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Editori@l - Page 36

  • EVA LA JOLY SOURIS VERTE

    Nucléaire : en s’éloignant du PS, les Verts se tirent une balle dans le pied

    Invité du 20 heures de France 2 le 7 novembre 2011, François Hollande a indiqué qu’il n’entendait pas renoncer à l’EPR de Flamanville. Un coup dur pour les Verts, qui avaient fait de l’abandon de ce réacteur nucléaire en construction un préalable à leur accord électoral avec le parti socialiste.

    Depuis lors, les leaders verts dénoncent cette prise de position du candidat socialiste, sans saisir que leur tactique calamiteuse de ces dernières semaines a largement contribué à cette issue peu glorieuse.

    François Hollande a déclaré : « Je suis pour une diminution de la part du nucléaire dans la production d’électricité. 75% de nucléaire, c’est trop élevé par rapport à ce que nous devons faire en matière de diversification des sources d’énergie mais je préserverai la construction d’un EPR, à la condition bien sûr que toutes les règles de sécurité soient respectées ».

    Résultat : dès le lendemain, 8 novembre, on apprenait que les négociations entre le PS et EE-LV (Europe Ecologie-Les Verts) étaient non pas « rompues »‘, mais « suspendues ».

    Le Parti EE-LV paie le prix d’une tactique pour le moins inconséquente à l’égard du parti socialiste.

    Premier faux pas

    Beaucoup de responsables verts se sont affichés en faveur de Martine Aubry lors de la primaire citoyenne . Comme on pouvait s’y attendre, cette intrusion dans le débat interne du PS n’a pas mis François Hollande dans de bonnes dispositions.

    Deuxième impair

    Quelques jours après la victoire de François Hollande, Cécile Duflot a mis de l’eau dans son vin antinucléaire en parlant non plus de « sortie du nucléaire », mais d’ »ouverture de l’horizon de la sortie du nucléaire ».

    Troisième série d’impairs

    Comme pour se rattraper de cette « concession », les leaders verts ont ensuite durci le ton. De retour de Fukushima, la candidate Eva Joly a lâché le 26 octobre en Alsace cette phrase hallucinante : « Vous trouvez raisonnable que le spécialiste de Corrèze décide de notre avenir énergétique ? » Le 30 octobre, Denis Baupin, adjoint vert au maire de Paris, en a remis une couche en déclarant à « Sud-Ouest » : »On négocie avec le PS, pas avec Hollande. »

    Mais c’est le 6 novembre que le pompon a été atteint avec l’ »ultimatum » posé sur France 3 par Eva Joly à l’encontre du PS. « Si François Hollande dit non pour arrêter le chantier de Flamanville, il n’y aura pas d’accord », a martelé la candidate. « L’accord avec le PS doit intervenir avant notre conseil fédéral du 19 novembre. Au-delà du 19 novembre, il n’y a plus d’accord », a ajouté Eva Joly, consacrant ainsi une stupéfiante primauté du calendrier interne de son organisation sur le simple bon sens, pour lequel une négociation réussie exige de prendre son temps, surtout à six mois des échéances électorales.

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    Le 6 novembre, toujours, Jean-Vincent Placé, numéro 2 du Parti, a rejoué la fable de la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf en affirmant : « On sait bien que Hollande peut gagner tout seul. Mais ce ne sera pas facile de gouverner pendant cinq ans sans nous ». Quoi ? Un gouvernement sans les Verts ? François Hollande a dû en trembler d’effroi !

    Toutes ces déclarations marquent chez les leaders verts un saisissant manque de sens élémentaire de la négociation. Vu le rapport de forces dans les sondages entre François Hollande (à plus de 30 %) et Eva Joly (autour de 5 %), comment imaginer une seconde que le PS allait céder à ces ultimatums ?

    La fin de non-recevoir de François Hollande, qui lui permet aussi de marquer sa fermeté face à ceux qui l’accusent d’incarner la « gauche molle », était donc le seul aboutissement possible de cet épisode.

    Et maintenant ? EE-LV peut choisir la voie du refus de tout accord électoral avec le PS. Le parti miserait alors sur les indéniables qualités personnelles d’Eva Joly pour réaliser un bon score au premier tour, conduisant François Hollande à « composer » avec EE-LV entre les deux tours.

    Mais, à mon humble avis, l’attrait d’un nombre conséquent de circonscriptions « gagnables » aux législatives risque d’être le plus fort au sein de la hiérarchie verte qui, comme le dénonce Gabriel Cohn-Bendit, dans son opuscule « A bas le parti vert ! » (éditions Mordicus), a tendance à être plus soucieuse de ses propres intérêts que du succès de ses « causes ».

    Un compromis pourrait alors être trouvé d’ici quelque temps entre EE-LV et le PS, sur la base d’un « moratoire » sur le chantier de l’EPR de Flamanville, le temps qu’une commission d’enquête livre son verdict, après les législatives…

    Les souris vertes n’auraient-elles alors rugi que pour amuser la galerie ?

  • JE SUIS DE RETOUR SARKOZY AUSSI

     

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    Depuis les élections cantonales, on pensait l'avoir perdu définitivement. Certains ont même appelé cela "la représidentialisation", même si le terme n'est pas tout à fait approprié, puisque pour se représidentialiser, il faut déjà avoir eu le comportement d'un président. Donc, depuis 6 mois, notre président de la République faisait soft : de nombreux déplacements à l'étranger histoire d'asseoir sa posture internationale, quelques déclarations, mais plus de réformes ni de coup de menton pour impressionner l'opinion et durant la primaire citoyenne socialiste de plus d'un mois ,  on ne l'a pas entendu ou si peu. Bref, un autre homme, à tel point qu'on pouvait presque croire que François Fillon était Premier ministre. C'est dire !

    Mais, ça y est nous voilà rassurés, depuis la fin de la primaire socialiste, il a repris la main et on a enfin retrouvé notre dose quotidien de Sarkozy. Il était temps, on allait friser la crise de manque. Ces 15 derniers jours, il était partout, sur tous les fronts, complètement agité, et il en a brassé du vent .

    Donc, c'est le retour du Sarkozy agité, du bling-bling et avec lui de cette droite méprisante et suffisante incarnée par Mme Morano. Le retour de Sarkozy dans la rubrique people. Non pas à cause de la naissance de sa fille, mais parce qu'il réussit à faire photographier cette dernière tout en déclarant qu'il s'agit de photos volées. Ben tiens, quand on veut vraiment rester à l'abri des regards indiscrets, on ne se promené pas dans les parcs publics !

    Mais la grande affaire de ces derniers jours, ce fut bien évidemment la crise grecque et le G20. La Grèce donc, avec Mr Sarkozy et Mme Merkel qui ont habilement mis en scène le mélodrame pour nous faire croire qu'au dernier moment, et à la force de leurs petits bras, ils avaient réussi à obtenir de justesse l'accord qui devait sauver l'Europe et le monde. Trop fort Sarkozy, qui a pu ainsi se permettre de parader à la télé et nous faire croire qu'il était le sauveur du monde. Modeste et pédagogue le bonhomme, du moins selon la pravda médiatique française. Roosevelt et Churchill se sont réincarné en Sarkozy et on ne le savait pas !

    Sauf que sauveur du monde, il ne l'a été que quelques minutes, le premier ministre grec surprenant tout son monde en annonçant qu'il soumettrait l'accord européen à référendum. Le mécréant se permettait de saboter le travail de notre grand président et en plus de lui plomber son G20 qui devait être une grande messe à sa gloire.

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    Qu'a cela ne tienne, Sarkozy, avec sa nouvelle meilleure copine Angela a forcé la Grèce à revenir sur son référendum, et tant pis si pour cela il y a eu un mort : l'idéal démocratique qui aux yeux des citoyens européens a sombré corps et âme cette semaine face aux impératis du libéralisme économique.

    Il restait donc à rattraper le G20. Il fut en cela aidé par Obama . Même si ce n'est pas le plus grand président que les Etats-Unis ont eu, par rapport à son prédécesseur ou à nombre de ses collègues européens, le mec a quand même de la classe. Et là, il nous fait une petite conférence télévisée avec Sarkozy, ou pendant un quart d'heure il lui cire les pompes, à peine s'ils ne partent pas en vacances ensemble.

    Résumons la situation : un Sarkozy omniprésent sur tous les fronts et qui côtoie les plus grands. Bien ! Mais après ? Qu'est ce qui se passe ? La Gréce ?  la plupart des économistes s'accordent pour dire que le plan décidé à Bruxelles ne réglera pas grand-chose. Les paradis fiscaux ? Ils vont bien, merci pour eux, et ça devrait durer encore un moment. La taxe sur les transactions financières ? Peut-être qu'un jour il y en aura une, éventuellement, faut voir, en tout cas, c'est moins sûr que l'augmentation de la TVA qui nous tombe dessus.

    Sarkozy a ventilé et réussit à bluffer tout son monde à commencer par les médias, qui de toutes façons ne demandaient que cela, être bluffés. Mais cela nous donne au moins deux certitudes : Sarkozy est rentré en campagne électorale, et les 6 prochains mois seront les plus pénibles de tout le quinquennat.

  • FAIM DANS LE MONDE

    Vice-président du comité consultatif du conseil des droits de l’homme des Nations unies, Jean Ziegler vient de publier Destruction massive. Géopolitique de la faim (éditions du Seuil). Dans cet essai, le sociologue suisse fait part de son expérience en tant que Rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation (2000 à 2008) et analyse les raisons qui provoquent chaque année la mort de 36 millions de personnes à cause de la malnutrition.

    faim dans le monde

    Pourquoi meurt-t-on encore de faim de nos jours ?
    Il y a cinq grandes raisons : premièrement, la spéculation financière sur les matières premières alimentaires qui a fait flamber leurs prix ces dernières années et rendu quasiment impossible aux agences d’aide, comme le Programme alimentaire mondial (PAM) de subvenir aux besoins des populations victimes de sous-alimentation. Il y a ensuite les agrocarburants, qui soustraient des terres fertiles et des plantes nourricières à l’alimentation humaine. Troisièmement, il y a la dette extérieure, qui étrangle les pays les plus pauvres et les empêche d’investir dans l’agriculture de subsistance. Après, il y a le dumping agricole, qui fait que, sur les marchés de Dakar ou de Cotonou, les fruits, les légumes et les poulets français, grecs, portugais, allemands etc. sont vendus au tiers ou à la moitié du prix du produit africain équivalent. Enfin, il a l’accaparement des terres par les fonds d’investissement ou les grandes multinationales, qui en chassent les paysans locaux pour y cultiver des produits destinés exclusivement aux marchés occidentaux.

    L’UE a-t-elle une responsabilité ?
    Elle a une responsabilité totale dans le dumping agricole. A commencer par la France : en 2005, lors des négociations de Hong Kong au sein de l’OMC, le secrétaire général de l’organisation, Pascal Lamy, avait proposé de baisser progressivement les aides à l’exportation jusqu’à les faire disparaître en cinq ans. Et la France s’y est farouchement opposée, car elle veut maintenir ses subsides à l’exportation, notamment à cause du poids des chambres de commerce agricoles. Et donc le dumping continue, alors que l’Afrique est sous-peuplée, qu’elle a une classe paysanne extraordinaire…et massacrée, car les paysans ne parviennent pas à écouler leur production.

    A-t-elle un rôle à jouer dans la lutte contre la faim dans le monde ?
    La Commission européenne actuelle est formée de purs mercenaires au service des pieuvres du commerce agro-alimentaire. C’est incroyable la puissance des lobbies sur Bruxelles. S’ils le voulaient, ils pourraient arrêter demain le dumping agricole.

    Bruxelles est aussi d’une hypocrisie sans nom : alors que l’Europe parle de justice planétaire et de développement, les 87 pays ACP [Afrique-Caraïbe-Pacifique, essentiellement des anciennes colonies européennes] sont maintenus dans des conditions d’infériorité inacceptables. Imaginez qu’on les a obligé à accepter des accords d’investissement qui les obligent à mettre sur le même plan les entreprises locales et les multinationales occidentales.

    La Commission européenne dit à ces pays : « vous contestez notre politique de subventions agricoles et à l’exportation ? ok, mais nous devrons reconsidérer nos opérations d’aide au développement ». C’est pire que du colonialisme : c’est du fascisme extérieur. Les droits de l’homme s’arrêtent à la frontière de l’Europe ; au-delà, c’est la loi de la jungle, de la violence, de l’ordre cannibale.

    A quoi peut-on attribuer la crise qui frappe l’Europe ?
    Elle est le fait d’une énorme dette qui s’est accumulée, parce que les gouvernements ont sauvé à deux reprises les banques. Une première fois en 2008, puis à présent, en les recapitalisant avec de l’argent public qu’ils n’ont pas et pour obtenir lequel ils sont obligés de s’endetter et de couper dans leurs budgets. Résultat : le pouvoir d’achat des travailleurs diminue, de même que les prestations sociales. Et ces mêmes Etats sont incapables d’imposer une norme de risque à leurs banques ! Rien n’a changé dans ce domaine depuis 2008.

    Quelles sont les solutions ?
    Il faut faire deux choses : premièrement désosser les banques, en séparant la branche « investissements » de la branche « dépôts ». Une banque ne devrait pas pouvoir faire les deux activités. Ensuite, il faut les nationaliser. Ce n’est pas une question idéologique – De Gaulle a bien nationalisé le crédit dans l’après-guerre. Aujourd’hui, l’incapacité des dirigeants occidentaux d’imposer des décisions et des règles aux oligarchies bancaires au nom du bien public est invraisemblable.

    Que pensez-vous du mouvement des “indignés” ?
    On est proche de l’insurrection des consciences : ce samedi [le 15 octobre], les indignés du monde entier vont manifester. Difficile toutefois de dire où cela peut nous mener. Les processus révolutionnaires dans l’histoire sont archi-mystérieux. On ne peut pas les anticiper : « Caminante no hay camino, se hace camino al andar », disait le poète espagnol Antonio Machado. La conscience collective sait ce qu’elle ne veut pas : on ne veut pas cet ordre cannibale du monde, où des hommes sont directement responsables du massacre par la faim de 35 millions de personnes par an. Et il ne faut pas avoir peur de ne pas faire le poids : il n’y a pas d’impuissance en démocratie et dans la diplomatie multilatérale.

    Les droits de l’homme, la presse libre, la mobilisation populaire, les élections, la grève générale…on a les outils pour battre les mécanismes de la faim. La bourse est soumise à la loi : on peut interdire du jour au lendemain toute spéculation sur les denrées alimentaires. On peut imposer des tarifs prohibitifs à l’importation de bioéthanol. Les ministres de l’Agriculture européens peuvent exiger la fin du dumping agricole. Les ministres des finances des pays membres du FMI pourraient voter l’effacement de la dette des pays les plus endettés.

    Propos recueillis par et photo de Gian Paolo Accardo
    publié sur « PressEurope »

  • SARKO A LA TELE

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    Assistant à une réunion jeudi dernier je n'ai pu regarder en direct notre président , enfin le président des riches , j'ai eu recours à Internet pour regarder son interview , ou de moin l'interview des journalistes car c'est Sarko qui posait les qeustions .

     Qu'est-ce qu'il était bien notre président jeudi soir à la télé ! Calme, détendu, sérieux, notre président ! Il était, parait-il, venu faire de la pédagogie ! De la pédagogie grand dieu ! Ben oui, parce que figurez-vous qu'avec Mme Merkel, à eux deux, ils ont réussi à sauver le monde, à éviter une catastrophe économique majeure. Mais bon, comme ce n'était pas évident d'emblée, il fallait bien nous expliquer.

    Enfin, nous expliquer, pas vraiment, je dirai plutôt nous endormir. Parce qu'il ne pouvait quand même pas nous dire la vérité, nous annoncer comme ça, de but en blanc, qu'ils avaient réussi à sauver les banques, certes, mais que c'est nous, les millions de pauvres bougres qui n'avons rien demandé, qui allons payer. Mais surtout, Mr Sarkozy, qui se prendrait presque pour le sauveur de l'humanité s'il pouvait se laisser aller, oublie juste de préciser une petite chose : c'est l'Allemagne qui sort grande vainqueur de ce bras de fer, la France à céder sur l'essentiel, c'est à dire une vision principalement libérale de l'Union Européenne.

    Le plan envisage donc d'effacer 50 % de la dette grecque. Les banques ont donc accepté gentiment de faire don de 50 % des créances grecques. c'est beau hein ? Ils doivent être contents les grecs, non ? Bon allez, trêve de plaisanterie, ce n'est pas le monde des bisounours. Les grecs ne demandent ne pas qu'ont leur efface leur dette, ils demandent simplement que les "gentilles" banques arrêtent de les voler en leur prêtant de l'argent à des taux indécents de 15, 16 voire 18 ou 20 %. Cela leur fait une belle jambe qu'ont leur fasse cadeau de la moitié de leur ardoise, si le taux des 50 % restants ne baisse pas, ils ne pourront pas quoi qu'il arrive les rembourser.

    Mais les banques s'en moquent. Pensez-vous ! Elles ont ruiné la Grèce (Et bientôt l'Espagne, le Portugal, l'Irlande, l'Italie, et n'en doutez pas, la France) en spéculant sur sa dette, et maintenant, parce qu'elles acceptent d'abandonner une partie de la dette grecque, elles vont être recapitalisée avec l'argent des états. Et il appartient à qui l'argent des états ? A mézigue et à vous autres !

    L'autre grande mesure annoncée consiste à augmenter le FESF (Fonds européen de secours financier) jusqu'à hauteur de 1 000 milliards d'euros, pour pallier d'éventuelles difficultés d'autres pays, notamment l'Espagne ou l'Italie. Pourquoi pas ? Sauf qu'on le finance comment ce fond ? Ben en attirant les investisseurs extérieurs publics ou privés, dont la Russie ou la Chine.

    Génial, non ? Alors que les Français (mais ils ne sont pas les seuls), réclament à cors et à cris plus de protectionnisme face à certains pays qui pratiquent une concurrence déloyale et contribuent à la désindustrialisation de notre pays, et donc renforcent le chomage, que fait-on ? On leur donne les clés du camion et on leur fait financer en partie l'économie européenne.

    Mais ce n'est pas tout, parce qu'il y a encore un point qui a retenu mon attention. Les européens ont décidé que la discipline budgètaire des états serait renforcée, et que des mesures seraient prises en ce sens. En gros, l'Europe des 17 (ceux qui ont l'Euro) impose des politiques de rigueur à tous ses membres. Et politique de rigueur, on sait ce que c'est : diminution drastique de toutes les fonctions publiques et privatisation de tout ce qui peut l'être (voire aussi de ce qui ne peut pas l'être).

    Bref, alors que dans toute l'Europe les peuples se lèvent pour crier leur refus des politiques libérales qu'ils subissent, les puissants du continent se réunissent entre eux et décident d'aller à fond dans le libéralisme. Encore et toujours plus de dérégulation. Alors, le petit homme qui fait office de chef d'état dans ce pays, il peut bien venir gesticuler à la télé, faire de la "pédagogie", l'immense majorité de la population s'en moque royalement : ce n'est qu'un pantin aux mains des banques et des Allemands

  • COMMUNICATION ELECTRONIQUE

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    La démocratie a toujours été bouleversée dans ses fonctionnements par le progrès technique, sans que ses finalités en soient altérées. Au XIXème siècle, c'est la naissance de la presse moderne qui a contribué au développement de la République. Avec la télévision et l'internet, nous assistons à l'instauration d'une démocratie électronique qui modifie nos comportements. Les primaires citoyennes en ont été une étape importante et un accélérateur.

    D'abord, la télévision a joué un rôle déterminant là où, auparavant, il n'y a pas si longtemps, c'étaient les débats internes au parti qui décidaient du résultat. Et puis, l'information sur les modalités du vote a circulé sur le net beaucoup plus qu'à travers les sections, les affiches et les tracts. Enfin, les militants ont fait une drôle de découverte, le stylo électronique qui élimine les possibilités de fraude. Jamais le parti socialiste n'aura été dépossédé à ce point des moyens du militantisme classique, en pleine mutation.

    Depuis les années 30 du siècle dernier, la scène politique française avait ses figures familières : le journal d'opinion vendu à la criée, le militant distribuant ses tracts sur le marché, le collage nocturne des affiches, le boîtage dans les quartiers, la réunion publique dans une salle municipale, un préau d'école ou l'arrière d'un café. Depuis quelques années, nous sentions que ces vénérables rituels avaient pris du plomb dans l'aile. Aujourd'hui, on peut dire que l'oiseau est agonisant.

    Bien sûr, rien ne meurt jamais vraiment. Tel le Phénix il y aura des survivances, sous forme de folklore. Le distributeur de tracts sera regardé comme les enfants s'amusent devant les autruches au zoo. Le colleur d'affiches sera vu comme quelqu'un qui dégrade inutilement l'environnement . La réunion publique qui ne regroupe que ceux qui sont déjà convaincus (quand la salle n'est pas vide ...) fera plaisir à ses seuls organisateurs. Mais l'essentiel se jouera ailleurs, sur les réseaux sociaux : c'est ce que les primaires citoyennes ont démontré avec éclat. Et nous ne sommes qu'au début d'un processus de fond ...

  • LE PLUS GRAND

     

     

     

    Je demandais le jour de mes sept ans un disque de Brassens comme cadeau.Ce fut un 45 tours où il y avait le Petit Cheval Blanc mais aussi Le Gorille et Margot .Stuppeur . J’ai ce souvenir rengaine, moi chantant le refrain du Gorille à tue tête et ma Grand mère qui se signait . 

    Je me suis aperçu depuis que je n’en comprenais pas les paroles c’était ainsi à cette époque et le disque fut donner à ma grande cousine Marie Claire.

    Pour l'anniversaire de  sa mort , on nous le sert à la télévision , lundi soir fut l’extase et la redécouverte.

    Il fut le premier. Bien sûr avant il y eut Trenet ou Montant, mais il y a eu Brassens. Après, il y eut Brel et Ferré , Gainsbourg, mais avant il y a eu Brassens. Il y eut aussi Barbara pour laquelle j’ai gardé tendresse et fidélité, elle m’accompagna dans des solitudes ou des adieux, mais il y eut Brassens.

    Je m’aperçus hier soir qu’il m’avait structuré dans ma manière de voir ma vie d’Humain

    L’Auvergnat il m’a fait y croire pour toujours et j’y crois encore, j'en ai peu rencontré dans ma vie un seul peut être il était Ardennais et j’ai cru que c’est ainsi qu’il faut être dans la vie avec l’autre .

    Il a donné la liberté pour toujours, l’impossibilité d’obéir à qui que ce soit, ni de donner des ordres, mais dans une vie ordinaire ça peut avoir des inconvénients.

    J’ai su par lui que la fidélité à soi-même est le plus important, peu importe l’effet qu’on fait sur les autres.

    Alors insensible à la poésie lue sauf Prévert, celle, écoutée, de Brassens m’est naturelle, le vocabulaire en est de tous les jours, les gros mots l’agrémentent et les idées dérangeantes dites par d’autres passent là comme naturelles. Sa musique coule de source et pourtant quand je demandais à quelque joueur de guitare il n’y arrivait pas et m’expliquait que c’est très difficile les accords de Brassens, et pourtant ils coulent comme une rivière tranquille et vive à la fois.

     Jeanne fut son amante, j’ai cru qu’elle n’avait été « que » son amie fidèle, celle qui l’accueillait à chaque besoin de sa vie, une femme de 30 ans de plus que lui, maintenant on trouverait plus normal l’inverse . 

    On le dit anarchiste, mais chacun sait qu’il est avant tout un timide rempli de pudeur, qui n’en fait qu’à sa tête puisqu’il avait décidé qu’il ne travaillerait jamais de sa vie… n’y croyez pas, les textes et les musiques il y a travaillé des années durant pour la plupart.

    Il était fort. Etait-il l’homme parfait ?

  • 17 OCTOBRE 1961

     

    Le 17 octobre 1961 : une tache noire dans l'histoire commune de la France et de l'Algérie

    180PX-~1.JPGLe 17 octobre 1961 est une date qui restera dramatiquement gravée dans la mémoire commune des peuples algériens et français.

    En 1961, la guerre d’Algérie était dans sa 7e année, et l’indépendance de l’Algérie était éminente.

    Alors que tous les progressistes s’attendaient à une issue positive du conflit, les antirépublicains, les colonialistes actifs et les tenants de l’Algérie Française organisés dans l’OAS pratiquaient une politique de terreur.

    Soucieux de ces contraintes, le FLN sollicite l’aide des républicains et des démocrates pour concrétiser cette issue positive débouchant sur la fin pacifique de cet violence et l’indépendance du peuple algérien.

    En octobre, à l’appel du FLN (Front de libération nationale), des milliers de Français et d’algériens de la « métropole » participaient à une manifestation pacifique contre le couvre-feu raciste, décrété quelques jours plus tôt par le préfet de police « le célèbre Papon ». A travers cette manifestation qui était surtout un appel pour la paix en Algérie, les algériens voulu défendre leur dignité d’être humain, l’égalité citoyenne et leur liberté.

    Ce 17 octobre 1961 il pleuvait. Tous ces hommes, ces femmes et ces enfants, qui vivaient dans des bidonvilles autour de la capitale ou entassé dans une pièce à quatre ou cinq, sans aucun droit à la citoyenneté, étaient nombreux à manifester. Ils avaient mis leurs plus beaux habits, car leurs intentions étaient pacifiques.

    La répression policière fut terrible et brutale….

    Il y eu de nombreux morts. Combien ? On ne le saura jamais exactement…plusieurs centaines sans aucun doute. Certains furent précipités et noyés dans la Seine, d’autres jamais identifiés, disparus jamais retrouvés.

    Des milliers furent parqués, entassés au palais des sports, la plupart blessés et ensanglantés. Le Gouvernement, la préfecture cachent la vérité et signalent seulement deux morts. Les faits dramatiques sitôt connus, la CGT, mais également des partis politiques, et d’autres mouvements comme le Secours populaire organisent la riposte et la solidarité. La lutte pour la paix en Algérie et pour la démocratie va alors connaître un nouveau développement. L’OAS (organisation armée secrète) organise des attentats meurtriers à Paris et dans les grandes villes. Le gouvernement interdit les manifestations anti-fascistes. Le 7 février 1962 la police toujours dirigée par Papon frappe au métro Charonne, 9 manifestant seront tués

    50 ans après, il est encore temps d’effacer cette tache noire de notre histoire, en valorisant la reconnaissance de cette commémoration citoyenne et républicaine

    A lire :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_du_17_octobre_1961

    http://www.rue89.com/2011/09/27/17-octobre-1961-lalgerie-la-revolution-arabe-qui-ne-passe-pas-pour-sarkozy-223999

  • VOTEZ MARTINE AUBRY

    capture_decran_2011-08-22_a_18_56_29.pngLes personnalités du courant socialiste « Un monde d’avance », l’aile gauche du parti lancent un appel aux électeurs de toute la gauche, en faveur de la candidature à la primaire de la première secrétaire sortante du PS.

    Avec les primaires citoyennes, les socialistes et les radicaux ont mis entre les mains du peuple de gauche –c’est-à-dire de tous les Français qui se reconnaissent dans les valeurs de la gauche et de la République– la désignation de leur candidat en 2012. Les 9 et 16 octobre prochain se joue non seulement le choix d’une personnalité, mais aussi et surtout une stratégie et un projet politiques.

    La future majorité présidentielle n’aura ni le même périmètre ni le même contenu selon que telle ou tel sera élu(e) le 16 octobre.

    Notre appel s’adresse donc aussi aux électeurs de gauche qui ne votent habituellement pas socialiste au premier tour des élections. Vous êtes sympathisant écologiste, communiste, front de gauche, républicain… Vous êtes syndicaliste et impliqué dans les luttes et les mouvements sociaux dans votre entreprise, à l’hôpital, à la Poste, à l’Education nationale, à Pôle emploi ou dans toute autre administration ou service public. Vous êtes militant associatif, altermondialiste, humanitaire, engagé dans le combat pour les droits de l’homme et la lutte contre le recul des libertés fondamentales. Vous n’êtes pas forcément socialiste mais de gauche. Vous pouvez décider du choix du candidat qui pourrait figurer au second tour de l’élection présidentielle face à Nicolas Sarkozy.

    Les primaires vous offrent le choix de plusieurs candidats, plusieurs tempéraments, plusieurs identités politiques.

    Nous connaissons ce qui fait débat entre les partis de gauche. Nous identifions des convergences : la démocratisation des institutions, le soutien aux services publics, la nécessité d’augmenter le pouvoir d’achat, la réforme fiscale et l’augmentation des prélèvements sur le capital. Nous connaissons aussi les sujets qui font toujours débat, les priorités sociales, le nucléaire et la transition écologique, la politique salariale, certains aspects de la construction européenne.

    Voilà des années que nous sommes engagés, souvent au côté des autres forces de gauche et écologistes, mais aussi en soutien et en solidarité avec les mouvements sociaux, pour faire obstacle aux politiques de la droite, au démantèlement de notre modèle républicain, à la remise en cause des droits sociaux et des avancées issues du Conseil national de la Résistance.

    Au sein de notre parti, nous avons défendu ces exigences, proposé une voie alternative au néolibéralisme, soutenu des idées qui hier semblaient minoritaires et apparaissent aujourd’hui indispensables face à la crise : ainsi du retour assumé de l’intervention publique, de la taxation des mouvements financiers, de la hausse des salaires qui ne sont pas l’ennemi de l’emploi, de la nécessaire transition énergétique…

    Ces sujets qui font débat à gauche, font aussi débat entre les candidats à la primaire. Les priorités ne sont pas les mêmes, sur la rigueur budgétaire, les restrictions au libre échange, la lutte contre les délocalisations et les licenciements boursiers ou le non cumul des mandats.

    Nous avons participé activement à l’élaboration du projet socialiste et avons pu observer la capacité et la volonté de Martine Aubry de prendre en compte notre point de vue dans une synthèse nouvelle entre la responsabilité de gouverner et l’ambition de transformation sociale : création d’une banque publique d’investissement, sortie progressive et définitive du nucléaire civil, réduction des écarts de salaire, juste échange contre le dumping social et environnemental, réorientation radicale du projet européen, revalorisation des salaires.

    Au-delà de ses qualités de dirigeante qui fédère, ses aptitudes de femme d’Etat qui n’oublie pas qu’elle est socialiste avant d’être gestionnaire, c’est à l’aune de sa détermination à engager le pays vers un nouveau modèle de développement que nous avons décidé de lui apporter notre soutien.

    Avec nous, avec les socialistes et les radicaux, votez le 9 octobre pour Martine Aubry.

    http://bureauxdevote.lesprimairescitoyennes.fr/

    Pouria Amirshahi, secrétaire national
    - Guillaume Ballas, Paris
    - Gérard Berthiot, membre du conseil national
    - Charlotte Brun, secrétaire nationale
    - Françoise Castex, Eurodéputée
    - Jean-Jacques Chavigné, membre du conseil national
    - Pascal Cherki, membre du bureau national
    - Stéphane Delpeyrat, membre du conseil national
    - Olivier Dussopt, porte-parole de Martine Aubry
    - Henri Emmanuelli, membre du bureau national
    - Gérard Filoche, membre du conseil national
    - Jérôme Guedj, membre du bureau national
    - Benoît Hamon, membre du bureau national
    - Razzy Hammadi, secrétaire national
    - Régis Juanico, secrétaire national
    - Bruno Julliard, secrétaire national
    - Georges Labazée, Président du CG des Pyrénées Atlantiques
    - Renaud Lagrave, membre du bureau national
    - Claire Le Flecher, Aisne
    - Marie-Noëlle Lienneman, membre du bureau national
    - Marianne Louis secrétaire nationale
    - Emmanuel Maurel, secrétaire national
    - Delphine Mayrargue, Paris
    - Germinal Peiro, secrétaire national
    - Nadia Pellefigue, membre du bureau national
    - Paul Quilès, ancien ministre
    - Liem Hoang-Ngoc, secrétaire national adjoint
    - Roberto Romero, secrétaire national adjoint
    - Isabelle Thomas membre du bureau national
    - Eric Thouzeau, membre du conseil national
    - Michel Vergnier, membre du bureau national

     
     
  • PLACE PERDANT

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    Je suis heureux pour Jean-Vincent Placé. Si si, vraiment. Dans un monde dominé par la précarité, il vient en se faisant élire au sénat d’assurer son avenir écononomique (près de 20000 euros par mois) et celui de sa famille pour 9 ans, et même bien au delà.

    Quelle destinée pour le plus politicard des “zécolos” : entrer dans la maison de retraite la plus cossue de France à l’âge de 43 ans…

    Vu la situation dramatique de notre pov’monde et l’urgence à changer radicalement de façon de faire, je croyais naïvement qu’il allait se servir de cette plateforme anachronique comme d’une tribune, qu’il allait prendre son mégaphone, monter sur le bureau du président et hurler à la terre entière l’urgence de changer notre vision du monde, de se sortir de la drogue du pétrole et de la croissance, de l’aliénation au travail, de la soumission aux banksters.

    Sous l’oeil de tous les vieux rogatons de la politique française, ces notables polycumulards qui n’en croieraient pas leur sonotone, ça aurait eu de la gueule, je trouve.

    Ben non. C’est pas ça qui l’intéresse, Placé. Il n’y peut rien, il préfère la politique, la laide, celle qui se pratique hélas au quotidien. Les coups tordus, les alliances, les trahisons.

    Son premier combat n’a pas donc pas été la mise en place d’un plan de gestion de la fin du pétrole bon marché, mais le soutien à une candidature de droite à la commission des finances du sénat, renvoi d’ascenseur pour l’octroi du même poste à un “socialiste” à l’assemblée. On a les combats qu’on peut.

    On se pince ? Non, vous ne rêvez pas. Et pincez-vous encore, ce n’est pas fini.

    Car Jean-Vincent Placé, sur son élan, briguait aussi la présidence du Sénat. Carrément. Il a dû se renseigner un peu, et se dire que c’était à la portée de n’importe qui. Ben oui, quoi, quand on voit que Christian Poncelet a occupé le poste, on se dit que cela ne nécessite pas de compétences intellectuelles hors du commun .

    Et puis la place est bonne… On connaît le cadre somptueux, les fauteuils confortables et propices à la sieste, la buvette .

    Jean-Vincent placé va donc rejoindre des personnalités aussi respectables et considérables que Dassault, Longuet, Poniatowski, Guérini, ou Pastor.

    Il avait traité Eva Joly de “vieille éthique”, mais je suppose qu’il va désormais la soutenir et qui sait, obtenir entre les deux tours dans les tractations dont il est le spécialiste, un poste de ministre, qu’il pourrait, comme Longuet, cumuler avec son mandat de sénateur ?

    C’est sûr, avec des zécolos comme ça, le changement est en marche, et le monde est sauvé !

     

  • SARKOZY HEROS DE PACOTILLE

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    Jeudi, Nicolas Sarkozy avait rendez-vous avec l'Histoire. C'est le rêve de tout chef d'Etat, surtout sous la Vème République : ne pas être simplement un président qu'on aura oublié avec le temps, mais devenir un personnage historique, "marquer l'Histoire", comme on dit. Ce n'est pas une tâche facile, la volonté personnelle ne suffit pas, il faut que les circonstances s'y prêtent. Une réforme est vite banalisée. Autrefois, on parlait de "gloire", mot qui a vieilli. Mais la réalité est là : il faut épouser l'événement si on veut se faire un nom dans les livres d'Histoire.

    Pour Nicolas Sarkozy, l'occasion historique, c'était ce jeudi, où il a été accueilli en Libye comme un libérateur, un héros, soulevant l'enthousiasme du peuple. Lui, perçu en France comme "le président des riches", devenait tout à coup le défenseur des opprimés, le fondateur de démocratie, le chef des armées qui a chassé, avec ses alliés, un dictateur fou et sanguinaire.
    Pourtant, dans notre pays, qu'a-t-on retenu de ce moment historique ? Quelques images et gros titres, mais pas grand-chose, parce que les français avaient la tête ailleurs, en regardant leur petit écran : le débat des primaires, qui a fait ce jeudi l'événement. Si Sarkozy a choisi d'aller en Libye pour éclipser le débat entre socialistes, c'est raté, c'est même l'inverse qui s'est produit. Ses conseillers en communication auraient dû le prévenir et envisager pour ce rapide voyage une autre date.

    Nicolas Sarkozy tirera-t-il un bénéfice électoral de son succès libyen ? Aucun ! Jamais la politique étrangère n'a eu une influence majeure sur la politique intérieure. Winston Churchill a sauvé son pays de l'hitlérisme et a été battu aux élections qui ont suivi ... Vouloir entrer dans l'Histoire se paie très cher, exige abnégation et sacrifice, oubli de soi, indifférence à son propre avenir. Les peuples sont eux aussi ingrats : ils ne pensent pas aux autres peuples, à l'heure des choix politiques. L'Histoire ne se répète pas : Sarkozy, héros d'un jour, aura l'oubli des manuels scolaires mais peut-être qu'un seul quinquennat.