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AZURCOM - Page 165

  • LE LOTO

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    Ma grille 

     

      En PACA, les lotos sont une institution. En hiver, dans tout le pays niçois,de Villefrance à Antibes, se multiplient des séances de loto collectives organisées par et au profit d’associations locales. De la fin décembre à la première semaine de mars, des milliers d'azuréens se rejoignent dans des gymnases ou des salles polyvalentes pour d’interminables parties qui leur permettront, si la chance leur sourit, de gagner jambons, filets garnis, bouteilles de vin ou un prosaïque bon d’achat.

    Loto SP 06.02.09 016.jpgLe public est populaire et, ce qui est très sympathique, intergénérationnel. Ados, adultes, troisième âge, les lotos ou rifles sont l’affaire de tous et chacun vibre à l’unisson en plaçant jetons ou haricots sur les petits cartons verts et blancs.

    La semaine dernière, nous avons « riflé » pour le loto du Secours Populaire, et, le sort ne nous pas  été  favorable, nous sommes encore  rentrés bredouilles sans jambons sous le bras ni cet merveilleuse copie d'une oeuvre de Renoir qui n'aurait pas départi notre salon.

    Mais le clou du spectacle est, le numéro de l’animateur qui, accent rocailleux en prime, accompagne le tirage des numéros de petits jeux de mots qui, assez curieusement, varient assez peu dans le temps et dans l’espace.

    Le qualificatif est souvent lié à la structure du chiffre : « il a la queue en l’air : 6 » (et évidemment le 9 a la queue en bas…), « les deux tordus, les deux mal foutus : 55 », « les gambettes à Jeannot : 11 »…

    Il peut être départemental : « bienvenue chez les Ch’tis : 59 », « Claude Nougaro : 31 », « Bernadette, priez pour nous : 65 ».

    Le clin d’œil est aussi souvent sportif : « allez l’OM : 13 »,

    Le 22 a le privilège d’avoir plusieurs versions policières : « la petite camionnette bleue » ou « quand ils sifflent c’est foutu ! »

    Le 51 se prend évidemment avec quelques glaçons… et sans eau, le 20 est meilleur…

    Le vieux est le 90


    Quand le tirage s’éternise et que plusieurs joueurs sont en attente du bon numéro pour l'emporter, les cris fusent dans la salle : « amène-le ! », ce à quoi l’animateur répond invariablement : « je te l’amène, il arrive ! ». Avec l’accent, c’est impayable.

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    Cette année, à la salle polyvalente du 8 mai  d’Antibes, nous n’avons pas gagné. Mais nos voisins ont remporté de gros prix .

  • C'EST LE 1000ème

    Lorsque fin juillet 2006,j'ouvre ce blog dans le cadre d’une future campagne électorale, je suis loin d'imaginer qu'en février 2009, je serai en train de rédiger mon 1 000e post (ou billet).

    En fait, cet exercice à peu près quotidien s'est immiscé au milieu de mes autres activités, sans jamais prendre la forme d'une charge ou d'une contrainte. Je n'ai jamais écrit pour écrire et le plaisir était toujours au rendez-vous.

    La formule n'a pas changé pendant ces trente-un mois : un texte relativement inspiré de l'actualité, court et une illustration clin d'œil. J’utilise  la photo,un dessin pris sur des sites voisins,en me concentrant sur l’écrit. C’est dur et long parfois mais c'est un choix.

    Par contre, il m’arrive de publier des séries chronologiques de posts sous forme de quasi-reportages. Ce fut le cas, par exemple, pour les aventures du soldat allemand Vandelow à Banogne (4 posts) ou de la Chapelle de Recouvrance 2008 (3 posts).


    Ce blog est aussi et peut-être avant tout un moyen d'expression pour le modeste acteur de la vie politique locale que je suis. A ce titre, il me permet de réagir pratiquement en live à l'actualité et de faire partager mes activités au sein des divers associations. Ayant réussi à fidéliser un public toujours plus nombreux, j'avoue que, comme militant-citoyen, je ne pourrais plus me passer  pour l'instant de ce moyen de communication.

    Avant de mettre le cap sur les 1500 posts (aux alentours de juillet 2010 selon toute vraisemblance…), je remercie tous ceux qui me répondent et aux amis et membres de ma famille qui,perdus de vue se sont manifestés pour reprendre contact.A mes fidèles Sophie,Christophe,Julie,Richard,Jean-Luc,Dominique etc :Merçi

  • L'AUMONE

    18022009

    C'est un président nerveux et fatigué qui est apparu une nouvelle fois ce soir à la télévision ! Aprés avoir prétendu dans son introduction qu'il n'était pas possible d'augmenter le SMIC ,ni de garder trop de fonctionnaires , il a passé en revue ses "propositions" : indemnisation de 75% (au lieu de 60% ) du chômage , prime de 500 euros (sous conditions ) pour les chômeurs, suppression de la première tranche d'impôts (soit environ 11O euros par ménage !!) ,150 euros de complément pour les bénéficiaires de la prime de rentrée scolaire ...le tout représenterait au maximum 2,6 milliards d'euros ( en comptant trés large!!!) .
    DE QUI SE MOQUE-T-IL ?
    Faut-il rappeler que ses premières lois ont débouché sur le "BOUCLIER FISCAL" d'une valeur de 15 milliards pour les plus riches ! faut-il rappeler les 60 milliards d'exonérations de charges sociales dont bénéficient les grosses entreprises ! faut-il enfin rappeler la récente annonce de suppression de la taxe professionnelle (valeur 29 milliards d'euros!) , nouveau cadeau de la droite au Medef , qui se traduira forcément par une hausse considérable des impôts locaux !!!
    Sommum de l'irrespect pour les français , N. Sarkozy a conclu son allocution en prétendant ..." revaloriser le travail ", et ..." remettre la valeur travail au coeur de l'économie "..."le seul chemin qui vaille, c'est celui de l'effort" ....provocation , inconscience ou esbroufe ? ou les 3 à la fois !
    UNE SEULE SOLUTION : PREPARONS DANS L'UNITE POPULAIRE ET SYNDICALE UNE IMMENSE MANIFESTATION POUR LE 19 MARS PROCHAIN !
    nous sommes tous des guadeloupéens en puissance pour que vivent les valeurs républicaines !

  • SARKOLEON

    On entend souvent dire que Sarko est un nouveau Napoléon Je ne le pense pas et celà me gène;Napoléon était mon personnage historique favori . Combien de visites  n'ai-je pas faites aux Invalides lorsque j'étais enfant au grand désespoir de mon frère et de mes parents.Sarko n’est ni un nouveau Bonaparte ni un nouveau Napoléon. C’est un énorme anachronisme, ne serait-ce que parce qu’il n’est heureusement pas arrivé au pouvoir à la suite d’un coup d’Etat. Il n’est pas non plus un fondateur comme a pu l’être le Premier Consul. Lorsqu’on regarde l’œuvre de Bonaparte au lendemain de Brumaire, on est impressionné : il signe vingt traités de paix avec l’Europe, conclut un concordat avec l’Eglise, met en chantier le code civil, etc. Il s’agissait alors de terminer la Révolution. Si Nicolas Sarkozy était l’homme d’une telle œuvre, cela se saurait. Il n’est pas non plus Napoléon.

    L’empereur s’inscrivait dans la lignée d’Alexandre le Grand ou de Charlemagne. Or, Nicolas Sarkozy est profondément l’homme du présent, d’un présent immédiat aussi fin qu’une feuille de papier à cigarette. Il ne semble avoir, sur le plan symbolique, ni passé ni avenir, et ne se réclame pas d’une continuité historique. Nicolas Sarkozy est un président amnésique, y compris de son propre passé. Lorsqu’il va en Hongrie, il refuse de visiter les lieux de sa mémoire familiale. Là est sans doute la vraie rupture, du point de vue des représentations, si on le compare à ses prédécesseurs. Nicolas Sarkozy ne se projette pas non plus dans l’avenir : il n’est pas, semble-t-il, un président bâtisseur qui souhaiterait laisser sa marque, pour la postérité, dans l’espace parisien ou français.Ses encéphalogrammes historiques et politiques sont plats. Ses références historiques, leur instrumentalisation politique - le «sombre Moyen Age», le «peuple» régicide, la «lettre de Guy Môquet» -font penser au lapin qui sort du chapeau. C’est de la prestidigitation, pas de l’histoire.Ses teinturiers, comme on disait au XIXe siècle de ceux qui étaient derrière les écrits d’un autre, ne me semblent pas très à l’aise avec la connaissance de l’histoire.

  • HUGO CHAVEZ

    Ce que fait vraiment Chavez au Venezuela

    891590-1053254.jpgLes médias français ne rapportent du Venezuela que des entraves supposées ou réelles à la démocratie. A la veille du référendum constitutionnel, l'ex-ambassadeur vénézuélien en Suisse, Walter Suter explique ici les réformes chavezistes en matière de santé et d'éducation. Contestable mais intéressant. Un document diffusé par le blogueur radical Socio 13 sur le site Changement de société.

     
    Zeit-Fragen : Avant l’élection de Hugo Chávez le Venezuela a connu une relative instabilité : changements de gouvernement, putschs et tentatives de putschs. Qu’est-ce qui a permis de stabiliser le pays ?

    Walter Suter : Après l’élection de Chávez en 1998 une opposition très forte s’est rapidement manifestée et pendant quatre ans le gouvernement a dû se défendreen permanence contre toutes les tentatives imaginables pour le renverser, le pire venant de putschistes. La plus importante a été celle d’avril 2002, dont Chávez a été sauvé par la population, notamment celle de Caracas. Les habitants des « barrios », les quartiers les plus pauvres, sont descendus jusqu’au palais présidentiel pour exiger sa libération. Lorsqu’à son retour il a voulu tendre la main à ses adversaires, cette attitude a été interprétée comme un signe d faiblesse. Six mois plus tard, en collaboration ou plutôt avec la complicité du syndicat officiel, a été lancé le « knock-out », une grève-sabotage qui devait permettre de chasser Chávez en six jours. Mais deux mois après les saboteurs n’y étaient plus, et Chávez, lui, est toujours là.

    Après on a eu la paix. Mais tout cela avait duré quatre ans ; quatre ans durant lesquels le gouvernement n’avait pas vraiment pu travailler. Ensuite seulement il a pu mettre son programme en application et se mettre véritablement au travail.On a commencé par les « misiones sociales » : d’abord des programmes de santé, lancés avec l’aide de médecins cubains, puis des programmes d’éducation, de logement etc. Depuis, ces programmes ont été élargis, approfondis et mis en œuvre à grande échelle. Les plus marquants sont la prise en charge de la santé populaire dans les quartiers pauvres et l’éducation. Ce dernier comporte deux volets : l’alphabétisation, mais aussi la possibilité pour de nombreuses gens, particulièrement issus des quartiers pauvres et des campagnes, et qui n’avaient naguère pas accès à l’éducation, de terminer leur cursus scolaire.

    Lire la suite de cette interview sur le site Changement de Société


  • LETTRE AU PREFET:A FAIRE SUIVRE

    Jeudi 12 février à 8h45

    lettre au préfet de Saône et Loire pour demander la libération d'Ogima

     

    Proposition de courrier:

    Monsieur le préfet,

     

    Ogima Tsasa Nduka a été arrêté le 22 janvier 2009 à Montceaux-les-Mines entre chez lui et le lieu où il entraîne régulièrement et bénévolement les jeunes au foot en salle.

    Vous l'avez fait placer en en rétention et il a été conduit en voiture au Mesnil-Amelot où il est arrivé vendredi 23 au soir après la fermeture du bureau de la Cimade pour le week-end.

    Irène NZUZI DIANZENZA, sa compagne depuis 4 ans, également originaire du Congo (RDC), est naturalisée française depuis 2008, après avoir obtenu le statut de réfugiée et être arrivée mineure en 2003 en France, prise en charge par l'ASE.

    Ils ont un fils de 15 mois, NEPHETHALI, né le 25 octobre 2007 à Montceaux

    les mines (71). Les parents de Ogima Tsasa Nduka sont décédés depuis 15 ans pour la  mère et 11 ans pour la mère.

    Sa famille et sa vie sont en France. Sa soeur Jeannine, arrivée en même temps que lui, pour rejoindre leur oncle paternel, est titulaire d'une carte de résident de 10 ans et est mère d'une fille française. Leurs 3 oncles paternels vivent en France, titulaires de cartes de 10 ans, l'un à Noisy le sec, le 2e à Paris 18e est père d'un enfant français, le 3e au Raincy est père de 2 enfants français. Leurs 2 tantes paternelles ont également des cartes de résident, l'une à Paris 18e est mère d'un enfant français, l'autre vit à Sarcelles.

    Comme vous le voyez, la vie d'Ogima est en France auprès de sa famille, donnez lui la chance d'élever son enfant et à cet enfant celle de connaître son père.

    Ogima passe en appel de jugement aujourd'hui à 10h, à la cour d'appel du TGI de Paris , 3 quai de l'horloge , comptant sur votre humanité nous vous demandons Monsieur le préfet de Libérez Ogima Tsasa Nduka

     

     

     

     

    Fax de la préfecture : 03.85.39.17.16

    Email : courrier@saone-et-loire.pref.gouv.fr

    prefecture 71

    michel.lalande@saone-et-loire.pref.gouv.fr

    Directeur de cabinetchristian.chassaing@saone-et-loire.pref.gouv.fr

     

    Secrétaire générale marie-francoise.lecaillon@saone-et-loire.

     

    Chef du bureau immgration

    frederic.joyet@saone-et-loire.pref.gouv.fr

     

    IL y a moyen d'écrire à la Préfecture directement sur son site : Site de la

    Préfecture,WWW.saone-et-loire.pref.gouv.fr

    <http://www.saone-et-loire.pref.gouv.fr/> 

    puis vous cliquez sur "Une question ?" à gauche de l'écran, ce qui vous

    permet de créer un message ; Dans l'espace de message, après avoir décliné

    votre identité, vous collez le texte que vous désirez envoyer , à qui de

    droit, et vous le signez en retapant vos prénom et nom ; Vous envoyez.

     

     

    Fax ministère : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 Standard 01 77 72 61 00

    Secrétaire général : patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr

    Ministre eric.besson@iminidco.gouv.fr

    Directeur adjoint du Cabinet : frank.supplisson@iminidco.gouv.fr

    Conseillère en communication : laure.frugier@iminidco.gouv.fr

     

    Matignon : http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire

     

    Elysée fax : 01 47 42 24 65

    http://www.elysee.fr/ecrire/index.html

    Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet@elysee.fr

  • ALLONS LES ENFANTS

    Tout fierot le député Maire de Menton Guibal Jean-Claude a déposé une proposition de loi visant à obliger les sportifs français à chanter "La Marseillaise" avant une rencontre internationale, sous peine d'exclusion. L'activité parlementaire du député n'étant pas débordante, pour une fois qu'il prend une initiative, il s'est fait vertement recadrer par les sportifs et le Premier Ministre. A l'instar d'un membre du Sénat de notre département, il aurait mieux fait de dormir en séance...
     

    Je ne reviendrai pas sur le fond de la proposition de loi du Maire de Menton tant je la trouve sans objet et inapplicable (aurait-on du se passer du génie de Platini ou de Zidane au motif qu'ils ne chantaient pas souvent "La Marseillaise" ?). Le républicain que je suis est pourtant attaché aux symboles de la République l'hymne national,excepté mais l'idée même d'imposer son chant me semble antinomique avec le principe de liberté qu'il véhicule. Par ailleurs, immanquablement cette proposition de loi me fait penser aux propos de Le Pen il y a une dizaine d'années qui reprochait aux footballeurs de l'équipe de France de ne pas chanter "La Marseillaise"au motif qu'ils n'étaient pas français de souche.
     

    La proposition de JC Guibal a en tout cas reçu un accueil très défavorable des sportifs concernés. Ainsi, l'Union Nationale des Footballeurs Professionnels (UNFP) a indiqué fort à propos qu'une charte prévoyait le "protocole" avant chaque match afin de marquer l'esprit d'un match international (moment de l'écoute des hymnes, salut des joueurs...) et qu'une loi n'apporterait rien de plus. Ensuite, Laurent Blanc, champion du monde au près de 100 sélections en équipe de France, qui a joué dans les plus grands clubs européens, qui aujourd'hui est l'un des meilleurs entraineurs de France et qui surtout est un homme pondéré, écouté et respecté a justement déclaré que "si les députés n'ont que çà à penser en période de crise, c'est triste".!

    En effet, écoutant la radio samedi dernier, j'ai entendu le Premier Ministre François Fillon exécuter en deux temps trois mouvements JC Guibal en affirmant "ce n'est pas à la loi d'être le marqueur du patriostime des sportifs" avant de conclure "de grâce, laissons le parlement et la loi en dehors de ce débat".

     Pour une fois que je suis d'accord avec le Premier Ministre....

  • LES ENFANTS SOLDATS

    LA PALME A LA BIRMANIE

     medium_v_6_ill_863985_enfants2.2.jpg

    Parmi les 41 pays qui les exploitent (contre 30 il y a trois ans) la palme revient à la… Birmanie: les enfants soldats y seraient quelque 50.000. Ils sont aujourd'hui plus nombreux au Proche-Orient en raison du dernier conflit on estime qu' ils seraient 1 200.000 dans les différentes guerres d'Afrique, et ils  combattent aussi dans les rébellions des Philippines, de Papouasie-Nouvelle Guinée, et les conflits de Macédoine, de Colombie. Fréquemment drogués pour devenir insensibles à la peur et à la violence ils entrent dans le monde des adultes par la pire des portes, celle du crime, de l’assassinat en bandes organisées, du pillage, de la violence à l’état pur.

    Parmi eux un tiers environ, seraient enrôlés en Afrique (Soudan, Somalie, République centrafricaine, Ouganda, Rwanda, Burundi, République démocratique du Congo, République du Congo, Guinée, Sierra Léone, Liberia, Côte d’ivoire, Tchad, Angola). 20 à 30 000 se trouveraient dans la seule République Démocratique du Congo (soit près de 10 % des enfants soldats dans le monde). Bien que l’Afrique soit le continent le plus touché, la participation des enfants au conflit armé est un problème à l’échelle mondiale, depuis le Myanmar en Asie où l’on dénombre 70 000, jusqu’aux " Little Bees " de Colombie recrutés dans les groupes paramilitaires et les milices privés, aux bombes humaines juvéniles de Palestine, en passant par l’Europe et des enfants ont été recrutés lors du conflit en ex-Yougoslavie. Nombreux, bon marché, malléables et facilement remplaçables, leur recrutement touche essentiellement des groupes vulnérables socialement (orphelins) ou économiquement dans des périodes d’affrontements qui détruisent tout le tissu social organisé.ecrutés par la force et arrachés à leurs familles par des groupes armées, les enfants soldats sont habituellement endoctrinés et utilisés par des groupes informels de rebelles à une autorité quelconque. On estime qu’il y en aurait dans le monde un peu plus de 300 000 dans des conflits touchant des pays comme le Sri Lanka, la Colombie, la République Démocratique du Congo, le Népal ou la Sierra Leone. Mais à ce jour on n’avait pas imaginé que des mineurs occidentaux puissent être expédiés, en toute connaissance de cause, dans l’enfer irakien par les " donneurs de leçon ".

    Dans certains pays, en Afrique en particulier, des enfants, le plus souvent orphelins ou séparés de leur famille, sont enrôlés de force dans l'armée ou dans des bandes qui luttent contre les gouvernements au pouvoir. En Angola, par exemple, ils étaient ainsi 3000 à avoir reçu, dès l'âge de 10 ans, un uniforme, des bottes et une mitraillette. Placés en première ligne lors des attaques, mais souvent livrés à eux-mêmes lors des replis, ces garçons ont participé à plusieurs batailles, ont connu la faim et la peur et se souviennent d'avoir tué des soldats ennemis pour se défendre. Ils n’auront jamais plus d’enfance ou d’adolescence

  • TOURNOI DES VI NATIONS

    MURRAYFIELD

    logo de l'équipe d'Écosse

    Le Pays de Galles devra avoir les nerfs solides pour  s'imposer cet aprés-midi à Murrayfield. Dans le stade mythique, antre de la Tartan Army, le XV du Chardon en a fait trébucher plus d'un. Grâce notamment au public, "seizième homme" et à un certain Flower of Scotland, chant patriotique entonné à pleins poumons presque devenu l'hymne national écossais chanté spontanément par des dizaines de milliers de spectateurs lors des matches internationaux de rugby ou de football.

     

    A l'origine cette chanson était chantée par les supporters pour noyer le traditionnel God Save the Queen source d'embarras pour les autorités.Le sceau d'acquiescement fut finalement apporté par la princesse Anne qui l'entonna avec la foule de Murrayfield

      En 1990, match crucial à Murrayfield où l'Ecosse accueille l'Angleterre lors de la dernière journée. Grand Chelem en jeu. Les Anglais de Carling partent favoris. Mais, ce jour-là, la magie du Tournoi opère à Edimbourg. David Sole, le capitaine écossais, pénètre sur le terrain avec une lenteur extrème. Derrière lui, défile au même rythme le XV du Chardon. Les visages sont graves, la détermination est là. "J'en ai eu la chair de poule", avouera après-match Roger Uttley, l'entraîneur anglais. Des Anglais pas au bout de leurs surprises. Après avoir écouté le traditionnel "God Save The Queen", pas franchement le chant que l'Ecosse se repasse en boucle, "Flower of Scotland" sort des hauts-parleurs de Murrayfield. Sur la demande expresse de David Sole. Le public couvre bientôt de sa voie la mélodie. Sur le pré, l'équipe d'Ecosse est soudée, émue et remontée comme jamais. Quatre-vingt minutes plus tard, Ecosse : 13 - Angleterre : 7. David Sole est porté en triomphe. Le Grand Chelem est pour l'Ecosse.

    Ecouter et chanter

    Flower of Scotland
    O Flower of Scotland
    When will we see
    Your like again,
    That fought and died for
    Your wee bit Hill and Glen
    And stood against him
    Proud Edward's Army,
    And sent him homeward
    Tae think again.


    The Hills are bare now
    And Autumn leaves lie thick and still
    O'er land that is lost now
    Which those so dearly held
    That stood against him
    Proud Edward's Army
    And sent him homeward
    Tae think again.


    Those days are past now
    And in the past they must remain
    But we can still rise now
    And be the nation again
    That stood against him
    Proud Edward's Army
    And sent him homeward,
    Tae think again.


    O Flower of Scotland
    When will we see
    Your like again,
    That fought and died for
    Your wee bit Hill and Glen
    And stood against him
    Proud Edward's Army,
    And sent him homeward
    Tae think again.

    http://www.geocities.com/hornet35_2001/Flower_of_Scotland...

    http://bagpipe.free.fr/hymne.htm

  • CHARONNE

    Le 8 février 1962, neuf travailleurs syndiqués à la CGT, (1), étaient tués au métro Charonne, bd Voltaire à Paris, par des éléments des brigades spéciales d’intervention lors d’une manifestation pacifique organisée par les syndicats et des partis de gauche contre les actions terroristes de l’OAS.

    Soixante mille personnes participaient à ce défilé dont mon père. Alors que la dislocation de la manifestation était annoncée, la police a chargé avec une violence inouïe. Des centaines de manifestants sont sauvagement matraqués, refoulés dans la bouche de métro et assommés par des jets de grilles d’arbre en fonte, pourchassés dans les couloirs d’immeuble, dans les cafés.

    Parmi les victimes, un adolescent de 15 ans et trois femmes. On dénombrera 250 blessés dont une centaine grièvement atteints.

    Cette sauvage répression contre une manifestation pour la paix en Algérie survenait moins de quatre mois après le massacre de plus de cent travailleurs algériens le 17 octobre 1961 à Paris et en banlieue. «

    En une période où le besoin est si fort dans la société française et où est légitimement revendiquée une exigence de vérité sur les deux moments de notre histoire nationale récente que sont l’Occupation et les guerres coloniales, il n’est pas inutile de se souvenir de Charonne », déclarent la CGT Île-de-France,  et le comité Vérité et justice Charonne, organisateurs de l’hommage rendu aux neuf victimes samedi 7 février à 11 heures au métro Charonne, puis au cimetière du Père-Lachaise à 12 heures 30.

    (1) Daniel Ferry, Hyppollite Pina, Maurice Pochard, Raymond Wintgens, Édouard Lemarchand, Suzanne Martorell, Anne-Marie Godeau, Fanny Dewerpe et Jean-Pierre Bernard