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AZURCOM - Page 69

  • ENCORE 47 JOURS A TENIR

    MEME PAS PEUR

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    Ces gens-là ne connaissent pas vraiment la peur.

    Vendredi 16 mars le matin à la radio , j'entendais un journaleux  expliquer à qui voulait l’entendre que la “peur avait changé de camp“, un propos relayé par Xavier Bertrand. ces gens-là ont sans doute convaincu quelques journalistes en mal de scoop et de relance médiatique que le camp Hollande avait la trouille.

    Pour ma part, je n’ai pas peur.

    Personne n’a dit que la campagne était gagnée. Tout est ouvert, tout est possible. Pour avoir peur, il faut craindre. Je n’ai pas peur parce que nous avons un travail à faire jusqu’aux 22 avril et 6 mai. Convaincre que le candidat, François Hollande, est le seul à apte à rassembler et le seul lucide sur ce qui doit être fait pour que le pays ne se disloque pas.

    Le quinquennat d’après sera différent de celui d’avant, très dur. La France est dans un état de pré-coma.

    Nous n’avons pas peur, parce que n’avons rien à perdre.

  • GALOUZEAU DE VILLEPIN NON PARTANT

     
    Jeudi soir était la date-limite pour le dépôt des 500 signatures permettant de participer à l'élection présidentielle. A priori, Dominique de Villepin ne pourra pas concourir mais Jacques Cheminade sera présent, sous réserve de vérification par le conseil constitutionnel. Nous vivons tout de même une drôle d'époque et dans un étrange pays, à moins que la politique ne soit une activité surprenante et mystérieuse.

    Car voilà un homme qui a été le Premier ministre de la France il n'y a pas si longtemps, qui a porté haut et fort la voix de notre pays sur la scène internationale, un homme de panache et de conviction, avec forcément tout un réseau autour de lui : et il ne parvient pas à récolter 500 misérables signatures alors que la France regorge de maires petits et grands, par dizaines de milliers !

    De l'autre côté, il y a Jacques Cheminade, un inconnu, sans parti politique pour le soutenir, un type vaguement extrémiste venu de nulle part et qui probablement y retournera, quelqu'un que personne ne peut politiquement identifier, dont l'existence même n'apporte pas grand-chose à la démocratie française, un homme sans bilan ni expérience, sans passé ni avenir et qui pourtant les a, les fameux et précieux 500 parrainages. Vous y comprenez quoi ? Un mystère, je vous dis ...
     
     
     
     
    MOI NON PLUS

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    Jean-Pierre Cochart et Véronique Lacoste, candidats éphémères du PS sur la 7e avant qu’un accord national ne donne les clés de la circonscription au MRC.(Photo Vincent Rossotti)

     Alors que les militants socialistes avaient validé le choix de Jean-Pierre Cochart, le patron de la fédération locale, pour porter les couleurs du parti les législatives de juin prochain, ce dernier devra finalement jeter l’éponge.

    Après le ralliement de Jean-Pierre Chevènement à François Hollande, la commission nationale d'investiture du parti de la rose a en effet choisi de donner cette circonscription à un candidat MRC.

     
  • MELENCHON PIEGE A C...

    Excellent article de Serge Raffy

     

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    Il faut les voir dans les dîners de la banlieue chic, ceux de Neuilly-sur-Seine ou de Sèvres, se pâmer devant leur nouvelle idole. Jean-Luc Mélenchon, le petit père des peuples version gauloise est devenu le chouchou de Sarkoland. Surprise ? Pas vraiment. La bonne bourgeoisie s'extasie aujourd'hui devant la bête de scène, le tribun, le comédien digne de l'Actors Studio, toujours prêt à ronchonner en "prime time".

    Le chantre de la lutte des classes est au zénith dans les chaumières des familles de l'ISF. On vante son bagout, sa télégénie, sa rhétorique, son art de ne jamais couper les cheveux en quatre ! Celui-là, entend-on dans le Triangle d'or du CAC 40, il occupe l'écran, il tempête, il morigène, il débat à la tronçonneuse. Fini l'ennui, le soporifique débat Hollande-Sarkozy. Avec Mélenchon, c'est baston à O.K. Corral tous les jours.

    Ce Mélenchon, c'est Georges Marchais avec bac+5

    Son programme ? Bien sûr, il n'est pas sérieux, répètent ces convertis de la dernière heure. De toute manière, ajoutent-ils, il ne pourra jamais l'appliquer. Ouf... Mais ce n'est pas ce qu'on lui demande, soulignent-ils. On veut juste un peu de distraction. La politique est devenue tellement lourdingue... Avec le bateleur d'extrême gauche, on en a pour notre argent, si l'on peut dire. Ce Mélenchon, c'est Georges Marchais avec bac+5. Le bonus de la présidentielle.

    Un passage de "Méluche" au JT, c'est mieux que les Guignols

    Le constat est difficile à admettre, mais il faut l'avouer : le candidat du Front de gauche, lentement mais sûrement, est devenu, à son corps défendant, l'idiot utile de l'Elysée. Il est le virus malin qui affaiblit jour après jour François Hollande. Un passage de "Méluche" au JT de 20 heures, c'est mieux que les Guignols de l'info. C'est un demi-point qui s'échappe des terres hollandaises.

    Même les habitués du Fouquet's se mettent à le trouver intéressant. Quant au Président sortant, il ne tarit pas d'éloges sur lui. Nicolas Sarkozy y va de son couplet de nouveau fan de Mélenchon : "Lui, au moins, il dit ce qu'il pense", ose le candidat de l'UMP. Cette petite phrase devrait sonner comme une alerte.

    Une grenade dégoupillée dans le camp du PS

    Toute la stratégie des communicants de l'UMP est de mettre en place un système de dérivation de voix socialistes sur le tonitruant candidat Front de gauche. La tactique est classique, éculée, mais pourrait se révéler désastreuse pour la gauche.

    Mélenchon est donc une grenade dégoupillée dans le camp du PS. Il y a de grandes chances que sa marche civique sur la Bastille, ce dimanche, soit surmédiatisée par les amis du Président. Mélenchon piège à cons ? Il ne faut rien exagérer. Il a déjà clairement annoncé qu'il appellera à voter Hollande au deuxième tour. Mais l'amour immodéré que lui porte soudainement la droite est pour le moins suspect.

    En haut lieu, on a mis au point un plan de bataille, simple comme bonjour : il faut gonfler à l'hélium le Zorro de la lutte des classes, lui permettre de se rapprocher des 15 % et mettre François Hollande en culottes courtes pour le second tour. Le piège est tellement gros qu'on n'ose pas le regarder en face. A tort. En prenant la Bastille, Mélenchon pourrait bien faire perdre l'Elysée à la Gauche. Délicat paradoxe...

     
    Serge Raffy
     
    Par Serge Raffy
     
  • LETTRE A BASHAR EL ASSAD

     VOUS POUVEZ ECRIRE                                                                                            

                                                           

    Monsieur le  Président de la République

     

                                                                                Bashar al-Assad

     

                                                                               Presidential Palace

     

                                                                                  al-Rashid Street

     

                                                                                    Damascus, Syrie

     

     

     

     

     

     

     

     

    Monsieur le Président


    Je me permets d’attirer votre attention sur le cas de Kamal Saloum. Ce syrien d’As Suwayda a disparu depuis le 11 février 2012 après avoir donné une interview à Al Jazira à la suite d’une manifestation ayant eu lieu près de son domicile.

     

    Ce n’est qu’à la suite de demandes répétées de renseignements que ses proches ont été informés qu’il avait été arrêté par des agents du Service des Renseignements de l’armée de l’air le soir du 11 février. Quant à son lieu de  détention, il n’a pas été révélé.

    Je crains que Kamal Saloum soit soumis à des mauvais traitements et victime de tortures alors qu’il exerçait légitimement son droit à la liberté d’expression et de réunion. Si tel était le cas, Amnesty International le considérerait comme un prisonnier d’opinion et demanderait sa libération immédiate et inconditionnelle.

     

    Je voudrais insister sur le fait que Kamal Saloum a besoin de soins médicaux et d’un traitement régulier pour ses problèmes cardiaques, de diabète et d’hypertension.

     

     En conséquence, Monsieur le Président, je vous exhorte à:

     

    o        révéler le lieu où se trouve Kamal Saloum et sa situation au regard de la loi

    o        veiller à ce qu’il bénéficie de tous les soins médicaux nécessaires

    o        lui donner la possibilité de contacter sa famille et un avocat de son choix.

    o        le libérer immédiatement et sans condition s’il a été arrêté pour avoir pacifiquement exercé son droit à la liberté d’expression.

     

     

     En vous remerciant de l’attention que vous voudrez bien porter à ma demande, je vous adresse mes salutations.

  • UN JEAN-PIERRE CHASSE UN AUTRE

    VU DANS NICE MATIN

    Alors que les militants socialistes avaient validé le choix de Jean-Pierre Cochart, le patron de la fédération locale, pour porter les couleurs du parti les législatives de juin prochain, ce dernier devra finalement jeter l’éponge.

    Après le ralliement de Jean-Pierre Chevènement à François Hollande, la commission nationale d'investiture du parti de la rose a en effet choisi de donner cette circonscription à un candidat MRC.

     

    Que d'honneur me fait la presse locale ce jour . C'était J.P Chevénement ou moi . Pas sympa le Ché pour quelqu'un qui était à ses cotés au tout début du CERES .

  • L'ARGENT QUI POURRIT JUSQU'A.........

     

    Le Canard enchaîné de ce mercredi nous prête des propos de l’acteur Gérard Depardieu, le nouveau soutien people du candidat sortant :

    «A chaque fois que j’ai demandé quelque chose à Sarko, il a répondu présent. Quand j’ai eu récemment des problèmes avec l’une de mes affaires à l’étranger, il s’est mis en quatre et m’a réglé le problème tout de suite. Son conseiller diplomatique m’a même appelé, il a été très gentil avec moi. […] Lorsque je l’appelle, il me rappelle dans le quart d’heure. Lui, c’est le président de la République; moi je ne suis qu’un acteur, et il me rappelle tout de suite. C’est extraordinaire. […] J’aurais perdu beaucoup d’argent s’il ne m’avait pas aidé pour ce problème. Tout ce qu’il me demandera, je le ferai

    Ces propos s’ils sont vrais entrent profondément en résonance avec la force du verbe de François Mitterrand dans son discours du Congrés d'Epinay le 13 juin 1971 çi-dessous

    "Le véritable ennemi, j'allai dire le seul, parce que tout passe par chez lui, le véritable ennemi si l'on est bien sur le terrain de la rupture initiale, des structures économiques, c'est celui qui tient les clefs... c'est celui qui est installé sur ce terrain là, c'est celui qu'il faut déloger... c'est le Monopole ! terme extensif... pour signifier toutes les puissances de l'argent, l'argent qui corrompt, l'argent qui achète, l'argent qui écrase, l'argent qui tue, l'argent qui ruine, et l'argent qui pourrit jusqu'à la conscience des hommes !"

    Les propos que l’on prête à celui qui a incarné Jean Valjean, qui est descendu dans les tréfonds de la misère de Germinal, mettent en évidence la fracture entre la France de Nicolas Sarkozy et celle de François Hollande : « mon adversaire n’a pas de visage (…) mon adversaire, c’est le monde de la finance« a-t-il prononcè au Bourget.

    Gérard Depardieu, c’est aujourd’hui cette France arrogante, qui étale sa richesse, éponge ses erreurs financières par des coups de fil, revendique le pouvoir pour mieux continuer son business et au nom de l’argent se sent obligée de passer les plats, de courber la tête et de lécher les pieds!

    Cette France-là, elle pue le déclin! Elle pue l’avilissement par l’argent! Elle pue la corruption de l’esprit révolutionnaire porté par les Lumières! Elle pue le retour des privilèges pour une caste qui se considère comme propriétaire des institutions, du produit de nos impôts et de nos libertés!

    Au nom de l’argent (préservé), on nous vend comme un soutien culturel ce qui n’est que la pauvre reconnaissance d’un valet obligé par son maître. Trois romans de choix chez Zola pour incarner cette conversion : Son Excellence Eugène Rougon, La Curée et La débâcle.

    C’est de cette France qui protège ses petits intérêts, qui s’arrange, qui biaise, qui se gave, qui spécule qui pourrit mais ne veut jamais perdre, c’est de cette France-là dont nous ne voulons plus. Finalement, il fallait un acteur pour incarner les propos de François Hollande sur cet « adversaire sans visage », le rôle est parfaitement joué!

  • VU DANS NICE MATIN

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  • EN CE TEMPS LA J'AVAIS 20 ANS

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    Conjuguer réforme et révolution.

    La vieille SFIO et les différents clubs de la gauche non communiste sont défaits. Ils sont passés à côté de la grève générale de 68 sans offrir une once de perspective au mouvement ouvrier. La débacle de Deferre aux présidentielles semble sonner le glas de la social démocratie.

    Celle-ci pourtant va défier les pronostics les plus noirs.

    Peu à peu, les socialistes vont se regrouper et construire un nouveau Parti Socialiste qui va se fixer une orientation politique au Congrès d’Epinay.

    Ce livre qui s’appuie sur de larges extraits de documents écrits et publiés par les militants du CERES qui constitue au sein du parti un courant bien situé à gauche montre comment peu à peu, ceux et celles qui défendaient une orientation de front de classe ont pu diriger le Mouvement des Jeunesse Socialiste jusqu’en 1975 puis mener un combat difficile à l’Université.

    La jeunesse scolarisée, lycéenne et étudiante est influencée par deux courants antagonistes : le courant « communiste » animé par l’UEC et le PCF et le courant révolutionnaire.

    Avec beaucoup d’opiniâtreté les jeunes chevénementistes vont se construire une place, en participant à tous les combats, anti impérialistes pour le soutien à la lutte des révolutionnaires vietnamiens, anti capitalistes et anti militaristes.

    Ils vont prouver peu à peu qu’il est possible d’incarner une orientation marxiste, débarrassée de la phraséologie gauchiste et du piège stalinien.

    Pour les socialistes qui mènent un combat politique anti capitaliste et qui s’appuient sur le programme commun de la gauche, il s’agit de bâtir un MJS ( Mouvement des Jeunes Socialistes) de masse, largement autonome par rapport à la direction du parti.

    Comme d’autres générations de jeunes socialistes avant eux, ils connaîtront le poids de l’appareil qui n’hésitera pas à dissoudre la direction contestataire du MJS.

    La jeune flamme ne s’éteint pas. Elle va investir les facs pour fonder un courant qui va compter.

    La question de la conquête du pouvoir est posée d’une façon claire, au moment même où une victoire électorale est à la portée de la gauche. Le socialisme se construit et ne se décrète pas :« ...le socialisme ne se décrète(pas), qu’il est le fruit d’une lutte, qu’un gouvernement de gauche qui ne rencontrerait pas d’écho au sein de la masse des travailleurs ne déclencherait pas d’élan d’enthousiasme populaire, n’exprimerait et ne réaliserait en rien les puissances aspirations au changement qui se font sentir partout dans notre pays. »

    Ces générations successives qui ont participé activement à la construction du PS tout en développant une orientation anti capitaliste claire ont échoué dans leur tentative de peser dans les choix politiques de la direction du PS, certes, mais une bonne partie de leurs analyses n’a pas pris une ride 30 ans après.

    Ce livre a le mérite de lever le voile sur une partie de l’histoire du mouvement ouvrier, ignoré ou oublié.

    Il montre comment une partie de la gauche socialiste a pu, nourrie par les leçons de 68 jouer un rôle non négligeable dans le combat social et politique de la classe ouvrière et de ses organisations.

    Jean-François Chalot

  • ENCORE 55 JOURS A TENIR

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     Forbes met à jour son classement des riches. Et là, on ne parle plus de millionnaires, mais de milliardaires. Un milliardaire, c’est avant tout l’échec d’un système fiscal.

     

    Pour ceux qui l’ignoreraient, il y a des gens qui possèdent plus de 50 milliards d’euros. Le “lauréat”, le mexicain Carlos Slim, est dans ce cas. Sa fortune, il l’a essentiellement gagnée en profitant de la privatisation des telecoms au Mexique. En gros, il a volé 50 milliards d’euros à l’Etat mexicain… C’est également le cas de la plupart des milliardaires russes, dont la fortune vient essentiellement de la privatisation (et donc du vol) des matières premières (gaz, pétrole…) du sous-sol russe.
    En outre, il y a dans le monde plus d’un milliard de personnes qui ne mangent plus à leur faim. Et 30 milliards d’euros suffiraient pour régler ce problème…

    Le deuxième, c’est Bill Gates. Lui, c’est un racketteur. Il prélève sa dîme sur la plupart des ordinateurs vendus dans le monde (même celui-là !), et n’hésite pas à mettre en œuvre des pratiques intolérables de vente forcée. Dans un monde idéal où tout le monde utiliserait des logiciels libres, Bill Gates ne serait pas milliardaire. Et les utilisateurs d’ordinateurs seraient moins pauvres.

    Le troisième, c’est Warren Buffett. C’est simple, lui n’a jamais rien fait de productif dans sa vie, sa fortune vient du boursicotage. Il achète et vend en bourse. L’activité parasitaire par excellence. Tant qu’on ne fermera pas ces lieux de perdition…

    Le premier Français, et quatrième mondial, c’est Bernard Arnault (du Fouquet’s), le témoin de mariage de Sarkozy : 31 milliards d’euros. De quoi payer plus de 50000 smicards français pendant toute leur vie… Arnault recycle en quelque sorte l’argent des autres riches, auxquels il vend des gadgets hors de prix avec des marges démentielles. Sans compter les pauvres qui se saignent pour imiter les riches….

    On ne peut pas non plus s’empêcher de parler de Madame Bettencourt. Quinzième avec 18 milliards d’euros. Plus instructif, elle aurait donc gagné environ 1 milliard en un an… Sans rien faire, évidemment. Quand on parle de parasites et d’assistés… que François Hollande lui en reprenne 750 millions ! Qu’il remette le taux de l’ISF à 1.8% ( Sarko l’a lâchement redescendu à 0.5% ), et, le plus important, qu’il le fasse appliquer ! Dans le cas de Madame Bettencourt, ça ferait 324 millions d’euros supplémentaires ! Ainsi, l’Etat gagnerait plus d’un milliard d’euros sur le dos de la vieille dame, sans que d’ailleurs elle ne s’en aperçoive, je ne vois pas en quoi cela changerait quoi que ce soit à son train de vie…

    Ah, mais ça va faire partir les riches”.

    Mais qu’ils partent ! Qu’ils aillent piller ailleurs !

     

    Et les acteurs, et les sportifs ?

     

    On peut considérer qu’il serait normal qu’un footballeur ou un acteur, même brillant, gagne 100 ou 1000 fois plus que ceux qui le regardent ? Ce n’est pas manquer de respect à Jean Dujardin que de considérer qu’avec 360000 euros dans l’année, il serait toujours moins à plaindre que ceux qui sont à découvert dès le 2 du mois… Quant aux tennismen qui jouent en “équipe de France” alors qu’ils vivent tous ou presque en Suisse, la moindre des choses serait qu'ils ne soient plus sélectionner en équipe de nationale tant qu'ils ne veulent pas régulariser leur situation. La chasse aux parasites, c’est pas seulement chez les pauvres et les zimmigrés…
    Indécence, tel est le mot clé. Tenez, je vous parlais d’actualité. Il suffit de voir ce que font les riches dès qu’ils ont trop de pognon…

     

     

    Sarkozy, même s’il s’en défend de manière pitoyable, a été le président des riches. Il se voulait De Gaulle, et on l’a découvert Serge Benhamou dans “La vérité si je mens”.

     

    François Hollande sera , notre prochain président. Sur cette proposition comme sur les autres, il ne  lâchera pas, et on lui dit : vas-y

  • VICTOIRE A REIMS

     

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    Reims fut la ville d’un congrès douloureux. Jeudi dernier, la cité des sacres fut incontestablement celle d’une unité réaffirmée autour d’un François Hollande qui s’est gardé de tout triomphalisme. L’homme est venu porter le bilan de la Gauche, contrairement à un adversaire plus enclin, selon lui, à « afficher ses états d’âme, plutôt que ses états de services ». Il est vrai qu’en cette soirée du 8 mars, précédé par Adeline Hazan et Martine Aubry, le candidat socialiste a rendu un hommage appuyé à toutes celles qui ont milité en faveur des droits des femmes : d’Olympe de Gouge à Louise Michel, d’Yvette Roudy à Edith Cresson, d’Elisabeth Guigou à Ségolène Royal en passant par Simone Veil, dont le nom et le combat furent, également, chaleureusement applaudis. Sans oublier toutes les femmes, « caissières de la grande distribution », « ouvrières, premières à êtres licenciées, condamnées au temps partiel », ou encore qui « luttent pour sauver leur emploi à Lejaby ».

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    (Photos Stéphane BIZEAU)

    Dans un palais des sports où avaient pris place plus de quatre milles personnes , François Hollande a ainsi livré sa vision d’un féminisme moderne « levier pour l’émancipation et la transformation de la société », indissociable en tout cas de la République, historiquement associé aux conquêtes de la Gauche et, après le 6 mai, en cas de victoire, synonyme d’égalité. Face à une Droite accusée d’avoir « interrompu l’Histoire et rompu le fil », il rappela que le « combat féministe est d’abord un combat social ».

     

    D’où sa décision de nommer un Gouvernement paritaire comme l’ensemble des grandes instances constitutionnelles, de recréer un Ministère des Droits de la femme et de donner une année aux entreprises pour respecter l’égalité salariale entre femmes et hommes. Remise en cause par le Président sortant qui selon François Hollande en arrive à même oublier la loi, « la contraception anonyme et gratuite des mineures sera non seulement appliquée, mais, sous conditions de ressources, élargie aux jeunes femmes de 18 à 25 ans ».

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    De féminisme, il en fut encore question lorsque sont abordées les violences faites aux femmes, les questions de garde d’enfant, l’augmentation du nombre de places dans les crèches et les écoles maternelles, mais également l’ouverture dans chaque centre hospitalier d’un service où l’IVG sera remboursé à 100 %. Enfin, dans cette ville conquise à la Droite par une femme, le leader socialiste prôna évidemment la parité pour l’ensemble des partis politiques. Bref à Reims, il a fait rimer féminisme et République, égalité et modernité.