissement de rubicond, l’ancien et  futur ministre attire à nouveau les projecteurs. Les Français vont chercher à comprendre ce qu’il entend quand il déclare qu’il ne faudrait « plus mentir à ceux qui souffrent » puis qu’il est toujours « inscrit au PS, fidèle à ce parti » tout en se ralliant au camp d’en face. Ça ne va pas être simple !

    L’opération présente également pour l’intéressé l’avantage de dépoussiérer son image, sa trahison devant faire de lui un homme neuf. Il va falloir une sacrée complicité des média pour y parvenir : faire oublier qu’il a participé à 6 gouvernements, rien de moins, entre 1998 et 2002, faire oublier qu’il n’a jamais été élu malgré tout les parachutes dorés fournis par ses amis parisiens, faire oublier qu’il à soutenu l’intervention militaire U.S. en Irak, le CPE, la privatisation d’EDF, qu’il a émargé chez Total, que son action internationale a systématiquement consisté à remettre en cause l’autorité des États en utilisant l’argument massue de l’humanitaire, que le magazine TIME l’a affublé du titre d’une des "100 personnalités les plus puissantes et influentes du monde" pour avoir « au nom des droits de l’homme, approuvé l’intervention américaine en Irak ». Quel recyclage !

    Il est donc tout à fait logique qu’il s’entende à merveille avec Sarkozy qui lui aussi est soumis au maître de monde américain et à son projet de « construction européenne », qui lui aussi veut « une France moins arrogante ». Car il transparaît clairement dans le parcours en apparence erratique de Bernard Kouchner qu’il a toujours été en parfaite entente avec les intérêts étrangers et internationalistes dont l’objectif principal était l’abaissement de la France.

    L’escroquerie intellectuelle suprême consiste pour ces deux-là à se retrouver au nom de « l’Union nationale », avec un but commun, rester au pouvoir coûte que coûte, fusse en prétendant servir l’exacte contraire des funestes idées auxquels ils ont consacré leurs vies.

  • GUY MOQUET

      Récupération et  coup médiatique 
      Quand j'habitais Nogent sur Marne je suis allé à l'école primaire Guy Moquet rue Guy Moquet et mes parents m'avaient raconté la dramatique histoire de cet enfant qui a mes yeux évoque autre chose que le nom d'une rue d'une station de métro ou d'un batiment.
    Hier Sarkozy a recherché un nouveau coup médiatique en imposant comme devoir de mémoire à tous les éléves la lecture de la dernière lettre écrite par le jeune résistant communiste à ses parents.La proposition   présentée par Sarkozy est malhonnete 
    Si Sarkozy avait vécu pendant la guerre il aurait été pétainiste ou croix de feu et il se serait trouvé face à Guy Moquet.Si Guy Moquet avait connu Mai 68 il se serait trouvé avec le peuple face aux amis de Sarkozy;s'il vivait aujourd'hui Guy Moquet  n'aurait pas voté pour ce président démagogue.
     La meilleure façon d'etre fidèle à la mémoire de Guy Moquet est de combattre sans relache Sarkozy.
     
    Et dire que la Gauche a conservé un souvenir ému du passage de cet " obsédé de l’entrée dans l’Histoire " que fut Mitterrand au Panthéon le 10 mai 81. Aller déposer une rose sur les tombeaux de Jean Jaurés, Jean Moulin et Victor Schoelcher relevait des principes idéologiques dépassés. Hier la France est entrée dans une nouvelle ère celle du livre d’images politiques explicites et elle a résolument tourne lé dos au programme électoral. A bon républicain salut !

      

    Lorsque son père, député communiste, est déporté dans un bagne en Algérie en 1939, Guy Môquet, alors âgé de 16 ans, décide d'entrer dans les Jeunesses communistes. Arrêté un an plus tard lors d'une distribution de tracts clandestine à Paris, il est transféré, malgré son acquittement, au camp de Châteaubriant (Loire-Atlantique).

    Le jeune homme est fusillé le 22 octobre 1941, avec 26 autres prisonniers du camp, en représailles au meurtre d'un officier allemand. Avant de mourir, il écrit une lettre à ses parents dans laquelle il espère que sa "mort serve à quelque chose". Une station du métro parisien et de nombreuses rues portent aujourd'hui son nom.

  • 1815 JOURS A TENIR

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  • ANALYSE A FROID D'UNE DEFAITE

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    A la sortie de la dernière réunion de section du P.S d'Antibes un camarade me remémorait un article ayant pour titre"Vers un royal échec

    http://azurcom.hautetfort.com/archive/2006/08/index.html 

    que j'avais écrit et publié sur ce meme site le 27 Aout 2006 où je faisais état de mes préoccupations sur les orientations de la ligne politique de Ségolène Royal qui ne pouvaient conduire le Parti Socialiste qu'à l échec.

    J'aurais préféré que les faits me donnent tort. En relisant ces lignes, le sentiment qui domine est celui d'un immense gâchis.Car cette élection était imperdable pour la gauche. Imperdable parce que rarement le candidat de la droite a suscité une telle peur et un tel effet de vote "anti". Parce que jamais depuis 1974 une majorité sortante n'a gagné l'élection présidentielle.Imperdable surtout parce que tout montrait une attente de gauche très forte dans le pays. Un sondage Ipsos sorti des urnes du 22 avril révèle que, parmi les six thèmes qui ont le plus compté dans le choix des Français, cinq donnent un avantageà la gauche(chômage, pouvoir d'achat, éducation, exclusion-pauvreté, retraites)contre un seulement à la droite, l'insécurité, dont le poids dans lacampagne a été bien moindre qu'en 2002.

    Le candidat de la droite l'emporte, mais la France n'est pas à droite. La plupart des thèmes qui ont dominé le débat depuis des années sont de gauche : demande de protection contre les déséquilibres de la mondialisation, demande d'une Europe plus sociale et plus démocratique ("non" au traité constitutionnel), demande d'une protection sociale consolidée (mobilisation contre les réformes Fillon), demande d'un droit du travail protecteur (mobilisation contre le contrat première embauche), demande de services publics garantis dans les quartiers comme dans les zones rurales, demande d'une nouvelle donne écologique, demande d'une école de l'égalité réelle, demande d'un Etat fort, capable de réguler et de stimuler l'économie.

    Alors pourquoi cet échec ? La principale raison, c'est Ségolène Royal elle-même, non sa personne, mais ses choix politiques. Tout autre candidat aurait probablement fait mieux qu'elle en collant au projet socialiste.

    medium_487048223_fc708cce04_m.2.jpegCes choix, ceux d'une ligne politique perdante, elle les a arrêtés le plus souvent seule, sans consulter son parti. Ségolène Royal a imposé des thémes de droite - ordre, sécurité, drapeau -, ce qui revenait à remettre au coeur du débat des thèmes favorables à la droite. Autant offrir directement l'élection à l'adversaire ! Elle a privilégié le discours sur la méthode (la démocratie participative, le "renouvellement politique") et sur le sociétal, qui sont des questions secondaires pour l'électorat.

    Elle a délaissé les thèmes économiques et sociaux, l'enjeu européen et la mondialisation, alors qu'ils constituent la clef pour l'avenir, ce que les Français savent bien. A tel point - grand paradoxe - que Nicolas Sarkozy a pu se présenter comme le candidat de la protection contre les "désordres du libéralisme". Elle a opéré un déplacement vers le centre confirmé par l'offre d'alliance faite à François Bayrou, qui a jeté dans la perplexité de nombreux électeurs de gauche.

    La campagne brouillonne de Ségolène Royal, marquée par l'improvisation permanente, a permis à Nicolas Sarkozy d'apparaître comme le candidat de la crédibilité, du rassemblement et surtout du changement, alors qu'il était le candidat de la majorité sortante. Cette campagne sans véritable ligne directrice a été trop solitaire et trop personnalisée. Les impairs se sont multipliés et les propositions sont restées floues. "Nous en discuterons après." Mais les Français ne votent pas pour des promesses de discussions !

    Tout faux, en un mot. S'il y avait une leçon à tirer du 21 avril 2002, c'était qu'il fallait retrouver le chemin de l'électorat populaire. Ségolène Royal a cru y parvenir en parlant d'ordre, de sécurité et de participation, alors que cet électorat attendait un vrai changement à gauche sur le terrain économique et sociale, fondé sur des propositions précises. Résultat : sa campagne a eu un effet démobilisateur sur l'électorat de gauche. Elle n'a su rassembler ni son camp, ni sa base électorale, ni créer une dynamique au-delà.

    Les sondages sortis des urnes montrent que près de la moitié de ses électeurs n'a voté pour elle que par rejet de Nicolas Sarkozy. Face à un candidat moins polarisant, son score aurait été encore plus faible. Contrairement à ce qu'elle prétend, elle n'a pas engagé le renouvellement de la gauche ; elle a approfondi sa crise.

    medium_500630710_f3c2babab0_m.jpegLe Parti socialiste doit accepter de tirer pleinement les conséquences de ce fiasco. Rien ne serait pire que de refuser, au nom de l'unité, d'analyser ses raisons et d'opérer les remises en cause nécessaires. Faire ce travail est d'ailleurs le meilleur moyen pour préparer les législatives : montrer aux Français, et avant tout aux électeurs de gauche, que l'on a compris leur message. Renouveler la politique, c'est d'abord cela : mettre chacun devant ses responsabilités.

    Le parti a besoin d'une refondation autour d'une ligne authentiquement de gauche, d'une gauche concrète et d'avenir. C'est là l'enjeu de fond. Ségolène Royal a imposé sa candidature à partir d'une critique du socialisme français qualifié d'"archaïque". Ce discours lui a valu le soutien d'une partie du monde médiatique, intellectuel et culturel acquise à l'idéologie de la "troisième voie". Selon eux, le problème du PS français viendrait de ce qu'il n'a pas réalisé son aggiornamento social-démocrate. Le résultat de cette élection contredit cette affirmation. Le socialisme du centre porté par Ségolène Royal est mis en échec. Les Français ont préféré la présomption du changement avec Nicolas Sarkozy, si douloureux puisse-t-il être, au risque du statu quo avec le social-centrisme de la candidate socialiste.

    Face aux quatre grands enjeux actuels - persistance du chômage de masse, risque de décrochage économique de la France, précarisation généralisée de la société et nouveaux périls environnementaux -, seul un projet de transformation à gauche peut être crédible. C'est ce projet renouvelé, en prise avec les enjeux de demain, et enfin sérieux qu'il faut maintenant reconstruire.Certainement sans moi.