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AZURCOM - Page 17

  • ODIEUX :UNE MILICE A ANTIBES

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    Hors de tout cadre légal, une équipe mandatée par les propriétaires de l’Hôtel du Parc a tenté d’évacuer hier matin l’établissement, occupé par plusieurs familles depuis des mois

    Je me suis rendu trois fois dans ce squatt à la demande de Viorel lorsqu'il entendait que le propriétaire allait envoyer sa milice . En l'absence de la presse et autres médias , seuls politiques présents , des membres du PS accompagnés d'associations caritatives , tout ceci sous couverts d'ingures d'un voisin voulant bruler tous ces occupants . 

    Dans les cernes de Viorel Costache, leur représentant, président de l'association Prales, qui dénonce cette expulsion : «Il n'y a aucune décision de justice . On n'a pas à expulser les gens ainsi… Et puis, des portables ont été volés à l'intérieur. L'association va porter plainte !»

    «On a eu très peur»

    En effet, ce n'est pas une expulsion réclamée par la justice, mais une évacuation dirigée par les propriétaires de l'établissement juanais. Hors de tout cadre légal.

    «Ils sont arrivés à 9 h 30. Ils étaient une quinzaine, avec des chiens. On a eu très peur. Ils nous ont tirés par le bras. On devait dégager. On n'a même pas pu prendre nos affaires. Heureusement, la plupart des enfants étaient à l'école…Ça aurait pu beaucoup les choquer», suffoque Rita, qui vit ici depuis quelques semaines. Une période au cours de laquelle les Roms ont déjà reçu des menaces d'expulsion.

    Derrière le portail barricadé de l'imposante villa, autrefois établissement 4 étoiles, une quinzaine d'hommes s'activent, cadenassent les issues. Des types costauds. Coiffés de casquettes et gantés. Des hommes peut-être excédés par une situation juridique qui se dénoue trop lentement. «Des amis des propriétaires», selon les policiers, présents pour apaiser la situation.

    «Qu'on les fasse déguerpir!»

    Devant leSun 7 café, les voisins scrutent la scène. Les griefs se cristallisent.

    «Ils n'ont qu'à tout murer, qu'on les fasse déguerpir ! Au début, il n'y avait que trois couples de Roms. En quelques semaines, ils étaient cinquante. C'est sale. Ils font du bruit. C'est dingue! Certains voisins parlent de régler le problème à coups de cocktail Molotov… Ça va mal finir!» hurle un riverain. Un autre, en mode cow-boy de la Promenade du soleil, lance aux policiers: «Il y en a un, là-haut. Vous ne l'attrapez pas? Si vous voulez, on vous aide, on est de votre côté».

    Un policier s'approche du groupe. Explique qu'ils ne sont pas là pour expulser. Du moins pas encore. Que pour l'heure, aucune décision de justice, nécessitant le concours de la force publique, n'a été prise. Comme il en a été le cas pour le squat de la Perlotte ou celui de Poincaré.

    Peu avant midi, le calme revient. Les «envoyés» des propriétaires de l'établissement désertent les lieux. Et les Roms regagnent leurs chambres. Un abri pour un sursis de quelques jours, quelques semaines, quelques mois peut-être .

    Je voudrais aussi m'adresser à tous ces biens pensants  courageusement anonymes qui commentent  cet article sur Nice Matin ou Facebook sous le noms suivants

    mariposa 06 , pablito06 , FOREVER 19, flory ,mèthèque , jmvp06 , Bichito , LUCI 58 , dark06 , gasteropode , lachtoume ,  Géraldine Rivault ,  Rit Shi , Guiseppe Sunkenrock , Piere yves Blanc

     , Jean mi , Charlotte Cappello , Géraldine Rivault , Nadia Marie Rbd , Yannick Sgard , Françoise Potel ,  je leur souhaite trés sincèrement qu'ils se retrouvent  un jour à la rue et qu'ils crèvent.

     

     

  • STADE DE REIMS :BIENTOT LE 2000ème BUT

    SdR. Bientôt le 2000e but

    Publié le 16/10/2014

    Par Gérard Kancel (avec Hervé Musset)

     

    Ce samedi, à Nantes, le Stade de Reims pourrait inscrire son 2 000e but en Ligue 1. Seuls, quatorze clubs de l’Hexagone ont atteint ce seuil symbolique.

     

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    Ce sera ce samedi, dans l’enceinte jaune des Canaris nantais. Ou le samedi suivant à Delaune face au Montpellier Hérault du tandem Nicollin – Courbis. Tout est programmé, on n’arrête pas le train de l’histoire.

    1998 + 2, ça fera 2 000. Le Stade de Reims qui véhicule avec fierté les vestiges d’un passé glorieux, n’est qu’à deux unités d’un tournant symbolique : son 2 000e but en Ligue 1. Un nouveau morceau d’histoire pour ce club modèle des années 1950, précurseur du jeu offensif en mouvement, appelé communément le football champagne.

    Entre le 25 août 1945, date d’un Reims – Red Star (1-0, 2e journée de la saison 1945-1946), et le 3 octobre dernier celle de la courte mais précieuse victoire face à Bordeaux (1-0, 9e journée de la saison 2014-2015), le Stade de Reims aura fait trembler les filets adverses à 1 998 reprises en championnat de Ligue 1. Dans deux buts, l’équipe rémoise atteindra donc le seuil 2000e but dans l’élite, un cap symbolique atteint seulement par 14 clubs de l’Hexagone.

    S’ils sont nombreux les illustres finisseurs ayant sévi à la pointe de l’attaque stadiste, le curseur de l’histoire s’attardera un instant sur le nom de l’auteur de ce 2 000e but historique. Ce pourrait être le Congolais Prince Oniangué ou le Morbihanais Gaëtan Courtet, les deux seuls buteurs en activité figurant dans la prestigieuse liste des Rouge et blanc dominée par le fameux quatuor Fontaine – Sinibaldi – Bianchi – Piantoni.

    De 2,11 à 1,14 buts par match

    L’histoire rappelle aussi qu’il a fallu 472 matches de Ligue 1 au Stade de Reims pour inscrire son millième but à ce niveau. Ce qui, au passage, représente l’effarante moyenne de 2,11 buts par match. Pour aller de mille à deux mille, le chemin a été beaucoup plus long : 664 matches (au minimum), et une petite moyenne de 1,14 but par match.

    Il s’agirait presque d’un condensé de l’histoire du club rémois qui, dans les années 1940-1950, comptait dans ses rangs quasiment tous les meilleurs joueurs français. Hormis l’exception Appel, la représentation étrangère était réduite à sa plus simple expression. Elle s’installa dans les années 1970, lorsque la filière argentine fut exploitée pour tenter de relancer un jeu stadiste démodé au profit des Verts de Saint-Étienne.

    Lorsque le Stade tenta de se réinstaller en L1 avec ses modestes moyens, il se heurta à un football devenu démesure, sans frontières ni garde-fous. Aujourd’hui, il s’agit avant tout de grandir et de pérenniser le club à ce niveau, en s’appuyant sur des buteurs d’un autre acabit que ne l’étaient les Flamion, Akesbi, Onnis, Leblond ou même un certain Robert Bérard, l’auteur du 1 000e but stadiste en L1, le 15 février 1959 à Strasbourg (2-0).

    Les buteurs rémois en Ligue 1

    1. Just Fontaine (1956-1962), 122.

    2. Pierre Sinibaldi (1945-1953), 115.

    3. Carlos Bianchi (Argentine, 1973-1977), 107.

    4. Roger Piantoni (1957-1964), 106.

    5. Abraham Appel (Pays-Bas, 1949-1954), 96.

    6. René Bliard (1951-1959), 81.

    7. Raymond Kopa (1951-1956 puis 1959-1967), 75.

    8. Jean Vincent (1956-1964), 68.

    9. Pierre Flamion (1945-1950), Léon Glovacki (1952-1957 puis 1960-1962), 65.

    11. Hassan Akesbi (Maroc, 1961-1964), 48.

    12. Francis Meano (1949-1953), Pierre Bini (1946-1949), 45.

    14. Santiago Santamaria (Argentine, 1974-1979), 41.

    15. Delio Onnis (Argentine, 1971-1973), 39.

    16. Alain Richard (1966-1976), 34.

    17. Armand Penverne (1949-1959), 33.

    18. Jean Templin (1950-1956), 32.

    19. André Petitfils (1945-1951), 31.

    20. Michel Leblond (1950-1961), 30.

    21. Bernard Lech (1971-1976), 25.

    22. Michel Hidalgo (1954-1957), 23.

    23. Paul Sauvage (1960-1964), 22.

    24. Jean Paluch (1947-1950), 20.

    25. Albert Batteux (1945-1952), Lucien Muller (1959-1962), Claude Dubaële (1959-1963), 19.

    28. Milan Galic (Yougoslavie, 1970-1973), 18.

    29. Robert Siatka (1955-1963), 17.

    30. Jean Prouff (1948-1950), César Laraignée (Argentine, 1972-1977), 16.

    32. Christian Coste (1977-1978), 13.

    33. Abdallah Azhar (Maroc, 1958-1962), Robert Bérard (1958-1960), Robert Rico (1971-1973),Prince Oniangué (2013-), 12.

    37. Robert Lamartine (1957-1959), Louis Bourgeois (1963-1967), Jean-François Jodar (1970-1975), Didier Simon (1972-1976), Jacky Vergnes (1975-1976), Gaëtan Courtet (2012-), 11.

    43. Pierre Ranzoni (1945-1947), 10...

     

    En rouge les joueurs avec qui j'ai joué

     

  • 17 OCTOBRE 1961

    Le 17 octobre 1961 : une tache noire dans l'histoire commune de la France et de l'Algérie

    180PX-~1.JPGLe 17 octobre 1961 est une date qui restera dramatiquement gravée dans la mémoire commune des peuples algériens et français.

    En 1961, la guerre d’Algérie était dans sa 7e année, et l’indépendance de l’Algérie était éminente.

    Alors que tous les progressistes s’attendaient à une issue positive du conflit, les antirépublicains, les colonialistes actifs et les tenants de l’Algérie Française organisés dans l’OAS pratiquaient une politique de terreur.

    Soucieux de ces contraintes, le FLN sollicite l’aide des républicains et des démocrates pour concrétiser cette issue positive débouchant sur la fin pacifique de cet violence et l’indépendance du peuple algérien.

    En octobre, à l’appel du FLN (Front de libération nationale), des milliers de Français et d’algériens de la « métropole » participaient à une manifestation pacifique contre le couvre-feu raciste, décrété quelques jours plus tôt par le préfet de police « le célèbre Papon ». A travers cette manifestation qui était surtout un appel pour la paix en Algérie, les algériens voulu défendre leur dignité d’être humain, l’égalité citoyenne et leur liberté.

    Ce 17 octobre 1961 il pleuvait. Tous ces hommes, ces femmes et ces enfants, qui vivaient dans des bidonvilles autour de la capitale ou entassé dans une pièce à quatre ou cinq, sans aucun droit à la citoyenneté, étaient nombreux à manifester. Ils avaient mis leurs plus beaux habits, car leurs intentions étaient pacifiques.

    La répression policière fut terrible et brutale….

    Il y eu de nombreux morts. Combien ? On ne le saura jamais exactement…plusieurs centaines sans aucun doute. Certains furent précipités et noyés dans la Seine, d’autres jamais identifiés, disparus jamais retrouvés.

    Des milliers furent parqués, entassés au palais des sports, la plupart blessés et ensanglantés. Le Gouvernement, la préfecture cachent la vérité et signalent seulement deux morts. Les faits dramatiques sitôt connus, la CGT, mais également des partis politiques, et d’autres mouvements comme le Secours populaire organisent la riposte et la solidarité. La lutte pour la paix en Algérie et pour la démocratie va alors connaître un nouveau développement. L’OAS (organisation armée secrète) organise des attentats meurtriers à Paris et dans les grandes villes. Le gouvernement interdit les manifestations anti-fascistes. Le 7 février 1962 la police toujours dirigée par Papon frappe au métro Charonne, 9 manifestant seront tués

    En 2012, à l'occasion du 51e anniversaire de la manifestation,  François Hollande « reconnaît avec lucidité », au nom de la République, la « sanglante répression » au cours de laquelle ont été tués « des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ».

    53 ans après, il est encore temps d’effacer cette tache noire de notre histoire, en valorisant la reconnaissance de cette commémoration citoyenne et républicaine

    A lire :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_du_17_octobre_1961

    http://www.rue89.com/2011/09/27/17-octobre-1961-lalgerie-...

  • IL OSE TOUT LE MACRON :C'EST A CA QU'ON LE RECONNAIT

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    À l'occasion de la présentation de son projet de loi pour «libérer l'activité», le ministre de l'Économie Macron a défendu l'ouverture du secteur du transport en autocars, pour pallier le coût du train.

    C'est une mesure à destination des plus «pauvres», a-t-il annoncé le Macron .

    Le secteur des transports souffre des «normes» et de la «protection du secteur ferroviaire», selon l'ex-banquier. Ouvrir des lignes d'autocars pourrait créer des «dizaines de milliers d'emplois» et faciliter les déplacements. Mais surtout, selon le ministre de l'Économie, «les pauvres qui ne peuvent pas voyager pourront voyager plus facilement».

    «À l'heure actuelle beaucoup de Français sont trop pauvres pour prendre le train qui est trop cher. Le transport en autocar est 8 à 10 fois moins cher que le train. Cette mesure de libéralisation du transport en autocar va bénéficier aux familles les plus modestes, les plus précaires, les plus fragiles», a ajouté le ministre 

     
    C'est clair on ne peut plu parler de maladresse .
  • NON A L'EXECUTION DE MATSUMOTO KENJI AU JAPON

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    Non à l’exécution de Matsumoto Kenji, condamné à mort
     
     

    [09/10/2014]

     

    En 2014, la journée mondiale contre la peine de mort s’attaque à la situation des condamnés à mort atteints de troubles mentaux.

    L’altération de la santé mentale est un facteur critique à prendre en considération à toutes les étapes du processus de la peine capitale, de la commission du crime jusqu’à l’exécution de la personne condamnée.

    Aujourd’hui encore, des personnes atteintes de troubles mentaux graves sont exécutées dans le monde bien que la majorité des États interdise cette pratique. Au Japon, par exemple, le Code de procédure pénale (article 479) prévoit une suspension de l’exécution des personnes considérées comme atteintes de démence.

    Pourtant, Matsumoto Kenji a été condamné à mort en 1993 bien qu’il soit atteint d’un sévère handicap mental.

    Son handicap mental s’est notamment traduit par une inaptitude à suivre les débats lors de son procès et à comprendre la nature du châtiment auquel il a été condamné. De plus, Matsumoto Kenji a toujours eu de grandes difficultés à communiquer, y compris avec son avocat.

    A destination de Matsuhima Midori, ministre de la Justice

    Madame la Ministre,

    Je suis profondément préoccupé(e) par la situation de Matsumoto Kenji, condamné à mort en 1993 en dépit de son handicap mental. Depuis, il a développé en détention des délires persistants. Malgré ces circonstances, sa peine a été confirmée par la Cour suprême du Japon en 2000.

    Son handicap mental s’est traduit par une inaptitude à suivre les débats lors de son procès et à comprendre la nature du châtiment auquel il a été condamné. De plus, Matsumoto Kenji a toujours eu de grandes difficultés à communiquer, y compris avec son avocat.

    A l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort 2014, Amnesty International rappelle qu’appliquer la peine de mort aux personnes frappées d'aliénation mentale viole le droit international, et appelle les autorités japonaises à s’assurer que ce châtiment ne soit jamais mis en œuvre à l'encontre de personnes handicapées mentales.

    Je vous exhorte :

    - à commuer immédiatement la condamnation à mort de Matsumoto Kenji, ainsi que celle de tous les autres condamnés à mort souffrant d’aliénation mentale,

    - à instituer un moratoire sur toutes les exécutions en vue de l’abolition de la peine de mort.

    Je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma haute considération.

    http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Violences/Peine-de-mort/Actions/Non-execution-de-Matsumoto-Kenji-condamne-mort-12833

    http://www.amnesty.fr/Tags/peine-de-mort

     
  • FETE DE LE ROSE

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  • GENEROSITE POUR LES CHOMEURS

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    Le débat actuellement mené sur l'indemnisation des chomeurs n'est pas satisfaisant  du tout , il a même, pour tout dire, quelque chose de scandaleux. D'abord parce qu'il pointe du doigt, en bloc, l'ensemble des chômeurs, laissant plus ou moins croire que ce sont des glandeurs ou des fraudeurs, alors que les chômeurs, il faut le répéter en préambule de toute discussion, sont des victimes. La cause unique du chômage, c'est............... l'absence d'emploi pas la paresse, le découragement ou l'échec des chômeurs dans leur recherche d'emplois qui n'existent pas ou qui sont rares.

    Ensuite, il faut arrêter d'employer le terme de "générosité" pour qualifier le système d'indemnisation. Aujourd'hui, presque tout le monde le répète pourtant, à la façon d'un perroquet. La "générosité" est un acte personnel, gratuit et non réciproque ; l'indemnisation-chômage est un système collectif, où des cotisants perçoivent des droits en cas de perte d'emploi : rien à voir avec la "générosité" . Les hommes publics, politiques, journalistes, intellectuels, doivent employer les mots justes, car le langage est tout sauf innocent.

    En revanche, il est légitime de s'interroger et de réfléchir aux montants de ces indemnités, et c'est la piste ouverte par Manuels Valls, avec raison. Disons-le brutalement : un cadre supérieur, par exemple, bénéficie d'une durée et d'un niveau d'indemnisation que le souci de justice sociale rend discutables. Sa situation financière le met à l'abri de ce genre d'aléas professionnels, il a une latitude suffisante pour retrouver assez facilement un emploi. Rien à voir avec l'ouvrier sans formation qui se fait licencier après vingt ans de boîte, qui n'a pratiquement aucune chance de retrouver du boulot et qui a du mal à nourrir sa famille.

    Sur l'indemnisation-chômage comme sur les allocations familiales, on a vite fait de s'égarer dans des débats techniques qui politiquement ne débouchent pas, sinon qu'on ne peut rien faire et qu'on ne touche à rien parce que c'est trop compliqué. Là comme ailleurs, il faut partir de principes simples. Pour moi, c'est clair, toutes ces réformes doivent être guidées par une idée : celui qui n'a rien doit recevoir beaucoup, celui qui a beaucoup n'a besoin de rien

     Etre socialiste ,  c'est  être plus équitable qu'égalitaire, ne pas faire des économies pour faire des économies, en vue de la redistribution et de la justice sociale.

  • VIEUX BOUCAU : SUITE MAIS PAS FIN

    2017 pourrait être plus dangereux que 2002 prévient Emmanuelli à Vieux-Boucau

    "Si la gauche n'est pas rassemblée, elle ne sera pas présente au second tour" de 2017, a averti le député des Landes, Henri Emmanuelli. "2017 ne sera pas 2002, ce sera beaucoup plus dangereux",  000_par7961709.jpg

    • Hélène Chauwin avec l'AFP
     
    © XAVIER LEOTY / AFP Emmanuelli et Hamon à la Rochelle le 29 août 2014
     
    Et de mettre en garde aussi la direction du PS contre une "erreur" si elle voulait retarder la date du prochain congrès du parti (il réclame qu'il se tienne en 2015) en tablant sur un exode des militants, seuls restant "les résignés" n'ayant "plus envie de combattre".

    "Dans cette hypothèse-là, il n'y aurait de victoire pour personne", mais "des risques de voir une scission" au parti.


    Dimanche  Benoît Hamon avait donné le ton. Il avait assuré "ne pas être dans l'opposition" au gouvernement L'ex-ministre de l'Education a déclaré hier vouloir que la gauche "retrouve la confiance avec le peuple" dans les deux ans et demi qui viennent. "On va parler de la question la plus évidente qui se pose à la gauche, c'est comment en deux ans et demi la gauche retrouve la confiance du peuple, une confiance qu'elle a perdue et qui mérite qu'on travaille", a-t-il affirmé.

    "Je respecte le Président de la République, je respecte le Premier ministre, je respecte leurs choix, je ne suis pas dans l'opposition. Il n'y a pas un socialiste ici qui est dans l'opposition, à ranger du côté de ceux qui aujourd'hui veulent combattre la gauche"


    "Mais on veut qu'elle réussisse la gauche. Incontestablement, les Français ne comprennent pas un certain nombre de nos décisions", a souligné M. Hamon, sorti du gouvernement fin août en même temps qu'Arnaud Montebourg après leurs propos sur la politique économique gouvernementale.

    Selon lui, "on est, nous, en situation parfois d'apparaître sur la défensive sur un certain nombre de principes, de valeurs - la solidarité, la redistribution, le rôle de l'Etat - là où je pense qu'il n'a jamais été aussi évident, raisonnable et simple d'être de gauche".

    "Je redis mon désir qu'on (...) soutienne le pouvoir d'achat car si demain on ne peut pas donner aux Français les moyens de consommer, il n'y aura pas de redémarrage de l'économie française"

    "Quand on est de gauche, il faut pouvoir défendre un certain nombre de positions sans avoir peur de ceux qui inévitablement vont vous critiquer", a-t-il dit, en citant le Medef.
    Son message ? "La même chose que ce que je disais quand j'étais à l'intérieur du gouvernement, j'essaie d'être cohérent et constant dans mon expression".
  • EXTRAIT DU DICTATEUR 1938

     

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    Schulz :
    - Parle, c’est notre seul espoir.
    Le barbier :
    - Espoir… Je suis désolé, mais je ne veux pas être empereur, ce n’est pas mon affaire. Je ne veux ni conquérir, ni diriger personne. Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juifs, chrétiens, païens, blancs et noirs.

    Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions, les êtres humains sont ainsi faits.

    Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur.

    Nous ne voulons pas haïr ni humilier personne. Chacun de nous a sa place et notre terre est bien assez riche, elle peut nourrir tous les êtres humains.

    Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre mais nous l’avons oublié.
    L’envie a empoisonné l’esprit des hommes, a barricadé le monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang.

    Nous avons développé la vitesse pour nous enfermer en nous-mêmes. Les machines qui nous apportent l’abondance nous laissent dans l’insatisfaction.

    Notre savoir nous a fait devenir cyniques.

    Nous sommes inhumains à force d’intelligence, nous pensons beaucoup trop et nous ne ressentons pas assez.

    Nous sommes trop mécanisés et nous manquons d’humanité.

    Nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse. Sans ces qualités humaines, la vie n’est plus que violence et tout est perdu. Les avions, la radio nous ont rapprochés les uns des autres, ces inventions ne trouveront leur vrai sens que dans la bonté de l’être humain, que dans la fraternité, l’amitié et l’unité de tous les hommes.

    En ce moment même, ma voix atteint des millions de gens à travers le monde, des millions d’hommes, de femmes, d’enfants désespérés, victimes d’un système qui torture les faibles et emprisonne des innocents.

    Je dis à tous ceux qui m’entendent :

    Ne désespérez pas ! Le malheur qui est sur nous n’est que le produit éphémère de l’habilité, de l’amertume de ceux qui ont peur des progrès qu’accomplit l’Humanité. Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront, et le pouvoir qu’ils avaient pris aux peuples va retourner aux peuples. Et tant que des hommes mourront pour elle, la liberté ne pourra pas périr.
    Soldats, ne vous donnez pas à ces brutes, à une minorité qui vous méprise et qui fait de vous des esclaves, enrégimente toute votre vie et qui vous dit tout ce qu’il faut faire et ce qu’il faut penser, qui vous dirige, vous manœuvre, se sert de vous comme chair à canons et qui vous traite comme du bétail.

     

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    Ne donnez pas votre vie à ces êtres inhumains, ces hommes-machines avec une machine à la place de la tête et une machine dans le cœur.
    Vous n’êtes pas des machines !
    Vous n’êtes pas des esclaves !
    Vous êtes des hommes, des hommes avec tout l’amour du monde dans le cœur.
    Vous n’avez pas de haine, sinon pour ce qui est inhumain, ce qui n’est pas fait d’amour.
    Soldats ne vous battez pas pour l’esclavage mais pour la liberté.

    Il est écrit dans l’Evangile selon Saint Luc « Le Royaume de Dieu est dans l’être humain », pas dans un seul humain ni dans un groupe humain, mais dans tous les humains, mais en vous, en vous le peuple qui avez le pouvoir : le pouvoir de créer les machines, le pouvoir de créer le bonheur. Vous, le peuple, vous avez le pouvoir : le pouvoir de rendre la vie belle et libre, le pouvoir de faire de cette vie une merveilleuse aventure.

    Alors au nom même de la Démocratie, utilisons ce pouvoir. Il faut tous nous unir, il faut tous nous battre pour un monde nouveau, un monde humain qui donnera à chacun l’occasion de travailler, qui apportera un avenir à la jeunesse et à la vieillesse la sécurité.

    Ces brutes vous ont promis toutes ces choses pour que vous leur donniez le pouvoir : ils mentaient. Ils n’ont pas tenu leurs merveilleuses promesses : jamais ils ne le feront. Les dictateurs s’affranchissent en prenant le pouvoir mais ils font un esclave du peuple.

    Alors, il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses. Il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l’avidité, avec la haine et l’intolérance. Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur. Soldats, au nom de la Démocratie, unissons-nous tous !

    Hannah, est-ce que tu m’entends ? Où que tu sois, lève les yeux ! Lève les yeux, Hannah ! Les nuages se dissipent ! Le soleil perce ! Nous émergeons des ténèbres pour trouver la lumière ! Nous pénétrons dans un monde nouveau, un monde meilleur, où les hommes domineront leur cupidité, leur haine et leur brutalité. Lève les yeux, Hannah ! L’âme de l’homme a reçu des ailes et enfin elle commence à voler. Elle vole vers l’arc-en-ciel, vers la lumière de l’espoir. Lève les yeux, Hannah !

    Lève les yeux !

     

  • UN MONDE D'AVANCE

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    De retour de Vieux Boucau où j'ai assisté à l'Université du mouvement tout ce week-end .

    Interventions riches des participants et militants durant ces trois journées . Le dimanche matin aprés le brillant exposé de Benoit Hamon sur la politique actuelle et avant la conclusion de Henri Emmanuelli , Cécile Dufflot et Pierre Laurent sont venus à la tribune dire que pour la réussite encore possible de ce gouvernament il faut reconstuire une gauche unie . Pierre Laurent allant jusqu'à réver que des militants socialistes viennent se faire applaudir à leurs tribunes comme lui s'était  fait applaudir à La Rochelle et dimanche à Vieux Boucau .

    Moi même je me suis surpris à l'applaudir ainsi que Cécile Dufflot .

    Pourquoi n'est il  possible de  se parler qu' à 800 km d'Antibes ?