"Nicolas Sarkozy s'est entretenu avec le chef du Conseil national syrien"
"si je ne suis pas reelu, vous n'entendrez plus parler de moi".
Même non réélu il ne tient pas ses promesses
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"Nicolas Sarkozy s'est entretenu avec le chef du Conseil national syrien"
"si je ne suis pas reelu, vous n'entendrez plus parler de moi".
Même non réélu il ne tient pas ses promesses
Il n’y a rien de pire qu’un antisarkozyste sans inspiration et donc au chômage.
Ce constat est mon boulet personnel depuis le 6 mai 2012 au soir.
Avoir débarqué Nicolas Sarkozy le 6 mai dernier est que la parole azurcomienne s'est paradoxalement tarie.
Si nous étions en place, PSA [Peugeot Citroën] ne fermerait pas le site d'Aulnay-sous-Bois", a-t-il déclaré. "Il aurait peut-être suffi, il y a deux mois, de regarder comment accompagner par des prêts PSA pour pouvoir répartir la production entre les sites de Sochaux, de Mulhouse, de Rennes et d'Aulnay, et ainsi sauver un site industriel".
Voilà ce que ce triste sire de Christian Estrosi a osé déclarer ce lundi !!!!
On reste pantois devant telle impudence !
Au fait, ce M. Estrosi n'a-t-il pas été Ministre de l'Industrie de juin 2009 à novembre 2010 ??? Si il avait été si brillant à cette fonction, PSA ne serait donc pas dans la mouise aujourd'hui.
Alors, avoir le culot de nous dire "si nous étions en place aujourd'hui" dépasse l'entendement.
D'abord M. Estrosi nous démontre ainsi qu'il n'a pas encore digéré la défaite de son champion et de son camp.
Ensuite et surtout M. Estrosi a l'air bien malin avec cette déclaration inepte !
Pourquoi l'ancien Gouvernement ne s'est-il donc pas préoccupé de la situation de PSA alors que le plan de fermeture de l'usine d'Aulnay était connu depuis près d'un an ????!!!!
Trop facile de s'en prendre maintenant à la nouvelle majorité.
Et cerise sur le gâteau, malgré les dénégations outrées de M. Baroin,, sans même s'en rendre compte, M. Estrosi nous fait ainsi l'aveu aujourd'hui que l'ancien pouvoir s'est bel et bien arrangé avec la direction de PSA pour refiler la patate chaude à son successeur.
Mais le jour où M. Estrosi réflechira avant de parler n'est pas encore arrivé.
Des salariés de l'usine PSA , le 12 juillet. | AFP/ALAIN JOCARD
L’annonce, faite par la direction du groupe PSA Peugeot-Citroën, de la suppression de 8000 postes en France et de la fermeture de l’usine d’Aulnay-sous-Bois en 2014 est une tragédie nationale.
La fermeture du site d’Aulnay est un drame pour les salariés, pour les familles, pour la ville, pour la Seine-Saint-Denis et pour la région.Nous devons apporter notre soutien dans la dignité aux 3300 salariés qui travaillent sur ce site, aux centaines de familles qui habitent à Aulnay mais aussi aux sous-traitants qui font vivre le territoire et offrent de nombreux emplois dans une ville et un département où le chômage, et notamment le chômage des jeunes, est très élevé.
Il y a un avenir pour l’industrie automobile en France et pour le site d’Aulnay. La Direction de Peugeot doit donner des garanties et accepter de travailler avec les représentants des salariés, l’Etat et les collectivités locales pour définir une stratégie industrielle pour l’automobile en France et pour permettre le maintien d’une activité industrielle sur le site d’Aulnay.
Il serait inadmissible que PSA, qui a perçu 4 milliards d’euros d’aides de l’Etat, ne prenne pas ses responsabilités quant à l’avenir des territoires que ses décisions meurtrissent. Le groupe doit apporter des garanties aux salariés mais aussi à la reconversion des sites fermés.
Il est nécessaire de rappeler qu'il y a deux ans, PSA a battu des records de ventes de véhicules et , pour satisfaire les actionnaires, ce sont les salariés qui vont payer. La distribution des dividendes représente 50 % des résultats en moyenne sur cinq ans du groupe. L'entreprise aurait pu garder une provision pour ne pas se trouver dans une situation financière trés compliquée aujourd'hui
Le gouvernement est mobilisé, avec les députés socialistes, face à l’avalanche de plans sociaux et de fermetures d’usines depuis les élections présidentielle et législative.
Il y a de l’espoir pour notre industrie automobile : d’autres véhicules peuvent être conçus, des investissements réalisés dans les nouveaux matériaux et dans les nouvelles formes de mobilité de demain, des partenariats durables renforcés entre les constructeurs, les équipementiers et les sous-traitants. C’est tout l’enjeu du plan de soutien à l’industrie automobile qui sera présenté par le Ministre au redressement productif Arnaud Montebourg le 25 juillet.
Pour les non initiés, l'annonce hier d'une contribution commune Martine Aubry-Jean-Marc Ayrault en vue du prochain congrès du PS, en octobre, n'a sûrement pas une importance politique très grande. A tort : c'est une décision majeure et une excellente nouvelle. D'abord parce que la réconciliation entre les deux socialistes, qui convoitaient légitimement Matignon, est désormais scellée. Martine aurait pu, c'était une possibilité et le pire scénario, jouer sa propre partition, ressasser son amertume, cultiver sa différence, à l'extrême opposer le parti au gouvernement. Dans la situation où se trouve la France, qui exige l'unité et la responsabilité de tous les socialistes, ce comportement aurait été catastrophique. Ayrault et Aubry ensemble, c'est le rassemblement qui prévaut et c'est très bien.
De plus, il y a dans cette démarche une notion totalement nouvelle, jamais vue dans le cadre d'un congrès socialiste, qui aura sans doute échappé à l'attention de beaucoup : c'est "l'exclusivité" imposée par Martine Aubry. En clair, ça signifie que les signataires du texte qu'elle propose avec Jean-Marc Ayrault ne pourront pas soutenir d'autres textes (ce que les statuts du PS rendent possible dans ce premier temps des contributions). Ministres et dirigeants du parti devront donc faire un choix, afficher clairement leur solidarité avec la politique gouvernementale, tout en restant libres bien sûr de rejoindre d'autres contributions, mais en assumant les conséquences.
Mine de rien, c'est une petite révolution dans la culture politique du PS. Le moment des contributions, c'est celui des rapports de forces internes, des positionnements artificiels dissimulés derrière le débat d'idées, de la retape militante, de la signaturite aigüe (jamais un adhérent ne voit son soutien nominatif autant sollicité que dans cette période-là !), de dizaines de textes souvent illisibles, parfois folkloriques, de toute façon inutiles et la plupart du temps jamais lus, y compris par leurs signataires. La phase des contributions est à la réflexion politique ce que la gonflette est à la musculation. Elle favorise les marchandages sur le dos des militants en laissant croire qu'on les implique.
Dans l'idéal, il faudrait que le parti supprime le système des contributions et en reste aux motions, qui sont de grands textes généraux sur lesquels il faut trancher sans possibilité de se partager. En attendant cette nouvelle avancée dans la rénovation du parti, Martine Aubry, en imposant une clause d'exclusivité, porte un sérieux et salutaire coup au salmigondis des contributions.
Ce congrès d'octobre, je le vois essentiellement comme le congrès de l'unité, orienté dans deux directions : le soutien au gouvernement et la poursuite de la rénovation du parti, inaugurée par Martine Aubry. Les camarades qui voudront se compter le pourront toujours, on est libre au parti socialiste ! Mais ce serait une erreur politique. Quand on est aux responsabilités, quand on devient parti de gouvernement, on ne privilégie pas la cuisine interne, qui généralement n'a pas bon goût. Dans l'opposition, il est normal que toutes les sensibilités se fassent entendre, dans l'objectif de construire un projet commun, alternatif. Mais quand on dirige le pays, ce temps-là est fini, les choix ont été faits par les Français, il faut appliquer ce qui a été promis, pas chercher à se distinguer ou, pire, à critiquer.
Ce congrès de l'unité et de la rénovation, il faudra le porter à tous les niveaux, section, fédération, instances nationales, en poursuivant le travail qui a commencé avec l'instauration de la parité, qui s'est prolongé avec l'organisation des primaires, qui attend sa prochaine étape, la loi sur le non cumul des mandats. Ce sont les trois mesures phares qui auront bouleversé la culture militante du parti socialiste, et dont les effets ne sont pas encore complètement mesurés.
par Erwan Cario
tag : politique
« Arrêter de cumuler en 90 jours, c’est possible », clame le site web Cumul-info-service lancé par le collectif citoyen Participe Futur. Sur le modèle de Tabac-info-service, il part en croisade contre le cumul des mandats, mais sur un ton décalé particulièrement pertinent, en comparant les élus cumulards à des fumeurs invétérés.
On y découvre donc de nombreux témoignages, comme celui de Jean-Claude G. (23 ans de cumul) : « Si j’arrête, c’est pour mes électeurs. [...] Je leur avais promis avant les élections, et une fois que j’ai été élu, je me devais de passer à l’acte. Je pense aussi aux jeunes élus : je ne veux pas qu’ils commencent à cumuler et deviennent dépendants comme moi je l’ai été. » Cumul-info-service s’amuse aussi à démonter une à une les excuses les plus courantes sorties par les toxicos du mandat. Ainsi, à l’argument « si je démissionne aujourd’hui, nous risquons de perdre la prochaine élection ! », il répond : « Prenez du recul : il y a eu une vie sans vous, il y en aura une après. D’ailleurs la France n’a pas toujours connu le cumul des mandats. Sous la IVe République, seuls 40% des députés détenaient un mandat local, contre 90% aujourd’hui. »
Mais on ne trouve pas que du second degré sur Cumul-info-service. Bastien François, directeur du département de science politique de la Sorbonne, et Marc-Olivier Padis, rédacteur en chef de la revue Esprit, analysent ainsi, dans de courtes vidéos d’entretiens, le phénomène du cumul des mandats.
Maintenant, nous devons réussir le changement
Il faut prendre le discours de Jean-Marc Ayrault comme l’ouverture d’un débat public intense. Le Premier ministre a repris les grandes lignes des propositions de François Hollande pendant la campagne, en martelant qu’il n’y aurait pas de « tournant ».
Les premières réactions, notamment syndicales, ouvrent le débat et montrent la nécessité d’apporter des précisions sur les objectifs comme sur les moyens. La Conférence sur l’école puis la Conférence sociale sont les deux premières échéances de ce débat public.
Les décisions prises en terme de recettes budgétaires avec la fin du bouclier fiscal, la taxation des banques et des pétroliers, le rabotage des niches fiscales d’un côté, et l’abrogation de la hausse de la TVA de l’autre, illustrent une orientation.
Il s’agit d’augmenter les recettes en ciblant les grosses entreprises et les ménages les plus fortunés. C’est un point de départ pour rééquilibrer le partage des richesses en faveur des salariés.
Mais en Europe, la pression des libéraux comme du patronat est telle, que le changement a besoin de la mobilisation et de la vigilance citoyenne.
D’abord le social et les salariés
En effet, il faut entendre ce que dit François Chérèque quand il affirme « c’était la rigueur avant l’arrivée de François Hollande, c’est la rigueur après » et de citer la baisse du pouvoir d’achat et le blocage des salaires dans la Fonction publique.
A juste titre, la CGT va même au-delà de ce constat en demandant « des mesures concrètes et cohérentes permettant de répondre aux préoccupations et aux attentes des salariés, des privés d’emploi et des retraités ».
Tel est bien l’enjeu de la conférence sociale. Jean Marc Ayrault a rappelé mardi devant l’Assemblée nationale les 7 thèmes mis sur la table : l’emploi et particulièrement l’emploi des jeunes ; la formation, le développement des compétences et la sécurisation des parcours professionnels ; les rémunérations et notamment les bas salaires ; l’égalité professionnelle femmes-hommes et la qualité de vie au travail ; le redressement productif national ; l’avenir de nos retraites et de notre protection sociale ; le rôle de nos services publics et de ses agents.
Commençons le 9 juillet
Personne ne pense qu’en 48 heures tout sera réglé. Mais cette conférence doit être un commencement. Le dialogue engagé devra se poursuivre par de véritables négociations tant au plan national, que dans les branches professionnelles ou qu’au niveau territorial.
Par exemple, la faible hausse du Smic annoncée doit être complétée par des mesures sur les bas salaires et les grilles. Et le gouvernement peut montrer la voie avec la négociation des salaires dans la Fonction publique.
Pour qu’il en soit ainsi, la mobilisation à tous les niveaux (politique, syndical, associatif) est indispensable. Car les forces qui freinent toute avancée sont considérables. La Finance, le patronat, tous les lobbys, la commission européenne et ses dogmes, la « règle d’or » d’Angela Merkel. Tout est en place pour bloquer le changement.
Déjà, les banquiers semblent avoir fait renoncer François Hollande à son calendrier sur le livret A dont le doublement du plafond était prévu pour juillet. Ce doublement permettait un début de réorientation de l’épargne mais surtout une politique de relance de la construction de logements sociaux et, derrière la relance du secteur du bâtiment, celle de nombreux secteurs industriels.
Se donner les moyens du changement
Lutter contre la fraude fiscale, contre le droit du travail bafoué et contre les licenciements « boursiers », lutter pour l’égalité entre les femmes et les hommes, cela demande des lois, des mesures gouvernementales, des accords négociés… mais cela demande aussi des moyens.
Pour le ministère de la justice, la création de postes semble acquise. Mais il faut discuter aussi et surtout des créations nécessaires de postes dans les services concernés du ministère des Finances et du ministère du Travail. De même, la modification de la tarification à l’hôpital doit comprendre un volet « emplois » tant les tensions sont fortes dans le secteur public de la santé.
Que tout ne soit pas prioritaire, c’est facile à comprendre, que des compromis soient nécessaires et négociés cela ne peut être qu’une bonne méthode face à la brutalité de la droite sarkoziste pendant 5 ans.
Il faut avec Jean Marc Ayrault affirmer : « Non nous ne renonçons à rien.». Et le confirmer dans les faits avec une vigilance sociale et citoyenne de tous les instants. Ce sera aussi en débat dans le congrès du Parti socialiste à la rentrée.
Voilà un scandale qui, s'il était connu d'un grand nombre de Français ferait sans doute une onde de choc à travers tout le pays...
Vous savez sans doute que le gouvernement a récemment publié un décret qui oblige chaque automobiliste à détenir dans sa voiture un éthylotest enfin deux, l'un pour se tester en cas de doute, et l'autre à présenter aux gendarmes en cas de contrôle.
Officiellement, le but est de lutter contre l'alcoolisme au volant. Tout le monde aimerait voir moins de drames sur la route liés à l'alcool, c'est incontestable. Mais je vais vous montrer qu'il s'agit de bien autre chose ici...
L'affaire est tellement scandaleuse qu'il fallait absolument que je vous envoie un mail pour vous informer !
Alors, voilà ce qui se passe :
En juillet, une association, "I-Test" se crée pour militer en faveur d'éthylotests obligatoires dans toutes les voitures. Ils interpellent le Ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, et hop quelques mois plus tard le décret sort. La nouvelle infraction est créée, avec une amende de 17 euros à la clef.
Quand on sait qu'il faut des années d'habitude pour obtenir quoi que ce soit quand on est une association, nous avons été saisis par cette rapidité !
Vous le savez, ici à la Ligue de Défense des Conducteurs, nous enquêtons depuis plus de trois ans sur la répression routière il ne nous a pas fallu longtemps pour découvrir le pot aux roses !
Qui sont les membres de cette "association" ? S'agit-il, comme on aurait pu le croire, d'un collectif de familles qui ont perdu un proche sur la route à cause d'un chauffard qui avait trop bu ?
Pas du tout : ce sont tout simplement... des fabricants d'ethylotests !
Le Président de "l'association" est chargé de mission chez Contralco, le plus grand fabricant d'éthylotests chimiques (les fameux "ballons").
Et là, il vient de réussir un coup de maître : assurer à sa boîte un marché 100 % garanti sur 38 millions de voitures !
Le calcul est vite fait : 38 millions de voitures x 2 éthylotests à 1 pièce = 76 millions d'euros garantis dès l'application du décret en juillet prochain.
Mieux : le décret comporte une obligation de norme NF pour les éthylotests... norme que cette entreprise est la seule à avoir !
Voilà : un marché juteux, 100 % garanti, qui va rapporter des millions à une grosse entreprise...Et nous, on vient nous dire que c'est pour notre sécurité ? Et que si l'éthylotest venait à manquer dans notre boîte à gants, ce serait tellement grave qu'on devrait payer une amende ?
Franchement, de qui se moque-t-on ?
M'aider à faire connaître ce scandale au plus grand nombre de Français possible, en transférant ce message à tous vos amis, vos proches, ou vos collègues. Ne les laissez pas tomber dans le piège de la propagande des pouvoirs publics qui utilisent la sécurité routière comme un alibi pour engraisser un business juteux.
Je vous remercie.
Bien cordialement,
Christiane Bayard
Secrétaire Générale LIGUE DE DEFENSE DES CONDUCTEURS 116, rue de Charenton 75012 PARIS
Je suis en manque d’écriture et celà me déplaît. La vigilance ne s’est pas arrêtée le 6 mai dernier, ni le 17 juin non plus.
Cinq années d’antisarkozysme, ça marque. J'ai écrit, tapé, fustigé, critiqué. En face, Nicolas Sarkozy criait sans cesse, donnait des leçons tous les jours, menaçait à chaque heure. Voici qu’il est parti et que l’impatience est évidente. Cinq années d’antisarkozysme ont aiguisé mon sens de la riposte, mon envie de critiquer, mon impatience d’en découdre.
Chaque faux pas entraînait une riposte immédiate. Maintenant la droite n’a plus grand chose à dire parce qu’elle est vidée de valeurs, purgée d’idées et je n'ai plus grand chose à écrire . La droite a échoué, élections après élections. Certains craignaient les pleins pouvoirs accordés au PS à l’issue du scrutin législatif. Ils vont découvrir que le premier adversaire déloyal et méprisant risque d’être plus Le Front de Gauche plus que la droite.