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AZURCOM - Page 231

  • LES COPAINS ET LES COQUINS

    Les instants qui suivent une victoire électorale sont révélateurs des raisons qui vous ont conduit à revendiquer l’obtention d’un mandat. J’ai personnellement horreur des démonstrations de triomphe ou d’effondrement car un scrutin n’est jamais l’aboutissement d’une vie ou la fin d’une autre. C’est tout simplement une marque de confiance ou de défiance reçue des autres et dont il faut en accepter le verdict avec lucidité. Je n’ai jamais une seule fois participé à autre chose qu’une flûte pris en petit comité. Pas plus. Et même durant les années où je travaillais dans le journalisme je n’étais même pas présent au dépouillement. .
    Nicolas Sarkozy a délivré des signes forts à son électorat populaire sur ce qui l’attend. Durant les 24 heures chrono qui ont suivi son élection il a en effet totalement assumé la supercherie d’un vote supposé populaire. Le " camp des travailleurs " ou celui des " petits retraités " a du y voir un hommage à leur mobilisation en suivant son premier jour de Président de la République. Bien plus que des paroles ses actes ont révélé les véritables partenaires de son élection et les orientations qui seront celles du garant de l’égalité, de la liberté et de la fraternité.
    D’abord il a vite retrouvé les repères de cette bonne ville de Neuilly qui lui aura servi, avec sa richesse discrète, de premier emploi tremplin. On a vite rassemblé autour de lui celles et ceux qui soit-disant n’avaient joué aucun rôle dans sa campagne et qui habitent chez lui. Arnaud Lagardère a été longuement remercié. Martin Bouygues a, dès dimanche après-midi apporté le bonne nouvelle et toutes les stars ont vite été faire les balances du concert réputé "improvisé" de la Concorde. Et quelles stars mes amis!
    Et, après ses déclarations télévisuelles écrites le matin, avant d’aller voter, Nicolas Sarkozy a rejoint le nec plus ultra des travailleurs et des masses laborieuses qui lui avaient accordé leur soutien : le Fouquet’s qui ressemble, vous en conviendrez, comme une goutte d’eau à… l’hôtel du Vieux Morvan où Mitterrand avait attendu le résultat en 81 ! Là, avec ce passage, si les gens n'ont pas compris que la page de mai 68 n’était pas tournée par un acte aussi symbolique c’est à perdre son latin !
    L’ODE A LA FRANCE QUI SE LEVE TOT
    Nicolas et Cécilia Sarkozy passant leur nuit de dimanche à lundi au Fouquet's : l'image a peut-être (désormais plus rien ne choque) choquer ceux qui avaient retenu du candidat son ode à la France qui se lève tôt. Mais le nouveau couple présidentiel était en terrain ami. Le patron du palace et PDG du groupe Lucien Barrière, Dominique Desseigne, qui a connu Sarkozy à Neuilly en… 1981 par des amis communs et est un habitué des footings à La Baule de l'ex-candidat. Sa femme, Diane Barrière, morte en 2001 des suites d'un accident d'avion, était une amie d'enfance de Cécilia, avec qui elle jouait sur les plages de… Deauville. Le premier mari de Diane Barrière était Thierry Gaubert, un proche de Sarkozy.
    Desseigne a clairement indiqué avoir eu besoin du soutien de Sarkozy quand il a pris la tête du groupe Barrière, après l'accident de sa femme. "Il est là pour les amis, même quand ça va mal", témoignait-il dans un livre narrant son parcours. Giscard avait invité les soirées chez l’habitant. Sarkozy est plus clair : il propose les nuits d’ivresse électorale dans le plus cher des palaces de Paris. Vous pouvez être certain qu’on lui a demandé sa carte bleue visa en entrant et que l’ardoise a été réglée dès son départ. Il a simplement soupé entre amis et dormi quelques heures à 2 500 € la nuit!
    Chaque jour à partir de 22h30 et jusqu'à 00h30, le restaurant propose en effet sur son site internet " Les Soupers du Fouquet's Paris ", pour prolonger entre amis ou en famille, un film ou une pièce de théâtre. Dans une atmosphère chaleureuse, conviviale et décontractée, c'est, selon le site, l'occasion de découvrir cette incontournable institution des Champs Elysées, qui voit défiler depuis plus d'un siècle le monde du septième art et du théâtre. Une carte spécialement adaptée à toutes les " envies " est proposée avec les Incontournables du Fouquet's Paris, les classiques du souper parisien ainsi que de grandes assiettes à partager. Il a passé commande avec Johnny qui passait par là pour quelues jours avant de retourner en Suisse.
    La valeur du travail des cuisiniers, des serveurs et des femmes de chambre doit être en ce lieu prestigieux reconnu à sa juste valeur. Leurs heures supplémentaires seront donc encore rétribuées sur l’ancienne base et dans le fond leur salaire de mai s’en portera mieux ! Merci Mme et M. Sarkozy! Les premières heures de Président de la République au Fouquet’s c’est un signe fort pour une part de son électorat… qui se reconnaîtra dans cette cantine pour milliardaires.
    Le lendemain après une grasse matinée en hommage aux lève tôt il en est sorti par la grande porte suivi de son épouse Cécilia et de leur fils Louis, acclamés par une foule de badauds. Devant le Fouquet's, Avenue George V, le personnel de l'hôtel, une vingtaine de personnes en livrée, s'est rangé en haie d'honneur, de part et d'autre d'un tapis gris. Des femmes de chambre étaient aux fenêtres. Le prolétariat a rendu un vibrant hommage à celui qui allait désormais le rassurer et lui permettre d’accéder plus souvent aux pizzerias ou aux chinois grâce à la politique économique que va mettre en place par François Fillon.
    LA DECONTRACTION DU LABORIEUX EN WEEK-END
    Il a aussitôt filé à l’anglaise interdisant à cette presse avide de " pipoleries " de le suivre. Désormais elle est devenue inutile et la photo de la une de Paris Match a été antérieurement réalisée sur la Place de la Concorde au milieu du peuple de droite.
    Les photographes seront stoppés dès le départ. Il ne saisiront qu’un président en jean et noir se dépêchant à rejoindre le jet privé qui l’attendait sur un tarmac de la région parisienne. On retrouvera la trace de celui qui portait élégamment l’emblème américain de la décontraction et du labeur sur l’aéroport de Malte pour un second symbole offert à ses électrices et ses électeurs. Arrivé avec femme, enfants et services de sécurité à bord du Falcon 900 EX de Vincent Bolloré il a salué quelques personnes qui l'on reconnu avant de monter dans une limousine. Celle-ci l'a conduit jusqu'au port où il a immédiatement embarqué à bord d'un… yacht de 60 mètres dont le prix représente au minimum un siècle de SMIG.
    Le bateau d’un ami qui lui veut du bien se trouvait dans le principal port de plaisance de Malte, était amarré à côté de celui appartenant au milliardaire russe Roman Abramovitch, propriétaire du club de football de Chelsea. Un clin d’œil à ces supporteurs de football qu’il retrouvera lors de la finale de la Coupe de France au Parc des Princes. Ils seront satisfait d’apprendre que leur Président a côtoyé le lieu de repos de celui qui ne rêve que de diminuer le monde du ballon rond européen. Le yacht a immédiatement quitté le port, comme si l’invité y était attendu et que tout était prêt, pour ensuite être aperçu au large des côtes méridionales de Malte.
    LA DELICATESSE D'UN AUTRE AMI QUI LUI VEUT DU BIEN
    Précisons que ce séjour de courte durée n’a été possible que grâce à la délicatesse d’un autre ami qui a effectué beaucoup d’heures supplémentaires pour se le payer : Vincent Bolloré. Le coût d’une semaine sur ce gîte nautique atteint tout de même 190 000 € mais rassurez vous une réduction pour seulement 3 jours sera consenti à l’hôte présidentiel.  Construit en 1965 par un chantier naval japonais, le Paloma  a été acheté par le milliardaire breton en 2003 à la famille d¹armateurs grecs Goulandris, pour la somme... de 3,5 millions de dollars. Vincent Bolloré a investi... 5 millions d'euros supplémentaires afin de refaire à neuf cet élégant bateau, qui comprend 7 cabines, dont 3 doubles, et peut accueillir 12 invités, en plus des 17 hommes d'équipage. Son pont supérieur possède un jacuzzi, et le grand salon est équipé d'écrans plasma géants ainsi que d'un équipement de karaoké.
    Désormais le suspense angoisssant des jités ne consiste pas à chercher qui va payer mais où va arriver le passager. Les télés sont sur les dents, les radars pistent le cheminement du navire amiral, les avions sont prêts à décoller, un mirage survole en permanence la zone…et on attend le retour sur terre. Pour les smicards ou les retraités (75 % d’entre eux) qui ont voté Sarkozy en 24 heures ils ont effectué le débarquement vers la réalité. S’en souviendront-ils les 10 et 17 juin ? J’en doute tant l’influence médiatique pèse sur les isoloirs !
    En revanche la première bonne nouvelle politique est tombée : Johnny et Laetitia pourraient rentrer en France si... Nicolas instaurait le bouclier fiscal permattant de se payer le Fouquet's et une semaine en mer. Enfin des lève tôt laborieux qui auront  bien compris le message du Fouquet's et du yacht!

  • PLUS QUE 1824 JOURS A TENIR

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  • PORTRAIT D'UN FUTUR PRESIDENT

    Petite leçon de psychologie: le pervers narcissique et ses complices

    Les pervers narcissiques n'éprouvent aucun respect pour les autres, qu'ils considèrent comme des objets utiles à leurs besoins de pouvoir, d'autorité, ou servant leurs intérêts. Il font des promesses qu’il ne tiendront pas, sachant que les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Pris en flagrant délit de mensonge, ils sont capables de nier avec un aplomb hors du commun...
    Charité bien ordonnée commençant toujours par soi-même, ils savent parfaitement et farouchement défendre leurs intérêts dont ils ont toujours une vision très claire. Ils essaient de profiter à chaque instant de toutes les opportunités, de toutes les personnes rencontrées, et ces personnes sont systématiquement instrumentalisées pour en tirer, autant que possible, avantage pour eux. Comme pour tous les narcissiques, tout leur est dû. Ils n'admettent aucune remise en cause et aucun reproche.

    Les pervers narcissiques sont incapables d’aimer les autres. Dans leur immense majorité, ils n’ont aucune «humanité», aucun sentiment humain, aucun état d’âme, aucun affect. Ils sont froids et calculateurs, totalement indifférents à la souffrance d’autrui. Mais tout en étant, le plus souvent, incapables d’avoir des sentiments humains, ils simuleront le fait d’être emplis, en apparence, de bons sentiments et d’une sincère empathie pour autrui.

    Les déceptions entraînent chez eux de la colère ou du ressentiment avec un désir de revanche. Cela explique la rage destructrice qui s'empare d'eux lors des séparations. Quand un pervers perçoit une blessure narcissique (défaite, rejet), il ressent un désir illimité d'obtenir une revanche. Ce n'est pas, comme chez un individu coléreux, une réaction passagère et brouillonne, c'est une rancune inflexible, implacable à laquelle le pervers applique toutes ses forces et ses capacités de raisonnement. Et alors, il n’aura de cesse d’assouvir son dessein de vengeance.
    Les pervers narcissiques ont souvent besoin de haïr pour exister. La haine peut être chez eux un moteur très puissant.

    Souvent, le pervers narcissique est quelqu'un qui n'a jamais été reconnu dans sa personnalité propre, qui a été victime d’investissement narcissique important de la part de ses parents et qui a été obligé de se construire un jeu de personnalités (factices), pour se donner l'illusion d'exister.

    Du fait d’une histoire personnelle, où il ont été, par exemple le bras armé d’un de leurs parents, les pervers n'ont pas pu se réaliser. Ils observent alors avec envie ce que d'autres qu'eux ont pour y parvenir.
    Les pervers narcissiques ne sont jamais sincères, toujours menteurs. Ils peuvent aussi bien dire la vérité que mentir avec aplomb. Le plus souvent, ils effectuent de sensibles falsifications de la vérité, qu'on ne peut pas vraiment qualifier de mensonges, et encore moins de constructions délirantes. Mélanger le mensonge, la sincérité et la franchise —ce qui est, pour l'autre, très déstabilisant— fait partie de leur jeu.

    Le déni (de leurs défauts, de l'autre) leur permet de «s'aimer» (et de s’aimer toujours plus). Ils se mentent à eux-mêmes, sur leur vraie valeur, sur ce qu’ils sont réellement. A certains moments, ils finissent par croire à leur mensonge, à d’autres, ils en ont conscience. C’est toute l’ambivalence de la pathologie mythomane. Le pervers narcissique est un «comédien né». Ses mensonges à force d’entraînement sont devenus chez lui une seconde nature.
    Sa palette de personnalités, de personnages, d’émotions feintes est étonnante. L’éventail de son jeu d’acteur est infini, sans cesse renouvelé.
    Il donne le plus souvent l’image d'une personne parfaitement calme, ne s’énervant jamais.
    Le pervers narcissique est le plus souvent doté d’une combativité extrême et d’une capacité de rebond remarquable. Sa mégalomanie, son narcissisme, voire sa paranoïa, renforcent cette combativité. Souvent immensément orgueilleux, voire mégalomane, le pervers narcissique aime gagner, à tout prix, sans fin, et ne peut admettre, une seule fois, de perdre. Il est prêt à tout, même aux coups les plus retors, pour ne jamais perdre. Le pervers est comme un enfant gâté. S’il ne rencontre pas de résistance, il ira toujours plus loin.
    A la longue cette tendance, qui peut lui assurer une dynamique du succès pendant un certain temps, devient une addiction. Signe de sa mégalomanie, elle la renforce en retour, et l'amène à ne plus pouvoir tolérer la moindre frustration ou contradiction.

    «Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose !» (Beaumarchais).
    Le pervers narcissique a le talent de diffamer sans avoir l’air d'y toucher, prudemment, en donnant l’apparence de l’objectivité et du plus grand sérieux, comme s’il ne faisait que rapporter des paroles qui ne sont pas les siennes. Souvent il ne porte pas d’accusation claire, mais se contente d'allusions voilées, insidieuses. A la longue, il réussira à semer le doute, sans avoir jamais prononcé une phrase qui pourrait le faire tomber sous le coup d’une accusation de diffamation.

    Situations cliniques :

    • Le déni : «La France n’a jamais commis de génocide», en France, on a rien fait, la collaboration n’a pas existé, donc nous n’avons pas besoin de repentance (et on tue en même temps le Père en détruisant le  travail de mémoire accompli par son prédécesseur).

    • La diffamation sans y toucher : «ON égorge des moutons dans les baignoires », le ON anonyme du mépris et du colonialisme.

    • Frapper l’autre d’inexistence pour le mépriser et le déstabiliser : je ne regarde pas mon adversaire au cours d’un débat, je dis «elle» en regardant un témoin.

    • La jouissance du sous-entendu : « Je dis tout haut ce que tout le monde pense tout bas». Ce qu’on pense tout bas, ce n’est en général pas très beau, et justement, on ne le dit pas. Ou «en France, on ne peut pas dire les choses» : par exemple, les nègres nous emmerdent, foutons les dehors…

    • Provoquer la sidération et l’adhésion de l’entourage en le confrontant à l’horreur absolue : par exemple parler longuement du calvaire de la mère de Sohane pour faire passer une loi sur la récidive.

    • Etre mégalomane, ne pas supporter le moindre accro à sa propre image : faire virer un grand patron de presse pour avoir été montré sous les traits ridicules du cocu.

    • Enfance : venger une mère abandonnée qu’on ne quitte qu’à l’âge de 28 ans.

    • Amour de la traîtrise : prendre pour porte-parole celui qui a trahi et calomnié son propre camp…

    Mais vous avez sûrement en tête d’autres situations…

    Allez, bonne continuation.

    Serge Hefez •(De Libé)

  • LA PROVINCE S'ENFLAMME AUSSI....

    Retour au moyen âge

    Aprés la gare de Lyon  la Province s'enflamme aussi

    Aujourd'hui nous nous posons la question : est ce que le jeu en vaut la chandelle ? En effet ce matin 500 amies moules étaient arrétées par une milice proche du ministère de l'intérieur. Torturées, elles sont ensuite rassemblées sur la place publique. Nous revivons la les heures les plus sombres de l'humanité.

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    Puis elles furent recouvretes d'aiguilles de pin et sauvagement enflamées au nom de l'inquisition. Le boureau se serait écrié "Le bouchot, aimez le ou quittez le!"

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    Images insupportables, ne subsite alors qu'on vaste charnier. L'odeur des chaires calcinées donne des hauts-le-coeur à notre agent infiltré.

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    Alors faut-il encore perdre nombre de soeurs pour notre cause? Face à cette barbarie satanique peut-on se battre avec de simples idées? Le gouvernement est-il derrière tout ça ? Le diable en personne serait-il réincarné pour balayer notre mouvement? Nous avons beaucoup de questions mais certains n'hesitent plus à arborer des signes satanistes et en quelque sorte à revendiquer ces exactions insupportables pour l'humanité et la mytilienneté. Alors oui la piste du grand commandeur de la police est notre piste numéro 1.

  • LA RECHERCHE IMPOSSIBLE

    LA RECHERCHE IMPOSSIBLE
    Les joueurs d’échecs savent que quand on a perdu un match, il faut patiemment le refaire, le décomposer, l’analyser pour rechercher les causes de la défaite. Il y a forcément un moment où l’on a commis des erreurs, où l’on n’a pas vu venir les coups de l’adversaire par manque d’intuition ou d’esprit d’anticipation. Nicolas Sarkozy a du temps devant lui, les socialistes n’aiment pas se pencher sur leurs erreurs qu’ils imputent toujours… aux autres. Il sera forcément interdit d’être objectif car ce serait une atteinte à l’unité. En 30 ans après chaque défaite on examine les résultas en privé dans un petit cercle mais ensuite interdiction d’ébruiter les conclusions. Toute critique serait malvenue et surtout condamnée comme un crime de lèse majesté !
    Le prochain sondage fera état de la nécessité de bannir les fameux éléphants jugés de porcelaine. Le suivant dira que le P.S. baisse dans l’opinion publique. Le troisième vous persuadera qu’il n’y a point de salut en dehors de l’UMP avant que le quatrième ne vous assène que le salut passe par une chambre bleu horizon. On se fera un cocktail molotov party dans une banlieue. TF1 diffusera un reportage sur les fraudeurs aux ASSEDIC vivant du trafic de drogue en caméra caché. Sarkozy fera une déclaration solennelle depuis l’Elysée et l’affaire sera dans le sac.

  • LE SARKO PIS

     

    Comment ne vous ai-je pas encore parlé du plus célèbre naturiste franco-hongrois ?
    Le Sarko Pis, appelé aussi "Petit Nicolas", sculpté par Jérome Duquesnoy l'Ancien en 1619, alimentait le quartier en eau. Ce petit garçon potelé, dont le geste naturel s'accompagne d'une grâce charmante, symbolise la goguernardise et la verdeur de Budapest.
    Pour celles et ceux qui vont bientot visité Paris , il faut savoir que le Sarko Pis sera exposé rue du Faubourg Saint Honoré Palais de L'Elysee à partir du 16 mai prochain pour 5 ans.

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  • ON A PERDU

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    C’est fini. Les derniers espoirs se sont envolés depuis plusieurs jours. Tous les voyants sont largement au vert et c’est sans surprise que le visage de Nicolas Sarkozy est apparu dimanche soir à 20 heures sur tous les écrans de télévision. Tous les calculs savants qui décomposaient l’électorat en pourcentage ont volé en éclats devant la dure réalité.La réalité est incontestable : la droitisation a imprégné le tissu social via les apparences distillées en permanence par le système médiatique. Prétendre le contraire serait tout simplement jouer aux autruches apeurées. Notre pays est, dans les votes nationaux, ancré à droite alors qu’il se lâche dans la proximité en faisant confiance à la gauche pur gérer son quotidien. L’individualisme et plus encore le repli frileux sur soi pour des raisons souvent très ponctuelles ont construit le libéralisme. L’éducation, la prévention, la modération, la solidarité n’appartiennent plus au vocabulaire audible par les citoyennes et les citoyens. Ils ne veulent qu'entendre réussite personnelle, sécurité, répression, fortune qu’ils attendent de gens réputés aptes à mettre en œuvre une telle politique. La société du chacun pour soi est de moins en moins sensible aux idéaux généralistes : il lui faut du concret et de suite ! Pourtant chaque fois trompé par des promesses intenables dans le temps, il oublie vite sa déception pour croire en d’autres promesses assénées comme des certitudes. Il réfute la valeur de l’alternance et du changement car il ne croit pas dans son efficacité compte tenu de la trop faible différence entre les solutions des camps en présence.
    En glissant leur bulletin Sarkozy dans une enveloppe bleue, les électrices et des électeurs refusent tout simplement la moindre ouverture sur les autres dans tous les domaines. Ils se retranchent chez eux votant pour celui que les gens ouverts jugent inquiétant alors que pour les " recroquevillés " il apparaît comme rassurant. Le vote Sarkozy c’est celui du triple verrou- j'allais écrire voyou- que l’on met à sa porte par peur de tout ce qui vient de l’extérieur, de tout ce qui déstabilise dans des certitudes livrées par la télé en prêt à penser, de ce qui peut vous obliger à vous remettre personnellement en cause. En profondeur les gens ne veulent pas remettre en cause leur credo : " tout ce qui va mal repose sur la faute des autres. Tous les efforts à effectuer sont imputables aux autres " Le vote Sarkozy confirme l’américanisation de la vie politique européenne. On assistera ce soir à la " bushisation " de la France des Droits de l’Homme avec quelques années de décalage sur les Etats Unis. Il n’y a pas l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette entre la vision sociale proposée par Sarkozy et celle que les Américains viennent de rejeter après le règne de Bush & Co. Mais par trouille d’un affrontement trop frontal, personne à gauche ne s’est hasardé à lancer un slogan du type " Bush- Sarko même idéal, même combat ! ". Bientôt il sera trop tard et l’avenir se nourrira de regrets.
    QUAND LA MOBILISATION AURA FONDU
    Le mur des lamentations va en effet être fréquenté dans les prochains mois. Quand la pluie de décisions antisociales va tomber, on constatera que le mal est encore plus profond que supposé car la mobilisation aura fondu comme neige au soleil. Des syndicats ayant eu peur de leur ombre, des partis de gauche laminés financièrement et humainement, une main mise absolue de l’UMP sur les rouages essentiels de l’Etat réputé " impartial ", des collectivités locales (régions, départements, grandes villes) dépenaillées par l’avalanche des transferts sans finances, des fractures possibles au moindre tremblement au sein même de la Gauche… vont faire entrer la France dans un processus similaire à celui des années 60 et 70. Seul un sursaut avec des législatives unitaires, ancrées à Gauche, bien cadrées et surtout présentées comme le troisième tour des présidentielles peut relancer une dynamique pour des municipales et des cantonales risquant bien d’être avancées dans un contexte aussi favorable à la reconquête par les partis de droite de certaines grandes villes.
    Le vote Sarkozy n’a reposé une fois encore sur la peur. Là où la Gauche pensait que l’individu susciterait méfiance et répulsion il est apparu que son comportement agressif, ses propos outranciers assumés, sa propension à se victimiser lui a donné une image de solidité et de stabilité. Il suffisait de faire souligner médiatiquement les volte-face, la marche à tâtons, le parcours en zigzag de son adversaire pour renforcer à contrario sa constance. Lors du fameux face à face il ne lui fallait absolument pas réagir, parler du programme, accepter les attaques pour accentuer ce positionnement de chaperon rouge menacé par le loup déguisé en femme. En quelques jours le message est enfin passé dans le peuple. Les sondages sont venus le renforcer : la peur du lendemain ne serait conjurée qu’en rejoignant le flot montant. Si 55 % des Françaises et des Français font confiance à Sarkozy, je ne risque rien en entrant dans cette foule consentante… La vague supposée s’est donc nourrie par le mouvement qu’elle a initié devenant ainsi une réalité alors qu’elle n’était au départ que virtuelle
  • FIN DE MATCH

     C'est la sixieme campagne présidentielle que je mene et certainement  la derniere de ma  vie de militant. Si l'on gagne dimanche ce sera comme d'avoir monté un meuble ikéa. Après bien des colères et des incidents de montage le plaisir d'en avoir fini avec succès vous fait presque oublier pourquoi vous vous êtes donné tout ce mal.
    A cette heure, les sondages tombent sur la tête des camarades comme un marteau pilon. Sur la mienne aussi. J'ai besoin de toute mon énergie philosophique pour repousser la rage qui me mange la tête.

    N'empêche, comme d'habitude, les bonnes troupes bien éduquées politiquement et disciplinées tiennent la tranchée tandis que nous parviennent de loin les premiers éclats de voix des importants qui paniquent. Ce matin encore je recollais les panneaux officiels arrachés par les Sarko à Antibes . Des copains appellent .Tous oublient tout de ce qui est en travers de leur gorge pour donner le meilleur de leur combativité quand ils sentent que c'est le moment où chaque courage compte. Pour nous, a l'ancienne, le résultat se lira comme un rapport de force. Chaque voix gagnée est précieuse pour la suite quelle qu'elle soit. Si nous gagnons c'est le différentiel qui fera notre marge d'action au pouvoir. Si nous perdons le différentiel aussi trace la limite des audaces de l'adversaire. Nous sommes des militants et des des citoyens politiquement éduqués. On ne nous la fait pas. J'aurais aimé qu'on explique ça avant a tous ceux qui confondent une éléction avec un match de foot.

    Maudits panzer-sondages!

    Nous recevons un message signé Ségolène qui nous dit qu'ils sont truqués.

    Tant mieux.

    On va gagner......

  • LE FOND DU DEBAT

    Je ne résiste pas à l'envie de vous proposer  un papier paru dans Libération du vendredi 4  qui résume avec talent ce dont je suis persuadé depuis de très longues semaines et même de longs mois. Cette campagne n'aura pas été politique mais très largement influencée par le système médiatico-économique. Dimanche soir on sablera le champagne dans bien des lieux du pouvoir jusque là éloignés de la vie électorale.
    Cette analyse de Schneidermann très différente des autres mérite d'être lue par le maximum de personnes car elle met en évidence la réalité du fonctionnement de notre société réputée démocratique.
    LE FOND DU DEBAT
    Enfin ! Enfin eux deux, seuls face à face, avec deux chronomètres, et deux arbitres potiches. Eux seuls, sans la gangue de sondages, d'éditoriaux, de bandes-annonces, de seconds couteaux, d'invectives, de sarcasmes, de manipulations, de déformations, d'effroi, de rumeurs, qui obscurcissent l'atmosphère depuis le début. Cette fois, c'est fait. Tous les PPDA, tous les Chabot, Boyon, Lagardère, Bouygues, Sylvestre, tous les Sofres-Ipsos-Ifop-BVA-CSA ne pourront plus empêcher que la France entière les voie, ces deux-là, au fond des yeux, pendant plus de deux heures d'horloge.
    Elle joue l'attaque : elle n'a pas le choix. Il se défend : surtout, ne pas s'énerver. Elle attaque bien, mais il défend efficacement. Il est meilleur, plus clair, plus convaincant, dans les longs monologues de fond de court, les développements, les plaidoyers. Elle y apparaît plus filandreuse. Mais à chaque montée au filet ­ et elle les multiplie, face à un adversaire alors paralysé par le risque de la faute ­, elle le hache menu, et marque le point. Offensives, retraites : que retiendra l'électorat, en ses mystérieuses profondeurs, de la musique de ce spectacle-là ? De ce débat, que restera-t-il ? Sa "saine colère" à elle, peut-être, sur le sujet inattendu de l'accueil des enfants handicapés à l'école, qui prend l'adversaire à contre-pied. C'est l'extrait qui nourrit les gloses du lendemain matin, que rediffuse en boucle la télé, que place à sa une l'édition en ligne du Figaro.
    Et un mystère, aussi, sans doute : ces regards, qu'il ne cesse de lancer aux deux arbitres. On dirait presque qu'il souhaite débattre avec eux, et seulement avec eux. N'est-ce pas, " Mdame Chabot " ? N'est-ce pas, " Msieur Poivre d'Arvor " ? Comme s'il était en train de se tromper d'émission. Comme s'il pensait se trouver à un entraînement avec les sparring-partners habituels. Mais Chabot et Poivre ne sont d'aucun secours. Ils n'existent plus dans le débat que par ces regards-là. Dès les premières secondes, ils ont perdu pied. Ils avaient dessiné un beau cadre, pour un beau débat bien ordonné, en plusieurs parties. Elle l'a fait voler en éclats dès le début, en piétinant les plates-bandes, mélangeant tout, convoquant d'emblée la policière violée de Bobigny, pour le mettre hors de lui d'entrée, le pousser à la faute sur le terrain de la sécurité. Tant pis, tant mieux. Le voilà dès lors obligé, en permanence, de galoper d'un coin à l'autre du terrain. Et on dirait qu'il les prend à témoin, les arbitres, les copains, les partenaires habituels. Eh ! Camarades ! Vous ne voyez pas que ça part dans tous les sens ? Vous ne voudriez pas faire quelque chose pour moi ? On aurait presque envie de le recadrer : mais enfin, aujourd'hui, ils n'ont pas le droit Nicolas ! Ils n'ont pas le droit de chuchoter avec toi. Ils n'ont pas le droit de recueillir tes confidences. Aujourd'hui Nicolas, il faut faire semblant de ne plus les connaître. Tu es dans la cour des grands, Nicolas. Tout seul face à elle, la martienne, l'imprévisible. Tu vas sûrement y arriver, depuis le temps que tu t'y prépares.
    Et derrière l'épaule de Chabot et PPDA, c'est toute la grande armée médiatique que semblent aller chercher, en filigrane, les regards du candidat. Ah ! le beau rêve ! Les voyez-vous, les hussards, les dragons, la garde ! Quelle belle armée, qui lui fit une si jolie campagne. Ah ! les croissants avec Elkabbach et Lagardère, entre hommes, entre amis, entre frères d'armes, après l'interview du matin sur Europe 1. Ah ! les consensus réconfortants d'après interview sur la nullitude de la concurrente. Ah ! la bienveillante neutralité du Monde tout au long de la campagne, son indulgente surdité après les dérapages sur le ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale, sur la génétique, ou sur l'Allemagne. Ah ! la tendresse complice de l'ami Giesbert, les belles photos songeuses en couverture du Point, et ces graves questions au dos des kiosques : "Peut-il perdre ?" Ah ! la vigilance sourcilleuse des gardiens du CSA, qui savent toujours si bien comprendre sans qu'il soit besoin de rien leur demander. Ah ! l'immense armée des humbles de la presse, des circonvenus à coups de tutoiement, d'embrassades, de confidences, d'attentions. Ah ! les complicités du matin, au départ de l'avion ou de l'autocar. Ah ! les attentes partagées, les fous rires.
    Bien sûr, aussi, les coups, la dureté du combat. Ce directeur de Match, à qui il fallut bien faire payer l'affront d'avoir publié une photo sacrilège. Les mouches de Plantu, jusqu'alors réservées à Le Pen. La cruauté quotidienne des Guignols de Canal +. Les mesquines investigations immobilières du Canard enchaîné, heureusement promptement étouffées par le reste de la presse. Les portraits chargés de Marianne, heureusement désamorcés par leur excès. Les escarmouches avec Demorand, le matin, sur France Inter, heureusement apaisées après le round d'observation. Les coups de fil à Edouard de Rothschild, qui se retrouvent sur Internet. Et Internet, justement, espace incontrôlable, anonyme, espace de tous les traquenards, heureusement incapable de se hausser (mais pour combien de temps ?) jusqu'à l'audience des "grands médias".
    Voilà, peut-être, à qui s'adressaient les mystérieux regards de Nicolas Sarkozy, pendant que son adversaire, elle, ne le lâchait pas des yeux. Et maintenant que roulent les dés...
    Daniel SCHNEIDERMAN

  • CA COMMENCE!

    LA LIBERTE D'EXPRESSION EN DANGER

     Pas encore élu le nain de met la machine est en marche... après les chaines nationales notemment TF1, sous contrôle du pouvoir, voila qu'internet est touché...

    Une video défavorable a nicolas Sarkozy circulait sur internet... Quelle surprise... elle a disparue !

    Constatez par vous même !

    http://www.dailymotion.com/tonnerre2brest/video/x1llel_sa...

     

    Ce document n'est pas le seul.... Sur d'autres sites, d'autres pages sont introuvables exemple :

    - Ce document était en lien avec le livre "Rupture" de S portelli dont je parle sur la note "Le livre interdit de sortie avant élection" qui parle des vrais chiffres de la délinquance http://www.404brain.info/NEWExpression/ExpressionEnginePB...

     

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