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AZURCOM - Page 229

  • GUY MOQUET

      Récupération et  coup médiatique 
      Quand j'habitais Nogent sur Marne je suis allé à l'école primaire Guy Moquet rue Guy Moquet et mes parents m'avaient raconté la dramatique histoire de cet enfant qui a mes yeux évoque autre chose que le nom d'une rue d'une station de métro ou d'un batiment.
    Hier Sarkozy a recherché un nouveau coup médiatique en imposant comme devoir de mémoire à tous les éléves la lecture de la dernière lettre écrite par le jeune résistant communiste à ses parents.La proposition   présentée par Sarkozy est malhonnete 
    Si Sarkozy avait vécu pendant la guerre il aurait été pétainiste ou croix de feu et il se serait trouvé face à Guy Moquet.Si Guy Moquet avait connu Mai 68 il se serait trouvé avec le peuple face aux amis de Sarkozy;s'il vivait aujourd'hui Guy Moquet  n'aurait pas voté pour ce président démagogue.
     La meilleure façon d'etre fidèle à la mémoire de Guy Moquet est de combattre sans relache Sarkozy.
     
    Et dire que la Gauche a conservé un souvenir ému du passage de cet " obsédé de l’entrée dans l’Histoire " que fut Mitterrand au Panthéon le 10 mai 81. Aller déposer une rose sur les tombeaux de Jean Jaurés, Jean Moulin et Victor Schoelcher relevait des principes idéologiques dépassés. Hier la France est entrée dans une nouvelle ère celle du livre d’images politiques explicites et elle a résolument tourne lé dos au programme électoral. A bon républicain salut !

      

    Lorsque son père, député communiste, est déporté dans un bagne en Algérie en 1939, Guy Môquet, alors âgé de 16 ans, décide d'entrer dans les Jeunesses communistes. Arrêté un an plus tard lors d'une distribution de tracts clandestine à Paris, il est transféré, malgré son acquittement, au camp de Châteaubriant (Loire-Atlantique).

    Le jeune homme est fusillé le 22 octobre 1941, avec 26 autres prisonniers du camp, en représailles au meurtre d'un officier allemand. Avant de mourir, il écrit une lettre à ses parents dans laquelle il espère que sa "mort serve à quelque chose". Une station du métro parisien et de nombreuses rues portent aujourd'hui son nom.

  • 1815 JOURS A TENIR

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  • ANALYSE A FROID D'UNE DEFAITE

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    A la sortie de la dernière réunion de section du P.S d'Antibes un camarade me remémorait un article ayant pour titre"Vers un royal échec

    http://azurcom.hautetfort.com/archive/2006/08/index.html 

    que j'avais écrit et publié sur ce meme site le 27 Aout 2006 où je faisais état de mes préoccupations sur les orientations de la ligne politique de Ségolène Royal qui ne pouvaient conduire le Parti Socialiste qu'à l échec.

    J'aurais préféré que les faits me donnent tort. En relisant ces lignes, le sentiment qui domine est celui d'un immense gâchis.Car cette élection était imperdable pour la gauche. Imperdable parce que rarement le candidat de la droite a suscité une telle peur et un tel effet de vote "anti". Parce que jamais depuis 1974 une majorité sortante n'a gagné l'élection présidentielle.Imperdable surtout parce que tout montrait une attente de gauche très forte dans le pays. Un sondage Ipsos sorti des urnes du 22 avril révèle que, parmi les six thèmes qui ont le plus compté dans le choix des Français, cinq donnent un avantageà la gauche(chômage, pouvoir d'achat, éducation, exclusion-pauvreté, retraites)contre un seulement à la droite, l'insécurité, dont le poids dans lacampagne a été bien moindre qu'en 2002.

    Le candidat de la droite l'emporte, mais la France n'est pas à droite. La plupart des thèmes qui ont dominé le débat depuis des années sont de gauche : demande de protection contre les déséquilibres de la mondialisation, demande d'une Europe plus sociale et plus démocratique ("non" au traité constitutionnel), demande d'une protection sociale consolidée (mobilisation contre les réformes Fillon), demande d'un droit du travail protecteur (mobilisation contre le contrat première embauche), demande de services publics garantis dans les quartiers comme dans les zones rurales, demande d'une nouvelle donne écologique, demande d'une école de l'égalité réelle, demande d'un Etat fort, capable de réguler et de stimuler l'économie.

    Alors pourquoi cet échec ? La principale raison, c'est Ségolène Royal elle-même, non sa personne, mais ses choix politiques. Tout autre candidat aurait probablement fait mieux qu'elle en collant au projet socialiste.

    medium_487048223_fc708cce04_m.2.jpegCes choix, ceux d'une ligne politique perdante, elle les a arrêtés le plus souvent seule, sans consulter son parti. Ségolène Royal a imposé des thémes de droite - ordre, sécurité, drapeau -, ce qui revenait à remettre au coeur du débat des thèmes favorables à la droite. Autant offrir directement l'élection à l'adversaire ! Elle a privilégié le discours sur la méthode (la démocratie participative, le "renouvellement politique") et sur le sociétal, qui sont des questions secondaires pour l'électorat.

    Elle a délaissé les thèmes économiques et sociaux, l'enjeu européen et la mondialisation, alors qu'ils constituent la clef pour l'avenir, ce que les Français savent bien. A tel point - grand paradoxe - que Nicolas Sarkozy a pu se présenter comme le candidat de la protection contre les "désordres du libéralisme". Elle a opéré un déplacement vers le centre confirmé par l'offre d'alliance faite à François Bayrou, qui a jeté dans la perplexité de nombreux électeurs de gauche.

    La campagne brouillonne de Ségolène Royal, marquée par l'improvisation permanente, a permis à Nicolas Sarkozy d'apparaître comme le candidat de la crédibilité, du rassemblement et surtout du changement, alors qu'il était le candidat de la majorité sortante. Cette campagne sans véritable ligne directrice a été trop solitaire et trop personnalisée. Les impairs se sont multipliés et les propositions sont restées floues. "Nous en discuterons après." Mais les Français ne votent pas pour des promesses de discussions !

    Tout faux, en un mot. S'il y avait une leçon à tirer du 21 avril 2002, c'était qu'il fallait retrouver le chemin de l'électorat populaire. Ségolène Royal a cru y parvenir en parlant d'ordre, de sécurité et de participation, alors que cet électorat attendait un vrai changement à gauche sur le terrain économique et sociale, fondé sur des propositions précises. Résultat : sa campagne a eu un effet démobilisateur sur l'électorat de gauche. Elle n'a su rassembler ni son camp, ni sa base électorale, ni créer une dynamique au-delà.

    Les sondages sortis des urnes montrent que près de la moitié de ses électeurs n'a voté pour elle que par rejet de Nicolas Sarkozy. Face à un candidat moins polarisant, son score aurait été encore plus faible. Contrairement à ce qu'elle prétend, elle n'a pas engagé le renouvellement de la gauche ; elle a approfondi sa crise.

    medium_500630710_f3c2babab0_m.jpegLe Parti socialiste doit accepter de tirer pleinement les conséquences de ce fiasco. Rien ne serait pire que de refuser, au nom de l'unité, d'analyser ses raisons et d'opérer les remises en cause nécessaires. Faire ce travail est d'ailleurs le meilleur moyen pour préparer les législatives : montrer aux Français, et avant tout aux électeurs de gauche, que l'on a compris leur message. Renouveler la politique, c'est d'abord cela : mettre chacun devant ses responsabilités.

    Le parti a besoin d'une refondation autour d'une ligne authentiquement de gauche, d'une gauche concrète et d'avenir. C'est là l'enjeu de fond. Ségolène Royal a imposé sa candidature à partir d'une critique du socialisme français qualifié d'"archaïque". Ce discours lui a valu le soutien d'une partie du monde médiatique, intellectuel et culturel acquise à l'idéologie de la "troisième voie". Selon eux, le problème du PS français viendrait de ce qu'il n'a pas réalisé son aggiornamento social-démocrate. Le résultat de cette élection contredit cette affirmation. Le socialisme du centre porté par Ségolène Royal est mis en échec. Les Français ont préféré la présomption du changement avec Nicolas Sarkozy, si douloureux puisse-t-il être, au risque du statu quo avec le social-centrisme de la candidate socialiste.

    Face aux quatre grands enjeux actuels - persistance du chômage de masse, risque de décrochage économique de la France, précarisation généralisée de la société et nouveaux périls environnementaux -, seul un projet de transformation à gauche peut être crédible. C'est ce projet renouvelé, en prise avec les enjeux de demain, et enfin sérieux qu'il faut maintenant reconstruire.Certainement sans moi.

  • 1816 JOURS A TENIR

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  • LAISSEZ LES GRANDIR

    Nous sommes des enfants de « sans papiers ».

    Un sans-papier, c’est quelqu’un qui n’a pas de carte de séjour
    même s’il est en France depuis longtemps.

    Comme beaucoup d’entre vous, nos parents sont venus d’ailleurs.
    Ils ont fui la violence, la misère.
    Ils sont venus pour travailler et nous donner une vie meilleure
    Certains d’entre nous sont nés ici.
    Avec ou sans papiers la France est notre pays.

    On vit dans des hôtels meublés, des appartements, des chambres où on s’entasse.
    Tous les jours on a peur.
    On a peur que nos parents soient arrêtés par la police quand ils vont au travail, quand ils prennent le métro.
    On a peur qu’on les mette en prison, que nos familles soient séparées et qu’ils nous renvoient dans des pays qu’on ne connaît pas.
    On y pense tout le temps.
    A l’école aussi.
    Est ce que c’est normal d’avoir peur quand on va à l’école ?

    L’été dernier nos parents et nous, on a eu l’espoir d’avoir enfin des papiers.
    On a fait des dossiers, on a passé des jours et des nuits à faire la queue devant des préfectures.
    On s’est inscrit dans des bureaux.
    On a cru qu’on serait régularisés, que le cauchemar serait terminé.
    On remplissait tous les critères, mais on nous a dit : non.

    Nous sommes venus à visage découvert avec nos noms, nos adresses.
    Ceux qui ont eu leurs papiers avaient le même dossier que nous. Et pourtant on nous a dit : non.
    Arbitrairement.

    Maintenant on est en danger et on doit se cacher.
    Pourquoi cette injustice ?

    Nous ne voulons plus vivre dans la peur.
    Nous voulons que la France nous adopte.
    Nous voulons être régularisés.
    Laissez nous grandir ici.

    Laissez-les grandir ici!

     

  • LES VOILES D'ANTIBES

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  • ELLE A VOTE COMME LE PEN

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  • 1817 JOURS A TENIR

    Un article sur Cécilia Sarkozy aurait été censuré par le JDD

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    LIBERATION.FR : dimanche 13 mai 2007

    Un article du Journal du Dimanche révélant que Cécilia Sarkozy n'aurait pas voté lors du second tour de la présidentielle aurait été censuré par l'actionnaire de l'hebdomadaire, le groupe Lagardère, selon une information parue sur le site internet Rue89.

    "Selon nos informations, le Journal du Dimanche a renoncé à publier un article racontant comment Nicolas et Cécilia Sarkozy avaient passé leur dernier dimanche, le 6 mai, jour du second tour", lit-on sur ce site fondé par d'anciens journalistes de Libération.

    Selon eux, leurs confrères du JDD auraient "découvert", en consultant le registre du bureau de vote où était inscrite Cécilia Sarkozy que l'épouse du candidat de l'UMP "n'avait pas voté".

    Le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire dominical, Jacques Espérandieu, a alors demandé à ses journalistes samedi, veille de la parution du journal, d'appeler Cécilia Sarkozy avant de publier l'information, indiquent les rédacteurs de Rue89.

    Cécilia Sarkozy n'a pas voulu faire de commentaire, ajoute le site internet.

    "A la suite de quoi, plusieurs membres de la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy seraient intervenus", affirme Rue89 qui cite notamment Claude Guéant, le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy et Franck Louvrier, son responsable de la communication.

    "Finalement, Arnaud Lagardère, patron du groupe Lagardère, a exigé que l'article soit remis dans un tiroir", affirme Rue 89.

    "L'article, illustré d'une photo de la liste d'émargement, mentionnait également de vifs échanges, dans la soirée (du 6 mai), au sein du couple", précise Rue89.

    Le Journal du Dimanche n'était pas joignable dans l'immédiat.

  • FATALS PICARDS

    L'amour à La Française

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    Je n'ai pas vraiment pris la peine d'écouter la chanson des Fatals Picards avant l'Eurovision, et finalement, ça n'est pas un mal,

    Je n'ai pas voulu voir si cette année, l'Eurovision allait vraiment se lancer dans la modernité, poursuivant le chemin tracé à l'explosif par les finlandais de Lordi.J'ai un profond mépris pour les guimauves et je ne connaissais les Fatals Picards que de nom mais, je pensais que les choses pouvaient être beaucoup plus drôles avec un groupe comme ça. Il faut oser ! 

    J'ai vaguement regardé leurs prestations, histoire d'évaluer nos chances j'ai pu apprécier quelques navets. Puis vint le tour du numéro 13. ça aurait pu porter chance. Et là, vlan, la claque ! Quelle pêche ! Je suis plus qu'amusé par les paroles, ça me plait cet humour, ces clichés et cet accent. Et les costumes de Jean Paul Gaultier, que dire ? Ils ont vraiment la classe et je pensais fort à ce moment qu'ils pourraient être dans les 5 premiers. Facile. ça bouge, c'est français, et c'est moderne !

    Bien sûr, comme chaque année,cette soirée est un sommet de ringardise. C’est ce qu’on disait déjà il y a dix ans… trente ans… cinquante ans En fait, cette manifestation n’est pas ringarde, elle est décalée : c’est un OMNI, un objet musical non identifié. En réalité, l’Eurovision fait partie de notre vie, car comment ne pas être envahi par une tendre nostalgie en évoquant les pieds nus de Sandy Show, la Poupée de son, Non ho l’éta, les faux punks, les vrais Abba, les Mike Brant scandinaves, les Elvis maltais, l’Oiseau et l’enfant,Céline Dion classe biberon, et surtout les interminables séances de classement : Luxemburg… ten points, Cyprus… twelve points Turquie....(C'est en Europe ?)  Il est vrai que l’honneur national est mis à mal ces dernières années. Qu’on en juge : dix-huitième en 2003,  quinzième en 2004, vingt-troisième en 2005, et Virginie Pouchain, vingt-deuxième en 2006. Pas vraiment un fabuleux destin (excusez-moi, je n’ai pas pu m’empêcher !). Même l’équipe olympique de curling a de meilleurs résultats.

    Mais peu importe, c’est le cœur plein d’espoir que nous avons suivi le cru 2007 (à Helsinki, puisque un groupe de hard rock finlandais assez croquignolet avait gagné l’an dernier). Du boys’band espagnol au glamrock suédois, de la Moldave gothique à la blues woman hongroise, nous avons eu droit au traditionnel défilé baroque. Au final la Serbie gagne haut la main avec une chanteuse qui ressemble à Juliette et une chanson (« Prière ») aussi belle que serbo-croate. Et les Français me direz-vous ? Vingt-deuxième sur vingt-quatre, comme dab. A l’année prochaine.

  • LA RUMEUR ENFLE............

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    ......... à Paris et elle commence à gagner les Provinces. Elle aurait même été évoquée au Conseil national du P.S. avec une information plus précise délivrée par le Premier secrétaire. Certes rien ne se fera dans le courant du mois de mai mais il y a fort à parier qu’elle devrait se concrétiser au début de l’été durant la session parlementaire. Nicolas Sarkozy reviendrait ainsi, avec la complicité du conseil constitutionnel, sur un engagement pris par sa majorité sortante et par lui-même. Mais dans le fond rien ne permet d’affirmer que le bon peuple lui en tiendra rigueur. Profitant de la dynamique créée par des Présidentielles victorieuses et des législatives qu’il espère aussi satisfaisantes, le nouveau Président s’assoirait sur l’engagement de repousser les élections municipales dans le courant du mois de mars 2008. Il est vrai que l’enjeu pour ses amis est assez important pour qu’il tente une nouvelle manipulation du calendrier électoral. En effet en 2007 ils auront raflé tous les pouvoirs nationaux mais il leur manque beaucoup ceux qui sont au contact direct de la population.
    Là, le hold-up est beaucoup plus délicat à réaliser car le rouleau compresseur médiatique n’a aucune efficacité… La télé et les sondages ne servent plus à façonner à convenance l’opinion dominante. Alors il ne faut surtout pas attendre pour rentabiliser les efforts de ce début d’année. Les résultats dans les principales villes françaises ne sont pas en effet pas du tout satisfaisants malgré les apparences.
    Bordeaux en est l’illustration parfaite mais on peut y ajouter quelques autres situations paradoxales. Caen, que la gauche essaie en vain de conquérir depuis des générations, a voté socialiste à 56,60 % (contre 50,5 % en 1995). Saint Etienne, dirigé par un maire UMP, n'a accordé qu'un médiocre 48,44 % à Nicolas Sarkozy (Jacques Chirac avait réuni 53,7 % des suffrages en 1995). De nombreuses préfectures ou sous-préfectures de taille modeste telles Rodez (Aveyron), Privas (Ardèche), Sedan (Ardennes), Laon (Aisne) ou Laval (Mayenne) ont placé Ségolène Royal en tête alors même que leur département votait en majorité en faveur de Nicolas Sarkozy. Même là où les bastions traditionnels de la gauche vacillent ­ le département du Nord ­, les villes résistent (Lille donne 55,92 % des suffrages à Ségolène Royal, contre 53,1 % pour Lionel Jospin en 1995). De plus, malgré un score national inférieur à celui de Jospin en 1995, Royal fait mieux dans de nombreuses villes (Grenoble, Le Mans, Montpellier, Brest, Clermont-Ferrand...). Et comme a contrario Paris et Lyon n’ont pas témoigné d’un farouche ancrage à gauche, il faut en profiter. Dans tous les cas, plus on s’éloignera et plus l’effet " présidentielles " s’effacera. L’entourage de Sarkozy le sait.