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Editori@l - Page 27

  • ON SE CALME

    Gérard Filoche a raison.

    Avec la gauche on n’a pas tout ce qu’on veut, avec la droite on a tout ce qu’on ne veut pas.

    Mais j’avais raté une étape. Le 6 mai dernier,  n’est ce pas François Hollande qui a gagné. C’était un monstre idoine issu d’un curieux croisement entre DSK, Mélenchon et Eva Joly. Un mec protéiforme sorti d’un film d’horreur politique …

    Quand je lis  lire, écoute , vois les critiques qui pleuvent aujourd’hui comme une mauvaise bruine . Hollande n’est que trahison.

    Remettons-nous à l’heure d’été.

    Contentons-nous d’autres constats, presque plus essentiels.
     Rappelez-vous: nous avons failli subir DSK comme candidat élu avant l’élection… Merci Nafissato Dialo.

    . Depuis 2005, elle est passée où, la gauche radicale ? Elle a cru gagner un référendum. Elle a oublié qu’il y avait des suffrages de Le Pen mélangés au sien pour récuser ce triste Traité. Certains ont voulu créé le NPA, belle initiative, total échec politique. Les masses n’ont pas suivi. Elles s’en foutent. Elles stressent pour autre chose et vous étiez illisibles, aphones ou inexistants.

    . En 2007, il y avait une candidate que d’aucuns traitèrent de folle, de sorcière ou de je ne sais quoi.  Ségolène Royal avait un sens populaire . Mais cette candidature fut un échec. Dont acte.

     Et Europe Ecologie Les Verts, quelle réussite ! Ils ont gagné des élections locales, puis se sontt vautrés dans une présidentielle pas faite pour eux . Ils  jouent les grincheux contre nous , socialistes sur le nucléaire par exemple – quelle surprise ! – Mais pour qui se prennent-ils ?


    6. En mai 2012, quel était le rapport de forces ? J’ai dû rater une étape, là aussi. Mélenchon a perdu. Poutou était sympathique mais inexistant. Eva Joly a fait un score digne d’une élection locale dans la Creuse. Rappelons à certains un peu du B-A BA marxiste: les classes ne sont fortes que mobilisées. Il n’y a plus de classes sociales. Il y a de la précarité disséminée tous azimuts.

     

    La France n’est pas passée à gauche toute ce 6 mai. Quans elle le sera, j'en serais ravi. Mais c’est faux. C’était faux. Si Hollande décevait toute la gauche, il serait à 80% d’impopularité (j'éxagère à peine ).

    Triste constat, incroyable scoop, mais inévitables conclusions: Hollande gouverne comme il pense en fonction du contexte, il choisit les options qu’il croit être les meilleures. Certaines nous déplaisent, me déplaisent. Et alors ? Etiez-vous nombreux et convaincants pour imposer autre chose ? Non.

    Donc, on reste humble si on veut critiquer ou on se chevénementise . On évite les phrases péremptoires.

    Et notamment celle-ci, cette phrase, ce constat, cette approximation psychologiquement si confortable qui ne devrait pas avoir droit de citer chez les critiques que nous pourrions êtres: « Je n’ai pas voté pour cela ? » Ah bon… Fallait lire  relire, mobiliser , convaincre et gagner.

    Vraiment ? Mais pourquoi donc, pour qui donc avez-vous voté ? Contre Sarkozy. Si vous aviez été assez convaincants, assez forts, assez puissants, votre candidat(e) aurait gagné. Ce ne fut pas le cas. Donc, par courtoisie, honnêté , loyauté et simplicité, on se calme, on reste ouvert, on tend la main.

    Visiblement, votre candidat a perdu.

    C’est Hollande qui a gagné.

    Un peu d’humilité.

    Son échec sera votre échec.

    Notre échec.

  • CE NEST PAS MOI QUI LE DIT

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    Pierre Laurent, le numéro un du PCF, avait promis que le prochain congrès du parti serait "rock'n'roll". Vendredi 2 novembre, les journalistes ont eu un avant-goût du "rock'n'roll" sauce communiste. Dans leurs boîtes aux lettres, en pleine Toussaint, un bien étrange faire-part : un courrier cerné de gris mais surmonté d'un gros point d'interrogation rouge. "Monsieur Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français ainsi que tous les membres du Conseil national du PCF vous invitent à enterrer l'enterrement du PCF, né à Tours le 30 décembre 1920", est-il écrit. Un texte à ne pas lire en diagonale, sous peine de contre-sens... Suivent la date et le lieu de "ces funérailles", le 10 novembre place du Colonel Fabien, le siège parisien du PCF. "Ni fleur ni couronne", précise le parti dans la plus pure tradition des faire-part de décès.

    Deux jours plus tôt, toujours en vue du prochain congrès, qui se tiendra du 7 au 10 février 2013 à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), les médias avaient reçu un communiqué dans la même veine. Intitulé "Le parti communiste est mort", il relevait que sur Google, le parti de Maurice Thorez "est mort 1 700 000 fois". Vérification faite, ce serait plutôt 2 310 000 fois "Allez sur le célèbre moteur de recherche, et vous pourrez constater l'incroyable accumulation de fleurs de cimetières déposées sur la tombe du PCF", déplorait le parti. "Le Parti communiste est mort, qu'il repose en paix avec Mélenchon" (Atlantico), "La lente chute du Parti communiste" (Europe 1) ou encore "Le parti communiste est mort, un avenir pour notre pays ?" (Yahoo answers), peut-on effectivement lire dans les premiers résultats affichés par Google, au milieu de nombreuses autres occurrences concernant d'autres partis communistes dans le monde.

     C'est hélas vrai le PCF est mort , Mélenchon l'a tué et avec lui tous ceux qui par déloyauté , haine ou opportunisme se trompent de combat et d'adversaires et qui écartent des militants de la ligne de ce parti certains m'ont dit ne plus  comprendre plus la statégie du parti et son alignement sur celle de Mélenchon.

  • KARABATIC A AVOUE

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    Le véritable ennemi, j'allais dire le seul, par ce que tout passe par chez lui, le véritable ennemi si l'on est bien sur le terrain de la rupture initiale, des structures économiques, c'est celui qui tient les clés... l'argent, l'argent qui corrompt, l'argent qui achète, l'argent qui écrase, l'argent qui tue, l'argent qui ruine, et l'argent qui pourrit jusqu'à la conscience des hommes !
    --

    François Miterrand, Congrès d'Epinay, 11 Juin 1971

     

  • SON BILAN

    J'ai la nette impression qu'un grand nombre de Français dont Mélenchon ont oublié les quelques années passées et le bilan que la gauche a trouvé à son arrivée récente au pouvoir.

    Alors il m'a semblé intéressant de dresser un bilan le plus complet possible  puissent se remémorer d'où l'on vient et dans quel état Sarkozy a laissé la France.

    A l'image de son parcours personnel au RPR puis à l'UMP, son quinquennat aura été chaotique, lui qui vantait aux Français une "République irréprochable".

    On ne peut pas affirmer que ces cinq années passées auront été un fleuve tranquille puisque émaillées d'affaires, scandales, magouilles et condamnations en tout genre, "mouillants" ministres et entourage voire l'ex chef de l'Etat lui-même.


    Pour mémoire, voici donc "les affaires" du quinquennat de Sarkozy, elles ont pour nom :

    L'affaire Karachi Gate,
    l'affaire Takieddine,
    l'affaire Bettencourt,
    l'affaire Woerth (hippodrome de Compiègne)
    le scandale Tapie,
    l'affaire Clearstream,
    les affaires Wildenstein,
    les voyages de Michelle Alliot-Marie en Tunisie,
    le scandale Joyandet,
    la nomination de Jean Sarkozy,
    les cigares de Christian Blanc,
    les condamnations d'Hortefeux,
    la légion d'honneur du couturier de Sarkozy,
    la légion d'honneur de l'expert comptable d'Eric Woerth,
    la légion d'honneur de Jacques Servier
    la légion d'honneur de Patrice de Maistre (gestionnaire des Bettencourt),
    les micros partis de Wauquiez, Copé, Woerth,
    les amis placés ici où là,
    le scandale Georges Tron,
    l'espionnage du Monde,
    le fiasco à propos des vaccins contre le H1N1,
    les expulsions des Roms,
    la circulaire Hortefeux sur les Roms,
    la stigmatisation des gens du voyage,
    l'espionnage de Médiapart,
    l'affaire des fadettes,
    la circulaire Guéant sur les étudiants étrangers,
    etc.... liste non exhaustive

    La compil des données concernant l'etat de la France au départ de Sarkozy :


    Économie :

    - 2,46 millions d’euros de salaire moyen, soit 150 Smic, pour les patrons du CAC40,
    - 37,4 milliards d'euros de dividendes versés aux actionnaires des sociétés du CAC40
    - 0,7% de croissance (estimation 2011)
    - 148,8 milliards de déficit budgétaire (2010)
    - 70 milliards de déficit commercial (commerce extérieur) en 2011 (39,1 milliards en 2007)
    - 1 600 milliards d'euros dette publique soit 82,3% du PIB fin 2010
    - la dette publique de la France est passée de 64.2% du PIB en 2007 à 82.3% en 2010
    - 172% d'augmentation du salaire présidentiel de Nicolas Sarkozy  en janvier 2008
    - 2 milliards de baisse de l’Impôt Sur la Fortune pour les plus riches


     
  • LE CHANGEMENT C'EST MAINTENANT

     

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    J'ai regardé François Hollande et je l'ai trouvé très bien .
     Deux idées fortes : le patriotisme économique, qui oblige autant à la solidarité des plus riches par l'impôt qu'à la compétitivité des entreprises, et l'agenda du redressement sur deux ans, avec bilan en 2014 l'année des élections municipales, qui seront gagnées par le parti socialiste si le changement est alors perceptible par la majorité des Français .

    Deux pistes importante pour relancer l'économie et réduire la dette : la flexibilité de l'emploi  et le financement de la protection sociale autrement que par les cotisations du travail . Le président de la République fait preuve d'une belle audace  qui me plaît. Le discours est sérieux, carré, prospectif.

    Sur la taxation des hauts revenus à 75%, Hollande a été très clair : l'engagement sera intégralement tenu. Il n'y a que les faiseurs d'embrouille qui peuvent sur ce point lui chercher querelle.
      La polémique du week-end autour de Bernard Arnault a été surréaliste : cet homme souhaite acquérir, pour des raisons personnelles, la double nationalité franco-belge. Qu'il parte .

    Il reste maintenant au parti socialiste à jouer la partition que le président a ce soir donnée, agenda et objectifs. Le simple antisarkozysme doit désormais être dépassé : ce sont des choix politiques qu'il faut assumer, devant les Français, et qu'il défendre face aux attaques de la droite , et du déloyal Front de Gauche  c'est une culture de majoritaires qu'il faut retrouver, après dix ans passés dans l'opposition.
     
     
  • ESPRIT CRITIQUE OU ANTI SOCIALISME PRIMAIRE

    L’esprit critique se cultive plus facilement quand la critique et la louange officielles et/ou dominantes se révèlent insuffisantes. Tout l’enjeu de l’AZURCOM des premiers jours de règne de Sarkozy était justement de proposer une autre lecture de la réalité, contre le bruit médiatique ambiant, créé à l’Elysée, propagé par nombre de médias dociles. On oublie qu’il fallut attendre près d’un an pour que la France médiatique se réveille enfin antisarkozyste.

    François Hollande a démarré son quinquennat sans indulgence médiatique ni politique. Rien à voir avec son prédécesseur. Chacun l’attendait avec un couteau, à droite et surtout à gauche et au déloyal Front de Gauche .

     Quand l’Express moque les prétendus “cocufiés” par Hollande, on comprend que quelques éditocrates s’inquiètent du vent qui tourne. Ce numéro de l’Express  exemplaire par la vulgarité de sa couverture, sans rapport avec le contenu de l’hebdomadaire est l’oeuvre du patron de la rédaction, l’omni-présent Christophe Barbier.

    Quand le même Express enquille sur “Et si Sarko avait raison”, évidemment que mon sang n'a fait qu’un tour.

    A gauche, on n’est pas mieux loti, c'était prévisible . La gauche est indisciplinée par nature et Mélenchon souhaite l'echec de François Hollande uniquement par tactique politicienne . L’offre médiatique, donc, m' insupporte, et , le premier esprit critique est de proposer un angle différent quand on juge que celui proposé par les médias n’est pas le bon.

    Cette rage est un moteur au moins aussi fort que mon antisarkozysme d’antan . 

  • FACE AU CHOMAGE DES JEUNES LE GOUVERNEMENT AGIT

     

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    Le Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social vient de présenter aujourd’hui en conseil des ministres un projet de loi relatif aux emplois d’avenir.

    Cet engagement pour l’emploi des jeunes répond à la priorité du quinquennat voulue par le Président de la République.

     

    Dans un contexte de poursuite de l’aggravation du chômage, qui touche plus particulièrement les jeunes peu ou pas qualifiés, je salue ces mesures d’urgence.

     

    Associés à un véritable effort de formation et à un accompagnement renforcé, les 100 000 emplois créés dès 2013, jusqu’à 150 000 en 2014, permettront d’offrir une première expérience professionnelle à des jeunes, principalement sur des territoires fragiles.

     

    Créés dans le secteur non marchand pour des activités ayant une utilité sociale avérée et porteurs pour l’avenir (filières vertes, numérique, social…), ces emplois contribueront non seulement à lutter contre le chômage des jeunes, mais également à incarner le nouveau modèle de développement porté par la majorité.

     

    Après des années d’inertie et d’échec de la droite, les emplois d’avenir sont une véritable rupture avec le quinquennat précédent qui a été marqué par l'explosion du chômage des jeunes (155 000 demandeurs d'emplois supplémentaires pour les catégories A, B et C en cinq ans), conséquence des mesures inefficaces adoptées : subvention sur fonds publics des destructions d'emplois avec les exonérations sur les heures supplémentaires, baisse des crédits de l'emploi et du nombre de contrats aidés en pleine crise.

     

    La mise en œuvre des emplois d’avenir, après l’annonce en juillet du déblocage de 80 000 contrats aidés et du recrutement de 2 000 agents à Pôle Emploi, illustre la priorité absolue à l’emploi du gouvernement.

     

    Celle-ci se poursuivra par l’entrée en vigueur des contrats de génération et d’une nouvelle politique industrielle qui redressera durablement l’économie de notre pays.

     

    C’est pourquoi je veux, au nom du Parti socialiste, souligner l’engagement du gouvernement, qui agit au quotidien pour les Français, en luttant contre la crise du pouvoir d’achat et le chômage par des mesures justes et efficaces.

  • C'EST LA RENTREE

    Pour la rentrée de septembre je m'attendais à voir en première ligne de front des opposants au gouvernement Ayrault toutes les figures de l'UMP et ou du FN.Eh bien non pas du tout j'ai tout faux au casting quels sont ceux que l'on voit arriver en tête 120 jours à peine après l'élection d'un Président de Gauche à la tête du pays le Socialiste François Hollande ils se permettent de la ramener alors qu’un certain nombre de choses (pas négligeables et pas seulement symboliques) ont déjà été entreprises par le nouveau gouvernement .

     Je vais vous les citer :

    Thibault CGT

    Mélenchon Front de Gauche 

    Chérèque CFDT

    Besancenot Ex NPA

    ATTAC

    Poutou Ex candidat à l'élection présidentielle;etc..etc..

    chacun est assez clairvoyant pour comprendre qu'avec une aide aussi précieuse on ne puisse que réussir la cohésion nationale nécessaire aux réformes économiques et sociales pour redresser notre pays en temps de crise européenne et mondiale . 

    Avec de tels partenaires nous n'avons pas besoin d'adversaires 

     On a beau s’attendre au pire, on ne s’habituera jamais au mauvais goût d’élus politiques de droite comme Lionnel Luca, le député UMP des Alpes-Maritimes.

    Après le malaise, vendredi, de la garde des Sceaux Christiane Taubira alors qu’elle prononçait un discours à l’Ecole nationale de la magistrature à Bordeaux, l’élu niçois, membre de la droite populaire, l’aile droite de l’UMP, s’est cru fin en écrivant sur son compte Twitter :

    « Le malaise de Christiane Taubira est survenu à l’énoncé de toutes les mesures en faveur de la délinquance : en fait c’est une prise de conscience ! »

     

  • LES CRITIQUES :C'EST MAINTENANT

    Les Français en auraient déjà marre d'Hollande et d'Ayrault se réjouissent les médias ? C'est ce que semblerait indiquer la chute de leur courbe de popularité. Au bout de trois mois seulement, coupés par les vacances d'été ! Franchement, ce n'est pas sérieux. Et puis, Hollande a été élu pour cinq ans, pas pour trois mois !

    Ceci dit, ces indicateurs invitent à la vigilance. J'ai l'impression que c'est le fantôme de Sarkozy qui fait des dégâts : la prétendue lenteur et inaction du gouvernement ne sont qu'un effet de contraste, l'ancien président nous ayant habitués à un rythme d'enfer et à une hyper-présence, qui ne lui ont pas été profitables au final.

    Faire gaffe aussi aux erreurs de com' : Montebourg et sa  "filière d'avenir" par exemple , Hollande ne voulant pas la supprimer mais la diminuer. Sauf qu'avec des écolos au gouvernement , ça fait un peu bizarre en termes de communication. On ne comprend plus très bien.


    Mélenchon, en revanche, pose un sacré problème  à certains militants  du FdG : il aurait pu adopter un soutien critique, il a choisi l'opposition pure et simple, et même pure et dure . Avec son appel à une manif "unitaire" contre le traité européen , Mélenchon veut nous refaire le coup tordu de 2005, où il avait tenté de diviser les socialistes .

    C'est maintenant certain : la gauche de la gauche à l'image de Mélenchon et sa courroie de transmission antiboise , déloyale et bornée souhaitent et organisent l'échec de Hollande, on ne peut pas compter sur elle , comme toujours .


    Le gros problème, nous l'avons reçu hier en pleine figure : près de trois millions de chômeurs ! Comment une société peut-elle vivre avec ça ? Le pire, c'est qu'il y a treize ans, ce chiffre de trois millions menaçait déjà ! Les émeutes d'Amiens cet été, pas la peine de chercher : quand il y a 40% de chômage dans certains quartiers, quand la moitié des jeunes sont touchés, mettre le feu c'est pas bien mais il y a de quoi ! La solution ? Le développement, la production, la création d'entreprises et donc d'emplois, c'est-à-dire le secteur privé et public . 

     La gauche a cinq ans, pas trois mois, pour prouver de quoi elle est capable, faire mieux que la droite au pouvoir. Bon courage.

  • C'EST LA RENTREE

     QUI S'Y FROTTE.........

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    En politique, et à Antibes en particulier on a rarement les adversaires qu'on croit. Ainsi cette rentrée qui approche : on pouvait s'attendre à ce que les critiques les plus violentes contre les socialistes viennent de la droite ; eh non, c'est Jean-Luc Mélenchon et sa courroie de transmission locale représentée par Gérard Piel qui montent au créneau. Ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère : Piel atteint de cécité attend le changement et  pour Mélanchon , François Hollande et son gouvernement n'ont "presque rien" fait jusqu'à maintenant. Appréciez tout de même la nuance, la grande retenue du touriste naufragé vénézuélien : "presque", ça laisse une toute petite chance. Un grand philosophe français du siècle dernier, Vladimir Jankélévich, a écrit un admirable ouvrage, "Le je ne sais quoi et le presque rien", où il explique que dans ce presque rien que stigmatise le langage courant existe aussi tout un monde, toute une richesse en potentialités. Mais c'est de la philo et je reviens à la politique :

    Je ne vais pas me rabaisser à répondre au "presque rien" de Mélenchon et à l'impatience de Piel. Ce genre de propos doit être traité par le mépris. On peut ne pas être socialiste, contester la ligne du pouvoir actuel et ne pas tomber dans ce style de polémique. La droite d'ailleurs s'en garde bien, elle laisse faire nos alliés faisant son travail normal et démocratique d'opposition. Mélenchon et Piel : non. Je ne sais pas trop ce qu'ils cherchent  ... ou plutot si , vu les médiocres résultats électoraux le Front de Gauche ne peut exixster que si il s'oppose à tout et  je ne suis pas sûr que ces alliés communistes soient d'accord avec ce type de déclaration à l'emporte-pièce.

    Avec de tels partenaires le P.S n'a pas besoin d'adversaires

     Jean-Luc Mélenchon, après son attaque , cherche aujourd'hui à diviser les socialistes en lançant un appel à la gauche du parti, l'exhortant à être "autonome" et à le rejoindre dans sa dénonciation de la "direction social-libérale" (sic).

     Face à Mélenchon, face à Piel il faut que les partisans de François Hollande, dont je suis, tiennent bon sur la ligne  voulue à l'élection présidentielle par les électeurs. Il reste 1800 jours pour réussir