La Bolivie vient d'abaisser le départ de l'âge à la retraite : de 65 ans, le départ est fixé à 58 ans. Voilà de quoi réjouir les travailleurs !
Si les Boliviens peuvent le faire, pourquoi pas nous ?
Evidemment les Boliviens n'ont pas un Sarkozy à la tête de leur pays. Je me souviens que lors de l'arrivée d'Evo Morales au pouvoir les ministres et le président avaient diminué leur salaire ! Pas vraiment le même cas de figure en France ou le président a augmenté le sien de 60 % !
Editori@l - Page 54
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RETRAITE EN BOLIVIE
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HORTEFEUX SOUTIENT UN TUEUR
PARIS (Reuters) -
Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a apporté son soutien vendredi au gendarme mis en examen pour la mort d'un jeune gitan en juillet dernier dans le Loir-et-Cher.
Son intervention a provoqué l'ire du Syndicat de la magistrature et de l'avocat de la famille du jeune homme.
La mort de Luigi Duquenet, aux abords d'un barrage de gendarmerie le 16 juillet, avait provoqué une flambée de violences dans le village voisin de Saint-Aignan.
Plusieurs dizaines de gens du voyage avaient détruit des commerces, coupé des arbres et brûlé des voitures, une déflagration qui avait amené Nicolas Sarkozy à convoquer une réunion à l'Elysée pour évoquer les "problèmes" posés par "certains gens du voyage".
Cela avait marqué la première étape du tour de vis sécuritaire estival du chef de l'Etat.
Le gendarme, qui plaide la légitime défense, a été mis en examen pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Il a "dû faire face (...) à une situation extrêmement dangereuse pour sa vie", estime dans un communiqué le ministre de l'Intérieur.
"Je tiens à manifester publiquement mon soutien moral et matériel à ce militaire aujourd'hui dans l'épreuve, à sa famille ainsi qu'à ses 97.000 camarades de la gendarmerie nationale", poursuit Brice Hortefeux.
Pour le syndicat de la magistrature (SM), en manifestant son soutien au gendarme mis en examen "Brice Hortefeux instille dans les esprits l'idée selon laquelle cette décision (de justice) serait illégitime".
Dans une lettre ouverte adressée à la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie, le SM rappelle que Brice Hortefeux n'en est pas à ses premiers commentaires sur le fonctionnement de la justice et suggère, avec ironie, à la ministre de lui "faire parvenir une demande d'intégration dans la magistrature".
Pour Me Jean-Claude Guidicelli, avocat de la famille de Luigi Duquenet, le ministre de l'Intérieur "défend un dossier sensible, devenu un dossier politique et sur lequel il s'appuie pour délivrer un discours sécuritaire à l'encontre des roms".
"Le port d'une arme ne donne pas le droit de tuer", dit-il.
Dans son communiqué, Brice Hortefeux précise que le gendarme mis en examen bénéficiera "de la protection juridique que l'Etat garantit à ses agents en pareilles circonstances".
Mourad Guichard et Laure Bretton
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MANIFESTATION DU 2 OCTOBRE A ANTIBES
Samedi,à Antibes je conduisais une délégation d'une dizaine de militants socialistes contre le projet de retraites.Parmi nous Paula Tolèdo notre candidate aux prochaines élections cantonales .Les autres camarades de la section participaient au grand rassemblement de 20 000 personnes à Nice.
Pour cette grande première à Antibes environ 200 personnes défilaient dans les rues en criant leur refus à la réforme des retraites proposée par Fillon et Sarkozy.
Dans son édition du jour,Nice -Matin a ignoré la participation des socialistes locaux et Gérard Piel dans son blog a seulement vu le secrétaire de la section.Problème de vue ,de mauvaise foi ou les deux.
Néanmoins la lutte continue partout en France la prochain rendez-vous le 12 octobre .Nous y serons.
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GERARD PIEL EST UN DROLE DE COCO
Qui connaît Gérard Piel hors d’Antibes ?
Personne ou presque ! Je vais vous présenter le personnage.
C’est le chef du P.C local,conseiller municipal , conseiller Régional élu dernièrement sur une liste d’union de la gauche après avoir obtenu le score remarquable de 3,71 % au premier tour à Antibes.
Anti socialiste-très- primaire,arrogant,agressif envers nos colleurs d'affiches il n’a de cesse de pratiquer les coups tordus à l’égard de P.S.
Les dernier en date : la manifestation de ce samedi contre le projet de loi sur les retraites.
Voici les faits
Le représentant de la CGT locale m’informe mardi soir que sa centrale syndicale organise ce samedi un rassemblement à Antibes contre le projet de loi sur les retraites.Je lui réponds que je convoque la commission administrative de la section le lendemain pour étudier sa proposition et je lui donne réponse immédiatement .
Bien que devant participer à la grande manifestation de Nice les camarades socialistes présents pensent qu’une manifestation à Antibes aura une plus grande visibilité auprés des antibois que le grand rassemblement niçois.
Le soir même j’avise le représentant de la CGT que les socialistes participeront à la manifestation du samedi.
Que viennent faire la CGT, Gérard Piel et le P.C dans cette histoire ?
Attendons la suite.
La suite est qu’en feuilletant ,hier soir , les pages de Nice-Matin je vois dans l’annonce que cette manifestation est organisée par la CGT mais aussi par les trois élus du P.C d’Antibes ce que les organisateurs ont bien sur oubliés de mentionner dans leur invitation ,et,dans cette même annonce ne figure pas le présence du Parti Socialiste.
Vu que la CGT locale est la courroie de transmission du P.C il est évident que dans cette manoeuvre déloyale et inamicale le perfide Piel a joué un son role.
Que vont penser les antibois ?
Que la seule opposition locale est encore représentée par le P.C . Les procédés utilisés par ce parti nous les connaissons, vu l’absence de danger que représent le P.C pour la majorité en place il dispose dans la presse locale-de droite- un large droit de citer à l’inverse de P.S. Tout ceçi a pour but de nous rendre transparents auprés des antibois , fait le jeu de toute la droite mais pas des gens qui souffrent.
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LE LOGEMENT L'OUBLIE DE SARKOZY
Le logement : la victime oubliée du sarkozysme.
On en parle malheureusement peu, pourtant, c'est le problème n°1 de beaucoup de Français : le logement. La fondation Abbé Pierre évaluait en 2009 à 3,5 millions le nombre de personnes mal logées et à presque 7 millions les personnes en situation de fragilité. (les chiffres de la fondation ici ). Certes, la situation ne date pas de l'arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir, loin de là. De plus, les difficultés se sont aggravées avec la crise puisque de nombreux organismes HLM avaient contractés des emprunts toxiques, ce qui fait qu'aujourd'hui nombre d'entre eux sont dans une situation financière catastrophique.
Mais depuis 2007, la politique menée par le gouvernement Sarkozy a largement accéléré la détérioration de la situation. Tout d'abord parce que le logement n'a jamais été une priorité et que le ministère tenu par Mme Boutin puis Mr Apparu est un de ceux dont le budget baisse le plus. Ensuite parce que la loi SRU qui oblige chaque commune de plus de 3 500 habitants à construire au moins 20 % de logements sociaux n'a pas été appliquée comme à Mouan Sartoux et Antibes. Enfin, surtout, la politique qui consiste à faire de la France un pays de propriétaires a amené le gouvernement a délaisser le logement social au profit d'aides en faveur des classes moyennes, contribuant ainsi à renforcer l'absence de mixité sociale dans certains quartiers.
Le nouveau projet de loi du gouvernement de taxer les offices HLM afin de combler une partie des déficits de l'Etat s'inscrit pleinement dans cette politique de chasse aux pauvres et de stigmatisation des populations les plus fragiles. La première conséquence sera de freiner la construction de logements neufs de la part des offices HLM, et de ralentir l'entretien du patrimoine existant. De plus, les nouvelles conditions du surloyer pour les classes moyennes résidant encore dans des logements sociaux vont une fois de plus renforcer la ghettoïsation de certains quartiers.
De la part d'un pouvoir qui se gausse de mener une vraie politique sécuritaire, sans qu'aucun résultat ne soit visible, le premier levier sur lequel il devrait jouer, la qualité de l'habitat et de l'environnement social est complètement à l'abandon. Une preuve supplémentaire de l'ineptie du sarkozysme
Et surtout : Tous à la manif le 2 octobre !
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SEUIL DE PAUVRETE
Près d'un ménage sur huit, dont près d'un tiers des familles monoparentales, vivent sous le seuil de pauvreté qui correspond à 950 euros par mois, selon une étude publiée mardi 28 septembre par l'Insee. Le niveau de vie médian, qui partage la population en deux de telle façon que la moitié des personnes disposent d'un niveau de vie inférieur et l'autre d'un niveau de vie supérieur, s'élève à 19.000 euros par an, soit 1.580 euros par mois, selon cette étude établie sur la base des revenus fiscaux et sociaux jusqu'en 2008.
Le niveau de vie médian enregistre une hausse de 1,7% en euros constants par rapport à 2007. Les 10% de personnes les plus modestes ont un niveau de vie annuel inférieur à 10.520 euros et les 10% les plus aisées un niveau de vie d'au moins 35.550 euros, soit 3,4 fois plus. Le seuil de pauvreté, défini comme l'équivalent de 60% du niveau de vie médian de la population, s'établit à 950 euros par mois.
En 2008, 13% des ménages vivaient en dessous de ce seuil contre 13,4% en 2007, ce léger recul résultant de l'absence de revalorisation des ressources des allocataires au 1er juillet 2008 par la Caisse nationale d'allocations familiales qui a permis à certains ménages de bénéficier exceptionnellement de prestations sociales tout au long de l'année et de rehausser ainsi leur niveau de vie.
30% de familles monoparentales pauvres
Le taux de pauvreté, qui correspond à la proportion de personnes dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté, a décru de 1996, où il atteignait 14,5%, à 2004 pour se stabiliser ensuite autour de 13%, précise l'Insee. La pauvreté touche 30% des familles monoparentales, ce qui représente plus de 1,6 million de personnes, ajoute l'Insee.
Les familles monoparentales, qui sont le plus souvent constituées d'une mère et de ses enfants, ont le niveau de vie médian le plus faible. La moitié des personnes pauvres vivant au sein d'une famille monoparentale ont un niveau de vie inférieur à 760 euros par mois. Le calcul du niveau de vie d'une personne s'effectue dans le cadre du ménage auquel elle appartient, un ménage étant défini comme l'ensemble des occupants d'un même logement.
Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage (revenus d'activités, retraites et pensions, indemnités de chômage, certains revenus du patrimoine auxquels s'ajoutent les prestations sociales et le cas échéant la prime pour l'emploi, moins les impôts directs) divisé par le nombre d'unités de consommation. Les unités de consommation sont calculées selon une échelle qui attribue par convention une unité de consommation au premier adulte du ménage, 0,5 unité aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 aux enfants de moins de 14 ans.
(Nouvelobs.com avec AP)
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DASSAULT A L'ASSAUT
Serge Dassault veut racheter le Parisien pour 170 millions d'euros. Au même moment, l'Etat lui verse 800 millions d'euros pour l'aider à supporter l'échec cuisant de son Rafale, totalement invendable... La démocratie, sens dessus des sous.
Serge Dassault, l'inénarrable
Ce héros moderne pense que les grèves doivent être interdites, que les chômeurs sont des gens "qui ne veulent pas travailler", que les courageux travailleurs chinois qui "dorment sur place, dans leurs usines" sont un exemple à suivre. Maire de Corbeil-Essonnes, par procuration pour l'instant, puisqu'il a été déchu de son éligibilité en juin 2009 pour cause d'achats de voix. Sénateur, patron de presse, avionneur et vendeur d'armes, 90ème fortune mondiale (estimée à 4 milliards € par Forbes) et... fils de son père, surtout. Mais où s'arrêtera l'homme orchestre de la République ? Pour l'heure, il s'intéresse de près au Parisien. Selon certaines sources, la négociation serait quasiment bouclée. Une nouvelle opportunité de diffuser ses "idées saines", comme il l'affirmait ouvertement lors du rachat du Figaro en 2004 ? Montant de la transaction : dans les 170 millions d'euros.
Sauver le soldat Dassault
Curieuse coïncidence, l'Etat vient de valider l'achat de 11 nouveaux Rafale, pour une valeur de 800 millions d'euros, selon Les Echos, répartis sur les années 2011 à 2013. Une somme qui n'était pas prévue dans la loi de programmation militaire. Un scandale ? Tout de suite, les grands mots... mais finalement, que représentent ces 800 millions au regard des 35 milliards d'euros d'argent public déjà reçus par notre vendeur d'armes en chef pour la seule conception du Rafale. Enfin, "vendeur d'armes", il faut le dire vite. Car si l'Etat fait ainsi (sur)chauffer le carnet de chèques, c'est surtout parce que l'Héritier ne réussit justement pas à refourguer sa camelote. Le Rafale est toujours invendu à l'étranger... depuis 1985 !
En guise de conclusion, citons cette petite saillie de Serge Dassault, recueillie par Paul Moreira pour l'émission "90 minutes" (Canal Plus) :
Journaliste : C'était un peu cher le Rafale, non?...
Serge Dassault : Mais, non, pas du tout, vous mettez pas en tête des idées pareilles...
Journaliste : 35 milliards d'euros d'argent public quand même...
Serge Dassault : Mais c'est sur 20 ans...
Journaliste : Oui, mais c'est beaucoup pour un avion qui ne se vend pas...
Serge Dassault : Mais non, ce qui coûte cher à l’état, c'est plutôt les chômeurs... -
IL Y AVAIT DU MONDE
Plus ou moins de manifestants que la dernière fois ? La question est dérisoire et la réponse impossible. Ce qui compte, c'est l'évidence : il y a eu une fois de plus beaucoup de monde dans les rues pour afficher son soutien aux 60 ans. Ce n'est pas que les Français ne veuillent pas travailler plus, mais ils demeurent attachés à un droit, et c'est bien normal. Accepter les 62 ans, ce serait acter une régression sociale. Il faut une réforme des retraites, mais pas celle-là, car elle débouche sur une perte sèche, sans gain social. Faire des concessions oui peut-être, mais dans un compromis juste et honorable. C'est donnant-donnant ou rien. Le mouvement doit donc continuer. -
POUR UNE REFORME PROGRESSISTE
Pour une réforme progressiste et pragmatique
Le texte adopté en première lecture à l’Assemblée Nationale après un débat tronqué et qui sera discuté le 23 septembre au Sénat ne règle aucun des problèmes qu’il entend résoudre. Il va aggraver la situation des salariés les plus fragilisés. Le recul de l’âge légal de la retraite à 62 ans contraint les salariés ayant commencé à travailler tôt à cotiser au-delà de la durée légale. L’obligation faite de travailler plus longtemps ne tient que pour autant que les entreprises gardent leurs seniors (dont elles se séparent en moyenne à 58,9 ans) et que l’économie crée les emplois nécessaires pour intégrer les chômeurs et les jeunes entrants sur le marché du travail. Faute de quoi, on ne ferait que reporter le déficit du régime vieillesse vers l’assurance chômage. Cette évidence est négligée, à l’heure où les gouvernements européens s’apprêtent à déployer des plans de rigueur dont l’effet sera de tuer la reprise et l’emploi. Enfin, le passage de 65 à 67 ans, pour la liquidation sans décote de la retraite des carrières discontinues, est une ignominie sociale.
Au-delà des slogans, les progressistes doivent proposer des pistes crédibles de réforme. Les hypothèses pessimistes du COR servent généralement de référence. Celles-ci sont pourtant susceptibles d’être révisées. La conjoncture peut s’améliorer grâce à une autre politique économique. La part des salaires dans la valeur ajoutée peut se relever un tant soit peu (un accroissement de 1% de la masse salariale dans la valeur ajoutée rapporte 1,9 milliard de cotisations sociales supplémentaires). La démographie peut évoluer (le taux de fécondité est désormais supérieur à 2 enfants par femmes et les générations du baby booms s’éteindront progressivement). Auxquels cas, les contraintes de financement du régime se détendraient considérablement. L’allongement de la durée de cotisation à 41,5 annuités, prévu par la loi Fillon en 2020, ne serait alors aucunement inéluctable. Il faudra fixer un rendez-vous vers 2025, l’horizon le plus lointain que l’on puisse raisonnablement considérer. En attendant, en admettant les hypothèses usuelles, ce sont 40 milliards qu’il s’agit de dégager cet horizon.
Un réforme progressiste, telle que celle proposée par le PS, doit maintenir la durée légale à 60 ans afin de permettre à ceux qui ont commencé tôt de liquider à taux plein leur retraite après 40 ans de cotisations (les autres partant à taux plein après 40 ans de cotisations, au-delà de soixante ans, comme c’est déjà le cas aujourd’hui). Elle doit autoriser la liquidation sans décote à 65 ans des carrières discontinues ou incomplètes. Elle doit ouvrir la négociation sur la pénibilité, réduite au handicap par la droite et auparavant traitée dans le cadre de régimes spéciaux. Elle doit tenir compte du fait que la part des salaires dans la valeur ajoutée, socle du financement par cotisation sociale du régime, ne s’est pas redressée. En attendant une reprise future de l’emploi et des salaires, elle doit élargir l’assiette de financement du régime, ce que s’est résolu à faire trop timidement le gouvernement, qui taxe trop faiblement le capital, les stocks options et les hauts revenus, de surcroît sans lever le bouclier fiscal.
Le financement envisagé par le PS combine augmentation des cotisations et élargissement de l’assiette de financement.
Les cotisations salariales et patronales augmenteraient de 0,1% par an chacune, entre 2012 et 2021. Le rendement d’une telle mesure serait de 12 milliards d’euros en 2025.
L’élargissement de l’assiette consisterait :
à taxer les revenus du capital (stocks options et bonus) au taux de 38%. Ceci rapporterait 2,3 milliards,
à supprimer les niches sociales sur l’intéressement et la participation en taxant ces revenus à hauteur de 20%. Le rendement de cette mesure serait de 3 milliards,
à appliquer la CSG sur les revenus du capital exonéré de cet impôt (à l’exception du livret A et des plus values sur la résidence principale). Cela rapporterait 7milliards,
à créer une contribution sur la valeur la valeur ajoutée (dérivée de la nouvelle taxe professionnelle) tout en en exonérant les PME. Le gain serait de 7 milliards,
à créer une surtaxe de 15% sur l’impôt sur les sociétés payé par les banques. Le produit de cet impôt doit abonder le fonds de réserve des retraites dont les intérêts devraient s’accroître de 3 milliards par an.Outre qu’il soit réaliste, ce projet est progressiste et pragmatique. Progressiste parce qu’il taxe les revenus du capital et les banques. Il s’attaque à de nombreuses niches sociales et fiscales injustifiées. Il fait contribuer les profits au financement du régime en étendant aussi l’assiette de financement à la valeur ajoutée des entreprises. Pragmatique parce qu’il fait jouer la solidarité nationale à travers l’impôt (par le biais de l’élargissement de l’assiette), à côté des cotisations, dont l’augmentation exclusive (dans une logique pure de salaire indirect) aurait nui au pouvoir d’achat des salariés et à leur emploi dans les PME.
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CIOTTI A CHANGE D'AVIS
Eric Ciotti compatit désormais avec les parents de délinquants
Mettre en prison les parents de délinquants :c'était la grande proposition de l'été de Ciotti
Eh bien, bonne nouvelle,non seulement Eric Ciotti a changé d'avis , mais il a maintenant décidé de défendre le père d'un petit voyou qui s'est permis de conduire en état d'ivresse, d'insulter et de menacer des policiers. Le député a jugé « dégueulasse » de s'en prendre à lui.
D'accord le père en question n'est pas n'importe qui. C'est Frédéric Péchenard le directeur général de la police nationale . Son fils, arrêté ivre sur son scooter, avait promis une mutation rapide « à la circulation » au policier qui l'avait arrêté et qui, selon l'ado, faisait un « métier de con ». Mais l'affaire, selon des documents publiés par Le Parisien, a été promptement étouffée.
« Cette affaire, elle est dégueulasse parce que Péchenard est un grand policier, un grand flic, un grand patron de la police nationale. Aller l'attaquer de façon mesquine sur une affaire familiale, je trouve ça purement scandaleux », a déclaré Eric Ciotti sur Canal+, soulignant que « tout le monde peut avoir des problèmes avec ses enfants ».
Oublié, l'édifice familial en péril, la responsabilité parentale sapée par les soixante-huitards !