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Editori@l - Page 24

  • LA HAINE :JUSQU'OU

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    Si il y a des désaccords à gauche , c'est normal mais depuis l'élection de François Hollande c’est même la première fois qu’un gouvernement de gauche gouverne avec une telle déloyauté et haine sur sa gauche.

    François Hollande doit tenir compte d’une opposition inédite, que les médias trop rapidement incarnent en la personne de Jean-Luc Mélenchon.

    Je ne suis pas étonné de cette haine mais déçu par la violence d'une telle opposition de gauche

    Soit  l’extrême gauche,a toujours  considèré l’UMP et le PS comme des partis à combattre en bloc. Mais  comment peut-on espérer triompher, entraîner, voire unir, dans ce classe contre classe d’un autre temps .

    La politique est un mélange de convictions et d’actions.

    Mais qui est donc le plus à gauche ? Celui qui se cogne au réel et qui agit  ou celui qui en parle sans autre limite que sa pensée ? Le débat est sans fin. Il est presque sans intérêt de le voir se limiter à quelques oukazes verbales du YaKaFoKon habituel.

    La politique est une question d’alternative: 

    comprendre le réel

    comprendre nos choix

     

     

      

  • UNITAIRE POUR DEUX

     

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    A la reunion des secrétaires de section du P. S à laquelle j'ai assisté ce samedi il y a une formule de François Mitterrand qui m'ai révenu quand nos dirigeants parlaient d'union de toute la gauche pour les prochaines élections : "Il faut être unitaire pour deux" A l'époque, dans les années 70, le PCF  tapait déjà trés  dur sur le PS, Mitterrand voulait dire qu'il était unitaire pour lui et pour eux, à la place des communistes, et je ne comprenais mal qu'on puisse être unitaire pour quelqu'un qui ne le veut pas !. Et puis, l'unité a fini par l'emporter, Mitterrand est devenu président, et les communistes qui tapaient encore plus fort contre lui sont entrés ... dans son gouvernement ! Il y a aussi des miracles en politique ...

    "Etre unitaire pour deux", la formule m'a marqué, j'y pense encore aujourd'hui, et je crois au miracle en politique.

  • RENAULT : LE CHANTAGE A L'EMPLOI

     Les négociations entre la direction et les syndicats du constructeur automobile Renault ne doivent pas "s'apparenter à du chantage", a déclaré mardi l'entourage du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. "Les discussions qui sont en cours actuellement chez Renault doivent évidemment respecter le dialogue social et donc la méthode des négociations et, en aucun cas, ne s'apparenter à du chantage

     

    L’annonce par Renault de la suppression de 7500 emplois d’ici 2016 est un révélateur de l’arrogance et du sentiment d’impunité des grands groupes industriels à l’égard de leurs salariés et des pouvoirs publics.

    Quelques jours après la conclusion entre les représentants patronaux et trois organisations syndicales d’un accord sur la « sécurisation de l’emploi », le constructeur automobile en démontre toute la nocivité.

    C’est au cours de la négociation sur la compétitivité que la direction de la marque au losange a révélé un projet de restructuration qui conduit à une réduction de 15 % de ses effectifs sur le territoire. Il s’agit de 5 700 emplois non renouvelés et de 1 800 départs anticipés dont les deux tiers concernent directement le pôle de production de l’entreprise.

    Le groupe espère réaliser une économie de 400 millions d’euros sur ses coûts fixes et retrouver des marges financières dans un contexte de recul significatif de ses ventes dans les pays de l’Union Européenne. Pourtant avec 786 millions de profits déclarés au premier semestre 2012, les ressources de l’entreprise demeurent élevées et semblent moins affectées que celles de ses concurrents les plus proches.

    La simultanéité de cette déclaration de la direction de Renault avec la signature d’un « compromis » portant sur la réforme du marché du travail a de quoi inquiéter les salariés. Les dirigeants d’entreprises ont en effet obtenu des garanties décisives sur leur prédominance dans l’établissement des normes, la détermination et la définition de l’emploi. Il revient désormais aux travailleurs d’accepter les conditions fixées par l’entreprise, de s’adapter aux nouvelles recommandations et de se féliciter de ne pas perdre leur travail.

    À ce titre le cas de Renault est exemplaire. Les salariés doivent en plus de la diminution des emplois consentir à une augmentation de 6,5 % de leur temps de travail sans contrepartie de salaires, une mobilité obligatoire sous forme de détachement temporaire et une impossibilité de cumuler les congés non pris. Pour la direction l’accord des syndicats à ce plan de rigueur conditionne la pérennité de nombreux sites sur le territoire.

    Alors que près de 35 % des automobiles en circulation ont plus de 10 ans, que le marché de l’occasion reste dynamique et que la production de l’entreprise dans les pays tiers ne cesse d’augmenter, le groupe Renault semble vouloir privilégier la rentabilité à court terme au développement industriel.

    L’État actionnaire doit contraindre le groupe dirigeant à s’expliquer sur ses choix stratégiques, à maintenir l’activité dans ses diverses unités de production et à assurer des conditions décentes à ses salariés. Aucun nouveau modèle social n’émergera de l’humiliation des travailleurs, de l’abaissement du travail et de l’arbitraire managérial.

  • PROMESSES TENUES

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    Le président  met en place son programme

     Depuis le 6 mai dernier, force est de constater que, malgré ce que l’on peut lire ça et là, le chef de l’Etat et son gouvernement appliquent presque à la lettre le programme pour lequel il a été élu. A presque huit mois de présidence et sur soixante propositions, les N° 1, 2, 3, 5, 6, 7, 9, 10, 11, 12, 15, 16, 17, 18, 22, 26, 31, 33, 34, 36, 37, 41, 47, 48, 55, 59, 60, sont désormais - et “déjà” - soit réalisées soit en cours.

     Les quatre dernières en cours de réalisation étant la N° 31 - “J’ouvrirais le droit au mariage et à l’adoption aux couples homosexuels” ; la 55 “ tout texte de loi concernant les partenaires sociaux devra être précédé d’une concertation avec eux” et, suite au conflit malien, la 60 “je maintiendrai une ambition nationale élevée dans notre outil de défense, et je serais très vigilant dans l’action contre le terrorisme...”

     Depuis hier, lancement de la proposition N° 48 “je ferais voter une loi sur le non cumul des mandats”, est en phase de présentation en conseil des ministres


     La commission Jospin de juillet dernier

     Le 14 juillet 2012, François Hollande a chargé une commission présidée par Lionel Jospin de plancher (notamment) sur le cumul des mandats - elle doit rendre ses conclusions début novembre. Le 5 octobre, il a indiqué que la loi sur le non cumul serait présentée au Parlement au printemps 2013. Le 9 novembre, la commission Jospin propose l'incompatibilité du mandat parlementaire avec tout mandat électif autre que le mandat local.

    Le chef de l'État a annoncé, mercredi, une loi visant à limiter le cumul des mandats ainsi qu'une révision de la Constitution.


     Le président de la République présentait ses vœux aux parlementaires. L'occasion de préciser sa position sur le cumul des mandats. Il a confirmé la proposition de la commission Jospin d'interdire tout cumul d'un mandat exécutif local avec un mandat parlementaire. Un sujet sensible qui suscite l'hostilité de nombreux élus, de droite comme de gauche, notamment parmi les sénateurs.

     François Hollande a annoncé que le projet de loi sur le non-cumul des mandats concernerait « tous les parlementaires », députés et sénateurs. Le texte s'appliquerait « quelle que soit la taille de la collectivité locale concernée. Cette réforme entrera en vigueur, si le Parlement en décide, durant le quinquennat ». Pour nombre de ses partisans, le texte devrait être vite mis en chantier pour être appliqué dès les élections municipales de 2014.

     Une réforme de la constitution, comme promise durant la campagne

     Le président de la République a aussi indiqué qu'une réforme constitutionnelle serait soumise au Parlement réuni en Congrès « d'ici à l'été ». Elle portera notamment sur le statut du chef de l'État, la suppression de la Cour de justice de la République et la réforme du Conseil supérieur de la magistrature. Avec l'objectif de « réviser notre Constitution dans le sens d'une plus grande indépendance de la justice et d'un approfondissement de notre démocratie ».


    Le président de la République a précisé que Jean-Marc Ayrault allait ouvrir « dans les semaines qui viennent des consultations des groupes politiques sur un avant-projet de loi » qui prévoira la « fin de la présence des anciens présidents au Conseil constitutionnel » ou l'introduction de « la démocratie sociale dans notre loi fondamentale ».

     

  • MARIAGE POUR TOUS

     Manifeste : au mariage pour tous, nous disons oui
    Je vous encourage à lire ce texte de Gularu publié chez Jegoun. Il s'agit d'un des plus beaux plaidoyers pour le mariage pour tous lu depuis longtemps.
     
    Ite missa est

  • DROIT AU LOGEMENT

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    Un joli communiqué, qu’une fois n’est pas coutume, je reproduis tel quel. Plutôt que de faire une énième billet sur le logement, voici donc, in extenso, la réaction de JEUDI NOIR.

    Les journées de lundi 7 et mardi 8 janvier 2013 sont à marquer d’une pierre blanche pour les mal-logés. L’occupation victorieuse, par les associations DAL et Jeudi Noir, du 2 rue de Valenciennes à Paris, tout comme les réquisitions annoncées par le gouvernement, sont le fruit de la détermination du monde associatif, qui a fait évoluer la position du gouvernement sur ce sujet. Il y a 6 ans Jeudi Noir et le DAL réquisitionnaient un batiment vacant place de la Bourse, et créaient le Ministère de la crise du logement. Pendant plus de deux ans ce lieu de vie est devenu le symbole de la lutte pour le droit au logement. Les très nombreuses actions de l’époque avaient fait bouger les consciences. Restait à convaincre un gouvernement prêt à faire un pas en avant.

    Pour la première fois depuis 15 ans, lundi 7 janvier 2013, une ministre du Logement, Cécile Duflot, est venue soutenir les habitants d’un immeuble réquisitionné par leurs soins. Mardi 8 janvier, sur Canal Plus, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, à la question de Samia, habitante lui demandant si elle était hors-la-loi, a clairement répondu : « Non madame, vous n’êtes pas hors-la-loi. Puisque le logement c’est un droit. Cet immeuble ne sera pas évacué. » (source )

    En reconnaissant publiquement la légalité du droit au logement, Manuel Valls  ministre de l’intérieur reconnait qu’aucune loi n’a jamais interdit de s’abriter dans un batiment vide.

    Le droit au logement, au plus haut niveau du gouvernement, est ainsi reconnu comme une justification suffisante pour légitimer l’occupation d’un immeuble vide. Qualifié par le Conseil constitutionnel d’« objectif à valeur constitutionnel », le droit au logement avait été rendu opposable par une loi de 2007. Quant à l’occupation sans droit ni titre, ou squat, cela ne constitue pas une infraction, mais peut se régler devant la juridiction civile entre le propriétaire et les occupants.

     Des dizaines de milliers de ménages, déclarés « prioritaires DALO », sont toujours dans l’attente d’une solution digne et pérenne. Enfin, face au scandale de la vacance, il faut une loi forte pour taxer les bureaux vacants , ou encore pour arrêter de produire en masse des bureaux qui s’ajoutent aux millions de mètres carré déjà vides.

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    Plus globalement, les réquisitions doivent s’accompagner d’une vraie politique du logement :

    - encadrement et baisse des loyers,

    - lutte contre la rétention foncière,

    - interdiction des expulsions locatives,

    - construction massive de logements vraiment sociaux

    - captation de la rente foncière,

    - transformation de bureaux en logements,

    - taxe sur les bureaux vacants,
    La bulle immobilière, qui vacille sur ses bases, peut trembler !

    Administrateur d'une association qui a réalsé en 2012 6 logements PLAI à Antibes , je peux ,cette année financer 15 logements de ce type .

    Malheureusement je ne trouve pas de foncier ou immeuble à réhabiliter.

    Nous avons un conseiller régional à Antibes de la majorité , qui pourrait m'aider , lui qui demande la construction de logements sociaux pourquoi ne le fait-t-il pas ? 

     

     

  • DEUX VICTOIRES

    En ce premier jour de 2013 , je me plie, comme chaque début d'année, à l'exercice traditionnel de la rétrospective , nationale et locale, pour une fois assez simple : deux victoires , à chaque fois une grande  joie , voilà ce que je retiens de 2012.

    La première victoire, c'est bien sûr celle de François Hollande, pas sûre du tout au début ! Ma joie, c'est de voir enfin le retour de la gauche française au pouvoir . L'impopularité au bout de quelques jours menée par le Front de Gauche m'attriste-t-elle ? Oui bien sur même si elle était prévisible dés le lendemain de l'élection présidentielle on a l'habitude avec ces gens là .

     La deuxième c'est bien sur la montée en première division de mon Stade de Reims aprés 33 ans de galère .

    Le parallèle entre François Hollande et le Stade de Reims , c'est bien d'assuer le maintien à l'étage supérieur.

    Petite satisfaction , le chiffre des lecteurs de plus en plus nombreux à visiter ce blog , moi qui croyait qu'aprés  l'élection de Sarkozy l'inspiration s'envolerait , il n'en ai rien , tant mieux .

    A demain  

     

     

  • MA CASSETTE MA CHERE CASSETTE

     

    Affaire Cahuzac, affaire Tapie ; étrange lien sonore pour tenter de prouver une implication d’un ministre dans un pseudo compte à l’étranger et d’un autre dans le montage d’une contre proposition du rachat des titres du groupe Hersant. A se demander si la droite à bien digéré sa calamiteuse gestion de ses élections internes. D’autant qu’avec le refus de financement de sa campagne des présidentielles, l’UMP va de déconfiture en déconfiture et se retrouve, en interne, dans la même situation qu’elle nous a laissé le pays : la merde !

     Affaire Cahuzac ; je ne peux rien prouver mais j’ai une cassette

     L’affaire Cahuzac s’enrichit d’un nouveau témoin depuis trois jours, et atterrit à l’Elysée. Vendredi, Mediapart a révélé que Michel Gonelle, ex-maire RPR de Villeneuve-sur-Lot et ancien opposant de Jérôme Cahuzac, a pris contact le 15 décembre avec le cabinet de François Hollande, pour revendiquer être l’auteur d’un enregistrement fortuit, fin 2000, où l’actuel ministre du Budget évoquait son compte bancaire en Suisse.

     Dans cet enregistrement, mis en ligne par Mediapart le 6 décembre, un homme présenté comme Jérôme Cahuzac avoue son embarras à propos d’un compte détenu à l’Union des banques suisses (UBS). Depuis, le ministre a toujours nié avoir eu un compte en Suisse et être l’auteur du coup de téléphone.

     Pour finir, le ministre a demandé à UBS de confirmer qu’il n’est pas l’un de leur client et, alors que les informations publiées dans la presse nous informaient qu’UBS ne pouvait répondre à une telle demande, la banque a elle-même confirmé qu’un particulier pouvait obtenir la preuve qu’il n’y détient aucun compte, «si la demande est formulée officiellement par la personne à la banque». Ce que Jérôme Cahuzac a immédiatement fait.

     

     Encore plus drôle depuis deux jours ; Michel Gonelle, l'ancien élu du Lot-et-Garonne aurait confié à l'ex-juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière un enregistrement qui concernerait Jérôme Cahuzac, affirme que le magistrat est "certainement pour quelque chose" dans la divulgation de l'enregistrement. "Je ne sais pas comment cet enregistrement a atterri chez Mediapart. Je n'y suis pour rien, mais le juge Bruguière y est certainement pour quelque chose", a déclaré M. Gonelle. De son côté, Jean-Louis Bruguière a affirmé à Paris Match dimanche soir n'avoir ni écouté ni conservé cette pièce. Entre ex RPR, nouveau UMPistes et ancien juge ; c’est la panade.

     Affaire Tapie ; encore une cassette qui “prouve” que le ministre est intervenu

     Décidément, c’est un achat groupé de cassette low coast que la droite a réalisé ces derniers temps. Bernard Tapie a, lui aussi, une cassette... et la preuve que le cabinet du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, « a tout fait pour bloquer » son alliance avec le groupe Hersant et le rachat des journaux du Sud-Est, dont La Provence et Nice-Matin.

     Vendredi soir, Arnaud Montebourg avait pourtant démenti : « L’offre de l’alliance Tapie-Hersant n’a bénéficié d’aucun traitement de faveur ou de défaveur de la part de la République.” Bernard Tapie, lui, affirme au JDD que cette cassette « n’est pas une cassette piratée », comme si on pouvait croire qu’un Tapie puisse pirater un enregistrement pour se faire, gratos, de la pub dans le rachat des titres de presse...

      Et il se lâche « On était plusieurs dans une pièce, il y avait des avocats, des banquiers, quand le patron de la société belge qui était lui aussi sur les rangs nous a téléphoné. Il a alors dit noir sur blanc, lors d’une conversation que l’on a enregistrée, que la directrice adjointe du cabinet de Montebourg l’avait contacté pour le pousser à faire une offre d’achat. Il disait aussi qu’il n’avait pas d’argent, mais qu’elle l’assurait que la BNP le financerait ! Si ça c’est pas un coup de pouce ! »

      Un pétard mouillé pour se faire mousser

     Pourtant, la réponse du ministère semble cohérente : Le cabinet d’Arnaud Montebourg a confirmé, samedi, que « la cellule restructuration du cabinet a cherché un maximum d’offres de reprises pour le groupe Hersant Média, notamment le groupe belge Rossel ». « Nous n’avons cherché ni à favoriser ni à pénaliser Bernard Tapie. » Et c’est exactement ce que le gouvernement avait indiqué qu’il ferait dès le début de la mise en vente...

     Sacré pétard mouillé pour une droite qui ne sachant plus trop d’où elle vient, sait encore moins où elle va. Quoiqu’il en soit ; les cassettes enregistreuses vont bon train.

  • C'EST TRISTE

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    Triste fin d’année pour le Parti Communiste Français et ceux qui, à gauche, ont de l’estime pour ce parti et ses militants.

    Contaminé par la « mélenchonite »: nouvelle forme de maladie infantile, le PCF renoue avec un passé que l’on croyait révolu. Celui où il passait le plus clair de son temps à faire la guerre aux socialistes.

    Ce Parti, si utile à la gauche quant il est à la fois combatif et unitaire, s’engage dans une impasse.
    Seul Mélenchon, avec l’humilité qu’on lui connaît, est capable de se vivre en un Chavez Hexagonal persuadé qu’un échec du gouvernement lui serait profitable. Tout à sa soif de revanche sur le Parti Socialiste qui l’a nourri trop longtemps, il est aussi irresponsable qu’incapable de percevoir que, seule, la droite extreme tirera les bénéfices de ses agitations caricaturales.

    Dans la vidéo agressive éreintant François Hollande et ponctuée de rires en concert pour faire « comme à la télé », modernisation de la communication du parti oblige… le PCF revient à ses pratiques d’antan: l’agitprop. L’excès des communicants en plus et, malheureusement pour eux, le talent en moins… Le grand Louis Aragon lui, appelait à « faire feu sur les ours savants de la sociale démocratie » ça avait au moins de la gueule !

    L’histoire du Parti Communiste est ponctuée de moments de rechutes sectaires chaque fois sanctionnés durement par ses sympathisants. Je souhaite que cette fièvre gauchisante retombe rapidement, c’est l’intérêt de la gauche mais c’est aussi et surtout l’intérêt du Parti Communiste.

  • LE CLIP DE LA HONTE

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    Le Parti communiste vient de dévoiler un clip vidéo qui vise de façon inacceptable le Président de la République et le Gouvernement. Ce clip est de mauvaise foi, mensonger et caricatural: il est une faute contre la gauche.

    François Hollande et la gauche qui gouverne sont la cible exclusive de ce clip qui épargne totalement la droite et l'extrême-droite.

    Ce clip est une honte pour ses auteurs. Il ne met pas seulement en cause le Président de la République, il ignore délibérément l'action menée depuis 8 mois au service des Français: il passe sous silence les emplois d'avenir, les contrats de générations, la hausse du SMIC de 2% dès juillet 2012, l'augmentation de l'Allocation de rentrée scolaire, la retraite à 60 ans pour les carrières longues, les nouveaux postes dans l'Education, la loi de séparation des activités bancaires, la loi sur le logement, la création de la Banque publique d’investissement...Plusieurs de ces lois ont d'ailleurs été votées par le Parti communiste au Parlement.

    Ce clip passe aussi sous silence l’incohérence du Parti communiste qui a, pour la première fois avec la droite au Parlement, voté contre des réformes qui améliorent la vie quotidienne des Français comme le budget de la Sécurité sociale.

    J'appelle le PCF à cesser de se tromper d'adversaire, à se garder d’une dérive contraire à sa tradition de responsabilité.

    Ces caricatures sont insultantes et dangereuses pour l'unité de la gauche. La France n’a rien à gagner à la division de la gauche.

    Au lieu de faire la guerre à la gauche, le Parti communiste devrait aider le Gouvernement à faire la guerre au chômage et à la crise.