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Editori@l - Page 51

  • XAVIER BEULIN PRESIDENT DE LA FNSEA PAS ANODIN

    La FNSEA change de président, mais pas de politique.

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    La FNSEA est le premier syndicat agricole français. Il a d'ailleurs longtemps été le seul. Considéré comme proche de la droite, la FNSEA a accompagné depuis 50 ans la "modernisation" de l'agriculture française. Ladite "modernisation" s'est traduite par une mécanisation rapide et une disparition des petites exploitations au profit d'une agriculture plus industrielle. L'agriculture de ce pays, divisée en deux, avec schématiquement d'un côté ce qui reste des petits exploitants, souvent des éleveurs qui peinent au quotidien à vivre de leur travail, et de l'autre une industrie agro-alimentaire proche des grands producteurs céréaliers et qui a mis peu à peu tout le monde agricole sous sa coupe.

    La FNSEA désignait donc cette semaine son nouveau président. C'est donc Xavier Beulin qui a été élu. L'important n'est pas que pour la première l'organisation ne sera pas dirigée par un éleveur mais par un céréalier, non, l'important est la situation même de Mr Beulin, ainsi que ses premières déclarations qui indiquent clairement qu'il n'y aura pas de changement d'orientation politique de la part de la FNSEA et que celle-ci va persévérer dans la voie du productivisme qui fait tant de dégâts au niveau social, économique et environnemental comme l'eau.

    Mr Beulin est le président Sofiprotéol, une entreprise agro-industrielle spécialisée dans les oléagineux, propriétaire entre autres de la marque Lesieur. Sofiprotéol est aussi spécialisée dans la nutrition animale et surtout, cette société gère des fonds d'investissements en lien avec la production d'oléagineux. Il y a là fort à parier que Mr Beulin ne soit pas la personne appropriée pour comprendre les problèmes d'un berger du Larzac ou d'un apiculteur béarnais.

    D'autant plus que ses premières déclarations sont inquiétantes. Pour Mr Beulin, "les paysans ne seront respectés que s'ils savent s'imposer sur les marchés". Quand il s'agit d'agriculture d'entendre parler de marché, parce que de quoi parle-t-on à la vérité ? Rien d'autre que de l'essence même de ce qui fait la vie et peut la rendre meilleure et plus gaie : ce que nous mangeons. Je ne crois et ne croirai jamais que notre alimentation, notre environnement, la gestion de nos paysage de l'eau puisque c'est aussi de cela qu'il s'agit, soient des marchés et doivent être côtées en bourse comme c'est le cas actuellement.

    Il est particulièrement dommageable pour la qualité de nos produits, pour la survie économique de milliers de petits agriculteurs que le premier syndicat agricole ne conçoive la défense des agriculteurs que comme une adaptation aux marchés. Il me semble que dans l'intérêt général il devrait parler de ce qui fait depuis toujours la spécificité française, c'est à dire l'excellence de nos produits, la diversité de notre production, et le maintien en zone rurale de milliers d'exploitations qui sont précieux pour la l'identité culturelle de notre pays.

  • A VOS CADDIES

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    Tous les ans en  cette période de fête, le même état d'esprit m'envahit, je ne peux pas traverser cette période de l’année sans m'insurger sur la profusion de la sur consommation de denrées, de cadeaux de parfums de luxe et jouets inutiles qui coûtent très chers

     

    Dans les hyper-super-marchés de France , de Navarre ou de Franche Comté on voit sortir des chariots monstrueux pleins de victuailles remplis jusqu'à raz bord, on distingue ,boîtes de foies gras empilées soigneusement à côté de boites de chocolats fins ,champagne.

    La machine capitalisme, est une machine infernale qu'il faut nourrir sans fin pour qu'elle survive, la frénésie d'achat, fragilisés par la publicité qui incite par répétition le plaisir de donner, de recevoir dont la limite du plaisir de servitude aux marchés est réservée aux classes aisées.

     

     

    Plusieurs exemples de cette addiction : l'achat du superflu, notion toute personnelle il est vrai, le nombre de cadeaux offerts aux enfants, qui pour les plus petits sont hors de compréhension et j'ai vu les miens jouer avec le contenant plus qu'avec le contenu.

     

    A la télé vous avez tous remarqué la profusion de spots publicitaires. N'est-ce pas  la démonstration d'un monde tombé sur la tête ? Des bagnoles de luxe avec des compteurs de fous qui ne servent à rien ! Des parfums hors de prix que l'on offre souvent en s'endettant , et dont le prix est inversement proportionnel à la taille du flacon ! Des nouveautés technologiques souvent inutiles!. Petit exemple, le nombre de pixels sur les appareils photos numériques, grèvent leurs coûts, alors que cela ne peut servir qu'aux agrandissements quasi professionnels.

     

    C'est l'image de la société actuelle, deux classes qui se juxtaposent et dont l"écart se creuse. Le gouvernement qui gère cette crise perpétuelle, peut, dire de mauvaise fois comme Balkany

     

    "La France est heureuse puisqu'elle festoie !" Y compris les "clients du Secours Populaire, avec des produits au rabais.

     

  • LES COMPTES DE L'IMMIGRATION

    Les immigrés sont une excellente affaire pour l’Etat français : ils rapportent une grosse douzaine de milliards d’euros par an et paient nos retraites.

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    Les immigrés sont une très bonne affaire pour l’économie française : ils reçoivent de l’Etat 47,9 milliards d’euros, mais ils reversent 60,3 milliards. Autant dire un solde positif de 12,4 milliards d’euros pour les finances publiques, qui ne représente pourtant que la part monétaire de transferts bien plus importants. Dans ce pays de 64,7 millions d’habitants, 6,5 millions de Français comptent au moins un immigré dans leur famille. Les chiffres de l’immigration légale sont très fluctuants. En France, on recense environ 5,3 millions de résidents étrangers avec leurs familles.

    Une équipe de chercheurs de l’université de Lille, sous la direction du Pr Xavier Chojnicki, a réalisé pour le compte du ministère des Affaires sociales une étude sur les coûts de l’immigration pour l’économie nationale. Travaillant sur des chiffres officiels, les chercheurs ont décortiqué tous les grands postes de transfert des immigrés. Il en ressort un solde très positif. Les chercheurs ont remis leur rapport en 2009, au terme de trois ans d’études. Les 47,9 milliards d’euros que coûte l’immigration au budget de l’Etat (2009) sont ventilés comme suit : retraites, 16,3 milliards d’euros ; aides au logement, 2,5 milliards ; RMI, 1,7 milliard ; allocations chômage, 5 milliards ; allocations familiales, 6,7 milliards ; prestations de santé, 11,5 milliards ; éducation, environ 4,2 milliards.

    De leur côté, les immigrés reversent au budget de l’Etat, par leur travail, des sommes beaucoup plus importantes : impôt sur le revenu, 3,4 milliards d’euros ; impôt sur le patrimoine, 3,3 milliards ; impôts et taxes à la consommation, 18,4 milliards ; impôts locaux et autres, 2,6 milliards ; contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) et contribution sociale généralisée (CSG), 6,2 milliards ; cotisations sociales, environ 26,4 milliards d’euros.

    A ce solde positif de quelque 12,4 milliards d’euros il faut ajouter d’autres revenus pas toujours monétaires, mais d’une grande importance sociale et économique : les immigrés occupent l’immense majorité des emplois dont les Français ne veulent pas, et 90 % des autoroutes ont été et sont construites et entretenues avec de la main-d’œuvre étrangère. Sans immigrés, les prix à la consommation (produits agricoles et autres) seraient bien plus élevés, la main-d’œuvre étrangère étant bien moins payée.

    La comptabilité réalisée par les chercheurs de l’université de Lille fait ressortir aussi de profonds changements sociaux. Majoritairement jeunes, les immigrés sont de grands consommateurs : comme nous venons de le voir, ils versent environ 18,4 milliards d’euros à l’Etat sur leurs dépenses personnelles, notamment en TVA. Les immigrés ont modifié en profondeur le sport et les arts populaires français : la grande majorité des footballeurs de haut niveau sont issus de l’immigration, et les artistes d’origine immigrée, noirs et maghrébins, peuplent le Top 50 de la chanson populaire.

    Parallèlement, de nombreux métiers, en particulier dans les services, ne fonctionnent en France que grâce à l’immigration. Plus de la moitié des médecins hospitaliers dans les banlieues sont étrangers ou d’origine étrangère. Pas moins de 42 % des travailleurs des entreprises de nettoyage sont des immigrés. Plus de 60 % des ateliers de mécanique automobile de Paris et de la région parisienne appartiennent à des mécaniciens et petits entrepreneurs d’origine étrangère.

    Dans un domaine aussi crucial que l’avenir du système des retraites, les immigrés jouent un rôle des plus favorables. Le très officiel Comité d’orientation des retraites est parvenu à cette conclusion : “L’entrée de 50 000 nouveaux immigrés par an permettrait de réduire de 0,5 point de PIB le déficit des retraites.”

    Xavier Chojnicki commente ces résultats en ces termes : “Il s’agit d’un processus historique lié à la structure de la population immigrée, majoritairement jeune. Comme ils sont peu qualifiés, les immigrés sont très souvent au chômage. Mais ils dépensent aussi beaucoup et sont très entreprenants. Les pensions que nous versons aux retraités sont plus que compensées par la consommation et les cotisations sociales que paient les plus jeunes, parmi lesquels on trouve des gens très dynamiques.”

    par Juan Pedro Quiñonero pour ABC relayé par « courrier International« 

  • LES SALAUDS :ILS ONT OSE

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    Suite à la manifestation honteuse de flics à Bobigny je pense au sketch de Coluche

     

    J'ai l'air un peu con ,mais l'uniforme y est pour beaucoup

    - Non, parce que ma femme me le dit toujours : "T'as signé sans réfléchir." 

     - Et alors ! J'ai demandé aux autres, ils ont fait pareil, hein. Si on avait réfléchi, on aurait pas signé. Faut pas nous prendre pour des cons quand même. »

     

      Ce soir des policiers ont manifesté car sept de leurs collègues condamnés par le tribunal de Bobigny pour faux témoignages ont été plus salauds qu'eux. Ils ont accusé un pauvre mec d'avoir renversé un policier avec sa voiture alors que c'est une voiture de police qui a renversé ce policier.C'est un faux témoignage et une fausse accusation.

      

    Rappel des faits

      Le 9 septembre à Aulnay-sous-Bois, un policier est percuté par une voiture après une course-poursuite. Lui et ses collègues décident de mentir et accusent sur procès-verbal le conducteur de la voiture qu'ils poursuivaient.

    Ce dernier est placé en garde à vue pour tentative d'homicide sur fonctionnaire de police, passible de la perpétuité. Au fil des heures, les témoignages des policiers s'effondrent: des collègues d'une deuxième voiture étaient à l'origine de l'accident.

    Ils ont été jugés le 4 novembre pour "dénonciation calomnieuse" et "faux en écriture". Trois étaient également jugés pour "violence aggravée": la victime avait reçu des coups après son interpellation.

    Trois prévenus ont été condamnés à un an de prison, un à 9 mois, un autre à 7 mois et deux à 6 mois

     

    « On s'fend la gueule! L'autre jour y a un beatnik qui vient pour changer sa carte d'identité. Alors Robert y lui dit... parce que Robert y déconne tout le  temps. Alors Robert y dit, euh... : "Tu me donneras l'adresse de ton coiffeur!" On lui a cassé la gueule. On s'est marrés. Ah non, mais on fait gaffe hein. On tape avec le plat de la main. Comme ça, dans les côtes. Alors ça fait ach'ment mal mais, euh, ça fait pas de traces. Ah non. Parce que on n'a pas droit aux traces. Parce que les mecs quant ils ont des traces, y paraît qu'y peuvent porter plainte.  Remarquez, heu, y faudrait qu'y viennent au commissariat pour porter plainte. J'les plains les mecs. Non, dans l'ensemble y viennent pas. On n'a pas à se plaindre.»

     Qu'auraient-ils dit si ce pauvre gars était allé en taule!! En plus ils manifestent sur leur temps de travail et avec les véhicules de l'état. Inadmissible. Regardez le film "les ripoux" c'est tout à fait ça mais en pire. pour une fois merci à la justice. Un innocent a failli trinquer et en plus il a été tabassé.Dans quel monde vit-on!!

     

    Trois mois après les faits, les fonctionnaires de 23 à 32 ans, ont accueilli dans l'abattement une décision suivie de la colère de policiers venus manifester à 200 devant le tribunal,avec de nombreuses voitures toutes sirènes hurlantes, jusqu'à leur dispersion à 19H00.

    Le tribunal a mis en avant "la gravité des faits" et expliqué avoir tenu compte de l'attitude des prévenus "devant l'IGS  et devant le tribunal".

     Sarkozy et Hortefeux,par l'intermédiaire du préfet laquais , ont dit leur intention d'interjeter appel. Mais si ces condamnations étaient confirmées, elles marqueraient une fin de carrière pour cinq d'entre eux pour qui le tribunal a prononcé une inscription de la peine au casier judiciaire..

    Les syndicats policiers à leur tête les lepenistes Delage d'Alliance et Ribeiro de Synergie-Officiers ont eux violemment mis en cause les magistrats de Bobigny qu'ils accusent régulièrement de laxisme.

     A la sortie du tribunal, des avocats exprimaient leur réprobation devant la réaction des policiers, l'un d'entre eux jugeant qu'ils devraient "faire profil bas" après une affaire "pas reluisante pour la police".

    Par la voix de l'ex-garde des Sceaux Marylise Lebranchu, le PS a condamné "avec fermeté" cette manifestation qui appelle "des sanctions immédiates contre ceux qui viennent de mettre en cause publiquement la justice alors qu'ils sont dépositaires de l'autorité publique".

     

     

  • CANTO RIGOLO

    article_cantona.jpgBon à la demande générale, et contrairement à mon envie première, je vais faire un petit billet sur ce qui restera dans l'Histoire sous le nom d'"Appel de Cantona" (tout près de l'Appel du 18 juin")…

    C'était hier la révolution, mais elle est déjà aujourd'hui oubliée. Drôle de pays tout de même, qui s'enthousiasme pendant quelques jours, médias et opinion, pour une opération bidon, celle d'Eric Cantona nous invitant à vider nos comptes en banque afin que s'écroule le système financier. C'était idiot mais ça a marché puisqu'on en a parlé ! Voilà à quoi en est réduite la société du spectacle.

    Il s'agit d'un nouvel avatar de Fesseboukerie, un épiphénomène monté en épingle d'une manière que seul Internet autorise , ce qui ressemble à une grosse farce est repris en boucle par toute la presse, d'éminents spécialistes se sentent obligés de réfuter point par point les arguments cantonesques 

    Pourtant j'aime bien Cantona ,  il est même carrément détonnant et de toute façon, un mec qui tourne dans un film de Ken Loach ne peut pas être vraiment mauvais. Et puis sa réplique à côté de la plaque aux journalistes anglais qui l'attendaient sur son coup de pied dans la tête d'un idiot de supporter, "When the seagulls follow the trawler, it's because they think sardines will be thrown into the sea" (quand les mouettes suivent le chalutier, c'est qu'elles pensent que des sardines vont être jetées dans la mer") valait son pesant de cachuètes et a participé à la construction de sa légende.

    Ce n'est pas parce qu'une poignée de pauvres va retirer quelques billets de 500 que le système risque de vaciller sur ses bases, et encore moins d'exploser.

     La faillite du système bancaire n'est d'ailleurs pas venue des petites succursales de quartier elle est venue des grandes banques d'affaires américaines, et des boursicoteurs cupides des sièges sociaux des banques de dépôt. Il serait donc effectivement préférable de construire un Service Public de la Banque, de juger les vrais responsables de la situation (y compris ceux qui ont inventé le système qui a consisté à vider les Livrets A des petites vieilles pour leur refourguer des pelletées d'actions Natixis) et de démanteler les monstres nuisibles qui ont mis la planète en coupe réglée.

    Ceci dit, le système Cantona pourrait aisément être transposé dans d'autres secteurs que la banque. Il est d'ailleurs similaire à l'adage de Coluche, qui disait "Quand on pense qu'il suffirait que les gens arrêtent d'en acheter pour que ça ne se vende plus". Ainsi, Cantona pourrait appeler les gens à boycotter les hypermarchés pour qu'ils fassent faillite, récupérant ainsi tous les emplois qui ont été supprimés dans les petits commerces, première étape à la relocalisation de l'économie.

    Enfin, je serais d'accord avec Cantona pour considérer qu'il suffirait que quelques dizaines de millions d'électeurs arrêtent de voter pour des hommes incapables, ambitieux, imbus d'eux mêmes, cyniques, corrompus, nuisibles et aux ordres de l'oligarchie des riches et des puissants, pour que le monde puisse enfin commencer à changer.  Et c'est à la portée de tout le monde.

     Il existe pourtant un parti politique qui tient des propos critiques à l'égard de ce système économico-bancaire : le Parti socialiste. C'est vers lui qu'il faut prêter toute son attention, pas sur le premier rigolo venu.

  • GERARD PIEL EST UN DROLE DE COCO ACTE II

     

    Ceux qui ont lu mon blog le 2 octobre dernier connaissent un peu mieux le personnage Gérard Piel

     chef du P.C antibois ,conseiller municipal , conseiller Régional élu dernièrement sur une liste d’union de la gauche après avoir obtenu le score remarquable de 3,71 %  au premier tour à Antibes sur une liste PC.

    Anti socialiste-très- primaire,arrogant,agressif envers nos colleurs d'affiches il n’a de cesse de pratiquer les coups tordus à l’égard de P.S.

    C'est encore vrai ces jours çi où sur son blog il agresse à l'aide de trés mauvaises caricatures Ségolène Royal ,Martine Aubry et DSK.

    Dans un tract électoral diffusé sur Antibes , il n'y a qu'attaque contre le Parti Socialiste sur 4 pages.

    Le plus fort étant cependant la présentation de la future candidate aux cantonales PC qui sans prétention se revendique comme étant la seule opposition à Jean Léonetti au Conseil Municipal depuis 2008 avec ses deux colistiers.

    Avec avoir recueillie  3,71 % des voix aux dernières élections régionales je pense que la camarade du PC devrait faire preuve de modestie.

    Elle se dit enseignante , espérons qu'elle ne soit pas prof de maths car delà va me faire regretter l'abandon de la carte scolaire.

        

     

     

  • QU'ILS S'EN AILLENT TOUS

    300px-HomelessParis_7032101.jpgLa semaine dernière, Audrey Pulvar Montebourg s'est fendue sur France Inter d'une belle chronique au sujet du premier vagabond mort de froid, cuvée automne/hiver 2010-2011. Pleine de compassion, rappelant que dès 1985 Coluche et Goldman chantaient "aujourd'hui, on n'a plus le droit, ni d'avoir faim ni d'avoir froid".

    Fort bien. Je pense même qu'elle était sincère. Néanmoins, elle m'a semblé à des années-lumières en-deça de la réalité, qui est à hurler. Alors hurlons.

    Ce pauvre type s'appelait Mohamed. Momo. Pas Nicolas, François, Christine ou Laurence, encore moins Liliane ou Charles-Henri , non : Momo.

    Ensuite, il avait 78 ans. Soixante-dix-huit. Je n'ai pas entendu grand monde là-dessus. Il est vrai que tout le monde sait que tous les ans, entre le beaujolais nouveau et la Saint Nicolas, on a l'habitude du décompte morbide, des reportages sur le 115, et des ministres qui assurent qu'il y a assez d'hébergements pour tout le monde. Banal à en hausser les épaules et à changer de radio, ils nous emmerdent avec leurs SDF, z'ont qu'à bosser, ah, Lady Gaga, c'est quand même plus intéressant…

     NOUS SOMMES EN FRANCE, PAYS DES DROITS DE L'HOMME ET CINQUIEME ECONOMIE DU MONDE, EN 2010, ET A 78 ANS ON PEUT CREVER DE FROID DANS LA RUE DANS L'INDIFFERENCE QUASI TOTALE !Même pas comme un chien, puisqu'on ne laisse pas crever ainsi un chien, la SPA l'interdit formellement. Et avec raison.

    J'ai des lecteurs plus intelligents et plus "terriens" que la moyenne, je suis sûr qu'au moins ici on me comprendra.

    Ces morts de froid dans la rue sont le meilleur symptôme de l'absurdité totale de ce système qui nous emporte. Ils sont aussi la preuve que non seulement ceux qui nous gouvernent sont des escrocs et des bateleurs d'estrades, qui n'utilisent le pouvoir que pour leur profit et ceux de leurs richissimes copains.

    On nomme des ministres, des secrétaires d'Etat, qui proclament, la main sur le cœur, qu'il ont trouver THE plan qui va résoudre le problème. Les derniers en date s'appellent Borloo (alias "le social"), Sœur Boutin, ou Apparu. Inutile de leur chercher des excuses, ils n'en n'ont rien à faire. Rien. Oh, ils ne sont peut-être pas les seuls coupables, puisqu'on ne leur donne aucun moyen. Ils sont les collègues du long troupeau de politiciens qui assurent depuis bientôt 40 ans que l'emploi est leur priorité. Au final, il n'y a jamais eu autant de chômeurs. Ni de SDF. Ni de "clients" dans les Restos du Cœur et autres associations caritatives.

    Sarkozy lui-même, en campagne électorale pour la Présidentielle de 2007, avait pondu cette perle : « Je veux, si je suis élu président de la République, que d’ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid. Parce que le droit à l’hébergement, je vais vous le dire, c’est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n'est plus choqué quand quelqu’un n’a pas un toit lorsque qu'il fait froid et qu’il est obligé de dormir dehors, c’est tout l’équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s’en trouvera remis en cause ».

    300px-Homeless_woman_in_Washington,_D_C_.jpgDeux ans plus tard, rien. Et je prends les paris que 20 ans plus tard, toujours rien. Sarkozy est un menteur, Sarkozy joue sur la corde de la grandeur d'âme pour faire voter les pauvres pour lui, Sarkozy s'en fout, seul le Fouquet's et le CAC 40 l'intéressent : Sarkozy est indigne de son mandat.

    Pourtant, Sarkozy, reprenant une proposition de Chirac, cet autre bon  profiteur notoire, a instauré cette mascarade de "droit au logement opposable", alias Dalo. Il est bien évident qu'un vagabond va aller voir un avocat qui va lui prendre 1000 euros avant même d'avoir répondu à sa première question…

    Si ce gouvernement de nababs avait eu la moindre volonté de loger des sans-logis, il aurait aussitôt débloqué des crédits importants, et des grues auraient poussé comme des champignons, non pas pour construire une résidence privée pour rupins ou un parking Vinci, mais des logements sociaux. Partout, par dizaines de milliers. Or, rien. Que dalle. Pas une grue, tout le monde s'en moque. Neuilly culmine condescendammment et impunément à 2% de logements sociaux Antibes à peine 5.

    Ironie, on apprend ces jours-ci que 50 000 logements sociaux seraient occupés par des "ménages" aux revenus supérieurs à 11 000 euros par mois  Et principalement en région parisienne. Parmi ces usurpateurs criminels, il y a un certain Georges Tron. Le stratège de l'autostop de Balladur en 1995. Et secrétaire d'État à (la destruction de) la fonction publique. Ce hautain rupin fait mine de s'offusquer lorsque le Canard révèle qu'il occupe indûment une HLM depuis des années. Ce à quoi il répond "ce n'est pas une HLM". Pendant que des vieillards vagabonds crèvent de froid dans la rue, un membre du gouvernement joue avec les mots. Car même si son logement n'est pas une HLM stricto sensu, c'est assurément un logement social dont la décence exigerait qu'il en déguerpisse fissa. Mais non. Avec toute sa morgue, il reste.

    En France, on n'a plus de sous, ma brave dame. Alors on peut pas construire de logements, hein ?

    Pourtant on a bien claqué des milliards pour les banques (et on en claque encore ces jours-ci pour que les banques françaises puissent avoir une chance de récupérer leurs dettes irlandaises), pour l'automobile, pour les restaurateurs, pour "baisser les charges" des multinationales ou les impôts des riches.

    Alors forcément, il n'en reste plus pour loger les vagabonds. Ni pour les retraites. Ni pour la Sécu. Ni pour les hôpitaux. Ni pour les Services Publics. Ni pour l'école. Ni pour les associations. Ni pour déneiger les voies de gauche. En attendant pire. C'est juste une question de priorité. Pour ces gens-là qui nous gouvernent, un banquier vaut infiniment plus que des vieillards dans la rue sous la neige. Ça a le mérite d'être clair.

    Ces gens là sont des imposteurs, des escrocs, des nuisibles, et, n'ayons pas peur des mots, des assassins. Et ceux qui votent pour eux sont des irresponsables.

    Qu'ils s'en aillent tous !

  • LA PIEUSE UNIVERSITE DE NICE

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    Le jeudi 2 novembre le CEVU (Conseil des Études et de la Vie Universitaire) de l'Université de Nice Sophia-Antipolis a voté un partenariat avec l'Université Catholique de Lyon, rejoignant les Universités de Rennes, Lyon 2 et Lyon 3. Cette décision est une nouvelle atteinte au principe de laïcité, fondement de notre République, déjà mis à mal par le discours du président de la République à Latran, sur les terres du Pape.

    Ce "partenariat", si nous pouvons qualifier cela de partenariat, tellement la réciprocité est faible, est une mascarade mise en place par l'établissement religieux pour lui permettre de délivrer ses diplômes en matière de Médecine. Par un astucieux tour de passe-passe, s'appuyant sur des scientifiques de renom de l'Université de Nice, comme le professeur Paul Hofman, l'Université Catholique de Lyon sera désormais capable de fournir des grades de Master, ce qui lui est pour l'instant impossible. La contre partie de ces errements religieux est quand à elle ridiculement faible. Le Master de médecine concerné est très pointu, il ne comptera qu'une vingtaine d'étudiants, l'Université Catholique versera 150€ par diplôme, alors que les prix pratiqués par l'institut privé sont de plusieurs milliers d'euros par an et par étudiant...

    Si l'État ne reconnait pas les diplômes de ce genre d'établissement, c'est qu'il y a une bonne raison. Les cours empreints de théologie de ces pseudos universités ne respectent pas les fondements de notre République laïque, ne privilégiant et ne s'associant à aucune religion, fusse la religion catholique qui a dominée notre pays pendants plus d'un millénaire. Toutes les dérives y sont permises. Il suffit de voir les programmes d'histoires dans certaines écoles catholiques, celles détenues par les franges conservatrices de l'Église, qui n'hésitent pas à faire l'apologie du fascisme. Comment peut-on s'associer à une organisation, alors que sa direction, le Vatican, prône un retour aux valeurs traditionalistes et fricote avec les fondamentalistes religieux.  

     

    Si nous laissons l'Église prendre une plus grande part dans le paysage de l'Enseignement Supérieur français, elle prendra aussi le contrôle de la recherche et y imposera ses vues d'un autre temps.

    C'est ce qui se passe aux États-Unis, où les évangélistes ont réussi à faire supprimer dans certains États l'enseignement de la théorie de l'Évolution, remplacé par le créationnisme qui s'appuie sur une lecture littérale de la Bible et décrit un monde créé par Dieu il y a 6000 ans et transformant la mythologie en vérité scientifique.

    Le président a dit : "L'instituteur ne pourra jamais remplacer le prêtre". A ces propos scandaleux de la part d'un représentant de la République, les Étudiants  de Nice répondent que le prêtre ne remplacera jamais l'instituteur!

  • LES FOOTODOLLARDS

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    Les décisions d'accorder à la Russie et au Qatar les Coupes du Monde 2018 et 2022 marquent pour moi la fin du foot en tant que sport.
    Certains diront que le foot est mort depuis déjà longtemps, que le fric le gangrène depuis déjà plusieurs décennies et ils n'auront pas tort. La corruption des membres de la FIFA n'est pas non nouvelle, mais elle ne peut vraiment plus être niée, aujourd'hui...
    La Russie de Poutine, après avoir obtenu les prochains Jeux Olympiques d'hiver, récupèrent donc la Coupe du Monde 2018 malgré un dossier bien moins abouti que celui des anglais, qui courent après cette nomination depuis 1966.
    Le fait d'être la nation inventrice du sport et d'offrir les meilleures garanties techniques et économiques n'est donc pas suffisant, il faut savoir graisser la patte. Le prince William, David Beckham, David Dein et Andy Anson auraient dû mieux faire leurs devoirs.
    Venons en au Qatar, dont la nomination était à mes yeux aussi choquante qu'inéluctable. Ils ont bien fait leur boulot en amont, en recrutant Zidane et Guardiola comme ambassadeurs de leur candidature...
    J'aime surtout le côté écologique de cette candidature... Il est exceptionnel.
    A priori, si je comprends bien, on devrait assister à une Coupe du Monde jouée à 50 degrés, un mois de juillet au Qatar quoi!
    Plus sérieusement, j'imagine bien des stades entièrement couverts et totalement climatisés, de l'écologie pur et dure!
    On devrait également totalement éradiquer le hooliganisme des stades, car je vois mal le supporter lambda se payer un voyage au Qatar et surtout se payer les nuits d'hotel sur place! Et pour le petit anglais, allemand ou hollandais en short qui s'aventurerait finalement au pays des émirs, pas de bière, pas de whisky, niet, le seul et unique pub ayant été détruit il y a peu...
    La Coupe du Monde des riches, voilà ce que ce sera, la Coupe du Monde du bling bling, dénuée de tout culture footballistique, on remplacera les vuvuzelas par les sonneries d'Iphone dernier modèle.
    L'équipe qatari aura le temps d'ici là de recruter quelques africains et brésiliens pour éviter de se couvrir de ridicule aux yeux du monde entier. Ils le font déjà pour les JO avec les éthiopiens.
    Pour moi, le football, c'est culturel, la raison pour laquelle les Coupes du Monde aux USA, Japon/Corée, Suisse et Afsud étaient mauvaises, c'est en grande partie car ces pays n'ont pas de culture football.
    On me dit qu'il faut changer, universaliser le football offrir ce spectacle à d'autres. Et bien non, je ne suis pas d'accord, le football revient à ceux qui le connaissent et l'aiment, sous le terme universaliser se cache le business, toucher plus de monde pour faire plus de fric, je ne peux pas cautionner ça.
    J'imagine donc que 2018 ou plus certainement 2022 marquera la fin de ma vie de supporter et amateur de football. Il me restera le ballon et le Stade de Reims.

  • LE ROI DU CUMUL

    ARDENNES. Au cours de mon séjour dans les Ardennes j'ai trouvé un plus cumulard que notre Jean Léonetti antibois c'est Jean-Luc Warsmann qui ne conteste pas son titre de « roi de l'absentéisme », au Conseil Général 

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     Warsmann est à droite

     

    WARSMANN roi de l'absentéisme au conseil général des Ardennes ? C'était de notoriété publique et désormais, on a les chiffres, accablants : depuis le 1er janvier, le maire de Douzy n'a participé qu'à 5 % des votes de l'assemblée départementale .

      Boulimique de casquettes.

    Rappelons que le sieur Warsmann est tout à la fois, et dans le désordre, maire de Douzy, député des Ardennes, conseiller général du canton de Grandpré, conseiller régional de Champagne-Ardenne, président de la communauté de communes des Trois cantons, président de la Commission des lois à l'Assemblée nationale, plus quelques autres attributions plus ou moins pittoresques : président du comité départemental de l'UMP, membre de droit du comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques, président de la délégation parlementaire au renseignement, président de la mission d'information commune sur les droits de l'individu dans la révolution numérique, membre titulaire du conseil national de l'aménagement et du développement du territoire, membre titulaire de la commission nationale de présélection des pôles d'excellence rurale et juge titulaire de la Cour de justice de la République.
    Et pour faire bonne mesure, à l'Assemblée nationale, notre touche-à-tout est membre d'une quarantaine de groupes d'étude les plus divers, qui vont des métiers d'art aux conditions carcérales en passant par la montagne (sans doute une caractéristique des Ardennes…), les deux-roues, les maladies orphelines, le chocolat, le Tibet et la trufficulture. Prévert est battu !

    Bonne solution, mais mauvaise méthode


     Certes, Jean-Luc Warsmann doit être un bourreau de travail. Mais il est évident, vu la multiplicité de ses fonctions, que même un bosseur comme lui ne peut tenir tête sur tant de fronts en même temps. Placé devant cette impossibilité, il a donc fait des choix. En l'occurrence celui de faire une croix sur le conseil général des Ardennes. Mais il n'a pas opté pour la bonne méthode, malheureusement pour lui.
    Au lendemain de son élection en forme d'échec au conseil régional (bien que personnellement élu, il n'a pu empêcher Jean-Paul Bachy de retrouver son poste de président), le maire de Douzy aurait pu, aurait dû, même, abandonner le conseil général. Une option que son entourage proche considérait comme acquise, quelques jours après le scrutin. Mais il en a décidé autrement. Se réfugiant derrière une exotique demande d'annulation du scrutin régional émanant d'un hurluberlu notoire et qui n'a aucune chance d'aboutir, Jean-Luc Warsmann, homme de pouvoir s'il en est, a préféré conserver l'intégralité de ses casquettes. Quitte à mettre dans l'embarras certains de ses amis politiques, y compris dans les Ardennes, qui comprennent mal cette course effrénée aux honneurs et aux responsabilités. Et qui, comme de nombreux Ardennais, se demandent à quoi peut bien servir un élu fantôme, sinon à entretenir sa clientèle.