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Editori@l - Page 34

  • ENCORE 130 JOURS A TENIR

    LA VUVUZELA D'OR

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    Je voulais attribuer cette année La Vuvuzela d'Or à la personalité locale qui a l'instar de cette instrument diffusait des sons monocordes et stidents sur tout et n'importe quoi .

    Malheureusement par manque d'humour -j'y reviendrais -ou par menaces -Lionel Lucas-deux ou trois personnes qui pouvaient prétendre à ce trophée se sont mis hors jeu et manqueraient cruellement au palmares . Dommage

     La Vuvuzela d'Or aurait traquer les mensonges, omissions et calculs erronés des politiciens locaux. Si l’échantillon n’a pas valeur statistique, ma sélection 2011 aurait révélé  toutefois comme une tendance : une avalanche de n’importe quoi sur les chiffres et les paroles en n’hésitant pas à pratiquer l’approximation ou l’exagération manifeste .

    Dommage .

     

     

  • 60 MILLIONS D'OTAGES

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    Ah ! qu'ils sont bien rodés les éléments de langage de ces ministres et gens de droite qui viennent porter la bonne parole élyséenne dans toutes les bonnes émissions de télé ou de radio ! Les agents de sûreté des aéroports ne seraient rien d'autre que des preneurs d'otages parce qu'ils osent empêcher ces bons Français qui ont travaillé toute l'année, et ont bien mérité de prendre quelques vacances, de prendre l'avion.

    Passons sur l'ignominie de l'expression "preneurs d'otages". Ceux qui la prononcent ne doivent pas vraiment savoir ce qu'est réellement une prise d'otage. Passons encore sur "ces Français qui partent en vacances", qui ne sont qu'une infime minorité à avoir les moyens de se payer des vacances nécessitant de prendre l'avion. Au passage, une minorité aisée, dont font justement partie les journalistes, ce qui expliquerait que l'on nous abreuve à profusion de cet évènement tous les jours (à lire sur ce sujet le billet de Daniel Schneidermann sur Arrêt sur images).

    Passons sur tout cela pour revenir sur l'essentiel, à savoir les vraies prises de position du gouvernement que tentent de masquer les éléments de langage. De la part de Sarkozy et ses serviteurs zélés, il n'est aucunement question de défendre l'intérêt commun qui serait de pouvoir partir en vacances. Non, ces messieurs dames profitent de l'occasion pour s'attaquer une fois de plus à un des acquis fondamentaux des luttes sociales du XXème siècle et que la droite et le patronat n'ont eu de cesse de combattre : le droit de grève.

    Car enfin, qui sont ces agents de sûreté que l'on accuse de prise d'otage ? Des pauvres bougres qui effectuent un travail primordial pour notre sécurité dans les avions, dans des conditions de travail déplorable et pour des salaires de misère. Ce sont des ouvriers, des petites gens qu'encore une fois on stigmatise. Alors qu'en face, il y a un patronat, qui comme de bien entendu, s'en met plein les poches et s'assied allègrement sur le droit du travail, puisque s'il y a conflit aujourd'hui, c'est parce qu'il a refusé d'ouvrir des négociations en temps et en heure, comme la loi le lui impose pourtant.

    A-t-on entendu le gouvernement vociférer contre ces patrons ? Non évidemment ! Et il serait bien malvenu pour lui de le faire, puisque ces entreprises de sûreté effectuent une mission régalienne de l'Etat, que celui-ci a choisi de ne plus assumer pour des raisons économiques et politiciennes : il lui fallait libérer les gendarmes et policiers effectuant ces tâches pour les remettre sur le terrain et pallier les suppressions de postes qui commencent à se faire criantes.

    Quelle ironie du sort ! Voilà un gouvernement qui remet des policiers et des gendarmes pour empêcher les employés qui les remplacent, et font leur mission à leur place, de faire grève. Nous avons bien là une nouvelle illustration d'un pouvoir et surtout d'une logique politico-économique absurde qui marche sur la tête.

    Il ne faut pas tomber dans le panneau de la division des Français entre eux que nous tend Sarkozy et ses sbires. La grève des agents de sûreté est légitime, si elle a lieu pendant les vacances scolaires c'est parce qu'à ce moment-là le rapport de force plaide pour eux. Ils ont donc bien raison de ne pas baisser pavillon. Et tant pis pour ceux qui ne peuvent pas prendre l'avion, il n'y a pas d'omelettes sans oeufs cassés.

     
     
     
     
  • LES BANQUES MAITRES DU MONDE

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    Traduction d'un article de Robert Fisk paru le 10 décembre 2011 dans le journal anglais The Independent, dont il est le correspondant à Beyrouth :

    « Écrivant depuis la région même qui produit plus de clichés, au mètre carré, que n’importe quelle autre "histoire" - le Moyen-Orient -, je devrais peut-être marquer une pause avant de dire que je n’ai jamais lu autant de conneries, autant de radotage absolu, que je ne l'ai fait sur la crise financière mondiale.

    Mais je ne vais pas me retenir. Il me semble que l’information sur l’effondrement du capitalisme a atteint un nouveau périgée que même le Moyen-Orient ne peut dépasser, pour ce qui est de l'obéissance pure aux mêmes institutions et "experts" de Harvard qui ont aidé à provoquer toute cette catastrophe criminelle.

    Commençons avec le "Printemps arabe" - en soi, une déformation verbale grotesque du grand réveil arabo-musulman qui agite le Moyen-Orient - et les parallèles tocards avec les protestations sociales dans les capitales occidentales. Nous avons été submergés de rapports sur la façon dont les pauvres ou les défavorisés de l'Occident ont "pris une feuille" du livre du "printemps arabe", dont les manifestants, en Amérique, au Canada, en Grande-Bretagne, en Espagne et en Grèce ont été "inspirés" par les énormes manifestations qui ont fait tomber les régimes égyptien, tunisien et - jusqu'à un certain point - libyen. Mais ce sont des bêtises.

    La véritable comparaison, inutile de le dire, a été éludée par les journalistes occidentaux, si prompts à vanter les rébellions anti-dictateurs des Arabes, si soucieux d'ignorer les protestations contre les gouvernements occidentaux "démocratiques", si prêts à tout pour dénigrer ces manifestations, pour suggérer qu'elles ne font simplement que copier la dernière mode dans le monde arabe. La vérité est quelque peu différente. Ce qui a conduit les Arabes, par dizaines de milliers puis par millions, dans les rues des capitales du Moyen-Orient, était une demande de dignité et un refus d'accepter que les dictateurs locaux sous domination familiale, possèdent leurs pays. Les Moubarak et les Ben Ali et les Kadhafi et les rois et émirs du Golfe (et de Jordanie) et les Assad ont tous cru qu'ils avaient des droits de propriété sur leurs nations entières. L'Egypte appartenait à Moubarak Inc., la Tunisie à Ben Ali Inc. (et à la famille Traboulsi), la Libye à Kadhafi Inc. Et ainsi de suite. Les martyrs arabes contre la dictature sont morts pour prouver que leurs pays appartenaient à leur propre peuple.

    Et c'est cela, le véritable parallèle avec l'Occident. Les mouvements de protestation sont en effet dirigés contre le Big Business - une cause parfaitement justifiée - et contre les "gouvernements". Ce qu'ils ont réellement deviné, cependant, quoique un peu tard, c'est qu'ils ont investi depuis des décennies dans une démocratie frauduleuse : ils ont consciencieusement voté pour des partis politiques - qui ont ensuite remis leur mandat démocratique et le pouvoir du peuple aux banques et aux traders de produits dérivés et aux agences de notation, tous trois soutenus par la coterie négligée et malhonnête des "experts" des universités les plus cotées d'Amérique et des "think tanks", qui maintiennent la fiction que c'est une crise de la mondialisation plutôt qu'une arnaque financière massive imposée aux électeurs.

    Les banques et les agences de notation sont devenues les dictateurs de l'Occident. Comme les Moubarak et Ben Ali, les banques croyaient - et croient encore - qu'elles sont propriétaires de leurs pays. Les élections qui leur donnent le pouvoir sont - à travers le manque de cran et la collusion des gouvernements - devenues aussi fausses que les scrutins derrière lesquels les Arabes ont été forcés de s'aligner décennie après décennie pour consacrer leurs propres propriétaires nationaux. Goldman Sachs et la Royal Bank of Scotland sont devenus les Moubarak et Ben Ali des États-Unis et du Royaume-Uni, chacune engloutissant la richesse du peuple dans des récompenses factices et des bonus pour leurs patrons vicieux, à une échelle infiniment plus rapace que leurs cupides dictateurs-frères arabes ne pouvaient l'imaginer.

    Je n'ai pas eu besoin d'Inside Job de Charles Ferguson sur BBC2 cette semaine - bien qu'il y ait aidé - pour m'apprendre que les agences de notation et les banques américaines sont interchangeables, que leur personnel passe sans heurt d'agence à banque et à gouvernement américain. Les gars des notations (presque toujours des gars, bien sûr) qui avaient noté AAA les subprimes et dérivés en Amérique sont maintenant - via leur influence toxique sur les marchés - en train de planter leur griffes dans les peuples d'Europe en menaçant d'abaisser ou de retirer les mêmes notes à des pays européens qu'ils avaient abreuvés d'éloges sur des criminels avant le krach financier aux Etats-Unis. Je crois que l'euphémisme tend à dominer les débats. Mais, pardonnez-moi, qui sont ces créatures dont les agences de notation effraient désormais davantage les Français que Rommel en 1940 ?

    Pourquoi mes copains journalistes à Wall Street ne me le disent-ils pas ? Comment se fait-il que la BBC et CNN et - oh là là, même Al-Jazeera - traitent ces communautés criminelles comme d'incontestables institutions de pouvoir ? Pourquoi aucune enquête - Inside Job a ouvert la voie - sur ces fourbes scandaleux ? Cela me rappelle tellement la façon tout aussi lâche dont tant de journalistes américains couvrent le Moyen-Orient, évitant étrangement toute critique directe d'Israël, incités par une armée de lobbyistes pro-Likoud à expliquer aux téléspectateurs pourquoi on peut faire confiance à l'entreprise de "pacification" américaine dans le conflit israélo-palestinien, pourquoi les bons gars sont des "modérés", les mauvais gars des "terroristes".

    Les Arabes ont au moins commencé à faire fi de ces bêtises. Mais quand les manifestants de Wall Street font de même, ils deviennent des "anarchistes", les "terroristes" sociaux des rues américaines qui osent demander que les Bernanke et Geithner fassent face au même genre de procès que Hosni Moubarak. Nous en Occident - nos gouvernements - avons créé nos dictateurs. Mais, à la différence des Arabes, nous ne pouvons pas les atteindre.

    Le Premier ministre irlandais, Enda Kenny, a solennellement informé ses compatriotes, cette semaine, qu'ils n'étaient pas responsables de la crise dans laquelle ils se trouvent. Ils le savaient déjà, bien sûr. Ce qu'il ne leur a pas dit, c'est qui était à blâmer. N'est-il pas temps que lui et ses collègues premiers ministres de l'UE nous le disent ? Et nos journalistes, aussi ? »

    (Traduction par Josette Vossot . – Reproduction autorisée sous réserve de citer verslarevolution.hautetfort.com en source.)

  • VACLAV HAVEL

     

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    La disparition de Vaclav Havel m'attriste et me renvoie assez loin dans ma mémoire. Cet homme a été pour moi, dès le début, un exemple rare : le politique qui est à la fois un intellectuel, penseur, poète, dramaturge. Le militantisme n'est pas forcément synonyme de culture, même au sommet d'un état hélas. Les hommes de pouvoir privilégient l'action et la gestion, c'est d'ailleurs tout à fait normal. Cherchez des intellos en politique, vous n'en trouverez pas énormément. Vaclav Havel était cette exception.

    Vaclav Haval, c'est aussi pour moi l'homme de gauche qui lutte contre le communisme. Dans les années 70, vu de France , ça n'allait pas de soi : se montrer critique envers le communisme oui, mais le condamner comme foncièrement totalitaire non. On prenait alors le risque de passer pour être de droite, sinon d'extrême droite, dans les schématisations de l'époque. Le communisme continuait à séduire, malgré les faits historiques et les témoignages personnels. J'aurai pu succomber, par gene familial, à cet attrait : ce sont des personnages comme Vaclav Havev entre autre qui m'en ont dissuadé.

    Il m'a appris que l'anticommunisme pouvait être de gauche, au nom des valeurs du socialisme. Dans ces années 70, se dire réformiste ou socialiste était mal vu. L'idéologie révolutionnaire écrasait tout, les peuples à l'est et les idées à l'ouest. N'oublions pas que le PCF a apporté jusqu'au bout son " hypocrite soutien critique" (bilan globalement positif) aux régimes communistes. Vaclav Havel m'a fait comprendre que le socialisme était indissociable de la liberté, que la dialectique révolutionnaire justifiant ou relativisant ses atteintes n'était que mensonge. Oui socialisme, liberté, vérité c'était l'équation politique de Vaclav Havel, et la mienne encore aujourd'hui rt en ajoutant la laïcité.

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    Dans cette tragédie qu'a été le communisme, j'ai ma trinité personnelle : Vaclav Havel, Alexandre Soljenitsyne et Lech Walesa, le tchécoslovaque, le russe et le polonais. Le deuxième représentait la littérature contre le goulag, le coeur du totalitarisme soviétique. Le troisième symbolisait la révolte de la classe ouvrière contre un régime qui se prétendait "ouvrier". Ces trois-là étaient complètement dissemblables mais chacun apportait sa contribution originale dans la démolition d'un système qui affirmait émanciper l'humanité et qui ne faisait que l'asservir même si je regrette les dérives du cousin Walesa. Hommage ce soir à Vaclav Havel, à la liberté et à la vérité.
  • SALAUDS DE PAUVRES

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    Bouter les pauvres hors des lieux parisiens fréquentés par les touristes pendant les fêtes, c'est le sens d'un décret pris notre ineffable ministre de l'intérieur, Claude Guéant. Ainsi, les clochards et mendiants ne pourront circuler sur les Champs-Elysées, aux abords du Louvre ou sur les grands boulevards par exemple.

    L'intérêt de ces lieux n'est pas seulement qu'ils sont très fréquentés, mais aussi et surtout qu'ils le sont par les personnes les plus riches de la planète. En cette période de crise et d'explosion de la misère, il n'est pas bon pour le commerce du luxe (qui ne connaît pas la crise par contre, lui) que celle-ci soit trop voyante. Entre les riches et les pauvres, Claude Guéant a choisi.

    Quelle drôle de pays que le nôtre, qui se vante d'avoir inventé les droits de l'homme, qui se gausse de son système de protection social (ou ce qu'il en reste), et qui cache ses miséreux pour permettre aux riches de festoyer en toute tranquillité. Il ne s'agit que d'un pas supplémentaire dans la chasse aux pauvres, puisqu'il y a seulement quelque semaines, le maire de Nogent sur Marne ville où je suis né a pris un areté interdisant la fouille des poubelles. Le maire d'Antibes ville où j'habite lui , a pris un areté anti mendicité

    Mais le pire n'est pas là, il est dans l'indifférence générale qui entoure ce scandale, comme si peu à peu, insidieusement, nous nous étions habitués et que plus rien ne pouvait nous choquer. Le pire est dans le silence qui entoure ce décret dans la presse française, silence tel qu'il faut lire les journaux anglais pour avoir l'information, en l'occurence,  The Gardian .

     
     
     
  • NON AUX EOLIENNES

     

     

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    L'implantation de huit éoliennes industrielles a poussé une association de l'Allier à déposer plainte contre X pour mise en danger délibérée de la vie d'autrui. Une première. Les plaignants s'appuient sur des études qui prouveraient la nocivité de ces moulins à vent.

    Dans la montagne bourbonnaise, plusieurs riverains du parc d'éoliennes géantes craignent en effet pour leur santé.

     
     

    Téléchargez l'étude sur le bruit des éoliennes de Nicole Lachat.

    Que disent les scientifiques invoqués par les « anti » au sujet des sons émis par les éoliennes ?

    Nicole Lachat, une biologiste suisse, vient de recenser dans une étude les recherches indépendantes réalisées par des médecins, des biologistes et des acousticiens.

    Selon elle, le bruit provoque des « effets néfastes avérés sur la santé, et ces effets ne sont pas seulement auditifs ». (Télécharger l'étude)

    Les éoliennes provoquent deux sortes de bruit :

    • un bruit audible: au pied de l'hélice, celui-ci atteint 120 décibels – l'équivalent de la puissance sonore d'une boîte de nuit. Plus on s'éloigne, plus il s'estompe.

       

      Les chercheurs Petersen et al. ont montré que le bruit des éoliennes était plus génant que celui provenant d'autres sources (trafic routier, aéroport). Et voir les éoliennes aggrave le sentiment de dérangement des riverains.

      Nicole Lachat explique :

    « A des vitesses ne dépassant pas 15 m/s, les pales émettent le même genre de bruit qu'un planeur. Des vitesses plus élevées créent des turbulences autour des pales qui émettent alors des bourdonnements. De surcroît, à chaque passage de la pale sur le mat, un “wouf” est émis. »

     

    • des infrasons : on ne les entend pas mais le corps les perçoit. Certains chercheurs pensent que ces sons, puisqu'on ne les entend pas, sont sans danger pour la santé . Mais d'autres, de plus en plus nombreux, soutiennent au contraire que les infrasons produits par les machines sont les plus nocifs pour les riverains.

    Le syndrome éolien : maux de tête, tachycardie

    La pédochirurgienne américaine Nina Pierpont a mis un mot sur les souffrances des riverains liées aux nuisances sonores : le syndrome éolien. Elle a mené une recherche auprès de 38 habitants vivant juste à côté d'éoliennes industrielles et dont les symptômes se sont développés après la mise en service des engins.

    Elle a constaté plusieurs symptômes récurrents chez ses sujets :

    • troubles du sommeil,
    • maux de tête,
    • acouphènes (bourdonnements ou tintements dans les oreilles),
    • sensation d'augmentation de la pression à l'intérieur de l'oreille,
    • vertiges(étourdissements et sensations d'évanouissement),
    • vertige(sensation du corps ou de la pièce qui tourne),
    • nausées,
    • troubles de la vue,
    • tachycardie(accélération des battements du cœur),
    • irritabilité,
    • problèmes de concentration et de mémoire,
    • angoisses associées à des sensations de palpitations ou de frémissements internes, surgissant pendant l'éveil ou le sommeil.

    L'apparition des symptômes n'est pas immédiate. Les personnes s'exposant quelques heures aux éoliennes ne sont pas affectées. Ils ne concernent donc que les individus en contact permanent avec les turbines. Parmi les riverains, les enfants et les personnes âgées sont les plus exposés au syndrome éolien.

    D'après Nicole Lachat :

    « Plusieurs études montrent qu'en présence de bruits de basse fréquence, les symptômes et le degré à partir duquel les personnes sont gênées augmentent au fil du temps et qu'il n'y a pas d'habituation. »

     

    Elle cite un médecin australien, le docteur Laurie, qui a constaté les mêmes maux. Cette dernière se montrerait même plus alarmiste quant aux effets néfastes des infrasons : l'apparition des symptômes varie d'un cas à l'autre, de quelques semaines à plusieurs mois, avec une aggravation au fil du temps. Surtout, Laurie a constaté que les infrasons pouvaient se propager jusqu'à 10 kilomètres dans des zones montagneuses ou rurales.

    8 000 éoliennes d'ici 2020

    En France, la distance minimale entre une éolienne industrielle et une habitation est de 500 mètres. Des chercheurs préconisent d'augmenter cette distance. Nicole Lachat estime :

    « [qu']un certain consensus semble se dessiner autour d'une distance minimale de 1,5 à 2 km. Il est toutefois nécessaire de prendre également en compte que chaque situation environnementale est particulière. »

     

    Face aux résistances de plus en plus virulentes des riverains, la nécessité d'études sur le long terme pour connaître ces effets durables devient urgente. D'autant que l'éolien se développe considérablement en France. L'objectif affiché du Grenelle de l'environnement est d'atteindre 8 000 éoliennes d'ici 2020. Aujourd'hui, on en compte environ 3 500.

    Photo : des éoliennes en Andalousie (LordFerguson/Flickr/CC).

     

     

  • J'ME MARRE

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    Je voudrais dire un grand merci à Dominique de Villepin. Oui, merci, parce que grâce à lui je me suis bien marré ce dimanche soir j'en ai même oublié l'élimination du stade de Reims de la coupe de France par une équipe de CFA 2 . Nul doute que ce ne fut pas forcément le cas à l'Elysée, mais bon c'est une des raisons qui me réjouissent. Il faut dire qu'avec Nicolas Dupont-Aignan, Christine Boutin, Hervé Morin, la voie de droite est déjà suffisamment encombrée pour le président sortant. Surtout qu'il doit déjà composer avec Bayrou sur sa gauche et Marine Le Pen sur sa droite. Faudrait peut-être qu'il y ait en plus un candidat des chasseurs pour tirer un bon coup dans le tas !

    Entre un président sortant à qui personne n'a dit qu'il était nul et détesté, un François Hollande qui se croit déjà élu, un Bayrou qui se prend pour le Christ et nous fait le coup de la résurrection tous les 5 ans, une Marine Le Pen qui est aussi crédible que si Mme de Fontenay postulait elle-même pour miss France, on n'est pas sortis de l'auberge. Cette élection va être une vraie boucherie ! Pendant 5 mois on va bien se marrer. Peut-être moins le jour du scrutin.

  • SARKO LE DEMAGOGUE

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    Un exemple parmi d'autres de ce que peut dire le mec qui, en ce moment, sauve l'Europe toutes les semaines...
    " Je n’accepte pas, et des milliers d’entrepreneurs avec moi, que le travail salarié et l’esprit d’entreprise soient bafoués par les rémunérations et les privilèges excessifs que s’octroie une toute petite minorité de patrons. Je n’accepte pas qu’au niveau mondial, pour des raisons de pur profit, on joue avec les salariés et avec les usines comme on déplace des pions sur un jeu de société."

    C'est beau mais quand on entend ou lit ça, il ne faut surtout pas se méprendre.

    On n'est absolument pas sur une déclaration d'intention qui éventuellement se poursuivrait par une action ou mesure concrète en lien direct et cohérent avec ce qui est dit.
    On est sur une incantation démagogique qui, comme les très nombreuses saillies de ce triste personnage, font que son quinquennat est vraiment très/trop long et nous donne le sentiment tenace que le pays, notre pays, dont il a la responsabilité depuis ces looooooongues années a été abimé par ce président .

  • DROLES DE COCOS



    J'ai toujours cru  qu'une  franche explication avec nos camarades communistes antibois était nécessaire. Cette clarification, je l'ai demandé en novembre 2010 à Gérard Piel qui ne m'a jamais répondu depuis  .En  politique, l'ambiguïté est peut-être une tactique personnelle , mais elle ne peut pas être une stratégie collective gagnante. Maintenant cette demande est oubliée tant le comportement du PC Antibois est totalement irresponsable et haineuse envers le Parti Socialiste , ses dirigeants et ses militants .


    Convenez que pour un socialiste comme moi, c'est embêtant de voir écrire sur le blog de Piel que des propos très clairement antisocialistes et souvent mensongés . Je n'aime pas des alliés qui me marchent sur les pieds en même temps qu'ils me serrent la main .

     Ce qui me fait  vivement réagir aujourd'hui, c'est le comportemnt inadmissible du PC local pour les prochaines législatives dans les Alpes Maritimes.Un protocole avait été établi entre la direction nationale des deux partis de ne pas présenter de candidature socialiste dans la 7ème circonscription des Alpes Maritimes (Antibes) et de laisser seul le Front de Gauche affronter la droite.

    Faisant fi de ces accords le PC par la voie de sa secrétaire départementale déclare se porter candidat partout dans le département en répétant leur vieille rangaine que droite et Ps c'est pareil que eux sont la vraie gauche etc etc... 

     Aujourd'hui, seule Cécile Dumas pour le Front de gauche est officiellement en lice. Et la direction nationale du PS a laissé la 7e libre… pour son partenaire. Mais rien n'est fait. Je ne ne l'entends pas de cette oreille.  Contrairement à ce qu'évoque Cécile Dumas, la réunion des adhérents PS de la 7e circonscription a décidé à l'unanimité qu'une candidature socialiste devait être présentée à cette prochaine législative  et je souhaite m'y engager.

     On peut être communiste et antisocialiste, chacun est libre de ses opinions. Je connais des socialistes qui sont anticommunistes (ce n'est pas mon cas). Mais on ne peut pas alors souhaiter s'allier avec ceux que fondamentalement on critique. Le PCF antibois accepte le rapprochement avec le PS (et même avec Mélenchon !) au niveau national et il le refuse au niveau local : je veux savoir pourquoi, je demande des explications. Car je n'accepte pas cette ambiguïté.

    Par bonheur, il existe ailleurs des communistes qui ne sont pas antisocialistes , comme il existe des socialistes qui ne sont pas anticommunistes.

  • UNION NATIONALE

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    C’est passé assez inaperçu au milieu des controverses contre le couple Merkel/Sarkozy, la peur des agences de notation, de la BCE qui est toujours fixé sur « pas d’inflation » alors qu’on en est déjà à la déflation…

    Et pourtant j’avais bien entendu ça quelque part mais par qui et à quelle occasion j’avoue que, comme les médias n’y ont pas prêté plus attention, j’avais oublié. C’est Mediapart qui me le remet en mémoire en en précisant l’origine.

    Pourtant quand j’avais entendu l’expression « union nationale » je n’avais pas manqué de sauter sur mon siège. Pour moi l’Union nationale est un mot d’ordre quand la guerre est aux frontières du pays, dans ce cas les pacifistes et les guerriers doivent, ensemble, s’armer pour crier d’un même coeur « sus à l’envahisseur ,boutons les  hors de France ».

    Alors ce mot d’ordre m’avait fait me demander : est-ce que les agences de notation, les banques, la Banque Centrale Européenne, sont des envahisseurs ? En quelque sorte oui. Cependant m’étais-je dit dans le même instant : personne sur le territoire n’est d’accord sur la stratégie à employer vis-à-vis d’eux.

    Certains, qui sont au gouvernement actuellement, seraient pour se les concilier au mieux, les charmer en quelque sorte, et même tout faire pour leur plaire en leur accordant tout ce qu’ils demandent. D’autres ne sont pas fixés.

    Alors en effet ma comparaison avec la guerre était bonne puisqu’on demande aux pacifistes de s’accorder avec les guerriers. Mais les guerriers sont le peuple, ce qui n’est pas toujours le cas. En 14 Jaurès était de ceux qui se déployaient pour la grande alliance des peuples contre les faiseurs de guerre voulue par les industriels et financiers qui savent qu’une bonne guerre met tout par terre et qu’après l’économie re-part de plus belle… et tant pis pour les morts. Ici c’est l’inverse. C’est de Watterlos dont il s’agit.