Pour les passionnés de la politique, la télévision nous gâte avec de nombreuses émissions, dont deux phares : Parole de candidat sur TF1, Des paroles et des actes sur France 2. Paroles, paroles ... la politique c'est d'abord parler. Je n'évoquerai pas les qualités respectives de ces deux rendez-vous mais plutôt leurs défauts, c'est plus intéressant. Un reproche commun : la durée, à mon sens beaucoup trop longue. Pour moi ça va, la politique c'est mon truc. Mais pour les simples curieux, les citoyens pas trop motivés ? Hier soir, Des paroles et des actes s'est étalé sur trois heures ! Je suppose qu'on décroche alors facilement quand on n'est pas très investi ...
Des paroles et des actes consacre sa première heure à des questions très personnelles, psychologisantes qui ont rarement un sens politique. Mais c'est une concession à l'air du temps, un petit côté presque people. Il faut s'y faire.
Mardi soir, c'était donc Nicolas Sarkozy tel qu'en lui-même la vie le change un peu, mais un peu seulement : il émet des regrets, se montre plus calme mais l'énergie, la crispation sont toujours là. En ce moment, rien ne marche pour lui, on a le sentiment que François Hollande retourne toute situation à son profit. Alors Sarkozy met le paquet, brûle ses dernières cartouches, va chercher dans ce qui a marché, les fondamentaux de la droite, pour tenter de s'en sortir.
Peut-il encore gagner ? Chaque jour qui passe, le goulot se resserre. Mais les Français sont imprévisibles (et c'est très bien pour la démocratie) : ils ont tant aimé Sarkozy en 2007, tellement cru en lui, sont-ils arrivés maintenant à le haïr, à le rejeter ? Je ne sais pas, je suis dans la raison, pas dans la passion et c'est le défaut qui m'empêche de deviner comment vont réagir les autres, faute d'éprouver en politique amour ou haine.
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DES PAROLES MAIS PAS D'ACTES
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TOUT POUR LES RICHES
Retrouvez le détailde ces cadeaux fiscaux
Le paquet fiscal coûte en moyenne 10 milliards d’euros par an. Si on ajoute la réforme de l'ISF et du bouclier de 2011, on obtient le montant suivant:
- Exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires : 4,1 milliards d’euros
- Exonérations sur les droits de succession et donations : 2 milliards d’euros
- Bouclier fiscal : 800 millions d’euros
- Crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt immobilier : 1,5 milliards
- Prélèvement forfaitaire libératoire sur les dividendes : 0,2 md
- Réforme de l’ISF : 1,8 milliards d’euros
>> Pendant 4 ans et demi : 45 milliards d’euros
- La suppression de la TVA dans la restauration coûte en moyenne 3 milliards d’euros par an, ce qui fait 9 milliards en 3 ans.
- La suppression de la taxe professionnelle a coûté 12 milliards d’euros la première année, puis 6 milliards la seconde année et 3 milliards la troisième. Soit un total de 21 milliards d’euros
>> Sur les cinq ans : 75 milliards d’euros
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SI FRANCOIS GAGNAIT
Il n'est plus présomptueux de prévoir aujourd'hui une possible victoire de François Hollande à l'élection présidentielle, même si un retournement de l'opinion n'est pas à exclure jusqu'au dernier jour. Ce choix d'un président socialiste, vingt-quatre ans après François Mitterrand, aura évidemment des conséquences politiques d'ampleur, au-delà d'un changement à la tête de l'Etat. A Antibes et en général dans les Alpes Maritimes, ce prévisible événement aura trois effets positifs à gauche :
1- Très personnellement, la présence du ticket Cochart /Lacoste deviendrait envisageable, dans la perspective d'une "vague rose" aux élections législatives de la 7ème circonscription des Alpes Maritimes . L'ancrage socialiste local étant faible comme l'attestent les résultats des scrutins locaux ces dix dernières années, il n'y a qu'un élan national puissant qui laisse espérer une victoire de la gauche dans une ou deux circonscriptions de ce département. Tout dépendra de la dynamique présidentielle, de la force de sa poussée. Rien ne sera en tout cas automatique mais tout redeviendra possible.
2- Plus durablement, un gouvernement de gauche influera sur les mentalités, les comportements politiques. J'ai pu le vivre à l'époque de Lionel Jospin, de 1997 à 2002. Les militants doivent alors assumer des réformes, défendre des choix, répondre aux critiques, bref sortir de la culture d'opposition. L'état d'esprit n'est plus le même que celui de simple contestation à l'égard de Nicolas Sarkozy et Jean Léonetti . Dans ces circonstances, la ligne radicale tient plus difficilement, n'est pas dans son élément naturel alors que la ligne réformiste retrouve un espace, une fonction.
3- Avec la victoire de François Hollande, nos partenaires antibois de gauche seront mis au pied du mur. Ils n'auront plus affaire à un parti socialiste force d'opposition, une section décentrée mais un parti de gouvernement .Je vois en politique, peut-être aussi dans la vie en général, deux formes de pédagogie : la pédagogie par l'échec, où l'on comprend dans la douleur les fautes commises, à la façon de la cruelle défaite socialiste aux dernières élections municipales d'Antibes . Ou bien la pédagogie par la réussite, qui démontre à quelles conditions une victoire est possible, qui fait ouvrir les yeux sur la réalité d'une situation (je pense aux résultats des primaires, où François Hollande a devancé Martine Aubry sur la ville) : si François Hollande gagnait, c'est toute la gauche antiboise qui s'en porterait mieux, renouant alors avec le réalisme et l'espoir.
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ENCORE 61 JOURS A TENIR
75 % CELA NE TUERA PAS LA FOOT
Claude Onesta ne mâche pas ses mots. Le sélectionneur de l'équipe de France de handball estime que la proposition de François Hollande de taxer à 75% les revenus supérieurs à un million d'euros par an ne changera pas le visage du football français.
Christophe Jallet, le défenseur du PSG, ou Michel Seydoux, président de Lille, avaient exprimé leur désaccord.
«Cela ne tuera pas le foot», leur répond Claude Onesta dans Libération de samedi, estimant que «cela fait des années que les clubs ne sont plus compétitifs en Ligue des Champions» et que «si le milieu de terrain du PSG Javier Pastore s'en va jouer ailleurs, on ne va pas en mourir non plus». L'entraîneur de l'équipe de France de handball s'interroge: «Les revenus baissent, le chômage grimpe, les gens galèrent pour se nourrir, se loger décemment, se soigner. Et on préserverait les plus riches ? Les joueurs de foot ne seraient pas touchés ?»
«Qu'ils s'en aillent»
Concernant l'exil des talents, un des arguments des opposants à cette proposition, il n'y croit pas. «La star gagnera la même chose quel que soit le taux d'imposition (...) On ne peut pas faire sans elle. Et une star négocie en net. Le salaire brut, cela regarde le club. Qui ajustera sa politique salariale au détriment des joueurs moyens: ce sont eux qui seraient impactés. Disons qu'un mec à 100 000 euros par mois n'en gagnerait plus que 80 000. Là aussi, j'ai du mal à voir où est le scandale.»
Et ceux qui partent, comme les joueurs de tennis ? «On ne reste pas dans un pays parce qu'il vous permet de protéger le trésor mais parce qu'on y a des amis, qu'on partage des valeurs avec ceux qui y habitent. Donc, qu'ils s'en aillent», lance Claude Onesta. -
75%
Ce qu'on retient d'une campagne électorale, ce sont deux ou trois propositions qui marquent. En 1981 je me souviens des nationalisations et de l'abolition de la peine de mort, en 1997 des 35h et de la CMU. Chez François Hollande, les 60 000 postes dans l'Education nationale, annoncés pendant les primaires, et il y a quelques jours l'imposition à 75% des rémunérations dépassant les 100 000 euros mensuels feront date. Je veux revenir sur cette dernière mesure.
Elle est conforme à la tradition du socialisme, qui repose sur la redistribution fiscale. Elle a le mérite de clarifier les enjeux : la droite s'y oppose bien sûr, mais l'extrême droite aussi, alors qu'elle se présente comme le parti des ouvriers. L'extrême gauche trouve que le candidat socialiste ne va pas assez loin. Chacun à partir de là fera ses choix. Je veux cependant répondre à quatre objections :
- Hollande n'aime pas les riches. Non, le problème politique n'est pas d'aimer ou non les riches, pas plus que les pauvres d'ailleurs, mais de défendre l'intérêt général et la solidarité nationale. Même avec une imposition à 75% d'une rémunération dépassant les 100 000 euros par mois, les riches resteront riches. Je ne crois pas que leur sort soit fondamentalement menacé ni qu'il faille s'en inquiéter.
- Cette mesure ne va rien rapporter. Non, une tranche d'impôt ramène toujours de l'argent dans les caisses de l'Etat ou je n'y comprends plus rien en économie élémentaire. Ce qui est vrai, c'est que les sommes ne seront pas immenses et ne rétabliront pas à elles seules les comptes de la nation. Mais ce n'est pas l'objectif : ce qui est recherché, c'est beaucoup plus de justice sociale. Même la droite convient que certaines rémunérations sont indécentes. Sauf que Nicolas Sarkozy renvoie le traitement de ce problème aux actionnaires des entreprises. Je crains que ça ne change rien.
- Les riches vont quitter la France. Non, les riches qui ne supportent pas l'impôt ont déjà les moyens de partir ; ce n'est pas une imposition supplémentaire qui va les en décider. Et puis, s'ils le désirent, qu'ils s'en aillent ! De toute façon, ils ne le feront pas. Le feraient-ils que d'autres les remplaceraient tout aussi avantageusement. Personne n'est indispensable. La force de la France est dans toutes ses énergies, pas seulement dans une petite minorité de nantis.
- Aucun pays n'a jamais adopté une telle mesure. Je n'en sais rien, je ne suis pas économiste. Je sais tout de même que les taux d'imposition dans les pays nordiques sont très élevés, "confiscatoires" comme disent ceux qui leur sont hostiles. Mais peu importe : la France n'a pas à se déterminer par rapport à ce que font ou ne font pas les autres pays mais par rapport à ce qu'elle croit être juste ou non. Si nous sommes les seuls à prendre la mesure que prône François Hollande, pourquoi pas ? Il vaut mieux donner l'exemple que suivre. -
ENCORE 66 JOURS A TENIR
SARKOZY ET L'AGRICULTURE
On a dit que les agriculteurs préféraient bien largement Sarkozy voire Bayrou à Hollande pour ce scrutin présidentiel. A l’UMP, on cherche les sous-groupes électoraux où le Monarque pourrait encore faire un joli score.
Le bilan de Nicolas Sarkozy est mauvais. L’homme a joué aux éco-régulateurs, voire aux libéraux anti-subventions, avant de se raviser. On appelle cela la politique de la girouette.
Concernant l’agriculture, le candidat Hollande a fait des propositions simples. D’aucuns diront qu’il faudra plus de détail. Bien sûr. Mais il ne faut pas, sur ce sujet comme d’autres, emprunter la technique sarkozyenne qui consiste à brandir une proposition ultra-précise mais marginale pour mieux éviter de s’engager sur un plan d’ensemble. L’arbre ne cache plus la forêt.
Pour ma part, je suis d’abord préoccupé par les ravages écologiques de l’agro-industrie déraisonnée et déraisonnable. Sarkozy a réduit le soutien à l’agriculture Bio, qui reste un truc de luxe inaccessible pour le plus grand nombre. Il a aussi affaibli les services publics ruraux, via la réforme des cartes judiciaire, militaire et hospitalière. Il est temps que cela change.
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RENCONTRE AVEC LE FRONT DE GAUCHE
Celà se passait hier sur le marche Provençal d'Antibes ; discussion avec une militante du Front de gauche (si si Gérard c'est possible ), qui est contente d'avoir entendu François Hollande dans son discours du Bourget être "contre la finance". Je suis toujours content quand quelqu'un est content de ce que dit François.
Je lui rappelle aussi qu'un homme politique ne se juge pas à un slogan mais à un programme, qu'il faut s'intéresser beaucoup plus aux actes qu'aux paroles .
Ma militante Front de gauche affirme que Mélenchon faisant un bon score, le PS sera obligé de s'aligner sur une ligne plus radicale pour gagner au deuxième tour. Je souris de cette naïveté. Hollande l'a pourtant dit : dans une présidentielle, pas de négo entre les deux tours, chaque force politique se détermine par rapport aux candidats en lice.
La militante du Front de gauche avec laquelle je discute en convient finalement puis : Hollande n'a-t-il pas dit cette semaine qu'il était "libéral" et qu'il n'y avait plus de communistes en France ? ce qui la rend évidemment furax. Je suis obligé de préciser, une fois de plus : oui, au sens anglo-saxon du terme (Hollande s'adressait à un journal anglais), il est "libéral" c'est-à-dire partisan de l'économie de marché, et pas favorable à sa collectivisation. Nicolas Sarkozy a joué là-dessus en laissant croire à une contradiction et à un mensonge.
Quant à la disparition des communistes français, soyons cette fois précis : à l'évidence il y a un parti et un électorat communistes, François Hollande ne le nie évidemment pas ! Mais il n'y a plus aujourd'hui, à l'élection présidentielle, de candidat précisément communiste, puisque Jean-Luc Mélenchon est un ex-socialiste à la tête d'une coalition. C'est un constat, ce n'est pas un jugement, encore moins une critique envers le PCF.
Je termine ma discussion avec la militante du Front de gauche en lui disant que la discipline républicaine nous conduira à nous rassembler, toutes familles de la gauche, au second tour des présidentielles et des législatives, qu'en attendant chacun doit choisir et agir dans la lucidité, la clarté et la précision, sans illusion, sans confusion, sans soupçon. Si nous tenons sur cette ligne, nous pourrons aller très loin. Sinon, ce sera la déception, la rancoeur et l'échec. -
A DROITE TOUTE
Avant même de donner le signal de son départ (déjà pour la course à la Présidentielle), et de s’engager dans la dernière ligne droite, le Président sortant a déjà négocié un virage, lui aussi, serré à droite. Reste encore à régler la mise en scène et à choisir le couloir. Là encore, le plus à droite possible avec l’espoir d’y devancer l’adversaire lepéniste. Pas de surprise en ce qui concerne les dernières performances. Elles seront hors course pour ne pas handicaper le candidat.
A Claude Guéant, le rôle du lièvre pour imposer le rythme et déplacer le plus possible le peloton électoral à la corde. De plus en plus raide si l’on se réfère aux intentions de vote et plus encore au rejet que suscite dans l’opinion le (futur) candidat UMP. D’autant que le candidat de la rupture en 2007 n’a pas choisi l’équilibre. Le « à Droite toute » dévoilé hier se résume finalement à « Travail, Famille, Parti ». Du reste, pour qui peut en douter, en s’exprimant dans « Le Figaro », l’homme a choisi un camp et un seul.
Contrairement à François Hollande, porte-parole de « La France unie », son successeur préfère une France coupée en deux sans s’assurer cependant de l’égalité des parts. En déplaçant le débat sur l’opposition au mariage homosexuel ou au vote des étrangers aux élections locales, Nicolas Sarkozy apparaît, en effet, de plus en plus comme le candidat du passé. Celui de Georges Bush en 2004. Le Président américain n’avait alors pas trouvé d’autre issue que de se cantonner sur le seul terrain des valeurs pour faire oublier un bilan économique, internationale et social désastreux.
Comment en effet justifier un million de chômeurs supplémentaires alors que la question était au centre de sa campagne de 2007 et qu’à l’époque, il demandait même à être jugé sur ses résultats ? Comment le Président du pouvoir d’achat peut-il légitimer la paupérisation grandissante ? Comment l’homme du « travailler plus pour gagner plus » peut-il expliquer les taxes successives et les dernières augmentations de la TVA ? Comment l’incarnation du redressement de la France peut-il expliquer le chiffre-record du déficit du commerce extérieur ? Simplement, en évitant d’en parler.
Quant au référendum redécouvert avec des accents gaullistes, Nicolas Sarkozy n’aura pas besoin d’attendre. Le premier est d’ores et déjà programmé le 22 avril et le second le 6 mai.
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LEX DURA LEX , SED LEX
La loi plutôt que le contrat : non aux nouvelles réformes
C'est passé presque inaperçu lors du show présidentiel du 29 janvier, noyé dans le flot des annonces comme la TVA sociale. Pourtant, c'est bien un tremblement de terre pour le droit du travail, une véritable saloperie pour les travailleurs qu'à annoncé Nicolas Sarkozy. Le gouvernement veut que d'ici à deux mois, syndicats et patronnat se trouvent des accords dans toutes les entreprises sur, notamment, les salaires et le temps de travail. Ces accords prévaudront sur la loi.
C'est bien plus qu'une remise en cause pure et simple des 35 heures qui se joue là, c'est une refonte complète de la philosophie qui prévaut dans le droit du travail français. Il faut savoir qu'actuellement, c'est la loi qui fixe le cadre de base, et que celle-ci est bien souvent le résultat des luttes sociales. Ensuite, des accords sont négociés branches par branches (en non pas entreprises par entreprises comme veut le faire Sarkozy), mais aucun de ces accords ne peut aller en-deçà de ce que dit la loi. Cette dernière est là pour protéger les travailleurs.
Or, c'est bien là le danger, en décidant que les accords issus des nouvelles négociations seront supérieurs à la loi, le gouvernement en lève tout filet de sécurité aux travailleurs. Désormais c'est l'arbitraire qui prévaudra, et pire, dans le pays de l'égalité, la loi ne sera désormais plus la même pour tous. Pour bien comprendre, ce que le gouvernement est en train de faire, c'est de généraliser ce qui s'est passé à l'usine Continental de Clairoix. Les salariés ont eu le choix entre une réduction de salaire conjuguée à une augmentation du temps de travail ou un plan social. Ils ont évidemment choisi la première solution, on a vu comment cela s'est fini.
Il faut s'opposer de toutes nos forces à ce nouveau projet. Aucun syndicat n'est demandeur d'accords qui se suppléeraient à la loi, et on a bien vu avec les 35 heures, quand les négociations se passent dans les entreprises, là où les syndicats sont peu implantés, s'est toujours le patronat qui sort grand vainqueur.
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GUEANT NAZI
Claude Guéant, Ministre de l'Intérieur, a beaucoup fait parler de lui ces derniers jours en déclarant devant les étudiants exaltés d'ultra-droite de l'UNI que «contrairement à l'idéologie relativiste de la gauche, toutes les civilisations ne se valent pas». Les ressortissants de ces fameuses «civilisations inférieures» apprécieront à sa juste valeur le bon mot de ce proche de Nicolas Sarkozy.
Serge Letchimy, député de Martinique et héritier politique d'Aimé Césaire, lui a répondu ce mardi à l'assemblée Nationale.
Curieusement, il y a quelques années, le chancelier Adolf Hitler, dans son livre à succès «Mein Kampf» au chapitre intitulé «Opinion philosophique et parti», écrivait à peu près la même chose, presque mots pour mots mais de manière plus explicite et sans langue de bois : «Celui qui nie la différence entre les races, en ce qui concerne leur aptitude à engendrer des civilisations, est forcé de se tromper quand il juge les individus. Accepter l'égalité des races entraîne à juger pareillement les peuples et les hommes.»Etonnant, non ?